Archive pour le Tag 'Delphine'

Ecologie-Bassines dans les Deux-Sèvres: Delphine Batho , pour avec les écolos, contre comme députée

Ecologie-Bassines dans les Deux-Sèvres: Delphine Batho , pour avec les écolos, contre comme députée

Delphine Batho, Ne fait pas dans la dentelle en même temps qu’elle s’est se mettre dans le sens du courant. Comme disait Edgard Faure ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent !Elle est en effet une spécialiste du slalom politique pour avoir navigué entre les différents courants socialistes et écologistes.

L’ancienne écolo n’a cessé de changer de positions sur nombre de sujets . Le problème par rapport aux Bassines dans les Deux-Sèvres c’est qu’en tant qu’écolos elle était fondamentalement pour, se félicitant même du projet et de la concertation. Depuis devenue députée, elle devient fondamentalement contre.

« Les Deux-Sèvriens peuvent être fiers d’être les premiers en France à conditionner l’accès à l’eau, qui est un bien commun, à des pratiques agricoles vertueuses. » Voilà ce qu’écrivait Delphine Batho, le 20 novembre 2018 dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui députée Nupes, Delphine Batho le critique vertement ! « La situation critique de la ressource en eau dans notre territoire comme partout en France exige l’arrêt immédiat des travaux des réserves d’irrigation agricoledans le bassin de la Sèvre Niortaise », a-t-elle expliqué dans un communiqué daté du 31 octobre.

Bassines dans les Deux-Sèvres: Delphine Batho , pour avec les écolos, contre comme députée

Bassines dans les Deux-Sèvres: Delphine Batho , pour avec les écolos, contre comme députée

Delphine Batho, Ne fait pas dans la dentelle en même temps qu’elle s’est se mettre dans le sens du courant. Comme disait Edgard Faure ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent !Elle est en effet une spécialiste du slalom politique pour avoir navigué entre les différents courants socialistes et écologistes.

L’ancienne écolo n’a cessé de changer de positions sur nombre de sujets . Le problème par rapport aux Bassines dans les Deux-Sèvres c’est qu’en tant qu’écolos elle était fondamentalement pour, se félicitant même du projet et de la concertation. Depuis devenue députée, elle devient fondamentalement contre.

« Les Deux-Sèvriens peuvent être fiers d’être les premiers en France à conditionner l’accès à l’eau, qui est un bien commun, à des pratiques agricoles vertueuses. » Voilà ce qu’écrivait Delphine Batho, le 20 novembre 2018 dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui députée Nupes, Delphine Batho le critique vertement ! « La situation critique de la ressource en eau dans notre territoire comme partout en France exige l’arrêt immédiat des travaux des réserves d’irrigation agricoledans le bassin de la Sèvre Niortaise », a-t-elle expliqué dans un communiqué daté du 31 octobre.

Présidentielle 2022 : Delphine Batho aussi candidate

Présidentielle 2022 : Delphine Batho aussi  candidate

 

Et une de plus chez les verts avec Delphine Batho qui sera également candidate à la candidature pour 2022. Celle qui a navigué entre les différents courants écologistes et socialistes s’invite donc à la compétition.

Avec en plus une orientation particulièrement confuse et contradictoire: proposer «une autre écologie»«Il faut que les écologistes soient en capacité de prendre rapidement les responsabilités. À mes yeux, cela implique une autre écologie qui s’adresse à toutes et à tous, qui assume sa dimension régalienne et républicaine, qui assume la décroissance, et qui est indépendante par rapport aux anciens clivages partisans», a soutenu l’ancienne ministre de l’Environnement de François Hollande (2012-2013). Bref une écologie un peu verte, un peu rose, un peu flanc rouge, un peu anar et démago.

«Je m’en fous de savoir le parcours des électeurs et des électrices. S’ils sont pour le climat, s’ils sont pour la biodiversité, s’ils sont contre le consumérisme, contre les pesticides, ils ont vocation à voter pour les écologistes et à être les bienvenus», a-t-elle lancé.

Cinq écologistes sont désormais candidats à la primaire des Verts. En plus de Delphine Batho figurent l’ex-porte-parole d’EELV Sandrine Rousseau, le maire EELV de Grenoble Éric Piolle, l’eurodéputé EELV Yannick Jadot, et le président de Cap Écologie Jean-Marc Governatori.

Non à l’union de la gauche (Delphine Batho)

Non à l’union de la gauche (Delphine Batho)

Finalement Delphine Batho,  présidente de la très peu représentative organisation écolo génération écologie est sur la position de Mélenchon et refuse l’union de la gauche

 

INTERVIEW dans le JDD-

Qu’avez-vous pensé de la réunion de Yannick Jadot, d’Anne Hidalgo et d’autres responsables de gauche samedi dernier ?
Que j’ai bien fait de ne pas y aller! Ce rendez-vous ne fait pas rêver. Il n’est pas porteur d’une nouvelle espérance. Certains participants parlent de « contrat de gouvernement », mais il faudrait déjà écrire le programme de gouvernement des écologistes.

Les participants doivent se retrouver en mai. Y serez-vous ?
Pas davantage. Je suis contre ce processus de dissolution de l’écologie. Est-ce que la gauche incarne aujourd’hui un projet d’avenir susceptible d’enthousiasmer la jeunesse? Est-ce que la gauche peut donner des leçons de justice sociale? Est-ce que la gauche a une dynamique électorale telle qu’elle peut imposer son imprimatur? La réponse va de soi, c’est non. Nous ne sommes plus au temps d’une gauche dominante avec des écologistes vus comme de sympathiques agitateurs. Aujourd’hui, le champ de l’espérance est laissé en jachère. Il est libre. L’écologie doit l’occuper en construisant une écologie de gouvernement, ouverte à toutes et tous. Nous devons revendiquer et assumer le pouvoir.

Selon vous, pour la gauche, ce tango avec l’écologie est une façon de sauver les meubles?
Évidemment, et nous ne sommes pas là pour rassembler les lambeaux de l’ancienne gauche et limiter ses pertes. La gauche reste prisonnière du modèle consumériste et productiviste autour duquel il y a depuis longtemps un consensus implicite avec la droite. Dans un contexte de destruction du vivant et d’accélération du changement climatique, ce modèle est caduc. La réponse à la montée de l’extrême droite, ce n’est pas de sauver les meubles avec un vote par défaut, mais de faire émerger une force porteuse d’idées nouvelles qui redonne le goût de voter pour.

Comprenez-vous la main tendue de Yannick Jadot à Jean-Luc Mélenchon?
Pas davantage que celle tendue au PCF et au PS. Je suis contre le confusionnisme. Nous ne sommes pas dans le temps des alliances de second tour. La présidentielle ne se confond pas avec les échéances locales. L’écologie doit être libre. Elle peut être la surprise de 2022 à condition de s’en donner les moyens, de prendre à bras-le-corps tous les sujets avec sérieux, notamment les enjeux régaliens.

À vos yeux, Mélenchon n’est pas écologiste?
La France insoumise ne se définit pas elle-même comme un parti écologiste. À l’Assemblée, par exemple, leur groupe n’a pas fait de la loi climat une bataille centrale. Jean-Luc Mélenchon est dans la continuité du système présidentialiste avec le culte du chef, un mouvement organisé autour de sa personne, en osmose avec la Ve République et les schémas patriarcaux qui sont d’un autre temps.

Vous ne souhaitez donc pas une candidature commune des gauches et des écologistes?
Non. Il est hors de question que les écologistes zappent à nouveau l’élection présidentielle. Nous sommes au XXIe siècle, il reste dix ans pour agir pour le climat. Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait se résoudre à ce que l’écologie soit absente. Ne soyons pas défaitistes. Surtout au moment où les écologistes sont susceptibles de l’emporter en Allemagne.

La primaire des écologistes est-elle indispensable?
Oui, bien sûr.

Ses modalités vous conviennent-elles?
Elle ne doit pas être une primaire classique. Elle doit servir à fabriquer l’équipe de France de l’écologie. Il faut donc passer du mode de scrutin majoritaire au vote préférentiel qui permet d’ordonner un collectif plutôt que d’éliminer. Nous avons besoin de tous les talents. Et d’incarner un changement démocratique, loin du présidentialisme et de la guerre des ego ainsi que des guerres de mots qui laissent des traces.

Serez-vous candidate?
La seule chose qui m’obsède, c’est la réussite de l’écologie. Aujourd’hui, je n’ai pas pris de décision. Une candidature n’est ni un tabou ni un fantasme.

Le 4 mai, l’Assemblée votera la loi climat. Comporte-t-elle des avancées?
Les avancées sont anecdotiques ou très relatives. Il y a une rupture entre le gouvernement et la communauté scientifique, qui est abasourdie par le refus d’agir. Cette loi ne respecte pas les propositions de la convention citoyenne pour le climat, qui a décerné un bonnet d’âne au gouvernement. Elle ne permet pas à la France de tenir ses engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. C’est un échec car le choix cardinal du gouvernement a été la sauvegarde du modèle consumériste, qui n’est plus compatible avec la sauvegarde de la planète, comme on le voit avec le refus d’encadrer la publicité. Je ne la voterai pas.

Delphine Ernotte défend France télévisions….et son poste !

Delphine Ernotte  défend France télévisions….et son poste !

 

Après les très fortes critiques de Macron concernant l’audiovisuel public, la patronne de France Télévisions défend l’entreprise publique et en même temps sans doute son propre poste. En effet le projet d’Emmanuel Macron est de créer un grand pôle média regroupant tous les acteurs actuels, télé, radio et Internet afin de couvrir tout le champ des nouveaux modes d’information. Le président veut aussi faire le ménage dans des organisations lourdes coûteuses et relativement inefficaces. C’est l’objet même de l’audiovisuel qui est en cause, son audience et son fonctionnement particulièrement budgétivore. Le sort du  patron de Radio France semble sceller suite à sa condamnation pour favoritisme. Mathieu Gallet a été condamné par le tribunal correctionnel de Créteil lundi à un an de prison avec sursis et à une amende de 20.000 euros pour «favoritisme» lorsqu’il dirigeait l’INA (2010-2014). Il a fait appel. La réforme de l’audiovisuel public est poussée par l’Elysée qui souhaite le vote dune loi  d’ici à la fin de l’année. Cette transformation de l’audiovisuel public vise notamment à moderniser les modes de nomination des dirigeants et à renforcer la responsabilité des dirigeants de ces sociétés devant leurs conseils d’administration». Après Mathieu Gallet, Delphine Herne, dont la nomination avait déjà été contestée au départ,  pourrait aussi sauter et son plaidoyer pour la défense de la télévision publique ressemble aussi à une plaidoirie personnelle.  Sur France 2 courant décembre, Emmanuel Macron avait mis la pression sur la patronne de France Télévisions, Delphine Ernotte en expliquant vouloir lancer en 2018 un « grand travail de réflexion » sur l’audiovisuel public, estimant que ce dernier devait notamment s’adapter aux nouveaux usages des téléspectateurs. Ce dimanche, Delphine Ernotte sort de son silence et dément dans le JDD tout « climat de tensions avec l’Etat » : « Ce n’est pas la nature des liens que France Télévisions entretient avec l’État, je parlerais davantage de nouvelles exigences. Nous travaillons sereinement avec un partage clair des responsabilités : au gouvernement et au Parlement de définir la réforme – sa vision et son ambition –, ma mission consiste à offrir une télévision de qualité aujourd’hui tout en préparant celle de demain. » Interrogé spécifiquement sur la phrase d’Emmanuel Macron qui avait durement critiqué France Télévisions devant les députés de la commission des Affaires culturelles, Delphine Ernotte se défend : « Bien sûr que tous les salariés de l’audiovisuel public ont étés bousculés quand ces propos ont étés rapportés. Mais ils ont été démentis. En revanche, le Président a clairement exprimé une volonté forte de repenser l’audiovisuel public. On ne peut que se réjouir que cela soit de nouveau une priorité! » Avant de poursuivre : « La dernière loi date de 1986, c’est à-dire de la préhistoire quand on parle de télé, et tout l’écosystème mérite, en effet, d’être profondément repensé. Redéfinir les missions du service public dans le cadre de la réforme telle qu’elle s’annonce me semble être une bonne chose. C’est gagnant-gagnant pour tout le monde : l’État, France Télévisions et les téléspectateurs. » Dans cette interview, Delphine Ernotte se dit également la « garante » de l’indépendance. Delphine Ernotte appelle également à « des accords avec TF1 et M6″. « La concurrence sur les audiences tous les matins à 9 heures, c’est le vieux monde. Maintenant ce sont Google et Netflix nos concurrents. Dans le même esprit, je discute avec Orange sur de possibles coopérations. » Mais des propositions qui sont sans doute très loin de la révolution qu’envisage Macron pour l’audiovisuel public

Delphine Batho candidate anti-mafia à la tête du PS

Delphine Batho candidate anti-mafia à la tête du PS

 

Delphine Batho ,. l’ex-ministre PS de l’Ecologie devient la cinquième candidate déclarée à la tête du PS, après l’ancien porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, le patron des députés PS, Olivier Faure, le député du Val-de-Marne Luc Carvounas et le député européen Emmanuel Maurel. Frondeuse, elle critique un parti dont elle espère « changer le système » et s’en prend déjà à l’organisation du congrès : « Je conteste de A à Z les modalités d’organisation de ce congrès de confiscation, dans ce qui n’est plus un parti mais une petite mafia politique avec ses parrains, ses lieutenants, ses exécutants. » La députée Nouvelle Gauche des Deux-Sèvres affirme être  »une candidate libre » qui se présente  »sans les parrains, sans les barons, sans les fausses cartes, en dehors de tout courant ».  »Que les choses soient claires, j’irai jusqu’au bout. Les liquidateurs de l’espérance, le verrouillage de l’appareil, ça suffit ! », assure Delphine Batho. Elle « lance un appel à la mobilisation, à tous ceux qui refusent ce système : venez-vous battre, forcez les portes ». Concernant les candidats annoncés, ce sont « ceux de la reconduction du même système », déplore l’ex-ministre avant de préciser : « En aucun cas, je n’aurais été candidate contre Najat Vallaud-Belkacem. » Cette dernière a annoncé le 3 janvier qu’elle ne briguerait pas la tête du parti lors de son congrès en avril.

Optimisation fiscale et évasion fiscale c’est différent ! (Delphine Meillet, avocate)

Optimisation fiscale et évasion fiscale c’est différent ! (Delphine Meillet, avocate)

L’Avocate au Barreau de Paris, spécialiste du droit pénal et du droit de la presse, Delphine Meillet  défend la thèse que l’évasion fiscale et l’optimisation  sont deux concepts très différents. Pourtant l’objectif est bien le même : optimiser pour payer moins d’impôts. Dans un cas, on s’affranchit des règles mais dans l’autre on «  sollicite le droit » pour le contourner. La réalité c’est que la plupart des grandes entreprise ne payent que quelques % sur les bénéfices quand des entreprises moins importantes en payent plus de 30%. Certaines multinationales comme Nike ne payent même rien du tout ni aux Etats-Unis ni aux Pays –bas (Pays européen qui constitue aussi un véritable paradis fiscal comme encore le Luxembourg).  On a évidemment du mal à adhérer à la distinction sémantique de l’avocate : « Hier les Panama Papers. Aujourd’hui les Paradise Papers. Le nom est quasiment le même, le dossier est porté par les mêmes journalistes, le traitement par la presse est à l’identique… L’un et l’autre, portés par le même consortium international de journalistes d’investigation, n’ont pourtant rien à voir. D’un côté un système massif de fraude fiscale ; de l’autre, des opérations fiscales déclarées et légales. D’un côté, des chefs d’Etat et des chefs d’entreprise impliqués dans des opérations d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent et de l’autre des entreprises à la réussite exceptionnelle, la reine d’Angleterre, Shakira… et Bernard Arnault en tête de proue. Il ne faut pas être un expert de la fiscalité internationale pour comprendre qu’il y a un gouffre entre ces deux “scandales”, que rien ne relie. »

La gauche menacée de destruction (Delphine Batho)

La gauche menacée de destruction (Delphine Batho)

Batho a raison Hollande a sûrement signé l’arrêt de mort de la gauche et même sans doute la disparation du PS qui risque d’éclater. Mitterrand, lui, à force de ruse était parvenu à donner l’impression d’une unité de façade mais là la fracture idéologique est irréparable d’autant que les français rejette complètement ce PS trop à gauche dans les discours et trop à droite dans ses pratiques et finalemenet confus, contradictoire et inefficace. En outre la crise a relativisé les clivages gauche-droite qui n’ont pas toujours un sens concret quant il s’agit de défendre l’emploi, l’ environnement ou encore la sécurité publique. D’une certaine manière les logiciels idéologiques des partis sont obsolètes car finalemenet il s font à peu près la même chose et mal. Une opération montée de toutes pièces, comme s’il avait été décidé à l’avance de se séparer d’Arnaud Montebourg dès que l’occasion de présenterait. Hier à Melle, Delphine Batho, députée PS des Deux-Sèvres, a pour la première fois livré sa vision de la crise gouvernementale et du remaniement qui a suivi. L’occasion pour elle « d’adresser un salut fraternel » aux ministres qui ont pris la porte, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filippetti. La députée n’a pas manqué d’établir un parallèle avec sa propre éviction du gouvernement Ayrault : « Il y a un an et 53 jours », précise-t-elle, tenant manifestement un décompte précis du temps écoulé depuis sa chute. L’occasion aussi pour elle de brosser un tableau très sombre de l’état de la France à mi-mandat de François Hollande : « L’économie s’enfonce, l’extrême-droite poursuit sa progression et la gauche a subi deux défaites électorales d’ampleur historique. » Du temps où elle était ministre de l’Écologie, elle avait eu de sérieuses divergences avec Arnaud Montebourg, notamment sur le gaz de schiste. Elle n’est pas non plus partisan, comme l’est Benoît Hamon, d’une relance de la croissance pour la consommation. Pour autant, elle juge leur départ, en particulier celui d’Arnaud Montebourg « porteur d’un grand danger: celui de l’émiettement de la gauche qui conduira à sa destruction. » Delphine Batho s’en dit persuadée, Hollande et Valls ont offert la tête de Montebourg au monde de la finance : « Les milieux financiers et bancaires la voulaient, ils l’ont eue […] Il est significatif que la politique économique de la France ne soit plus dans les mains d’un élu du peuple mais d’un technocrate devenu banquier d’affaires qui ne s’est jamais confronté au suffrage universel », commente-t-elle, taclant le nouveau ministre de l’Économie, Emmanuel Macron. Faut-il comprendre qu’elle refusera de voter la confiance au gouvernement Valls 2 ? Non, finit-elle par lâcher quand on l’interroge : « Jamais je ne prendrai la responsabilité de provoquer une dissolution. Mais ce n’est pas une approbation de la politique gouvernementale. » Delphine Batho persiste à vouloir changer les lignes de l’intérieur. Elle annonce qu’elle va rencontrer sous peu ceux qui au sein de la gauche partagent ses désaccords en vue « d’un rassemblement ». A la mi-octobre, elle fera paraître chez Grasset « L’Insoumise » où elle témoigne de son expérience de ministre. Mais au fil des 220 pages, assure-t-elle, il ne s’agira pas juste de raconter un vécu : « Ce sera aussi un livre pour dire quoi faire. »

 

Delphine Batho : victime de groupes de pression anti-écolo

Delphine Batho : victime de groupes de pression anti-écolo

L’ex-ministre de l’Ecologie, Delphine Batho, réglait ses comptes ce jeudi 4 juillet, deux jours après son éviction du gouvernement après qu’elle ait qualifié le budget 2014 de « mauvais ». Le plus haut niveau de l’Etat aurait selon elle « cédé à des groupes de pression » en la limogeant. Elle a, entre autres, mis nommément en cause Philippe Crouzet, le président du directoire de Vallourec. Ce dernier aurait « annoncé ma marginalisation à ses salariés des semaines à l’avance », a déclaré l’ancienne ministre. Une information que rapporte également Challenges ce jeudi. « Certaines puissances économiques n’acceptaient pas le niveau d’ambition que je fixais pour la transition énergétique », a expliqué Delphine Batho lors de sa conférence de presse. « Ce combat s’est cristallisé sur les gaz de schiste et, plus discrètement, sur la réduction de la part du nucléaire en France », a-t-elle ajouté. Parmi ses opposants, Philippe Crouzet, « directement intéressé par l’exploitation des gaz de schiste », a-t-elle assuré. Mais pourquoi une telle accusation?   Le groupe qu’il dirige, Vallourec, est le leader mondial des tubes en acier, destinés principalement au marché de l’énergie. Il construit notamment des pipe-line, des puits d’exploitation. Le groupe a beau être peu connu en France, c’est un géant à l’international. Son chiffre d’affaires, de 5,3 milliards d’euros en 2012, est issu à 78% de son activité hors Europe. Son patron, Philippe Crouzet, est à sa tête depuis 2009 et censé y rester jusqu’en 2016. Enarque de la promotion 1981, un an après le président français, il y rencontre sa femme, Sylvie Hubac. Son épouse devenue, aujourd’hui, directrice de cabinet de François Hollande. Passé au privé à la fin de ses études, il a fait presque toute sa carrière chez Saint-Gobain, dont il deviendra directeur général adjoint. Une entreprise dans laquelle François Hollande a été chercher son conseiller industrie et énergie, Olivier Lluansi, délégué général de l’entreprise de BTP à l’époque Crouzet. Il est, enfin, membre du conseil d’administration d’EDF et préside le comité de suivi des engagements nucléaires du groupe. L’énergéticien français qui annonce, le lendemain de l’éviction de Delphine Batho, avoir obtenu un avis favorable de l’Autorité de sureté nucléaire pour prolonger la durée de vie de ses centrales de 60 ans…




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