Archive pour le Tag 'délits'

Délinquances : la majorité en France ne sont pas sanctionnées

Délinquances : la majorité en France ne sont pas sanctionnées

L’ancien directeur général de la police nationale et vice-président (LR) chargé de la sécurité au Conseil régional d’Île-de-France), s’exprime dans un entretien à la « Tribune » sur la lutte contre la délinquance.

Reprenez-vous à votre compte le terme d’« ensauvagement » utilisé par Gérald Darmanin ?

FRÉDÉRIC PÉCHENARD – Non, je n’utilise pas cette expression. Je préfère dire qu’il y a en France une augmentation des violences et des tensions et que c’est un problème de société. C’est indéniable et c’est inquiétant.

La CRS 8 et ses quatre déclinaisons locales participent-elles à faire baisser le niveau de violences ?

Le besoin de forces mobiles qui se déplacent rapidement est réel. De ce que j’observe, la création de la CRS 8 est une idée intéressante et le développement de nouvelles compagnies dans les Régions va dans le même sens. Dès que vous mettez des gens en tenue quelque part, ça fait baisser le niveau de tension, mais de façon ponctuelle. C’est tout le sujet des forces mobiles ; on ne parle pas de pérennité, ce n’est pas leur rôle.

Comment traiter le problème de fond ?

Il ne faut pas réduire la lutte contre la délinquance à l’augmentation du nombre de policiers. Il faut également mettre fin à l’impunité. Cesare Beccaria écrivait : « L’importance dans la sanction, ce n’est pas sa sévérité, c’est sa certitude. » Aujourd’hui, la majorité des vols et des délits en France ne sont pas sanctionnés. Les amendes ne sont pas payées, il y a des réductions automatiques de peine, les délinquants ne vont pas en prison. C’est cet effritement de la sanction qui favorise le sentiment d’impunité.

Je n’utilise pas l’expression « ensauvagement ».

Je préfère dire qu’il y a une montée des violences

Selon vous, comment y remédier ?

C’est entre les mains du régalien. Il faut augmenter le nombre de comparutions immédiates pour qu’au sortir de la garde à vue les délinquants soient jugés, et pas des mois voire des années après. Pour cela, les moyens de la justice doivent être revus à la hausse.

Et pour les mineurs, quelles solutions suggérez-vous ?

Certains pays comme le Danemark ont mis en place de très courtes peines de prison, de l’ordre d’une semaine, même pour les mineurs. Cela permet d’avoir une sanction immédiate en évitant la déscolarisation et la désocialisation.

Justice: la plupart des délits non sanctionnés

Justice: la plupart des délits non sanctionnés

L’ancien directeur général de la police nationale et vice-président (LR) chargé de la sécurité au Conseil régional d’Île-de-France), s’exprime dans un entretien à la « Tribune » sur la lutte contre la délinquance.

Reprenez-vous à votre compte le terme d’« ensauvagement » utilisé par Gérald Darmanin ?

FRÉDÉRIC PÉCHENARD – Non, je n’utilise pas cette expression. Je préfère dire qu’il y a en France une augmentation des violences et des tensions et que c’est un problème de société. C’est indéniable et c’est inquiétant.

La CRS 8 et ses quatre déclinaisons locales participent-elles à faire baisser le niveau de violences ?

Le besoin de forces mobiles qui se déplacent rapidement est réel. De ce que j’observe, la création de la CRS 8 est une idée intéressante et le développement de nouvelles compagnies dans les Régions va dans le même sens. Dès que vous mettez des gens en tenue quelque part, ça fait baisser le niveau de tension, mais de façon ponctuelle. C’est tout le sujet des forces mobiles ; on ne parle pas de pérennité, ce n’est pas leur rôle.

Comment traiter le problème de fond ?

Il ne faut pas réduire la lutte contre la délinquance à l’augmentation du nombre de policiers. Il faut également mettre fin à l’impunité. Cesare Beccaria écrivait : « L’importance dans la sanction, ce n’est pas sa sévérité, c’est sa certitude. » Aujourd’hui, la majorité des vols et des délits en France ne sont pas sanctionnés. Les amendes ne sont pas payées, il y a des réductions automatiques de peine, les délinquants ne vont pas en prison. C’est cet effritement de la sanction qui favorise le sentiment d’impunité.

Je n’utilise pas l’expression « ensauvagement ».

Je préfère dire qu’il y a une montée des violences

Selon vous, comment y remédier ?

C’est entre les mains du régalien. Il faut augmenter le nombre de comparutions immédiates pour qu’au sortir de la garde à vue les délinquants soient jugés, et pas des mois voire des années après. Pour cela, les moyens de la justice doivent être revus à la hausse.

Et pour les mineurs, quelles solutions suggérez-vous ?

Certains pays comme le Danemark ont mis en place de très courtes peines de prison, de l’ordre d’une semaine, même pour les mineurs. Cela permet d’avoir une sanction immédiate en évitant la déscolarisation et la désocialisation.

Justice: la majorité des délits en France ne sont pas sanctionnés

Justice: la majorité des délits en France ne sont pas sanctionnés (Frédéric Péchenard)

L’ancien directeur général de la police nationale et vice-président (LR) chargé de la sécurité au Conseil régional d’Île-de-France), s’exprime dans un entretien à la « Tribune » sur la lutte contre la délinquance.

Reprenez-vous à votre compte le terme d’« ensauvagement » utilisé par Gérald Darmanin ?

FRÉDÉRIC PÉCHENARD – Non, je n’utilise pas cette expression. Je préfère dire qu’il y a en France une augmentation des violences et des tensions et que c’est un problème de société. C’est indéniable et c’est inquiétant.

La CRS 8 et ses quatre déclinaisons locales participent-elles à faire baisser le niveau de violences ?

Le besoin de forces mobiles qui se déplacent rapidement est réel. De ce que j’observe, la création de la CRS 8 est une idée intéressante et le développement de nouvelles compagnies dans les Régions va dans le même sens. Dès que vous mettez des gens en tenue quelque part, ça fait baisser le niveau de tension, mais de façon ponctuelle. C’est tout le sujet des forces mobiles ; on ne parle pas de pérennité, ce n’est pas leur rôle.

Comment traiter le problème de fond ?

Il ne faut pas réduire la lutte contre la délinquance à l’augmentation du nombre de policiers. Il faut également mettre fin à l’impunité. Cesare Beccaria écrivait : « L’importance dans la sanction, ce n’est pas sa sévérité, c’est sa certitude. » Aujourd’hui, la majorité des vols et des délits en France ne sont pas sanctionnés. Les amendes ne sont pas payées, il y a des réductions automatiques de peine, les délinquants ne vont pas en prison. C’est cet effritement de la sanction qui favorise le sentiment d’impunité.

Je n’utilise pas l’expression « ensauvagement ».

Je préfère dire qu’il y a une montée des violences

Selon vous, comment y remédier ?

C’est entre les mains du régalien. Il faut augmenter le nombre de comparutions immédiates pour qu’au sortir de la garde à vue les délinquants soient jugés, et pas des mois voire des années après. Pour cela, les moyens de la justice doivent être revus à la hausse.

Et pour les mineurs, quelles solutions suggérez-vous ?

Certains pays comme le Danemark ont mis en place de très courtes peines de prison, de l’ordre d’une semaine, même pour les mineurs. Cela permet d’avoir une sanction immédiate en évitant la déscolarisation et la désocialisation.

La majorité des vols et des délits en France ne sont pas sanctionnés

La majorité des vols et des délits en France ne sont pas sanctionnés (Frédéric Péchenard)

L’ancien directeur général de la police nationale et vice-président (LR) chargé de la sécurité au Conseil régional d’Île-de-France), s’exprime dans un entretien à la « Tribune » sur la lutte contre la délinquance.

Reprenez-vous à votre compte le terme d’« ensauvagement » utilisé par Gérald Darmanin ?

FRÉDÉRIC PÉCHENARD – Non, je n’utilise pas cette expression. Je préfère dire qu’il y a en France une augmentation des violences et des tensions et que c’est un problème de société. C’est indéniable et c’est inquiétant.

La CRS 8 et ses quatre déclinaisons locales participent-elles à faire baisser le niveau de violences ?

Le besoin de forces mobiles qui se déplacent rapidement est réel. De ce que j’observe, la création de la CRS 8 est une idée intéressante et le développement de nouvelles compagnies dans les Régions va dans le même sens. Dès que vous mettez des gens en tenue quelque part, ça fait baisser le niveau de tension, mais de façon ponctuelle. C’est tout le sujet des forces mobiles ; on ne parle pas de pérennité, ce n’est pas leur rôle.

Comment traiter le problème de fond ?

Il ne faut pas réduire la lutte contre la délinquance à l’augmentation du nombre de policiers. Il faut également mettre fin à l’impunité. Cesare Beccaria écrivait : « L’importance dans la sanction, ce n’est pas sa sévérité, c’est sa certitude. » Aujourd’hui, la majorité des vols et des délits en France ne sont pas sanctionnés. Les amendes ne sont pas payées, il y a des réductions automatiques de peine, les délinquants ne vont pas en prison. C’est cet effritement de la sanction qui favorise le sentiment d’impunité.

Je n’utilise pas l’expression « ensauvagement ».

Je préfère dire qu’il y a une montée des violences

Selon vous, comment y remédier ?

C’est entre les mains du régalien. Il faut augmenter le nombre de comparutions immédiates pour qu’au sortir de la garde à vue les délinquants soient jugés, et pas des mois voire des années après. Pour cela, les moyens de la justice doivent être revus à la hausse.

Et pour les mineurs, quelles solutions suggérez-vous ?

Certains pays comme le Danemark ont mis en place de très courtes peines de prison, de l’ordre d’une semaine, même pour les mineurs. Cela permet d’avoir une sanction immédiate en évitant la déscolarisation et la désocialisation.

Délits et crimes : un tiers de récidivistes

 

Près d’un tiers (31%) des détenus sortis de prison en 2016 ont à nouveau été condamnées pour une infraction commise l’année suivant leur libération, selon une étude* publiée jeudi 29 juillet dans le bulletin d’information statistique de la justice. « Le risque de récidive est d’autant plus élevé que les personnes sont jeunes au moment de leur entrée en prison, et augmente avec le nombre de condamnations antérieures », écrivent les statisticiennes Frédérique Cornuau et Marianne Juillard dans le numéro de juillet du bulletin « Infostat justice », produit par la Chancellerie.

Le taux de récidive varie fortement selon l’infraction initiale, les auteurs de vols simples (43%) ou de vols aggravés sans violence (39%) étant les plus susceptibles d’être à nouveau condamnés. Les auteurs de violences sexuelles récidivent en revanche peu à court terme (12%) tout comme les auteurs d’homicide (9%).

 

Automobilistes : délits de fuite en hausse

Automobiles : délits de fuite en hausse

 

23% de hausse en 2014 pour les délits de fuite pour des automobilistes en infraction. En cause le plus souvent l’absence de permis de conduire et/ou d’assurance. Une infraction qui progresse sous l’effet de la crise. Bien que le chiffrage de ceux  qui circule sans permis et sans assurance soit par définition difficile à effectuer certains experts avancent le chiffre de 1 million (cumul de ceux qui n’ont ni permit et où ni assurance). Un chiffre considérable qui concerne surtout des jeunes. Ce constat justifierait de rouvrir le débat sur le cout du permis pour ces jeunes mais aussi du cout de l’assurance. Les  délits de fuite en hausse +23%, représentent  170.000 cas. Derrière ce chiffre se cache la volonté pour les automobilistes d’échapper à tout contrôle pour ne pas perdre leur permis, mais aussi parce que beaucoup justement roulent sans permis. . Toutes infractions confondues, près  de 25 millions de PV ont encore été dressés l’an dernier, soit une légère hausse de +1,5%, selon le classement dévoilé par le magazine Auto-Plus vendredi 4 septembre, et dont RTL a déjà pu avoir connaissance. Ce sont, de loin, les infractions à la vitesse qui arrivent en tête. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter. L’an dernier, plus de 12,8 millions d’infractions à la vitesse ont été constatés. Dans plus de neuf cas sur dix, ce sont des automobilistes qui se sont fait flasher par un radar automatique. C’est un bond de plus de 11% par rapport à 2013. Si l’on regarde dans le détail, il faut noter qu’à une écrasante majorité, dans 90% des cas c’est pour des dépassements de moins de 20 kilomètres/heure.  L’autre augmentation concerne les délits. Tout ce qui concerne les comportements dangereux (ce qu’on appelle les graves incivilités) a fait un bond de 17%. Ce sont les conduites en état d’ivresse qui sont le plus épinglées : elles représentent près d’un quart des contraventions. Forte hausse aussi (plus de 40%) pour la conduite sous stupéfiants, avec plus de 50.000 délits. Il faut dire que les contrôles ont été plus nombreux.

 




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