Délitement culturel : « de Malraux à Rachida Dati »
La plupart des observateurs considèrent que la nomination de Rachida Dati constitue davantage un coup politique qu’une nomination pertinente; surtout dans un secteur largement ignoré par Rachida Dati qui est sans doute à la culture ce que McDo est à la gastronomie. Non seulement sa formation est douteuse mais elle n’a jamais brillé intellectuellement. C’est plutôt une bête de scène politique adaptée pour les rudes combats électoraux. Bref davantage un profil de boxeur que d’intello.
Comme la plupart des observateurs mais encore davantage, les « républicains » s’offusquent d’abord de cette personnalité en charge de la culture.
«On est passé de Malraux à Dati en 70 ans… C’est abyssal», souffle-t-on, désolé, à droite.
Le pire pour les « républicains » c’est que Rachida Dati met le parti dans une position encore plus contradictoire. En effet Rachida Dati continue d’appartenir aux républicains pour certaines fonctions parisiennes, par contre elle quitte ses fonctions nationales. Bref ,un pied chez Macron, un autre- on ne sait jamais- chez les « républicains ». En fait, l’intéressée vise surtout à créer une alliance pour les prochaines municipales afin de prendre la place d’Anne Hidalgo. Cela grâce à une entente entre elle, les « républicains » parisiens et les macronistes.
Que ce coup de force de Macron ne change grand chose pour l’instant dans le rapport des forces bien au contraire car les responsables du parti les » républicains » ne vont pas apprécier ce nouveau coup de couteau dans le dos président, lequel avait affirmé qu’il ne procéderait pas de nouveaux débauchages.