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Remaniement :66 % souhaitent le départ d’Élisabeth Borne

Remaniement :66 % souhaitent le départ d’Élisabeth Borne

Selon le sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro66 % les Français souhaitent le départ de l’actuelle première ministre. Dans le bilan est jugé négativement par 70% %

Les Français sont particulièrement critiques sont particulièrement critiques. Seuls 23% la considèrent comme «proche de leurs préoccupations», 28% comme «sympathique» et 29 % comme étant «ouverte au dialogue». Près d’un tiers (32%) la pense «capable de tenir tête à Emmanuel Macron», 42% la trouvent «compétente» et à peine plus (43%) la pensent dynamique. Seule son «autorité» est reconnue par 55% des Français.

Dans l’équipe qu’elle dirige, Élisabeth Borne est loin d’être la seule personnalité sévèrement jugée : les récentes affaires judiciaires qui ont visé une partie de ses troupes pénalisent les ministres concernés. Ainsi d’Éric Dupond-Moretti (Justice), dont 53% des sondés souhaitent le départ – malgré la récente relaxe -, devant son collègue du Travail, Olivier Dussopt (42%) – en attente de son délibéré le 17 janvier -, et la ministre de la Santé «par intérim», Agnès Firmin Le Bodo (40%) – visée par une enquête. Sur les dix ministres testés au total, seuls trois d’entre eux tirent leur épingle du jeu et semblent en capacité de sauver leur place aux yeux du pays : 49% des Français souhaitent le maintien de Gabriel Attal à l’Éducation nationale (contre 27% qui réclament son départ), quand Bruno Le Maire (Économie et Finances) récolte 39% contre 34%, et Sébastien Lecornu (Armées) 28% contre 27%.

Résultat, si aucun «premier ministrable» évident ne semble s’imposer au sein du camp Macron, deux figures du gouvernement font figure de favori dans la course à Matignon. Après une rentrée et un premier trimestre réussis, Gabriel Attal est placé en tête (36%), devant le patron de Bercy et actuel numéro deux du gouvernement, Bruno Le Maire (31%).

Biodiversité : encore un micro plan d’Élisabeth Borne

Biodiversité : encore un micro plan d’Élisabeth Borne

Face au constat dramatique de la biodiversité, le gouvernement va encore sortir un micro plan pour donner l’impression qu’il se préoccupe d’une question qui menace l’existence même du vivant. Le constat est sans appel : un million d’espèces animales et végétales sont menacées d’extinction dans le monde.La nouvelle stratégie nationale biodiversité (S and B) va ce réduire à un engagement inférieur de 500 millions d’euros parents en grande partie va se limiter en réalité à la suppression de subventions néfastes à la biodiversité. Pour le reste on va se contenter d’incitations auprès des entreprises et de la société.

On comprend évidemment cette campagne d’information auprès des entreprises qui par leur activité peuvent conduire à la détérioration supplémentaire de la bio diversité mais l’enjeu dépasse et de loin les responsabilités des chefs d’entreprise. C’est un enjeu de vie pour tout ce qui est vivant et le gouvernement devrait commencer par analyser la cohérence de toutes ses propres orientations sur les sujets régaliens (et autres) avec cette préservation du vivant (notamment le rôle des infrastructures, de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et du développement économique global.

« C’est un déclin sans précédent, surtout par sa rapidité. Il y a eu des grandes extinctions d’espèces par le passé, mais aujourd’hui c’est 100 à 1.000 fois plus rapide. L’autre grande spécificité de ce déclin, c’est qu’il est essentiellement dû aux activités humaines », rappelle Jérôme Gestin, directeur général délégué adjoint du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN).

La France, qui regorge d’un patrimoine naturel extrêmement riche, avec quelque 200.000 espèces recensées, et 600 nouvelles décrites chaque année en majorité en Outre-mer, n’est pas épargnée par ce mouvement, loin de là. Sur notre territoire, 43% des chauves-souris ont disparu depuis 2006 et 66% des espèces de papillons de jour se sont éteintes dans au moins un département. Pis encore, entre 2011 et 2020, la perte de biodiversité en France s’est aggravée.

Le gouvernement compte en fait sur une démarche facultative , la mise en œuvre d’une directive européenne, ​​dite « CSRD » (Corporate Sustainability Reporting Directive), sur le reporting extra-financier, pour renforcer la place de la biodiversité dans la stratégie des entreprises, et donc leur responsabilité face à ses enjeux.

Humiliation d’Élisabeth Borne par Macron : une erreur politique grave

Humiliation d’Élisabeth Borne par Macron : une erreur politique grave

En humiliant Elisabeth Borne, à ses yeux coupable d’avoir assimilé le RN à un « héritier de Pétain » et de traiter « d’arguments moraux » la formation d’extrême droite, Emmanuel Macron a bien plus qu’heurté la conscience démocrate : il l’a ébranlée. N’en déplaise à ses calculs politiques, la lutte contre un RN notabilisé qui n’a jamais été aussi proche du pouvoir suprême requiert d’être sur tous les terrains : ceux, factuels, qu’il énumère avec raison ; celui, moral, qu’il rejette de manière insensée. Que pèse donc l’absconse « décivilisation », sur laquelle il se polarise pour séduire droite et extrême droite, face au « chaos civilisationnel » que promet Marine Le Pen une fois installée à l’Elysée ? Monsieur le Président, de grâce, ne vous trompez pas de stratégie. Par Denis Lafay dans la Tribune

« Monsieur le Président, je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être si vous avez le temps. Incompréhensible et préoccupante est votre humiliante critique des déclarations de votre Première Ministre Elisabeth Borne assimilant le RN à un « héritier de Pétain ». Vous jugez que le combat contre l’extrême droite ne doit plus convoquer « d’arguments moraux » ? Penser ainsi est une erreur. Et même davantage : une faute.

Ecartons-nous des jugements passionnés et restons sur le domaine scientifique : tout historien spécialiste de la Seconde guerre mondiale, de l’antisémitisme ou de l’extrême droite peut démontrer que le fondateur du Front National Jean-Marie Le Pen était un Pétainiste dévoué – ainsi Laurent Joly, directeur de recherches au CNRS, rappelant (Le Monde, 2 juin) que le père de Marine distribuait le premier journal pétainiste d’après-guerre et conduisit la campagne électorale de Jacques Isorni, avocat de l’ancien chef du régime vichyste. Ecartons-nous des raisonnements moraux… mais tout de même. Elisabeth Borne est fille de Joseph. Arrêté par la Gestapo en 1943, il est l’un des six rescapés d’un convoi de 1 250 personnes déportées à Auschwitz. De l’abomination il ne s’échappera jamais vraiment, se suicidant en 1972 à l’âge de 47 ans. Sa fille, alors âgée de 11 ans, deviendra pupille de la nation. Peut-être est-elle un petit peu légitime pour aborder « moralement » cet héritage pétainiste ? Ecartons-nous, enfin, des calculs politiques – parmi eux, ne pas effrayer la frange radicale des LR – au nom desquels vous justifiez votre recadrage. Car ils sont injustifiables.

Vous avez raison de vouloir mener le combat contre le RN sur les sujets qui font sa popularité ; mais de la velléité aux actes, il y a une brèche, il y a même un gouffre. Sinon, comment expliquer que le RN poursuive inexorablement son ascension dans les bulletins de vote ? Entre vouloir mener et mener, il existe un sacré hiatus, que la droitisation de votre stratégie – aux fins de dégager ici ou là une majorité parlementaire de circonstance – creuse plus encore. Vous avez raison de ne pas stigmatiser les électeurs du RN ; nombre d’entre eux se réfugient là où ils espèrent une parade au désarroi dans lequel l’extraordinaire complexité du monde, la somme folle d’adversités – inflation, anxiété, désertification, insécurité, précarité, géopolitique incandescente -, et, il faut le reconnaître, un peu de votre politique les précipitent.

Mais vous avez fondamentalement tort d’estimer que ces priorités doivent justifier de taire la réalité xénophobe, nationaliste, anti-sociale, haineuse du Rassemblement national. Combattre le RN pour que Marine Le Pen ne soit pas votre successeure en 2027 réclame d’être sur tous les fronts. Et celui de dire ce qu’est l’idéologie véritable du RN n’est pas moins cardinal que celui de conduire une politique efficace là – l’emploi, la sécurité, l’immigration, le réaménagement du territoire, etc. – où le parti « héritier de Pétain » cultive sa cote. Entendez-vous les déclarations, dans ce sens, des ministres Eric Dupond-Moretti et Bruno Le Maire, et l’émoi provoqué au sein de vos troupes ?

Faire front au front, c’est lutter contre lui sur tous les terrains : celui des idées et celui des actes. En même temps, selon votre mantra. Refuser d’attaquer le RN sur le terrain de sa racine, de son poison idéologique, c’est, finalement, favoriser la stratégie usurpatrice de dédiabolisation que Marine Le Pen, Jordan Bardella et leur équipe entreprennent avec succès. Nul doute que le champagne a coulé à flots au siège du RN lorsque votre « sortie » s’est fait connaître. Quel cadeau vous avez offert à l’extrême droite ! Pouvait-elle espérer plus beau présent que d’entendre le chef de l’Etat corroborer sa stratégie de purification ? Votre relativisme idéologique n’est pas une erreur ; il est une faute.

Asséner, marteler sans jamais fléchir, ce que le FN fut et ce que le RN est, c’est conserver la mémoire d’une réalité qui fond comme neige au soleil, jusque dans des cercles sociaux que l’on pensait épargnés. Qui n’a pas surpris, dans son entourage même le plus éclairé, une voix apaisée, une voix déculpabilisée, une voix indulgente, et même une voix complice invitant, par exemple, à « essayer pour voir » ? Les digues partisanes avaient cédé les premières, celles des consciences citoyennes et républicaines sombrent elles aussi.

L’icône du RN a d’ores et déjà gagné le combat de la normalisation. Vous avez raison de travailler à mettre en exergue les innombrables défaillances, manquements et incompétences propres au programme du RN. C’est ce qui a déterminé, pour partie, sa défaite en 2017. Mais il ne vous aura pas échappé que « la » Marine Le Pen de 2023 n’est plus celle d’il y a six ans – ni qu’une partie de la droite républicaine a entamé un travail de sape visant à constituer la même union des droites qui a pavé en Italie l’arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni. Le soin que Marine Le Pen et ses troupes consacrent à leur notabilisation n’est pas que comportementale ; il a contaminé le domaine programmatique, et on peut parier que d’ici 2027 la candidate avec succès esquivera tout écueil, ne se risquera à aucune proposition disruptive qui mettrait en danger son crédit politique. N’est-ce pas avec maestria qu’elle a traversé le tunnel de la réforme des retraites ? Les occasions de la mettre en défaut se sont dissoutes.

Une semaine avant ce « recadrage », vous vous atteliez en conseil des ministres à assimiler la violence dans la société à un « processus de décivilisation ». Vous interveniez en réaction à des drames qui venaient d’affecter les communautés policière et hospitalière, aux menaces qui n’épargnent plus les élus et les soignants. Vous qui nous avez habitués à l’arbitrage de la raison nous avez désagréablement étonnés en cédant à la tentation de l’émotion à propos de faits d’actualité qui font les choux gras des plateaux de télévision et enflamment les réseaux sociaux – nonobstant des réalités qu’il ne s’agit pas d’éluder. Il n’aura échappé à personne que le terme de décivilisation prête à une multitude d’interprétations oscillant de la dégradation de la civilité au dépérissement de la civilisation en passant par le délitement du civisme. Un marécage sémantique dont les ténors des Républicains se sont depuis longtemps saisis, et que l’illustre figure de l’extrême droite que Renaud Camus a même choisi pour titrer l’un de ses livres ; jouer vous-même de cette confusion à des fins de stratégie politique parlementaire est-il responsable ?

Mais mon propos n’est pas de rajouter une énième contribution au débat sur le sens de l’occurrence et sur celui de votre évocation. Il est de vous, de nous questionner sur l’état de notre civilisation si Marine Le Pen vous succède à l’Elysée et Jordan Bardella prend ses quartiers à Matignon. Y songez-vous ? Sans nul doute. Ou alors votre compagnonnage déclaré de Paul Ricoeur n’aurait été que maléfique duperie. Mais alors comment, à une semaine d’intervalle, avez-vous pu affadir gravement la lutte contre l’extrême droite et vous émouvoir d’une supposée décivilisation qui n’est rien, absolument rien, face au chaos civilisationnel auquel le RN au pouvoir promet toute la nation ? Le mystère reste entier ».

Invitation d’Élisabeth Borne: les syndicats disent NON !

Invitation d’Élisabeth Borne: les syndicats disent NON !

Élisabeth Borne veut inviter les syndicats la semaine prochaine pour tenter de renouer le dialogue mais ces derniers refuse l’invitation au motif que la question des retraites ne figure pas dans l’ordre du jour et que de nombreux points notamment ceux rejetés par le conseil constitutionnel justifient d’approfondir les conditions d’application de cette réforme.

Pour la CGT ,Sophie Binet le 27 avril au micro de RTL estime qu’il n’y aura pas de retour à la normale si cette réforme n’est pas retirée. « Si c’est pour parler augmentation des salaires immédiate, c’est une proposition qu’on examinera. Mais pour l’instant, ce n’est pas du tout les propositions de la Première ministre  »
qui nous demande de parler de sujets clivants ».

Pour la FSU : « Si on peut parler retraites, salaires et conditions de travail et qu’on a le sentiment qu’on a des marges de manœuvre, on ira certainement. Mais ignorer le sujet de la réforme des retraites me paraît être compliqué ».

Et cet ordre du jour n’est pas au goût des syndicats. « D’abord, il faut le retrait de cette réforme. Ensuite, reparlons du travail en entier. La pénibilité, les carrières, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes… S’il est question de ça, alors on viendra, lance Simon Duteil, co-délégué général de Solidaires.

Du côté de FO, le secrétaire général Frédéric Souillot estime dans un communiqué que « les priorités affichées dans cette feuille de route ne sont pas de nature à répondre à la profonde crise sociale actuelle et à rétablir une France plus juste ».

Pour l’Unsa comme la FSU, on attend de voir. « Si c’est pour refaire un Conseil national de la refondation où on nous invitait à venir blablater alors que les décisions étaient déjà prises, ça ne va pas le faire. Et la feuille de route de Borne nous fait craindre le pire », raconte Benoît Teste, secrétaire général de la FSU.

« On va avoir une difficulté pour retourner, discuter, travailler et faire des propositions avec des gens qui nous ont trahis et nous ont mal considérés », réplique François Hommeril, le président du syndicat des cadres CFE-CGC, le 26 avril sur France info. « Il va falloir qu’on discute. Mais pour le faire, il faut recréer un climat de confiance, explique le président de la CFTC Cyril Chabanier, le 27 avril sur France info. On doit avoir des gages clairs et forts de la part du gouvernement. C’est la seule façon de pouvoir renouer le dialogue. »

« En fait, nous n’avons reçu aucune invitation de la part de la Première ministre », renvoie un membre de la CFDT. Une invitation lancée dans les médias ? La méthode dérange. « Ce n’est pas très agréable qu’une invitation soit évoquée dans la presse avant qu’on ne l’ait reçue. Et avant même que le courrier soit parti ! C’est une situation ubuesque. Ça vire au coup de com’, cingle un membre de la CFTC. Borne veut nous voir pour définir son agenda pour ses 100 jours. Nous aussi on a un agenda autonome à respecter. C’est un mépris pour le dialogue social et le syndicalisme. »

Les organisations sondées indiquent qu’elles discuteront du sujet la semaine prochaine dans l’espoir de partager une position commune. « Est-ce qu’il y aura des journées d’action ? Ce n’est pas sûr. Peut-être qu’on arrivera à maintenir uniquement sur la base de textes et de prises de position. Bref pour l’instant, Élisabeth Borne demeure paralysée dans sa volonté de renouer le dialogue avec les syndicats.

APRÈS LE 49.3: la fin d’Elisabeth Borne

APRÈS LE 49.3: la fin d’Elisabeth Borne

Le recours à l’article 49 trois est évidemment un échec retentissant pour Macron et pour Élisabeth Borne . Cette dernière a tenté jusqu’au dernier moment de persuader le chef de l’État d’aller jusqu’au vote à l’assemblée. Cependant un vote majoritaire devenant très hypothétique Macron a tranché en faveur de la brutalité.

Élisabeth Borne pourrait payer cette erreur de stratégie. Rien d’étonnant d’une certaine façon, l’intéressée -étiquetée de gauche paraît-il- n’a jamais fait montre de la moindre épaisseur politique. Et pour cause, cette technocrate est sortie du chapeau sans avoir eu au préalable le moindre engagement citoyen. En outre son autoritarisme n’a pas aidé la concertation.

Elle va engager la responsabilité de son gouvernement, qui pourrait être renversé en cas d’adoption d’une motion de censure par une majorité de députés à l’Assemblée nationale.

La réforme est désormais considérée comme adoptée, sauf si une motion de censure est votée. Les oppositions ont à présent 24 heures, soit jusqu’à ce vendredi, à 15h20, pour déposer un tel texte. Il faut 56 signataires pour qu’une motion pour permettre un dépôt.

Complètement discréditée Élisabeth Barnes n’a plus qu’une solution honorable accepter de se démettre. Son discours à l’assemblée pour annoncer le 49 -3 témoignait de sa grande fébrilité tout autant que de sa déception. Par ailleurs ses attaques contre « les républicains » témoignait sans doute de sa résignation et de sa fin de règne.

Une fois déposées, la ou les motions de censure doivent être examinées à l’Assemblée nationale dans une limite de 48 heures. En fonction du moment du dépôt des textes, elles le seront entre samedi et lundi, en fonction de la décision de la Conférences de Présidents de groupe.

Selon les récentes déclarations des différents groupes et partis, trois motions de censure pourraient être déposées: une par la NUPES, une par le RN (qui a déjà été officialisée par Marine Le Pen) et une autre, transpartisane, qui pourrait être cosignées par le groupe Libertés, Indépendants Outre-mer et Territoires (Liot), qui compte 20 députés, ainsi que des députés Les Républicains. Des députés de la Nupes, mais pas de La France insoumise, pourrait également participer à cette dernière motion.

La possible motion transpartisane apparaît comme la seule en mesure d’être votée car n’émanant ni du RN ni de la Nupes, qui clivent certains camps d’opposition. Pour être adopté, ce texte doit recueillir 289 votes, ce qui implique tous les députés Nupes (149 personnes), tous les députés RN (88), tous les Liot (20) et au moins 32 des 61 députés Les Républicains.

Si tel est le cas, le gouvernement d’Élisabeth Borne serait renversé. Emmanuel Macron, aura alors le choix entre la nommer à nouveau pour former un nouveau gouvernement, choisir un autre Premier ministre ou dissoudre l’Assemblée nationale.

Transition écologique : la planification molle d’Élisabeth Borne

Transition écologique : la planification molle d’Élisabeth Borne

Élisabeth Borne a une conception assez ésotérique de la planification notamment en la circonstance du domaine écologique. La Première ministre a en effet présenté un micro plan qui se résume uniquement en la reprise d’action déjà en cours et qui ne saurait constituer une programmation significative de la mutation environnementale.

Pour résumer la reprise de beaucoup d’évidences, de généralités voire de banalités mais rien de grande ampleur ni de très significatif.

« Nous avons identifié 22 chantiers qui couvrent les domaines de la vie quotidienne : la mobilité, le logement, notre façon de produire et de consommer », auxquels s’ajoutent « la restauration de la biodiversité et de nos écosystèmes (eau, sols, forêts, océans) », et chaque chantier se déclinera en « plans d’action », affirmait la Première ministre dans un entretien à Libération mis en ligne jeudi 20 octobre.

Les actions qui découleront de ces chantiers seront portées « sous la bannière : ‘France nation verte’ », précisait-elle, ajoutant qu’ »une première synthèse » de cette planification sera établie « d »ici la fin de l »année » et enrichie « au fur et à mesure ».

Sans présenter de nouvelles actions, concrètes ou symboliques, la cheffe du gouvernement, polytechnicienne de formation, a dit « assumer » une écologie « de la responsabilité, où l’on refuse le simplisme et l’on dit aux Français (…) que les solutions sont complexes », en identifiant « des leviers » à partir de « séries d’indicateurs », ce qui « peut paraître complexe ou abstrait ».

Élisabeth Borne a défendu une France « plus verte » qui soit aussi « plus juste », « condition pour que la transition écologique soit acceptée, efficace et fédératrice ». Elle a insisté sur la mobilisation de « tous les acteurs », citoyens, entreprises, État et surtout collectivités, « qui ont entre leurs mains la plupart des compétences décisives pour la transition écologique ».

Une « première version consolidée » de cette planification sera établie « en fin d’année », « intégrant de nouvelles actions » et « des clauses de rendez-vous », a précisé Élisabeth Borne.

Interrogée par Libération sur la question de savoir si elle assumait de dire aux Français qu’il fallait manger moins de viande ou moins prendre l’avion, Élisabeth Borne a répondu ne pas vouloir « stigmatiser les gens sur leur façon de vivre », préférant « donner envie d’autre chose ».

Transition écologique : la planification molle d’Élisabeth Borne

Transition écologique : la planification molle d’Élisabeth Borne

Élisabeth Borne a une conception assez ésotérique de la planification notamment en la circonstance du domaine écologique. La Première ministre a en effet présenté un micro plan qui se résume uniquement en la reprise d’action déjà en cours et qui ne saurait constituer une programmation significative de la mutation environnementale.

Pour résumer la reprise de beaucoup d’évidences, de généralités voire de banalités mais rien de grande ampleur ni de très significatif.

« Nous avons identifié 22 chantiers qui couvrent les domaines de la vie quotidienne : la mobilité, le logement, notre façon de produire et de consommer », auxquels s’ajoutent « la restauration de la biodiversité et de nos écosystèmes (eau, sols, forêts, océans) », et chaque chantier se déclinera en « plans d’action », affirmait la Première ministre dans un entretien à Libération mis en ligne jeudi 20 octobre.

Les actions qui découleront de ces chantiers seront portées « sous la bannière : ‘France nation verte’ », précisait-elle, ajoutant qu’ »une première synthèse » de cette planification sera établie « d »ici la fin de l »année » et enrichie « au fur et à mesure ».

Sans présenter de nouvelles actions, concrètes ou symboliques, la cheffe du gouvernement, polytechnicienne de formation, a dit « assumer » une écologie « de la responsabilité, où l’on refuse le simplisme et l’on dit aux Français (…) que les solutions sont complexes », en identifiant « des leviers » à partir de « séries d’indicateurs », ce qui « peut paraître complexe ou abstrait ».

Élisabeth Borne a défendu une France « plus verte » qui soit aussi « plus juste », « condition pour que la transition écologique soit acceptée, efficace et fédératrice ». Elle a insisté sur la mobilisation de « tous les acteurs », citoyens, entreprises, État et surtout collectivités, « qui ont entre leurs mains la plupart des compétences décisives pour la transition écologique ».

Une « première version consolidée » de cette planification sera établie « en fin d’année », « intégrant de nouvelles actions » et « des clauses de rendez-vous », a précisé Élisabeth Borne.

Interrogée par Libération sur la question de savoir si elle assumait de dire aux Français qu’il fallait manger moins de viande ou moins prendre l’avion, Élisabeth Borne a répondu ne pas vouloir « stigmatiser les gens sur leur façon de vivre », préférant « donner envie d’autre chose ».

Planification écologique : le micro plan d’Élisabeth Borne

Planification écologique : le micro plan d’Élisabeth Borne

Élisabeth Borne a une conception assez ésotérique de la planification notamment en la circonstance du domaine écologique. La Première ministre a en effet présenté un micro plan qui se résume uniquement en la reprise d’action déjà en cours et qui ne saurait constituer une programmation significative de la mutation environnementale.

Pour résumer la reprise de beaucoup d’évidences, de généralités voire de banalités mais rien de grande ampleur ni de très significatif.

« Nous avons identifié 22 chantiers qui couvrent les domaines de la vie quotidienne : la mobilité, le logement, notre façon de produire et de consommer », auxquels s’ajoutent « la restauration de la biodiversité et de nos écosystèmes (eau, sols, forêts, océans) », et chaque chantier se déclinera en « plans d’action », affirmait la Première ministre dans un entretien à Libération mis en ligne jeudi 20 octobre.

Les actions qui découleront de ces chantiers seront portées « sous la bannière : ‘France nation verte’ », précisait-elle, ajoutant qu’ »une première synthèse » de cette planification sera établie « d »ici la fin de l »année » et enrichie « au fur et à mesure ».

Sans présenter de nouvelles actions, concrètes ou symboliques, la cheffe du gouvernement, polytechnicienne de formation, a dit « assumer » une écologie « de la responsabilité, où l’on refuse le simplisme et l’on dit aux Français (…) que les solutions sont complexes », en identifiant « des leviers » à partir de « séries d’indicateurs », ce qui « peut paraître complexe ou abstrait ».

Élisabeth Borne a défendu une France « plus verte » qui soit aussi « plus juste », « condition pour que la transition écologique soit acceptée, efficace et fédératrice ». Elle a insisté sur la mobilisation de « tous les acteurs », citoyens, entreprises, État et surtout collectivités, « qui ont entre leurs mains la plupart des compétences décisives pour la transition écologique ».

Une « première version consolidée » de cette planification sera établie « en fin d’année », « intégrant de nouvelles actions » et « des clauses de rendez-vous », a précisé Élisabeth Borne.

Interrogée par Libération sur la question de savoir si elle assumait de dire aux Français qu’il fallait manger moins de viande ou moins prendre l’avion, Élisabeth Borne a répondu ne pas vouloir « stigmatiser les gens sur leur façon de vivre », préférant « donner envie d’autre chose ».

Programme du gouvernement: Des priorités très floues et aléatoires d’Élisabeth Borne

Programme du gouvernement: Des priorités très floues et aléatoires d’Élisabeth Borne

 

 

 

La première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé qu’elle aurait fixer une liste de soixante politiques prioritaires, « accompagnées d’objectifs ciblés » s ur des thèmes prioritaires: 

  • la transition écologique et « planification écologique » ;
  • le plein-emploi, pour lever tous les freins qui pèsent sur le marché du travail ;
  • la souveraineté énergétique, industrielle, alimentaire, numérique et culturelle ;
  • l’égalité des chances.

En réalité,  un champ très large avec des réformes qui devront trouver l’assentiment d’un Parlement qui échappe de plus en plus au gouvernement.

D’où ce rappel à la nouvelle méthode qui passerait par la consultation du conseil national de la Refondation (CNR)  qui devient de plus en plus une coquille vide avec la refus de la gauche d’y participer , de l’extrême droite, de la droite mais aussi le refus du président du Sénat ou encore d’Édouard Philippe.

Du coup,  Élisabeth Borne réduit l’ambition de ce fameux CNR chargé seulement  de poser un diagnostic commun autour du plein-emploi, de l’école, de la santé, du bien-vieillir et de la transition écologique .

Selon un calendrier détaillé par Mme Borne, les premiers textes présentés en conseil des ministres « au cours du mois de septembre » porteront sur l’assurance-chômage, le développement des énergies renouvelables, et le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur.

Suivront en 2023 la loi de programmation militaire, un projet de loi pour l’amélioration de la justice au quotidien, un autre sur l’énergie et le climat « à décliner secteur par secteur », des textes sur l’immigration, le plein-emploi, l’éducation et les jeux olympiques.

Quant à la délicate et controversée réforme des retraites, aucun calendrier n’a été donné, mais elle n’est « pas abandonnée » et son « déploiement progressif » serait mené « au cours de l’année 2023 », a assuré le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.

EDF : Le premier dossier piège d’Élisabeth Borne

EDF : Le premier dossier piège d’Élisabeth Borne

De façon unanime la grande presse a accordé des vertus de compétence sur tous les sujets à Élisabeth Borne qui pourtant ne peut faire la preuve que d’un bilan très insignifiant depuis qu’elle navigue dans les cabinets ministérielsde droite et de gauche. On va mesurer rapidement les limites de sa technicité avec le dossier EDF qui renaît sous la pression des salariés du groupe. La plupart des journalistes ne connaissent pas grand-chose. Pour eux, ingénieur des ponts et chaussées, le cas d’Élisabeth Borne, c’est la même chose qu’un ingénieur des mines. .  Pour traiter un dossier aussi complexe il faut un ingénieur des mines que n’est pas Élisabeth borne. Et qui n’est pas non plus une grande stratège politique et sociale.

Les instances représentatives du personnel se préparent donc à un « match retour » pour défendre l’intégrité du groupe EDF et appellent au dialogue. Ils espèrent que les questions de souveraineté énergétique, devenues brûlantes depuis le début de la guerre en Ukraine, joueront en leur faveur. « Nous souhaitons qu’à partir d’aujourd’hui, la parole de celles et ceux qui ont des idées sur la conception du service public de l’énergie de demain puisse être entendue », expose le secrétaire général du CSEC d’EDF.

« Si nous avons un message à faire passer à Elisabeth Borne, c’est que l’avenir du service public de l’électricité ne doit pas se discuter dans les cursives, sous l’influence des banques d’affaires », Estiment les représentants des salariés

Les deux représentants des CSEC plaident, eux, pour « une renationalisation complète d’EDF » et pour « la sortie du dogme de la concurrence et donc l’émancipation de la France du marché européen de l’énergie ».

« Cela demande un courage politique très fort. Est-ce que Madame Borne l’aura ? » interroge Frédéric Fransois, secrétaire général CFE-CGC du CSEC d’Enedis.

Les instances représentatives du personnel remettent en cause l’ouverture du marché de l’électricité à la concurrence au début des années 2000, en application de la directive européenne de 1996, qui supprime ainsi les tarifs fixés par les pouvoirs publics. Depuis, les prix sont définis par le jeu de l’offre et de la demande sur les bourses nationales de l’électricité, interconnectées entre elles, et via des contrats de long terme entre producteurs et consommateurs.

 

Sur ces bourses, la formation du prix repose sur le principe de la vente au coût marginal. C’est-à-dire que les prix au mégawattheure (MWh) dépendent du coût nécessaire à la mise en route de la toute dernière centrale appelée afin de répondre à la demande dans chaque Etat membre, notamment aux heures de pointe. Or c’est généralement une centrale au gaz ou au charbon, qui est appelée en dernier recours en Allemagne, par exemple. Résultat : quel que soit leur mix national, ou presque, tous les pays membres de l’UE subissent peu ou prou la même hausse de prix, liée à la flambée des prix des hydrocarbures.

Les organisateurs du Conseil national de l’énergie exigent également « l’abrogation totale et définitive de l’Arenh », ce mécanisme qui oblige EDF à vendre un certain volume d’électricité nucléaire à prix cassés à ses concurrents. « L’Arenh a été mise en place il y a dix ans pour organiser la concurrence et permettre [aux fournisseurs alternatifs, ndlr] de pouvoir investir dans des moyens de production. La concurrence n’a pas investi dans l’appareil productif. L’Arenh ne repose plus sur aucun argumentaire législatif », estime Philippe Page Le Mérour.

 




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