La hausse des chiffres de la délinquance en 2022 sous Macron
La quasi-totalité des indicateurs sont en hausse, selon les données du ministère de l’Intérieur . Homicides, coups et blessures, violences sexuelles, vols… quasiment tous les indicateurs de la délinquance se sont inscrits en hausse l’an dernier, selon les données du ministère de l’Intérieur.
« Les hausses poursuivent celles observées avant la crise sanitaire pour les homicides, les coups et blessures volontaires, les violences sexuelles et les escroqueries enregistrés par la police et la gendarmerie », note le ministère de l’Intérieur. Cela donne une progression de 8 % des homicides, de 15 % des coups et blessures volontaires (dont une hausse de 17 % pour les violences intrafamiliales), de 11 % des violences sexuelles, de 11 % des cambriolages ou encore de 13 % pour les usages de stupéfiants.
« Cette augmentation fait suite à des années 2020 et 2021, très fortement marquées par l’épidémie de Covid, et durant lesquelles de nombreuses infractions avaient diminué suite, notamment, aux confinements et à la généralisation du télétravail », rappelle le ministère de l’Intérieur.
Pour la Place Beauvau, la hausse des violences intrafamiliales s’explique aussi par le « contexte de libération de la parole, de meilleure prise en charge des victimes et d’amélioration des politiques publiques ». « Il en est de même des violences sexuelles qui affichent une hausse de 11 % en 2022 qui demeure bien en deçà de celle de 2021 (+ 33 %) », ajoute le ministère. Votée en fin d’année dernière, la loi de programmation du ministère de l’Intérieur donnera plus de moyens aux forces de l’ordre.
Le seul indicateur à afficher une baisse est celui des vols violents sans arme (-4 %), dont le repli est continu depuis plusieurs années. « En 2012, on comptait près de 30.000 vols violents sans armes. On en compte moins de 15.000 aujourd’hui alors même que ce sont des faits traumatisants se déroulant sur la voie publique et dans les transports et parmi ceux qui contribuent le plus au sentiment d’insécurité », souligne l’entourage de Gérald Darmanin.
Les données concernant les stupéfiants (+13 % pour l’usage et +4 % pour le trafic) sont en nette hausse
« Lors du dernier trimestre 2022, le nombre de mis en cause pour trafic atteint son plus haut niveau depuis 2016 », précise-t-il.