Archive pour le Tag 'd’électricité'

Des fournisseurs d’électricité se sont gavés

Les fournisseurs d’électricité se sont gavés

 Sous l’effet de la crise, la grande majorité de ces entreprises ont demandé trop d’électricité à EDF, non pas pour contourner le système mais parce que personne ne s’attendait à ce que la demande d’électricité chute à ce point en France, en raison de prix prohibitifs, et qu’une grande partie des Français se réfugient chez EDF. Puisqu’ils avaient bénéficié de trop d’électricité en 2022 par rapport à la consommation de leurs clients, la plupart des fournisseurs alternatifs ont ainsi dû verser des pénalités en 2023, estimées au total à 1,6 milliards d’euros…Dont les montants sont revenus dans la poche de certains distributeurs du fait du mécanisme dit d’Arenh. 

 

Il y a quelques jours, la Cour des comptes a d’ailleurs mentionné ce problème dans son épais rapport sur le bouclier énergétique déployé pendant la crise. « Les fournisseurs qui bénéficient d’un reversement net de CP1 au titre de 2022 peuvent l’utiliser soit pour augmenter leurs marges soit pour réduire leurs prix de vente, éventuellement en-deçà du tarif réglementé de vente, ce qui peut constituer un effet d’aubaine dans le cadre du bouclier », écrit en effet la juridiction financière, appelant la CRE à poursuivre son « travail de suivi de la répercussion de ces reversements au profit in fine des consommateurs ». Il n’empêche : selon nos informations, la CRE n’a pas prévu de communiquer sur la manière dont cet argent aura été utilisé.

L’autre effet pervers pervers c’est que EDF est contraint de fournir de l’électricité à de pseudos opérateurs qui ne disposent d’aucun outil de production et de distribution à des prix en-dessous des coûts.

Fournisseurs d’électricité alternatifs: anarchie et arnaque

Fournisseurs d’électricité alternatifs: anarchie et arnaque 

 

Sous couvert souvent de fourniture d’électricité alternative, s’est développée dans une véritable anarchie sur le marché. D’abord beaucoup se réclament d’énergies alternatives et promettent de l’électricité verte, ce qui constitue un mensonge car évidemment c’est exactement la même électricité que celle d’EDF pour l’essentiel. Une électricité produite par EDF dans les centrales nucléaires, qui passe dans le réseau de transport RTE pour finir dans les compteurs Enedis. L’argument essentiel de ses multiples intervenants est de proposer des tarifs exceptionnellement concurrentiels au départ. Le problème c’est que les conditions générales de vente sont tellement tordues que le client se retrouvent   un jour sans énergie ou alors à des prix démentiels.

Cette concurrence anarchique nuit évidemment à EDF contraint en plus de fournir à bas prix ces opérateurs alternatifs et surtout aux clients.
Il y a donc un besoin urgent de structurer les contrats de fourniture d’électricité pour limiter ces abus en direction des ménages mais aussi des petites entreprises

La présidente de la commission de régulation de l’énergie (CRE) veut «resserrer» le droit d’autorisation de fourniture d’électricité des opérateurs, en plus de formater les types de contrats proposés aux consommateurs.

La gendarme en chef de l’Énergie tape du poing sur la table pour mettre un terme aux «abus inacceptables, mais très minoritaires» des fournisseurs d’électricité alternatifs. Dans une interview accordée à nos confrères de la Tribune Dimanche, la présidente de la Commission de régulation de l’énergie milite pour raffermir le contrôle de ce marché afin de protéger les consommateurs et d’éviter les abus, comme ceux dont sont soupçonnés Ohm Énergie et Mint. «Il n’est pas normal que ces entreprises n’aient aucune obligation prudentielle. Il faut qu’on progresse là-dessus. Aujourd’hui c’est la jungle», constate l’ex-ministre déléguée au Logement.

Pour mettre de l’ordre dans cette jungle, Emmanuelle Wargon compte «resserrer le droit d’autorisation de fourniture» car «aujourd’hui, si vous souhaitez pénétrer ce marché, il y a peu d’obligations économiques ou financières qui vous incombent»«Un vrai problème» permettant la libre naissance de petits fournisseurs d’électricité venant concurrencer EDF au péril du consommateur.

Opérateurs fournisseurs d’électricité alternatifs: l’anarchie

Opérateurs fournisseurs d’électricité alternatifs: l’anarchie

 

Sous couvert souvent de fourniture d’électricité alternative, s’est développée dans une véritable anarchie sur le marché. D’abord beaucoup se réclament d’énergies alternatives et promettent de l’électricité verte, ce qui constitue un mensonge car évidemment c’est exactement la même électricité que celle d’EDF pour l’essentiel. Une électricité produite par EDF dans les centrales nucléaires, qui passe dans le réseau de transport RTE pour finir dans les compteurs Enedis. L’argument essentiel de ses multiples intervenants est de proposer des tarifs exceptionnellement concurrentiels au départ. Le problème c’est que les conditions générales de vente sont tellement tordues que le client se retrouvent   un jour sans énergie ou alors à des prix démentiels.

Cette concurrence anarchique nuit évidemment à EDF contraint en plus de fournir à bas prix ces opérateurs alternatifs et surtout aux clients.
Il y a donc un besoin urgent de structurer les contrats de fourniture d’électricité pour limiter ces abus en direction des ménages mais aussi des petites entreprises

La présidente de la commission de régulation de l’énergie (CRE) veut «resserrer» le droit d’autorisation de fourniture d’électricité des opérateurs, en plus de formater les types de contrats proposés aux consommateurs.

La gendarme en chef de l’Énergie tape du poing sur la table pour mettre un terme aux «abus inacceptables, mais très minoritaires» des fournisseurs d’électricité alternatifs. Dans une interview accordée à nos confrères de la Tribune Dimanche, la présidente de la Commission de régulation de l’énergie milite pour raffermir le contrôle de ce marché afin de protéger les consommateurs et d’éviter les abus, comme ceux dont sont soupçonnés Ohm Énergie et Mint. «Il n’est pas normal que ces entreprises n’aient aucune obligation prudentielle. Il faut qu’on progresse là-dessus. Aujourd’hui c’est la jungle», constate l’ex-ministre déléguée au Logement.

Pour mettre de l’ordre dans cette jungle, Emmanuelle Wargon compte «resserrer le droit d’autorisation de fourniture» car «aujourd’hui, si vous souhaitez pénétrer ce marché, il y a peu d’obligations économiques ou financières qui vous incombent»«Un vrai problème» permettant la libre naissance de petits fournisseurs d’électricité venant concurrencer EDF au péril du consommateur.

Energie-Fournisseurs d’électricité alternatifs: l’anarchie

Energie-Fournisseurs d’électricité alternatifs: l’anarchie

 

Sous couvert souvent de fourniture d’électricité alternative, s’est développée dans une véritable anarchie sur le marché. D’abord beaucoup se réclament d’énergies alternatives et promettent de l’électricité verte, ce qui constitue un mensonge car évidemment c’est exactement la même électricité que celle d’EDF pour l’essentiel. Une électricité produite par EDF dans les centrales nucléaires, qui passe dans le réseau de transport RTE pour finir dans les compteurs Enedis. L’argument essentiel de ses multiples intervenants est de proposer des tarifs exceptionnellement concurrentiels au départ. Le problème c’est que les conditions générales de vente sont tellement tordues que le client se retrouvent   un jour sans énergie ou alors à des prix démentiels.

Cette concurrence anarchique nuit évidemment à EDF contraint en plus de fournir à bas prix ces opérateurs alternatifs et surtout aux clients.
Il y a donc un besoin urgent de structurer les contrats de fourniture d’électricité pour limiter ces abus en direction des ménages mais aussi des petites entreprises

La présidente de la commission de régulation de l’énergie (CRE) veut «resserrer» le droit d’autorisation de fourniture d’électricité des opérateurs, en plus de formater les types de contrats proposés aux consommateurs.

La gendarme en chef de l’Énergie tape du poing sur la table pour mettre un terme aux «abus inacceptables, mais très minoritaires» des fournisseurs d’électricité alternatifs. Dans une interview accordée à nos confrères de la Tribune Dimanche, la présidente de la Commission de régulation de l’énergie milite pour raffermir le contrôle de ce marché afin de protéger les consommateurs et d’éviter les abus, comme ceux dont sont soupçonnés Ohm Énergie et Mint. «Il n’est pas normal que ces entreprises n’aient aucune obligation prudentielle. Il faut qu’on progresse là-dessus. Aujourd’hui c’est la jungle», constate l’ex-ministre déléguée au Logement.

Pour mettre de l’ordre dans cette jungle, Emmanuelle Wargon compte «resserrer le droit d’autorisation de fourniture» car «aujourd’hui, si vous souhaitez pénétrer ce marché, il y a peu d’obligations économiques ou financières qui vous incombent»«Un vrai problème» permettant la libre naissance de petits fournisseurs d’électricité venant concurrencer EDF au péril du consommateur.

Fournisseurs d’électricité alternatifs: l’anarchie

 Fournisseurs d’électricité alternatifs: l’anarchie

 

Sous couvert souvent de fourniture d’électricité alternative, s’est développée dans une véritable anarchie sur le marché. D’abord beaucoup se réclament d’énergies alternatives et promettent de l’électricité verte, ce qui constitue un mensonge car évidemment c’est exactement la même électricité que celle d’EDF pour l’essentiel. Une électricité produite par EDF dans les centrales nucléaires, qui passe dans le réseau de transport RTE pour finir dans les compteurs Enedis. L’argument essentiel de ses multiples intervenants est de proposer des tarifs exceptionnellement concurrentiels au départ. Le problème c’est que les conditions générales de vente sont tellement tordues que le client se retrouvent   un jour sans énergie ou alors à des prix démentiels.

Cette concurrence anarchique nuit évidemment à EDF contraint en plus de fournir à bas prix ces opérateurs alternatifs et surtout aux clients.
Il y a donc un besoin urgent de structurer les contrats de fourniture d’électricité pour limiter ces abus en direction des ménages mais aussi des petites entreprises

La présidente de la commission de régulation de l’énergie (CRE) veut «resserrer» le droit d’autorisation de fourniture d’électricité des opérateurs, en plus de formater les types de contrats proposés aux consommateurs.

La gendarme en chef de l’Énergie tape du poing sur la table pour mettre un terme aux «abus inacceptables, mais très minoritaires» des fournisseurs d’électricité alternatifs. Dans une interview accordée à nos confrères de la Tribune Dimanche, la présidente de la Commission de régulation de l’énergie milite pour raffermir le contrôle de ce marché afin de protéger les consommateurs et d’éviter les abus, comme ceux dont sont soupçonnés Ohm Énergie et Mint. «Il n’est pas normal que ces entreprises n’aient aucune obligation prudentielle. Il faut qu’on progresse là-dessus. Aujourd’hui c’est la jungle», constate l’ex-ministre déléguée au Logement.

Pour mettre de l’ordre dans cette jungle, Emmanuelle Wargon compte «resserrer le droit d’autorisation de fourniture» car «aujourd’hui, si vous souhaitez pénétrer ce marché, il y a peu d’obligations économiques ou financières qui vous incombent»«Un vrai problème» permettant la libre naissance de petits fournisseurs d’électricité venant concurrencer EDF au péril du consommateur.

Production d’Electricité: Pédale douce sur le renouvelable

Production d’Electricité: Pédale douce sur le renouvelable

Adieu la projection des chiffres officiels de production énergétique. La limitation du nucléaire a bien entendu disparu également comme celle du renouvelable.

Il n’y a plus de chiffres l’avant-projet de loi « souveraineté énergétique » ? Alors que ce texte, qui devra être présenté en Conseil des ministres « fin janvier-début février » Ne restent donc, dans la dernière version, que les volets régulation des prix, protection des consommateurs et régime des barrages hydroélectriques. On a connu une époque où le nucléaire était visé avec l’ambition d’en limiter la production ( Hollande et Macron). Une erreur stratégique et énergétique centrale qui a affecté la compétitivité du pays. Le ridicule allant jusqu’à la fermeture de la centrale de Fessenheim. Aujourd’hui on réaffirme au contraire la primauté du nucléaire avec le renforcement et la prolongation du parc existant, au moins 14 centrales EPR nouvelles voire d’autres.

Ainsi un projet de loi relatif à la souveraineté énergétique acte ce changement stratégique fondamental. Si effectivement on fixe des objectifs quantitatifs au nucléaire par contre, c’est la pédale douce sur les derniers les énergies renouvelables certes utiles mais forcément anecdotiques et intermittentes.

Le texte mentionne bien le rôle des énergies renouvelables pour la sécurité d’approvisionnement du pays sans pour autant assigner d’objectifs précis à leur déploiement… contrairement au nucléaire.

L’objectif politique et bien entendu de recueillir le soutien de la droite et notamment du parti des « Républicains ».

Dans une interview accordée dimanche 7 janvier , la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a présenté les grandes lignes d’un avant projet de loi visant à assurer la souveraineté énergétique de la France à l’horizon 2035. Le texte fait la part belle à l’atome civil en lui assignant plusieurs objectifs précis. Il est ainsi question de « maintenir une puissance installée d’au moins 63 GW et une disponibilité d’au moins 66 %, avec l’objectif d’atteindre une disponibilité de 75 % à partir de 2030, assurant un socle de sécurité d’approvisionnement jusqu’en 2035 ».

Energie-Production d’électricité : une facture de 500 milliards

Energie-Production d’électricité : une facture de 500 milliards

Il est clair que tarifs d’électricité ne sont pas près de diminuer. Les besoins d’EDF pour la production sont de 250 à 300 milliards, les besoins de RTE pour le transport sont de 100 milliards et les besoins d’ENEDIS pour la distribution de 100 milliards également. Total environ 500 milliards.

il y a d’abord les énormes besoins d’EDF pour produire notamment en modernisant des centrales actuelles et en construisant les EPR. EDF qui traîne une dette de plus de 60 milliards, qui doit notamment moderniser les centrales actuelles (notamment le grand carénage, assurer le cout de l’enfouissement des déchets), financer les nouvelles centrales EPR 2, investir aussi dans les autres renouvelables. Mais il y a également les besoins de financement pour le développement du réseau et la modernisation de sa distribution. 100 milliards pour le réseau RTE et encore 100 milliards pour la distribution ENEDIS . Des sommes à ajouter au besoin d’EDF de l’ordre d’ici une quinzaine d’années de 250 à 300 milliards.

Interrogé ce jeudi 7 décembre à l’occasion du Forum Zéro Carbone, organisé par La Tribune, France Urbaine et la ville de Paris, à l’Hôtel de ville de Paris, sur un possible montant d’investissements proche de 100 milliards d’euros, le dirigeant a confirmé qu’il s’agissait du bon « ordre de grandeur ».

« Vous avez raison c’est de cet ordre de grandeur-là d’ici à 2040, voire 2045 pour le transport d’électricité. C’est du même ordre de grandeur pour la distribution [dont le réseau est géré par Enedis, ndlr]. Donc vous voyez que ce sont des volumes de milliards avec plusieurs zéros », a répondu le président de RTE.

Le président de RTE a ajouté que ces chiffres seraient « à confirmer » au printemps 2024, lors de la présentation du SDDR. Les prévisions du gestionnaire s’appuieront sur les données de la nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) mise en consultation par le gouvernement fin novembre.

Production d’électricité : une facture de 500 milliards

Production d’électricité : une facture de 500 milliards

Il est clair que tarifs d’électricité ne sont pas près de diminuer. Les besoins d’EDF pour la production sont de 250 à 300 milliards, les besoins de RTE pour le transport sont de 100 milliards et les besoins d’ENEDIS pour la distribution de 100 milliards également. Total environ 500 milliards.

il y a d’abord les énormes besoins d’EDF pour produire notamment en modernisant des centrales actuelles et en construisant les EPR. EDF qui traîne une dette de plus de 60 milliards, qui doit notamment moderniser les centrales actuelles (notamment le grand carénage, assurer le cout de l’enfouissement des déchets), financer les nouvelles centrales EPR 2, investir aussi dans les autres renouvelables. Mais il y a également les besoins de financement pour le développement du réseau et la modernisation de sa distribution. 100 milliards pour le réseau RTE et encore 100 milliards pour la distribution ENEDIS . Des sommes à ajouter au besoin d’EDF de l’ordre d’ici une quinzaine d’années de 250 à 300 milliards.

Interrogé ce jeudi 7 décembre à l’occasion du Forum Zéro Carbone, organisé par La Tribune, France Urbaine et la ville de Paris, à l’Hôtel de ville de Paris, sur un possible montant d’investissements proche de 100 milliards d’euros, le dirigeant a confirmé qu’il s’agissait du bon « ordre de grandeur ».

« Vous avez raison c’est de cet ordre de grandeur-là d’ici à 2040, voire 2045 pour le transport d’électricité. C’est du même ordre de grandeur pour la distribution [dont le réseau est géré par Enedis, ndlr]. Donc vous voyez que ce sont des volumes de milliards avec plusieurs zéros », a répondu le président de RTE.

Le président de RTE a ajouté que ces chiffres seraient « à confirmer » au printemps 2024, lors de la présentation du SDDR. Les prévisions du gestionnaire s’appuieront sur les données de la nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) mise en consultation par le gouvernement fin novembre.

Des restrictions contraintes d’électricité pour les Français équipés de Linky ?

Des restrictions contraintes d’électricité pour les Français équipés de Linky ?

Dans un projet de décret consulté le 12 octobre par La Tribune, le gouvernement envisageait d’imposer un expérimentation de la réduction d’électricité des usagers équipés d’un compteur Linky via un « seuil de puissance minimal permettant de faire fonctionner les équipements courants peu énergivores » pendant une durée maximale de 4 heures.

Le principe même de restrictions contraints d’électricité est inquiétant dans la mesure où il caractérise nettement des risques d’insuffisance de production. Pourtant l’EDF comme le gouvernement affirme que la capacité de production sera largement suffisante cet hiver.

La vérité c’est que cette production est tout juste suffisante même si des centrales nucléaires ont été remises en état de fonctionner et même si actuellement on continue d’exporter un peu d’électricité. Le problème est que la demande n’est pas forcément linéaire et pas davantage la production. Ces aspects peuvent dépendre du climat, d’aléas de fonctionnement voire des conséquences de la situation géo politique.

Pour assurer vraiment la France en matière d’électricité, il devient donc urgent de remettre en service tout le parc nucléaire. Actuellement il y a encore près de 17 réacteurs à l’arrêt sur 56.

Or, dans un nouveau projet de décret obtenu ce vendredi par La Tribune, qui devra être voté en Conseil supérieur de l’Energie le jeudi 30 novembre, l’exécutif assouplit les conditions de l’expérimentation.

En premier lieu, la durée de limitation provisoire ne pourra finalement pas excéder deux heures pour un même usager, contre quatre heures dans la version initiale. Ensuite, a été introduite une option d’« opt-out », c’est-à-dire la possibilité pour certains clients sélectionnés de se retirer de l’expérimentation s’ils le souhaitent.

« Si les résultats s’avéraient probants, cela pourrait constituer un nouvel outil qui ne serait, de même que les coupures programmées, activé que si tous les autres leviers étaient insuffisants pour éviter une coupure d’électricité généralisée (blackout) [...] On parle de cas de figure extrêmes, qui ne se sont jusqu’à présent jamais produits, y compris l’hiver dernier », souligne-t-on au ministère de la Transition énergétique, qui précise par ailleurs que le risque d’un éventuel écroulement ne concerne pas spécifiquement cet hiver.

Neutralité carbone: il faut tripler la production d’électricité nucléaire

Neutralité carbone: il faut tripler la production d’électricité nucléaire

Pour William Magwood IV, directeur général de l’agence de l’énergie nucléaire (NEA), « afin d’ atteindre la neutralité carbone en 2050 il faut tripler la production d’électricité nucléaire». «Le nucléaire est une énergie décarbonée et abondante, renchérit le commissaire européen aux affaires intérieures Thierry Breton. L’objectif est de disposer de 150 GW de capacités nucléaires installées en Europe d’ici 2050″. l’intermittence des énergies solaire ou éolienne, ou pire, qui relancent leurs centrales à gaz et à charbon.

Pour Agnès Pannier Runacher, l’enjeu politique est clair. Il faut que le nucléaire bénéficie du même environnement financier, fiscal et réglementaire que les énergies renouvelables, restant fidèle à sa doctrine de «neutralité technologique» pour les énergies bas carbone. Les entités internationales, l’Europe, les banques de financement sont ainsi appelées à financer à leur tour les programmes nucléaires pour aider à leur développement et participer à la recherche et à l’innovation dans ce domaine.

Pour une vraie neutralité carbone: tripler la production d’électricité nucléaire

Pour une vraie neutralité carbone: tripler la production d’électricité nucléaire

Pour William Magwood IV, directeur général de l’agence de l’énergie nucléaire (NEA), « afin d’ atteindre la neutralité carbone en 2050 il faut tripler la production d’électricité nucléaire». «Le nucléaire est une énergie décarbonée et abondante, renchérit le commissaire européen aux affaires intérieures Thierry Breton. L’objectif est de disposer de 150 GW de capacités nucléaires installées en Europe d’ici 2050″. l’intermittence des énergies solaire ou éolienne, ou pire, qui relancent leurs centrales à gaz et à charbon.

Pour Agnès Pannier Runacher, l’enjeu politique est clair. Il faut que le nucléaire bénéficie du même environnement financier, fiscal et réglementaire que les énergies renouvelables, restant fidèle à sa doctrine de «neutralité technologique» pour les énergies bas carbone. Les entités internationales, l’Europe, les banques de financement sont ainsi appelées à financer à leur tour les programmes nucléaires pour aider à leur développement et participer à la recherche et à l’innovation dans ce domaine.

SNCF: » à nouveau » producteur d’électricité

SNCF: » à nouveau » producteur d’électricité

Les grands médias annoncent que la SNCF entend devenir l’un des plus gros producteurs d’énergie solaire , En plus de l’énergie renouvelable. On oublie sans doute que la SNCF a longtemps possédé des centrales hydrauliques produisant de l’électricité est venduse pour boucher les trous de l’entreprise. En quelque sorte,c’est un retour. En outre la SNCF louée déjà des terrains à des producteurs d’énergie solaire.

La SNCF ne pourra cependant se passer de l’électricité du réseau compte tenu du caractère intermittent de l’énergie solaire mais elle pourra par contre vendre de l’électricité à EDF et en acheter en fonction des besoins temporels. Dans cette optique, elle vient de créer une filiale dédiée : SNCF renouvelables. La société ferroviaire, deuxième propriétaire foncier français après l’Etat, veut mettre à profit ses importantes réserves foncières en y déployant des capacités photovoltaïques, et atteindre, à terme, l’autosuffisance électrique. La volonté de Jean-Pierre Farandou, PDG du groupe SNCF, est d’assurer la sécurité de l’approvisionnement et de maîtriser le coût de l’électricité. À l’heure de la crise énergétique, ce sont des enjeux de taille pour un acteur dont la consommation électrique représente 1 à 2% de la consommation nationale.

Le photovoltaïque n’est pas une nouveauté pour la SNCF, qui, jusqu’à présent, louait ses terrains à des producteurs d’énergie solaire qui en récoltaient les bénéfices. Mais ce modèle ne « plaît pas » au président du groupe. « Ça ne peut pas être un modèle stratégique. On veut être producteur pour avoir le bénéfice de nos investissements. On change de posture. On n’est plus des loueurs de terrain, on produit de l’électricité » a-t-il expliqué. « SNCF Renouvelables, c’est aussi un peu renouveler la SNCF. On ose voir grand, c’est l’époque des ruptures » fait-il valoir.

Dans un premier temps, la SNCF vise l’installation de panneaux photovoltaïques sur 1.000 hectares de son foncier, pour une capacité installée de 1.000 mégawatts-crête (MWc) d’ici à 2030, soit, peu ou prou, la puissance d’un réacteur nucléaire. Les panneaux photovoltaïques seront installés dans toutes les régions sur les infrastructures de la SNCF (toits des gares, des entrepôts, parkings, etc).

Cette énergie solaire doit permettre au groupe de satisfaire 15% à 20% de ses besoins en électricité tandis qu’il consomme 9 térawattheures par an (8 pour la traction de ses trains et le reste pour l’approvisionnement de ses bâtiments industriels et commerciaux). Les électrons produits devraient surtout couvrir les besoins des bâtiments. « Pour les engins de traction, ça ne marchera pas car il y a un appel de puissance très fort le matin et le soir », a précisé le patron de l’entreprise.

Coupures d’électricité : Changement de ton, RTE rassure

Coupures d’électricité : Changement de ton, RTE rassure

Après les alertes lancées par certains opérateurs de l’électricité, le gouvernement avait vigoureusement réagi pour indiquer que leur rôle n’était pas d’inquiéter la population. Enedis en particulier avait reçu un blâme du gouvernement pour avoir dit la vérité.

Ayant sans doute retenu la leçon RTE s’efforce maintenant de rassurer en indiquant que le risque de coupure d’électricité est maintenant surmonté.

«Nous avons écarté le scénario du pire», a déclaré le directeur de la stratégie de RTE, Thomas Veyrenc, devant les sénateurs mercredi. La tête pensante du gestionnaire du réseau électrique français s’est montrée particulièrement optimiste, tout en restant prudent. «Nous restons dans une situation de grande vigilance», a-t-il notifié aux parlementaires qui l’interrogeaient.

«La fin du mois de novembre constituait une période très risquée, parce que c’était le mois où l’écart avec la disponibilité nucléaire historique était vraiment très important. Cette période est derrière nous», s’est réjoui Thomas Veyrenc. Reste le mois de janvier, où un froid glacial pourrait provoquer des tensions insoutenables sur le réseau. «C’est le cas tous les ans», a désamorcé le spécialiste, avant d’insister sur le fait que «nous avons certainement les moyens d’éviter les coupures».

En cause, une baisse de 9,7% par rapport à la moyenne 2014-2019. «C’est très impressionnant et, honnêtement, ce n’était pas du tout gagné vu du mois de septembre», a-t-il poursuivi, avant de déclarer que «la situation aurait été toute autre» ces dernières semaines si une telle mobilisation n’avait pas eu lieu.

En cause également la disponibilité de réacteurs qui étaient sans production pour entretien. 41 réacteurs devraient désormais fonctionner sur 58 d’ici quelques jours. À noter cependant que la France importe encore d’importantes quantités d’électricité en particulier d’Allemagne qu’il est produit avec notamment du charbon. La France elle-même a réactivé une centrale à charbon.

Reste une question essentielle pourquoi a-t-on fermé Fessenheim et pourquoi une vingtaine de réacteurs ont-ils été immobilisé aussi longtemps ?
La réponse sans doute dans la politique contradictoire du gouvernement et EDF qui ressemble davantage à une administration qu’à une entreprise

Coupures d’électricité: des conséquences graves et sous-estimées sur l’économie

coupures d’électricité: des conséquences graves et sous-estimées sur l’économie

par David Lacombled , président de la Villa numéris dans l’Opinion

Les centres de données et autres plateformes numériques sont suffisamment pointés du doigt pour ne pas l’oublier : ils ont besoin d’électricité pour fonctionner. Sans elle, plus d’Internet. Plus de téléphone, non plus. Auditionnée au Sénat, la directrice générale d’Orange, Christel Heydemann se montre très claire dans la présentation d’une situation autrement floue : «On ne sait pas comment se comportera le réseau. ». Adieu — temporairement, c’est à espérer — serveurs, relais mobiles, box Internet.

En cas de délestage, un serveur de données ne réagira pas différemment d’un congélateur. Certes, des générateurs, particulièrement polluants car fonctionnant au diesel, peuvent prendre temporairement le relais. Il n’en reste pas moins que des coupures répétées peuvent avoir des conséquences fâcheuses sur les denrées comme des données allant jusqu’à leur perte. De surcroît, si les machines viennent à s’arrêter, elles se montrent surconsommatrices d’électricité au moment du redémarrage. Sans compter la nécessité d’avoir une température constante. Autrement dit, les factures d’énergie risquent de s’envoler là aussi, tout en affichant un bilan carbone désastreux. La filière, regroupée au sein de France Datacenter, est sous tension.

Au-delà, parce que l’architecture des réseaux est ainsi faite, en toile — le World Wide Web —, des coupures localisées pourraient avoir des conséquences plus globales. La circulation des données n’est pas territorialisée. L’effet papillon guette. Andrew Ellis, un chercheur britannique avait prédit, en 2015, un black-out d’Internet pour… 2023. Selon lui, le réseau devrait crouler sous le poids du big data.

« Au-delà de l’économie, les conséquences sociales et psychologiques seraient au moins aussi importantes que celles des confinements liés à la crise sanitaire »
Protéiformité. Immatérielle, l’économie dépend de plus en plus de solutions technologiques externalisées dans des serveurs et des centres pourtant bien réels. Le cloud computing semble irrésistible. Selon une étude du cabinet Gartner, d’ici à 2025, plus de la moitié du budget informatique des entreprises devrait être consacrée aux services à distance. Cette part est d’ores et déjà de 41 %. Il n’en reste pas moins que le réseau tire sa force de sa protéiformité.

Sa mort a été annoncée à plusieurs reprises. Pourtant, Bug de l’an 2000, voix sur IP, essor de l’Internet mobile, apparition des plateformes vidéos, mondialisation, rien n’y a fait, Internet est là, bien là, au cœur de nos vies. C’est d’ailleurs bien notre extrême dépendance qui nous fait craindre d’en être coupés. Sans doute, au-delà de l’économie, les conséquences sociales et psychologiques seraient au moins aussi importantes que celles des confinements liés à la crise sanitaire. Car si les équipements se disent « résilients », les humains enchaînent et encaissent les chocs. Maintenir le réseau sur pied s’avère vital.

Coupure d’électricité : une catastrophe dans certains élevages d’animaux

Coupure d’électricité : une catastrophe dans certains élevages d’animaux

Il est clair que ce sont surtout les territoires ruraux qui sont les principales victimes d’éventuels délestages en matière d’électricité. Le champ rural en général n’étend pas considéré comme prioritaire. Sur le plan économique, les élevages largement automatisés pourraient subir de graves dégâts.Le président de l’association des maires ruraux de France considère que l’annonce des coupures la veille et 17 heures et beaucoup trop tardifs. Il faut aussi prendre en compte le fait que du point de vue des communications certains se trouvent aussi en zone blanche.

« On sait très bien que les territoires ruraux seront plus impactés », a déploré samedi 3 décembre sur franceinfo Michel Fournier, président de l’Association des maires ruraux de France. « Les sites prioritaires se trouvent pratiquement exclusivement en ville. Je pense qu’il n’y aura aucune coupure à Paris », a-t-il ajouté. Emmanuel Macron a invité samedi les Français à ne « pas paniquer » face aux risques de coupures d’électricité cet hiver. Si la consommation était réduite de 10%, selon le plan présenté par le gouvernement, ces coupures pourraient être évitées.

« Il faut envisager le risque de coupure et regarder les choses de façon locale, assure Michel Fournier. Le problème n’est pas la coupure en elle-même, d’ailleurs on peut l’anticiper pour qu’il n’y en ait pas. » Le vrai problème « c’est au niveau de la communication », estime l’élu. Les coupures d’électricité seront annoncées la veille à 17 heures et ne devraient pas durer plus de deux heures, « c’est tard », juge le président de l’Association des maires ruraux de France. Les Français seront prévenus par l’application ou le site internet Ecowatt, mais « tout le monde n’est pas connecté » dans les territoires ruraux. « Comment cela va-t-il se passer dans les villages » s’il faut répondre à la population ? « C’est le maire, un adjoint ou un conseiller municipal qui va s’en charger », précise-t-il. Michel Fournier préfèrerait être prévenu « trois à quatre jours avant », pour pouvoir s’organiser au mieux.

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