Archive pour le Tag 'd’électricité'

Des restrictions contraintes d’électricité pour les Français équipés de Linky ?

Des restrictions contraintes d’électricité pour les Français équipés de Linky ?

Dans un projet de décret consulté le 12 octobre par La Tribune, le gouvernement envisageait d’imposer un expérimentation de la réduction d’électricité des usagers équipés d’un compteur Linky via un « seuil de puissance minimal permettant de faire fonctionner les équipements courants peu énergivores » pendant une durée maximale de 4 heures.

Le principe même de restrictions contraints d’électricité est inquiétant dans la mesure où il caractérise nettement des risques d’insuffisance de production. Pourtant l’EDF comme le gouvernement affirme que la capacité de production sera largement suffisante cet hiver.

La vérité c’est que cette production est tout juste suffisante même si des centrales nucléaires ont été remises en état de fonctionner et même si actuellement on continue d’exporter un peu d’électricité. Le problème est que la demande n’est pas forcément linéaire et pas davantage la production. Ces aspects peuvent dépendre du climat, d’aléas de fonctionnement voire des conséquences de la situation géo politique.

Pour assurer vraiment la France en matière d’électricité, il devient donc urgent de remettre en service tout le parc nucléaire. Actuellement il y a encore près de 17 réacteurs à l’arrêt sur 56.

Or, dans un nouveau projet de décret obtenu ce vendredi par La Tribune, qui devra être voté en Conseil supérieur de l’Energie le jeudi 30 novembre, l’exécutif assouplit les conditions de l’expérimentation.

En premier lieu, la durée de limitation provisoire ne pourra finalement pas excéder deux heures pour un même usager, contre quatre heures dans la version initiale. Ensuite, a été introduite une option d’« opt-out », c’est-à-dire la possibilité pour certains clients sélectionnés de se retirer de l’expérimentation s’ils le souhaitent.

« Si les résultats s’avéraient probants, cela pourrait constituer un nouvel outil qui ne serait, de même que les coupures programmées, activé que si tous les autres leviers étaient insuffisants pour éviter une coupure d’électricité généralisée (blackout) [...] On parle de cas de figure extrêmes, qui ne se sont jusqu’à présent jamais produits, y compris l’hiver dernier », souligne-t-on au ministère de la Transition énergétique, qui précise par ailleurs que le risque d’un éventuel écroulement ne concerne pas spécifiquement cet hiver.

Neutralité carbone: il faut tripler la production d’électricité nucléaire

Neutralité carbone: il faut tripler la production d’électricité nucléaire

Pour William Magwood IV, directeur général de l’agence de l’énergie nucléaire (NEA), « afin d’ atteindre la neutralité carbone en 2050 il faut tripler la production d’électricité nucléaire». «Le nucléaire est une énergie décarbonée et abondante, renchérit le commissaire européen aux affaires intérieures Thierry Breton. L’objectif est de disposer de 150 GW de capacités nucléaires installées en Europe d’ici 2050″. l’intermittence des énergies solaire ou éolienne, ou pire, qui relancent leurs centrales à gaz et à charbon.

Pour Agnès Pannier Runacher, l’enjeu politique est clair. Il faut que le nucléaire bénéficie du même environnement financier, fiscal et réglementaire que les énergies renouvelables, restant fidèle à sa doctrine de «neutralité technologique» pour les énergies bas carbone. Les entités internationales, l’Europe, les banques de financement sont ainsi appelées à financer à leur tour les programmes nucléaires pour aider à leur développement et participer à la recherche et à l’innovation dans ce domaine.

Pour une vraie neutralité carbone: tripler la production d’électricité nucléaire

Pour une vraie neutralité carbone: tripler la production d’électricité nucléaire

Pour William Magwood IV, directeur général de l’agence de l’énergie nucléaire (NEA), « afin d’ atteindre la neutralité carbone en 2050 il faut tripler la production d’électricité nucléaire». «Le nucléaire est une énergie décarbonée et abondante, renchérit le commissaire européen aux affaires intérieures Thierry Breton. L’objectif est de disposer de 150 GW de capacités nucléaires installées en Europe d’ici 2050″. l’intermittence des énergies solaire ou éolienne, ou pire, qui relancent leurs centrales à gaz et à charbon.

Pour Agnès Pannier Runacher, l’enjeu politique est clair. Il faut que le nucléaire bénéficie du même environnement financier, fiscal et réglementaire que les énergies renouvelables, restant fidèle à sa doctrine de «neutralité technologique» pour les énergies bas carbone. Les entités internationales, l’Europe, les banques de financement sont ainsi appelées à financer à leur tour les programmes nucléaires pour aider à leur développement et participer à la recherche et à l’innovation dans ce domaine.

SNCF: » à nouveau » producteur d’électricité

SNCF: » à nouveau » producteur d’électricité

Les grands médias annoncent que la SNCF entend devenir l’un des plus gros producteurs d’énergie solaire , En plus de l’énergie renouvelable. On oublie sans doute que la SNCF a longtemps possédé des centrales hydrauliques produisant de l’électricité est venduse pour boucher les trous de l’entreprise. En quelque sorte,c’est un retour. En outre la SNCF louée déjà des terrains à des producteurs d’énergie solaire.

La SNCF ne pourra cependant se passer de l’électricité du réseau compte tenu du caractère intermittent de l’énergie solaire mais elle pourra par contre vendre de l’électricité à EDF et en acheter en fonction des besoins temporels. Dans cette optique, elle vient de créer une filiale dédiée : SNCF renouvelables. La société ferroviaire, deuxième propriétaire foncier français après l’Etat, veut mettre à profit ses importantes réserves foncières en y déployant des capacités photovoltaïques, et atteindre, à terme, l’autosuffisance électrique. La volonté de Jean-Pierre Farandou, PDG du groupe SNCF, est d’assurer la sécurité de l’approvisionnement et de maîtriser le coût de l’électricité. À l’heure de la crise énergétique, ce sont des enjeux de taille pour un acteur dont la consommation électrique représente 1 à 2% de la consommation nationale.

Le photovoltaïque n’est pas une nouveauté pour la SNCF, qui, jusqu’à présent, louait ses terrains à des producteurs d’énergie solaire qui en récoltaient les bénéfices. Mais ce modèle ne « plaît pas » au président du groupe. « Ça ne peut pas être un modèle stratégique. On veut être producteur pour avoir le bénéfice de nos investissements. On change de posture. On n’est plus des loueurs de terrain, on produit de l’électricité » a-t-il expliqué. « SNCF Renouvelables, c’est aussi un peu renouveler la SNCF. On ose voir grand, c’est l’époque des ruptures » fait-il valoir.

Dans un premier temps, la SNCF vise l’installation de panneaux photovoltaïques sur 1.000 hectares de son foncier, pour une capacité installée de 1.000 mégawatts-crête (MWc) d’ici à 2030, soit, peu ou prou, la puissance d’un réacteur nucléaire. Les panneaux photovoltaïques seront installés dans toutes les régions sur les infrastructures de la SNCF (toits des gares, des entrepôts, parkings, etc).

Cette énergie solaire doit permettre au groupe de satisfaire 15% à 20% de ses besoins en électricité tandis qu’il consomme 9 térawattheures par an (8 pour la traction de ses trains et le reste pour l’approvisionnement de ses bâtiments industriels et commerciaux). Les électrons produits devraient surtout couvrir les besoins des bâtiments. « Pour les engins de traction, ça ne marchera pas car il y a un appel de puissance très fort le matin et le soir », a précisé le patron de l’entreprise.

Coupures d’électricité : Changement de ton, RTE rassure

Coupures d’électricité : Changement de ton, RTE rassure

Après les alertes lancées par certains opérateurs de l’électricité, le gouvernement avait vigoureusement réagi pour indiquer que leur rôle n’était pas d’inquiéter la population. Enedis en particulier avait reçu un blâme du gouvernement pour avoir dit la vérité.

Ayant sans doute retenu la leçon RTE s’efforce maintenant de rassurer en indiquant que le risque de coupure d’électricité est maintenant surmonté.

«Nous avons écarté le scénario du pire», a déclaré le directeur de la stratégie de RTE, Thomas Veyrenc, devant les sénateurs mercredi. La tête pensante du gestionnaire du réseau électrique français s’est montrée particulièrement optimiste, tout en restant prudent. «Nous restons dans une situation de grande vigilance», a-t-il notifié aux parlementaires qui l’interrogeaient.

«La fin du mois de novembre constituait une période très risquée, parce que c’était le mois où l’écart avec la disponibilité nucléaire historique était vraiment très important. Cette période est derrière nous», s’est réjoui Thomas Veyrenc. Reste le mois de janvier, où un froid glacial pourrait provoquer des tensions insoutenables sur le réseau. «C’est le cas tous les ans», a désamorcé le spécialiste, avant d’insister sur le fait que «nous avons certainement les moyens d’éviter les coupures».

En cause, une baisse de 9,7% par rapport à la moyenne 2014-2019. «C’est très impressionnant et, honnêtement, ce n’était pas du tout gagné vu du mois de septembre», a-t-il poursuivi, avant de déclarer que «la situation aurait été toute autre» ces dernières semaines si une telle mobilisation n’avait pas eu lieu.

En cause également la disponibilité de réacteurs qui étaient sans production pour entretien. 41 réacteurs devraient désormais fonctionner sur 58 d’ici quelques jours. À noter cependant que la France importe encore d’importantes quantités d’électricité en particulier d’Allemagne qu’il est produit avec notamment du charbon. La France elle-même a réactivé une centrale à charbon.

Reste une question essentielle pourquoi a-t-on fermé Fessenheim et pourquoi une vingtaine de réacteurs ont-ils été immobilisé aussi longtemps ?
La réponse sans doute dans la politique contradictoire du gouvernement et EDF qui ressemble davantage à une administration qu’à une entreprise

Coupures d’électricité: des conséquences graves et sous-estimées sur l’économie

coupures d’électricité: des conséquences graves et sous-estimées sur l’économie

par David Lacombled , président de la Villa numéris dans l’Opinion

Les centres de données et autres plateformes numériques sont suffisamment pointés du doigt pour ne pas l’oublier : ils ont besoin d’électricité pour fonctionner. Sans elle, plus d’Internet. Plus de téléphone, non plus. Auditionnée au Sénat, la directrice générale d’Orange, Christel Heydemann se montre très claire dans la présentation d’une situation autrement floue : «On ne sait pas comment se comportera le réseau. ». Adieu — temporairement, c’est à espérer — serveurs, relais mobiles, box Internet.

En cas de délestage, un serveur de données ne réagira pas différemment d’un congélateur. Certes, des générateurs, particulièrement polluants car fonctionnant au diesel, peuvent prendre temporairement le relais. Il n’en reste pas moins que des coupures répétées peuvent avoir des conséquences fâcheuses sur les denrées comme des données allant jusqu’à leur perte. De surcroît, si les machines viennent à s’arrêter, elles se montrent surconsommatrices d’électricité au moment du redémarrage. Sans compter la nécessité d’avoir une température constante. Autrement dit, les factures d’énergie risquent de s’envoler là aussi, tout en affichant un bilan carbone désastreux. La filière, regroupée au sein de France Datacenter, est sous tension.

Au-delà, parce que l’architecture des réseaux est ainsi faite, en toile — le World Wide Web —, des coupures localisées pourraient avoir des conséquences plus globales. La circulation des données n’est pas territorialisée. L’effet papillon guette. Andrew Ellis, un chercheur britannique avait prédit, en 2015, un black-out d’Internet pour… 2023. Selon lui, le réseau devrait crouler sous le poids du big data.

« Au-delà de l’économie, les conséquences sociales et psychologiques seraient au moins aussi importantes que celles des confinements liés à la crise sanitaire »
Protéiformité. Immatérielle, l’économie dépend de plus en plus de solutions technologiques externalisées dans des serveurs et des centres pourtant bien réels. Le cloud computing semble irrésistible. Selon une étude du cabinet Gartner, d’ici à 2025, plus de la moitié du budget informatique des entreprises devrait être consacrée aux services à distance. Cette part est d’ores et déjà de 41 %. Il n’en reste pas moins que le réseau tire sa force de sa protéiformité.

Sa mort a été annoncée à plusieurs reprises. Pourtant, Bug de l’an 2000, voix sur IP, essor de l’Internet mobile, apparition des plateformes vidéos, mondialisation, rien n’y a fait, Internet est là, bien là, au cœur de nos vies. C’est d’ailleurs bien notre extrême dépendance qui nous fait craindre d’en être coupés. Sans doute, au-delà de l’économie, les conséquences sociales et psychologiques seraient au moins aussi importantes que celles des confinements liés à la crise sanitaire. Car si les équipements se disent « résilients », les humains enchaînent et encaissent les chocs. Maintenir le réseau sur pied s’avère vital.

Coupure d’électricité : une catastrophe dans certains élevages d’animaux

Coupure d’électricité : une catastrophe dans certains élevages d’animaux

Il est clair que ce sont surtout les territoires ruraux qui sont les principales victimes d’éventuels délestages en matière d’électricité. Le champ rural en général n’étend pas considéré comme prioritaire. Sur le plan économique, les élevages largement automatisés pourraient subir de graves dégâts.Le président de l’association des maires ruraux de France considère que l’annonce des coupures la veille et 17 heures et beaucoup trop tardifs. Il faut aussi prendre en compte le fait que du point de vue des communications certains se trouvent aussi en zone blanche.

« On sait très bien que les territoires ruraux seront plus impactés », a déploré samedi 3 décembre sur franceinfo Michel Fournier, président de l’Association des maires ruraux de France. « Les sites prioritaires se trouvent pratiquement exclusivement en ville. Je pense qu’il n’y aura aucune coupure à Paris », a-t-il ajouté. Emmanuel Macron a invité samedi les Français à ne « pas paniquer » face aux risques de coupures d’électricité cet hiver. Si la consommation était réduite de 10%, selon le plan présenté par le gouvernement, ces coupures pourraient être évitées.

« Il faut envisager le risque de coupure et regarder les choses de façon locale, assure Michel Fournier. Le problème n’est pas la coupure en elle-même, d’ailleurs on peut l’anticiper pour qu’il n’y en ait pas. » Le vrai problème « c’est au niveau de la communication », estime l’élu. Les coupures d’électricité seront annoncées la veille à 17 heures et ne devraient pas durer plus de deux heures, « c’est tard », juge le président de l’Association des maires ruraux de France. Les Français seront prévenus par l’application ou le site internet Ecowatt, mais « tout le monde n’est pas connecté » dans les territoires ruraux. « Comment cela va-t-il se passer dans les villages » s’il faut répondre à la population ? « C’est le maire, un adjoint ou un conseiller municipal qui va s’en charger », précise-t-il. Michel Fournier préfèrerait être prévenu « trois à quatre jours avant », pour pouvoir s’organiser au mieux.

Délestages d’électricité : le risque d’une grande pagaille « organisée »

Délestages d’électricité : le risque d’une grande pagaille « organisée »

L’idée même d’un délestage même partiel révèle une incompétence générale pouvoir vis-à-vis du rôle que joue l’électricité aujourd’hui dans nos sociétés . En effet, tout ou presque risque d’être impacté, il ne s’agira pas seulement d’une coupure temporaire mais d’une interruption susceptible aussi de dérégler tous les systèmes électriques qui commandent aujourd’hui aussi bien les besoins domestiques que les besoins collectifs à l’extérieur du domicile.Autant dire que le pouvoir est en train d’organiser la plus grande pagaille jamais enregistrée dans le pays. L’ensemble des systèmes électriques que nous utilisons au quotidien seraient rendus inopérants par un délestage d’après un papier d’Europe 1.

Si cette solution venait à être retenue, le fonctionnement des foyers s’en trouveraient considérablement impacté. L’éclairage, internet, la téléphone ou autres machines à laver et réfrigérateurs seraient alors inopérants.

Mais ces délestages vont également impacter tous les systèmes automatisés et électriques qui envahissent les rues ou nos lieux de travail. En cas de coupure de courant, les ascenseurs et les escalators ne fonctionneraient plus, tout comme les métros, le tramway, et l’ensemble des transports ferroviaires.
Cartes bleues, distributeurs, magasins… Tout pourra être impacté

De leur côtés, les automobilistes ne pourront plus se rendre dans les stations-service car les pompes ne pourront plus délivrer de carburant. Les feux de signalisation et l’éclairage public resteront éteints dans certaines zones, bien qu’ils soient considérés comme des infrastructures prioritaires. C’est en tout cas une hypothèse que retient le ministère de la Transition écologique.

Il faudra également se passer de carte bleue car il sera impossible de payer avec. « Ce qui peut être impacté, ce sont les systèmes pour les achats », précise Yann Dolbeau, co-fondateur d’Enoptea filiale d’Epsa, un cabinet de conseil en optimisation de performance. « Aller acheter quelque-chose chez son commerçant pourrait être compliqué car tous les TPE et les modules de paiement sont alimentés électriquement donc il peut être prudent de retirer de l’argent en liquide. » Néanmoins, pour se procurer des espèces, il ne sera pas possible de recourir aux traditionnels distributeurs de billets.

Certains magasins devront également fermer leurs portes puisque les sas d’entrée sont bien souvent électriques, tout comme ceux de nombreux immeubles. Une nouvelle preuve – s’il en fallait – de l’omniprésence des systèmes électriques sur notre quotidien

Menaces :Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille

Menaces :Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille

Pour tenter de dissimuler ses contradictions en matière de politique énergétique, le pouvoir tente de préparer les esprits à d’éventuels coupures de courant au cours de l’hiver.S’il y a bien un terrain où la France multiplie toutes les incohérences , c’est bien celui de l’énergie.

La France a voulu s’aligner sur l’Allemagne qui a développé des énergies renouvelables pour faire plaisir aux écolos mais qui dans le même temps a surtout compté sur le gaz russe à bon marché et le charbon pour assurer sa production d’électricité.Pour les mêmes raisons es les socialistes d’abord, Macron ensuite ont sacrifier la filière nucléaire pour l’illusoire filière des énergies alternatives. Hier exportatrice d’électricité, la France aujourd’hui importe en provenance d’Allemagne ! Une électricité surtout produite par des centrales à charbon et non par les ridicules énergies alternatives. Rémy Prud’homme, célébre économiste, dénonce le fruit d’une politique absurde».

Il y a à peine un an que Macron s’est réveillé à propos d’une stratégie énergétique qui s’inscrit nécessairement dans la durée.
«La situation est d’autant plus absurde qu’en réalité, nous ne produisons pas trop peu, mais au contraire bien trop, d’électricité éolienne et solaire», estime Rémy Prud’homme. Extrait de la tribune dans le Figaro

En application de règles européennes que la France avait approuvées, notre pays risque de se voir infliger une amende de plusieurs centaines de millions d’euros pour n’avoir pas atteint des objectifs irréalistes en matière d’éoliennes, estime le professeur émérite d’économie à l’université de Paris-XII. Ce n’est pas cette amende qui est une folie, mais la politique de l’énergie européenne elle-même, juge-t-il.

La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir atteint son objectif national de développement des énergies durables. Cela va nous coûter 500 millions d’euros cette année, je pense que c’est une raison supplémentaire d’agir», a déclaré Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, auditionnée le 19 octobre par les commissions des affaires économiques et de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat au sujet du projet de loi relatif à l’accélération de la production des énergies renouvelables. Il est en effet probable que la Commission européenne demande à la France un chèque, sinon de 500 millions d’euros, en tout cas de plusieurs centaines de millions, au motif que nous ne produisons pas assez d’électricité éolienne et photovoltaïque. Comme dit Boileau, «le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable.

Coupure d’électricité : le risque d’une grande pagaille organisée

Coupure d’électricité : le risque d’une grande pagaille organisée

L’idée même d’un délestage même partiel révèle une incompétence générale pouvoir vis-à-vis du rôle que joue l’électricité aujourd’hui dans nos sociétés . En effet, tout ou presque risque d’être impacté, il ne s’agira pas seulement d’une coupure temporaire mais d’une interruption susceptible aussi de dérégler tous les systèmes électriques qui commandent aujourd’hui aussi bien les besoins domestiques que les besoins collectifs à l’extérieur du domicile.Autant dire que le pouvoir est en train d’organiser la plus grande pagaille jamais enregistrée dans le pays. L’ensemble des systèmes électriques que nous utilisons au quotidien seraient rendus inopérants par un délestage d’après un papier d’Europe 1.

Si cette solution venait à être retenue, le fonctionnement des foyers s’en trouveraient considérablement impacté. L’éclairage, internet, la téléphone ou autres machines à laver et réfrigérateurs seraient alors inopérants.

Mais ces délestages vont également impacter tous les systèmes automatisés et électriques qui envahissent les rues ou nos lieux de travail. En cas de coupure de courant, les ascenseurs et les escalators ne fonctionneraient plus, tout comme les métros, le tramway, et l’ensemble des transports ferroviaires.
Cartes bleues, distributeurs, magasins… Tout pourra être impacté

De leur côtés, les automobilistes ne pourront plus se rendre dans les stations-service car les pompes ne pourront plus délivrer de carburant. Les feux de signalisation et l’éclairage public resteront éteints dans certaines zones, bien qu’ils soient considérés comme des infrastructures prioritaires. C’est en tout cas une hypothèse que retient le ministère de la Transition écologique.

Il faudra également se passer de carte bleue car il sera impossible de payer avec. « Ce qui peut être impacté, ce sont les systèmes pour les achats », précise Yann Dolbeau, co-fondateur d’Enoptea filiale d’Epsa, un cabinet de conseil en optimisation de performance. « Aller acheter quelque-chose chez son commerçant pourrait être compliqué car tous les TPE et les modules de paiement sont alimentés électriquement donc il peut être prudent de retirer de l’argent en liquide. » Néanmoins, pour se procurer des espèces, il ne sera pas possible de recourir aux traditionnels distributeurs de billets.

Certains magasins devront également fermer leurs portes puisque les sas d’entrée sont bien souvent électriques, tout comme ceux de nombreux immeubles. Une nouvelle preuve – s’il en fallait – de l’omniprésence des systèmes électriques sur notre quotidien

Énergie- Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille

Énergie- Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille

Pour tenter de dissimuler ses contradictions en matière de politique énergétique, le pouvoir tente de préparer les esprits à d’éventuels coupures de courant au cours de l’hiver.S’il y a bien un terrain où la France multiplie toutes les incohérences , c’est bien celui de l’énergie.

La France a voulu s’aligner sur l’Allemagne qui a développé des énergies renouvelables pour faire plaisir aux écolos mais qui dans le même temps a surtout compté sur le gaz russe à bon marché et le charbon pour assurer sa production d’électricité. Hier exportatrice d’électricité, la France aujourd’hui importe en provenance d’Allemagne ! Une électricité surtout produite par des centrales à charbon et non par les ridicules énergies alternatives. Rémy Prud’homme, célébre économiste, dénonce le fruit d’une politique absurde»

«La situation est d’autant plus absurde qu’en réalité, nous ne produisons pas trop peu, mais au contraire bien trop, d’électricité éolienne et solaire», estime Rémy Prud’homme. Extrait de la tribune dans le Figaro

En application de règles européennes que la France avait approuvées, notre pays risque de se voir infliger une amende de plusieurs centaines de millions d’euros pour n’avoir pas atteint des objectifs irréalistes en matière d’éoliennes, estime le professeur émérite d’économie à l’université de Paris-XII. Ce n’est pas cette amende qui est une folie, mais la politique de l’énergie européenne elle-même, juge-t-il.

La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir atteint son objectif national de développement des énergies durables. Cela va nous coûter 500 millions d’euros cette année, je pense que c’est une raison supplémentaire d’agir», a déclaré Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, auditionnée le 19 octobre par les commissions des affaires économiques et de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat au sujet du projet de loi relatif à l’accélération de la production des énergies renouvelables. Il est en effet probable que la Commission européenne demande à la France un chèque, sinon de 500 millions d’euros, en tout cas de plusieurs centaines de millions, au motif que nous ne produisons pas assez d’électricité éolienne et photovoltaïque. Comme dit Boileau, «le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable.

Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille

Coupures d’électricité : les conséquences d’une politique de gribouille

Pour tenter de dissimuler ses contradictions en matière de politique énergétique, le pouvoir tente de préparer les esprits à d’éventuels coupures de courant au cours de l’hiver.S’il y a bien un terrain où la France multiplie toutes les incohérences , c’est bien celui de l’énergie.

La France a voulu s’aligner sur l’Allemagne qui a développé des énergies renouvelables pour faire plaisir aux écolos mais qui dans le même temps a surtout compté sur le gaz russe à bon marché et le charbon pour assurer sa production d’électricité. Hier exportatrice d’électricité, la France aujourd’hui importe en provenance d’Allemagne ! Une électricité surtout produite par des centrales à charbon et non par les ridicules énergies alternatives. Rémy Prud’homme, célébre économiste, dénonce le fruit d’une politique absurde»

«La situation est d’autant plus absurde qu’en réalité, nous ne produisons pas trop peu, mais au contraire bien trop, d’électricité éolienne et solaire», estime Rémy Prud’homme. Extrait de la tribune dans le Figaro

En application de règles européennes que la France avait approuvées, notre pays risque de se voir infliger une amende de plusieurs centaines de millions d’euros pour n’avoir pas atteint des objectifs irréalistes en matière d’éoliennes, estime le professeur émérite d’économie à l’université de Paris-XII. Ce n’est pas cette amende qui est une folie, mais la politique de l’énergie européenne elle-même, juge-t-il.

La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas avoir atteint son objectif national de développement des énergies durables. Cela va nous coûter 500 millions d’euros cette année, je pense que c’est une raison supplémentaire d’agir», a déclaré Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, auditionnée le 19 octobre par les commissions des affaires économiques et de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat au sujet du projet de loi relatif à l’accélération de la production des énergies renouvelables. Il est en effet probable que la Commission européenne demande à la France un chèque, sinon de 500 millions d’euros, en tout cas de plusieurs centaines de millions, au motif que nous ne produisons pas assez d’électricité éolienne et photovoltaïque. Comme dit Boileau, «le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable.

Les fournisseurs alternatif d’électricité : du pipeau

Les fournisseurs alternatif d’électricité : du pipeau

Dans un article de la « Tribune », on démontre que la concurrence par des fournisseurs alternatifs d’électricité est une illusion et même une escroquerie. En prenant en effet en compte la totalité des éléments, ces fournisseurs sont aussi chers et pour cause puisqu’ils ne produisent pas ni ne distribuent eux-mêmes d’électricité qu’ils rachètent à EDF.Comble de illusion, certains vendent de l’électricité « verte ». En réalité la même qu’EDF puisqu’il s’agit du même réseau !

Dopés par l’envolée des prix des hydrocarbures, les cours de l’électricité flambent en Europe depuis un an. Alors qu’il s’est encore amplifié avec la guerre en Ukraine, le phénomène est loin d’apparaître dans les factures des clients en raison du bouclier tarifaire mis en place par l’Etat. Pourtant, les fournisseurs ont réagi différemment à la crise : tandis que certains ont drastiquement augmenté leurs tarifs, voire ont fait faillite, d’autres ont su les maintenir en-dessous du tarif réglementé. Toutefois, si l’explosion des prix de marché perdure, la situation risque de devenir intenable pour tous.

Le gouvernement ne cessait de le marteler à l’automne dernier, lors de la mise en place du bouclier tarifaire. La crise de l’énergie n’était pas partie pour durer. Sept mois plus tard, force est de constater que les prix restent anormalement hauts sur les marchés. L’exécutif, qui tablait sur un retour à la normale dès le début du printemps avec le redoux de la météo, a ensuite été confronté aux conséquences de la guerre en Ukraine. Celle-ci a encore accentué la flambée des cours. Il n’a pas non plus anticipé l’identification d’un défaut de corrosion dans plusieurs réacteurs nucléaires français, qui a obligé EDF à mettre à l’arrêt une bonne partie de son parc atomique, privant au pire moment le pays de marges de production précieuses. Résultat : hier, dans l’Hexagone, le prix « spot » de l’électricité sur la bourse Epex s’élevait toujours à près de 240 euros le MWh, contre environ 45 euros en moyenne avant le début de la crise.

Dans ces conditions, la campagne présidentielle qui vient de s’achever a signé le grand retour du pouvoir d’achat comme préoccupation majeure des Français, notamment dans le domaine de l’énergie. Et pour cause, ces derniers mois, les fournisseurs d’électricité n’ont eu d’autre choix que d’augmenter leurs tarifs.

L’offre d’EDF réglementée par les pouvoirs publics, le fameux tarif réglementé de vente (TRV) ou « tarif bleu », n’y a pas non plus échappé, étant donné que son niveau dépend en partie de celui des marchés de gros. Concrètement, alors que la facture annuelle d’électricité TTC d’un foyer moyen au TRV s’élevait à 1.978 euros à l’été 2021, celle-ci flirte aujourd’hui avec les 2.120 euros, selon les données du courtier en énergie Selectra.

Une hausse néanmoins largement amortie par l’action des pouvoirs publics, puisque, sans « bouclier tarifaire », le TRV aurait bondi d’environ 40%, a récemment affirmé la Commission de régulation de l’énergie (CRE), contre 4% depuis février.

« Les consommateurs au TRV paient donc un prix très très inférieur à ce qu’ils devraient payer », souligne Xavier Pinon, cofondateur et gérant de Selectra.

Cependant, d’autres fournisseurs, comme Mint Energie, ont quant à eux enregistré des hausses significatives malgré l’accompagnement de l’Etat, en imposant des tarifs jusqu’à 30 ou 40% plus élevés par rapport à l’an dernier. Ainsi, la facture annuelle TTC pour les foyers ayant souscrit à l’une des 10% des offres les plus chères du marché a explosé passant de 2.165 euros en juillet 2021,à presque 5.000 euros au début de l’année 2022 !

Certains concurrents d’EDF ont même dû se résoudre à jeter l’éponge, parmi lesquels Leclerc, GreenYellow (Casino), ou ont carrément fait faillite, à l’instar de Planète Oui ou Bulb.

Importation d’électricité !

Importation d’électricité !

 

 

Suite aux divagations des écolos bobos qui ont imposé la fermeture de la centrale de Fessenheim et freiné le nucléaire, la France sera contrainte de continuer à importer de l’électricité dès lundi. Notons que parallèlement on va aussi prolonger des centrales à charbon. Un vrai bilan catastrophique sur le plan énergétique mais aussi environnemental.

L’importation sera «élevée» lundi et pourrait atteindre 73.000 MW vers 09h00. La production nationale devrait être de seulement 65.000 MW au même moment, mais la France devrait pouvoir importer jusqu’à 11.000 MW pour passer ce cap, selon RTE, qui estime que la situation pourrait toutefois être «tendue».

«RTE n’envisage toutefois pas de coupure d’électricité lundi matin, sauf si des aléas devaient survenir ce week-end», précise l’entreprise, qui actualisera ses analyses dimanche.

Le système électrique français est sous tension cet hiver en raison notamment de la faible disponibilité du parc nucléaire, liée à un calendrier de maintenance chargé, en outre perturbé par les confinements de 2020. Actuellement, 27 réacteurs nucléaires sont indisponibles sur 56. La centrale à charbon de Saint-Avold (Moselle) vient en outre de fermer, même si elle pourrait éventuellement être remise en fonction l’hiver prochain.

Tarifs d’électricité : hausse limitée à 4 % au lieu de 45 % !

 Tarifs d’électricité : hausse limitée à 4 % au lieu de 45 % !

 

La double peine pour EDF doit fournir de l’électricité sous tarifée  par rapport au prix du marché aux particuliers et aux entreprises mais aussi à ses concurrents. Un cout sans doute d’au moins une dizaine de milliards pour EDF et huit milliards pour l’État. Une mesure forcément conjoncturelle pour répondre à la folle envolée de toutes les énergies y compris l’électricité. Le pire c’est que dans la période actuelle, la France normalement exportatrice doit acheter de l’électricité à l’étranger au prix fort. En cause des opérations d’entretien retardé par la crise sanitaire et qui immobilisent  des réacteurs. Aussi le faite que Fessenheim a été fermée prématurément sur insistance de Nicolas Hulot alors  ministre de l’écologie, aujourd’hui en disgrâce.

Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), la hausse, qui aurait été de 330 euros par an pour un client résidentiel, ne sera que de 38 euros. Soit près de 300 euros d’économies. Pour un client professionnel, l’augmentation ne sera que d’environ 60 euros par an contre 540 euros. Pour en arriver-là, le gouvernement a annoncé jeudi dernier qu’il augmenterait de 100 à 120 térawatts-heure (TWh) les volumes qu’EDF doit céder à ses concurrents dans le cadre du dispositif Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique), une mesure susceptible d’avoir un impact de 7,7 à 8,4 milliards d’euros sur les résultats du groupe. Ces mesures interviennent alors que l’État va d’abord abaisser au minimum la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE), une mesure qui permet à elle seule ramener la hausse des TRVE à 20,04% TTC pour les ménages.

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