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La CSG des retraités : pas de dégressivité

La CSG des retraités : pas de dégressivité

Ce qu’a  décidé la ministre de la santé. Agnès Buzyn s’est en effet dite opposée à une CSG plus progressive pour les retraités comme le prévoit un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), examiné à l’Assemblée à partir de mardi.

« Les parlementaires sont évidemment très sollicités par leurs électeurs sur le sujet », reconnaît la ministre dans cet entretien mis en ligne lundi sur le site du quotidien économique, alors que les retraités ont encore manifesté jeudi contre la baisse de leur pouvoir d’achat après la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) et une revalorisation des pensions limitée à 0,3% en 2019. Mais « il faut arrêter de créer des seuils, qui génèrent ensuite des débats sans fin et des incompréhensions », ajoute-t-elle, en soulignant qu’elle n’est « pas favorable » à une CSG « plus progressive » pour les retraités.

Un amendement déposé par des députés LREM prévoit que la hausse de 1,7 point de CSG serait annulée pour les retraités touchant moins de 1600 euros par mois et augmentée au-delà de 3000 euros. Le geste du gouvernement se limitera à  350.000 foyers exonérés de la hausse du taux de CSG de 1,7 point, pour un coût de 350 millions d’euros.

Allocations chômage : vers une dégressivité

Allocations chômage : vers une dégressivité

De toute évidence le gouvernement prépare les conditions  pour une dégressivité des indemnités du chômage après un an d’inscription ( voire moins). En cause de déficit annuel du régime de l’Unedic de 4 milliards et déficit qui pourrait dépasser les 35 milliards d’ici deux ans. Curieusement c’est Jean-Marie le Gwen secrétaire d’État des relations avec le Parlement qui annonce la couleur alors qu’il n’a pas spécialement de responsabilité et de compétence dans ce domaine Lors de l’émission Preuves par trois, diffusée mardi soir sur Public Sénat, Jean-Marie Le Guen a dit tout haut ce que le gouvernement attend de la prochaine renégociation de la convention d’assurance chômage, qui doit démarrer au début du mois de février. «Il est extrêmement difficile de diminuer les aides aux chômeurs pendant une période où le chômage est encore très élevé», a tout d’abord assuré le secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement. Avant, de préciser: «Mais en même temps, on sait bien que, un peu pour des raisons financières (le régime accuse un déficit de 4 milliards par an et aura accumulé quelque 35 milliards de dette à horizon fin 2018, NDLR), mais aussi pour mobiliser plus de moyens sur la formation des chômeurs, il est assez vraisemblable qu’il faille un petit peu changer les paramètres de notre assurance-chômage».  Une déclaration cohérente avec celle de Manuel Valls qui, dans l’après-midi lors de son discours aux membres du Cese, avait demandé aux partenaires sociaux de «dépasser les postures» afin, notamment, de trouver des «solutions d’avenir» pour redresser le régime de l’assurance chômage.

Cotisations sociales : dégressivité

Cotisations sociales : dégressivité

 Le Premier ministre Manuel Valls et le ministre des Finances Michel Sapin ont annoncé une nouvelle série d’allègements pour tenir compte de l’engagement présidentiel de supprimer sur 3 ans l’équivalent de la cotisation famille versée par les entreprises (soit 30 milliards d’euros). Pour ce faire, le Premier ministre a décidé plusieurs mesures. D’abord, la suppression totale des cotisations patronales de sécurité sociale encore existantes au niveau du Smic dès le 1er janvier 2015. Actuellement, avec les allègements Fillon, les entreprises de moins de 20 salariés disposent déjà d’un allègement de cotisations patronales qui atteint 28,1 points et celles d’une taille supérieure, environ 26 points. Le nouvel allègement Valls/Sapin va permettre de porter ces taux d’allègements à environ 30 points (soit la totalité des retenues patronales de sécurité sociale sur un salaire brut au niveau du Smic). Etant entendu qu’il restera encore à la charge des entreprises les cotisations « hors-Sécu », retraites complémentaires et chômage notamment. Autre annonce, Manuel Valls veut aussi accentuer les allègements Fillon existants de façon dégressive jusqu’à 1,6 Smic. Et ce n’est pas fini, pour favoriser la compétitivité, le pacte de responsabilité prévoit aussi un nouvel allègement de 1,5 point (sur la cotisation famille) pour les salaires compris entre 1,6 et 3,5 Smic. Mais le pacte de responsabilité – plus exactement son pendant, côté salarié, le pacte de solidarité – prévoit encore une autre mesure totalement novatrice. Le Premier ministre a en effet prévu de baisser dès 2015 les cotisations sociales des salariés les plus modestes. Il a évoqué un gain annuel net pour un salarié rémunéré au Smic d’environ 500 euros par an. Mais même au-delà du Smic il y aura une diminution dégressive des cotisations salariales et ce jusqu’à 1,3 Smic (environ 1.878 euros brut mensuel). C’est la première fois que les cotisations salariales seraient à leur tour concernées par la dégressivité

 




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