Archive pour le Tag 'dégraissage'

SFR : un dégraissage des effectifs critiqué par la justice

SFR : un dégraissage des  effectifs critiqué par la justice

Le tribunal a donné raison aux syndicats qui accusaient la direction de tromperie à propos du dégraissage des effectifs.. Selon eux, les dirigeants du groupe se sont préparés dès 2020 à tailler dans les effectifs, alors qu’un accord, baptisé « New Deal » et visant à maintenir l’emploi, courrait jusqu’au 31 décembre cette même année. « Le projet de réorganisation était déjà en germe », souligne le jugement, auquel La Tribune a eu accès.

L tribunal critique sévèrement les arguments brandis par SFR pour justifier la les nouvelles orientations stratégiques et les suppressions de postes. « L’argument de la direction tiré de difficultés économiques et de la détérioration de sa situation suite à la crise du Covid-19 pour justifier de la réouverture de la procédure de consultation sur les orientations stratégique n’est donc pas justifié », souligne le jugement.

BNP Paribas ! Nouveau plan de dégraissage des effectifs dans le secteur bancaire

BNP Paribas ! Nouveau plan de dégraissage des effectifs dans le secteur bancaire

 

 

Ce n’est pas le premier plan de dégraissage ni sans doute le dernier dans le secteur bancaire en pleine restructuration du fait notamment du rôle du numérique dans la gestion des opérations.

La plupart des banques françaises ce recentrent  sur leur activité de crédit et se  retirent  de la très concurrentielle activité de marché. Ajoutons à cela une suppression aussi régulière des agences locales. Pour BNP, il s’agit  seulement pour l’instant de réduire ses effectifs qui s’occupent de titres. Pour maintenir leurs profits dans un univers de taux bas et de plus en plus concurrentiel, les grandes banques annoncent les unes après les autres des coupes drastiques dans leurs effectifs. Selon les informations du journal Le Monde, BNP Paribas compte ainsi supprimer en trois ans de 446 à 546 postes en France dans sa filiale BNP Paribas Securities Services (BP2S) qui s’occupe de conservation de titres.

 

Ce métier, qui consiste à enregistrer les transactions sur les actifs financiers et à tenir les comptes titres des clients, occupait dans l’Hexagone 2531 salariés fin 2018. Ce sont donc 20 % des effectifs qui devraient disparaître. «BNP Paribas Securities Services a lancé un programme avec pour objectif de permettre la poursuite d’une croissance durable et profitable, en optimisant son modèle opérationnel et en simplifiant son organisation», a indiqué pour sa part la banque, tout en indiquant qu’il n’y aurait pas de départs …

 

Presse régionale: nouveau dégraissage

Presse régionale: nouveau dégraissage

 

Encore un groupe de presses qui dégraissent avec la perspective de suppressions de près de 400 postes. En cause évidemment le marasme global de la presse écrite nationale. Un marasme qui découle en grande partie de l’uniformisation des lignes éditoriales. On se contente en effet le plus souvent de reprendre les dépêches d’agence, les communiqués du gouvernement, des institutions et des entreprises sans autre analyse. Et pour conserver le caractère local on complète avec la rubrique des chiens écrasés et les résultats des concours de belote et de boule, sans parler de la rubrique nécrologique. Bref la presse régionale se meurt tout autant que la presse nationale d’autant qu’elle est essentiellement désormais dans la main des financiers et autres capitaines d’industrie qui investisse non pas pour faire des profits impossibles mais servir l’idéologie de leurs intérêts financiers. S’ajoutent évidemment à cela le développement exponentiel de nouveaux supports notamment via Internet.

Premier groupe de presse régionale en taille dans l’Hexagone, avec près d’un million de ventes chaque jour, le groupe Est Bourgogne Rhône Alpes (EBRA), détenu par Le Crédit Mutuel, se trouve aujourd’hui dans une situation délicate. Jeudi, le groupe, qui détient notamment les titres Le Dauphiné libéré, Le Progrès, L’Est républicain, ou encore Vosges Matin, a présenté aux organisations syndicales son projet de supprimer 386 postes

Les neuf journaux du groupe Ebra, qui génère un chiffre d’affaires de 620 millions d’euros et emploie 4000 personnes, sont concernés par le projet de suppression de postes dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) dans les services création graphique, pagination, annonces légales, trafic digital, relations clientèle et maintenance informatique, a annoncé le groupe aux organisations syndicales, réunies à Paris.

Alstom : nouveau dégraissage d’effectifs

Alstom : nouveau dégraissage d’effectifs

Suppression de 362 postes en France et en Espagne dans sa branche transport qui fabrique des TGV, des trams, des trains régionaux et des systèmes de signalisation. Ce nouveau coup de rabot s’ajoute aux 1 300 suppressions - dans l’ensemble du groupe - déjà annoncées en novembre par Patrick Kron, le PDG du groupe Alstom. Dans l’Hexagone, 182 postes au siège de Saint-Ouen sont menacés. Mais aucun ne concerne les sites industriels de l’activité transport en France (La Rochelle, Reichshoffen, Belfort…). La fabrication des «Régiolis», ces trains commandés par les régions pour leurs lignes de TER, continue à un rythme soutenu de neuf trains par mois en ce moment. Quatre régions (Aquitaine, Alsace, Lorraine, Picardie) devraient mettre en service leurs nouveaux TER la semaine prochaine. «Nous pouvons réguler la charge de travail grâce à un accord de flexibilité», précise une porte-parole. Selon la direction de l’entreprise, ces nouvelles suppressions au siège sont la conséquence d’une réorganisation de la branche en sept ­régions qui rendent inutiles des ­dizaines de postes dans les «fonctions support», la direction financière, les ressources humaines, la comptabilité. Selon les syndicats, la direction d’Alstom prévoit, d’ici à la fin de l’année, de faire appel aux départs volontaires et dans un deuxième temps de recourir à des licenciements si le nombre de candidats au départ n’est pas suffisant. Les syndicalistes pointent des départs plus insidieux de cadres «poussés à quitter l’entreprise» parce que leur avenir n’est pas assuré. Au total, Alstom totalise 93.000 personnes en France dont 18.000 en France. Dans l’Hexagone, Alstom Transport compte 8900 personnes.  Les 180 départs programmés en Espagne reflètent en revanche les difficultés d’Alstom Transport sur ce marché. Le constructeur français emploie 560 personnes de l’autre côté des Pyrénées et souffre du manque de commandes de métro ou de trains régionaux, ainsi que de la concurrence des deux constructeurs domestiques, CAF et Talgo. Il y a trois ans, le groupe avait déjà réajusté les effectifs de sa branche transport en réduisant les effectifs de 1380 postes. La branche transport d’Alstom devrait dans les prochains mois prendre un nouveau virage. En novembre dernier, Patrick Kron a annoncé qu’il allait céder une part minoritaire de cette activité. Le scénario le plus probable est une l’introduction en Bourse.

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol