Archive pour le Tag 'Dégradation'

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Déficit commercial : dégradation en mai

Déficit commercial : dégradation  en mai

Encore une mauvaise nouvelle économique, le déficit commercial de la France s’est creusé en mai, à 4,9 milliards d’euros, retombant ainsi à son niveau de mars après une légère réduction en avril (-4,1 milliards), a annoncé le ministère des Finances aujourd’hui. Le service des Douanes, qui établit cette statistique, a expliqué cette dégradation par « une poussée des importations (…) particulièrement marquée pour les produits pétroliers raffinés et pour les œuvres d’art ». En revanche, il a noté une évolution « très positive pour l’industrie aéronautique et spatiale, du fait de livraisons exceptionnelles de satellites ».

 

Crise Ukraine: menace de dégradation de la note de la Russie

Crise Ukraine: menace de dégradation de la note de la Russie

 

Croissance déjà en berne, détérioration de l’économie depuis la crise avec l’Ukraine, fuite des capitaux  autant de motifs pour que les agences de notation dégradent la Russie. La note de solvabilité actuellement attribuée à Moscou, « Baa1″, est placée « sous surveillance en vue d’un abaissement », a expliqué l’agence de notation américaine dans un communiqué.  A l’appui de sa décision, Moody’s évoque « un affaiblissement de la force économique de la Russie » lié au fait que la crise ukrainienne et l’incertitude géopolitique dans la région pèsent sur des perspectives économiques du pays « déjà détériorées ».  La Russie conteste la légitimité du nouveau pouvoir en Ukraine et a absorbé la Crimée au terme d’un référendum rejeté par les Occidentaux, qui ont répliqué par des sanctions économiques contre le pays.  De l’aveu même du gouvernement russe, cette crise risque d’accélérer les sorties de capitaux hors du pays, qui pourraient atteindre 100 milliards de dollars cette année et faire tomber la croissance économique à 0,6%.  L’agence Moody’s juge par ailleurs que le pays est de « plus en plus exposé » à un choc financier et politique dans l’hypothèse où les tensions s’accentueraient dans la région.  Kiev estime que 100.000 soldats russes stationnent près de sa frontière orientale et craint une répétition dans sa partie orientale du scénario qui s’est noué en Crimée.  A ce stade, l’agence n’envisage qu’un abaissement d’un cran de la note russe mais prévient qu’elle pourrait aller plus loin si la probabilité de chocs économiques plus profonds « augmentait ».  La note actuelle de la Russie correspond à celle d’un émetteur de dette de qualité moyenne, selon la typologie de Moody’s.  Les deux autres grandes agences de notation se sont elles aussi récemment inquiétées de l’impact de la crise ukrainienne sur l’économie russe.  Standard and Poor’s et Fitch ont toutes les deux abaissé la perspective du pays à « négative », augurant d’un abaissement de note à moyen terme.

 

Russie : dégradation par l’agence de notation Fitch

Russie : dégradation par l’agence de notation Fitch

Ce n’est pas une sanction à l’égard de Poutine mais simplement la conséquence de sa politique.Une dégradation qui constitue quand même une punition pour la Russie.  Après Standard & Poor’s, c’est donc au tour de l’agence de notation internationale Fitch de dégrader à « négative » la perspective de la Russie. Ce jeudi, Standard & Poor’s avait également justifié son choix par les risques liés aux sanctions occidentales contre Moscou après le rattachement de la Crimée. Ce changement de perspective signifie que l’agence pourrait abaisser prochainement la note de la Russie, fixée pour l’instant à « BBB », ce qui correspond à un émetteur de qualité moyenne mais en mesure de faire face à ses obligations de manière adéquate. « Étant donné que les banques et les investisseurs américains et européens pourraient avoir des réticences à prêter à la Russie dans les circonstances actuelles, l’économie pourrait ralentir davantage et le secteur privé pourrait avoir besoin d’aide publique », a expliqué l’agence. « L’impact direct des sanctions annoncées est pour l’instant mineur, mais l’incorporation de la Crimée dans la Fédération russe va probablement amener l’Union européenne et les États-Unis à élargir les sanctions en réponse », a-t-elle encore indiqué. « Dans le pire des scénarios, les États-Unis pourraient interdire aux institutions financières étrangères de faire des affaires avec les banques et les entreprises russes », s’inquiète l’agence, qui a avancé la date de la révision de la perspective de la Russie, initialement prévue en juillet 2014. Fitch a aussi baissé son estimation de croissance de la Russie à moins de 1% pour 2014 et 2% en 2015, rappelant que la croissance du pays avait déjà ralenti à 1,3% en 2013.  L’Union européenne et les États-Unis ont annoncé vouloir durcir les sanctions envers la Russie, dont la chambre basse du parlement a ratifié jeudi le traité sur le rattachement de la Crimée à la Fédération russe.

 

Dégradation de l’Union européenne par Standard & Poor’s

Dégradation de l’Union européenne par Standard & Poor’s

Conséquence d’une croissance atone et parallèlement d’une situation financière qui ne s’améliore pas, l’Union européenne a perdu son AAA. Standard & Poor’s vient d’abaisser sa note d’un cran en raison des discussions budgétaires de plus en plus acrimonieuses entre ses membres.  L’agence d’évaluation Standard & Poor’s a retiré ce vendredi 20 décembre la note « AAA » –la meilleure de sa classification– qu’elle attribuait jusqu’ici à l’Union européenne. La note de l’UE a été abaissée d’un cran à « AA+ ». Elle est dotée d’une perspective « stable », ce qui implique que S&P n’a pas l’intention de la modifier de nouveau à moyen terme. S&P a par ailleurs souligné que les discussions budgétaires entre pays membres devenaient de plus en plus acrimonieuses.

 

Nouvelle dégradation de l’Italie ?

Nouvelle dégradation de l’Italie ?

 

Signe de tensions sur les marchés, les coûts d’emprunts des pays considérés comme les plus fragiles de la zone euro, l’Italie et l’Espagne, augmentaient sur le marché de la dette. Les taux à 10 ans de Madrid augmentaient de 0,10%, tout comme ceux du pays transalpin. L’euro a de son côté, peu après la clôture de Bourses, atteint un plus bas de quatre mois face au billet vert, à 1,2830 dollar pour un euro. Ce retournement de situation a, d’abord été dû à une rumeur: l’agence de notation Moody’s pourrait dégrader la note de crédit de l’Italie.  « Dans les salles de marché, la rumeur circule depuis quelques heures. Cela me semble plausible car l’incertitude politique dure depuis trop longtemps », a déclaré un opérateur à Milan, cité par Reuters. Interrogée par cette dernière, Moody’s se refuse pour le moment à tout commentaire. Mais si cette rumeur se confirmait, le groupe serait la deuxième agence à dégrader l’Italie après le résultat des élections législatives qui ont plongé le pays dans l’impasse politique. Fitch avait ainsi décidé, le 8 mars dernier, d’abaisser la note du pays de A- à BBB+, citant la situation politique comme un facteur pouvant aggraver la récession que connaît l’Etat méditerranéen.  Autre facteur qui a maintenu les bourses sous pression, les marchés restent inquiets quant au remède de cheval imposé à Chypre pour débloquer l’aide européenne. « Le résultat obtenu un dimanche soir apporte un soulagement instantané mais ne constitue pas une garantie pour des eaux plus calmes », estime ainsi Carsten Brzeski, analyste d’ING. Le chef de file de l’Eurogroup, Jeroen Dijsselbloem, a accentué la tension en déclarant que « le plan de sauvetage élaboré pour Chypre représente un nouveau cadre de résolution des difficultés bancaires de la zone euro et d’autres pays pourraient devoir restructurer leur secteur bancaire », dans un entretien à Reuters. Ce qui laisse penser que le sort réservé à Chypre pourrait être appliqué à d’autres Etats. Ces propos ont fait craindre aux investisseurs de possibles nouvelles pertes sur leur participation dans des banques des pays les plus en difficultés de la zone euro, qui auraient besoin d’être sauvées. Jeroen Dijsselbloem, conscient sans doute de l’impact de ses déclarations sur la crédibilité des banques européennes,  est ensuite revenu sur ses propos en assurant que  « Chypre est un cas spécifique », et qu’ainsi les solutions retenues ne sont pas un modèle.une rectification qui ne rassure pas.

Dégradation du Royaume-Uni par Moody’s, en cause l’austérité et la récession

Dégradation du Royaume-Uni par Moody’s, en cause l’austérité et la récession

L’austérité a fini par avoir raison de la croissance, du coup la Grande Bretagne qui donnait des leçons à  l’Europe (parfois avec raison) sont punie par une agence de notation. Les coups de mentons de Cameron n’y ont rien changé.  La Grande-Bretagne, solidement arrimée à sa livre-sterling et à sa florissante place financière, paraissait relativement à l’abri mais elle a fini par retomber dans le collimateur des agences de notation après une nouvelle rechute de son économie à la fin 2012.  Abaissant la note d’un cran à Aa1, Moody’s évoque « la faiblesse continue des perspectives à moyen terme » de la Grande-Bretagne, et dit désormais s’attendre à ce que l’activité économique atone du pays « s’étende à la deuxième moitié de la décennie ».  Le Royaume-Uni a fait un premier pas vers une nouvelle récession en accusant une contraction de son produit intérieur brut de 0,3% au quatrième trimestre 2012.  Si la morosité se confirmait sur les trois premiers mois de l’année, la Grande-Bretagne connaîtrait sa troisième récession depuis le début de la crise financière en 2008-2009.   »Plusieurs facteurs se combinent mais il y a principalement un processus de désendettement du secteur privé et public qui a sans aucun doute étouffé la croissance », a indiqué à l’AFP Sarah Carlson, analyste en chef de Moody’s pour la Grande-Bretagne, évoquant également une « inflation élevée » qui pèse sur les ménages.  Selon Moody’s, la dégradation de la situation dans la zone euro, un des principaux partenaires commerciaux de la Grande-Bretagne, a également « eu des retombées négatives » de l’autre côté du Channel.  A l’heure où le gouvernement conservateur de David Cameron s’est lancé dans un vaste plan d’austérité, l’agence de notation s’inquiète également du niveau de la dette britannique et souligne le « défi » posé par l’assainissement budgétaire.  Selon le FMI, la dette publique britannique devrait se creuser en 2013 pour atteindre 93,3% du PIB.   »La trajectoire de la dette ne devrait pas s’inverser avant 2016″, abonde Mme Carlson.  Dans son communiqué, l’agence a toutefois tenu à souligner la solidité de l’économie britannique, « hautement compétitive » et « bien diversifiée » et a relevé de « négative » à « stable » la perspective du pays.   »Le risque de contagion (par la zone euro, ndlr) est limité par la politique monétaire indépendante (du Royaume-Uni, ndlr) et par le fait que la livre sterling bénéficie du statut de monnaie de réserve internationale », souligne Mme Carlson.  La décision de Moody’s met le gouvernement britannique dans « l’embarras » mais elle ne devrait avoir qu’un « effet limité » sur l’économie du pays, a renchéri Howard Archer, analyste chez IHS Global Insight.   »Etant donné le peu de pays qui sont encore notés triple A, la perte de cette note ne représente pas un stigmate aussi important et ne fait pas peser une menace sur la confiance des marchés aussi significative que par le passé », a ajouté M. Archer, dans une note.  Londres peut toutefois s’attendre à subir le feu des deux autres grandes agences de notation. Mi-décembre, Standard and Poor’s (SP) avait annoncé qu’elle envisageait de priver le Royaume-Uni de son triple A et Fitch juge « négative » la perspective du pays.

 

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Moody’s : dégradation de CDC, SNCF, Oséo, RATP, CNA et Unedic

Moody’s : dégradation de CDC, SNCF, Oséo, RATP, CNA et Unedic

 

Après la dégradation de la France, ce sont les organismes publics qui sont concernés du faiat de leur propre fragilité financière. Moody’s a dégradé plusieurs entreprises publiques, comme la SNCF et le gestionnaire des réseaux RFF qui ont tous deux perdu un cran et sont aujourd’hui notés respectivement Aa2 et Aa1. L’agence a par ailleurs revu en baisse les notes de la Caisses des dépôts et consignations (CDC), la banque publique de soutien aux PME Oséo et de l’Agence française de développement (AFD) qui tous passent de Aaa à Aa1. Le Crédit de la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), l’union nationale pour l’emploi dans l’industrie et le commerce (Unedic), la Caisse nationale des autoroutes (CNA) et la Régie autonome des transports parisiens (RATP) voient également leur note passer de Aaa à Aa1.

Moody’s : dégradation de la France ; inévitable !

Moody’s : dégradation de la France ; inévitable !

 

La dégradation par Moody’s était inévitable, c’est la conséquence d’un budget 2013 trop ambigu. Personne ; sauf le gouvernement, ne peut croire aux perspectives d’équilibres budgétaires et aux prévisions de croissance. Conséquences : un endettement accru, activité économique atone et chômage en augmentation. et  Moody’s a donc abaissé lundi la note de crédit de la France de « Aaa » à « Aa1″, estimant que les perspectives de croissance économique à long terme du pays étaient notamment affectées par une perte de compétitivité graduelle et continue ainsi que par des rigidités à long terme de ses marchés du travail, des biens et des services. L’agence de notation a ajouté que cette nouvelle note était assortie d’une perspective négative. Moody’s a toutefois souligné que l’ampleur limitée du déclassement de la France reflétait le programme de réformes suivi par le gouvernement ainsi que les perspectives de croissance à long terme. Pierre Moscovici, ministre des Finances a dit prendre acte de la décision de Moody’s, tout en déclarant que la dette française demeurait parmi les plus liquides et les plus sûres de la zone euro. L’agence Moody’s avait abaissé le 13 février la perspective de la note française de stable à négative tout en restant à Aaa à l’époque. Standard & Poor’s avait abaissé d’un cran le 13 janvier la note de la France, de AAA à AA+, en réaction à l’aggravation des problèmes politiques, financiers et monétaires de la zone euro. Quant à Fitch Ratings, la troisième des grandes agences de notation internationales, elle prévoit de se prononcer courant 2013 sur l’évolution de la note AAA qu’elle attribue à l’Etat français, placée sous perspective négative.

Dégradation de banques françaises par Standard & Poor’s

Dégradation de banques françaises par Standard & Poor’s 

 

Risques économiques, financiers, correction du marché immobilier, trois raisons qui ont motivé la dégradation de banques françaises. L’agence de notation Standard & Poor’s a annoncé jeudi avoir abaissé la note de plusieurs banques françaises, dont BNP Paribas, les jugeant de plus en plus exposées à un risque de récession prolongée de la zone euro. La note long-terme de BNP Paribas a ainsi été abaissée de « AA- » à « A+ ». Le groupe bancaire s’est refusé à tout commentaire sur cette décision. S&P a également abaissé la note de Solfea, filiale de GDF Suez à A- contre A et celle de Cofidis (Crédit Mutuel) à BBB+ contre A-. Par ailleurs, les perspectives sur les notes de 10 banques ont été abaissées de « stable » à « négative », notamment sur Société générale, BPCE, Crédit agricole, Crédit Mutuel, Banque Postale et RCI Banque, filiale de Renault. L’agence de notation justifie ces décisions par l’augmentation des risques économiques pour le secteur bancaire français et la surchauffe du marché immobilier. Les banques françaises ont réduit leur exposition aux pays dits périphériques de la zone euro, dont la Grèce, mais restent toutefois particulièrement exposées à l’Italie en récession. « Le marché immobilier français est sur le point de corriger une hausse des prix de l’immobilier » explique S&P, tout en soulignant cependant que l’impact sur les banques et sur l’ensemble de l’économie devrait être relativement limité ». Pour sa part, Moody’s a abaissé sa note sur le Crédit Immobilier de France à Baa2, contre Baa1. La banque, faute de moyens de refinancements, est à la recherche d’un repreneur.

 

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