Archive pour le Tag 'Dégradation'

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Déficit, dette, croissance, emploi: Nouvelle dégradation financière

Déficit, dette, croissance, emploi: Nouvelle dégradation financière

L’Ifrap, en partenariat avec l’équipe SEURECO ERASME spécialisée dans la modélisation économique, a réalisé une simulation de l’application des programmes des candidats sur le prochain quinquennat. A 48 heures du premier tour, l’Opinion publie en exclusivité les résultats. 

nota:  L’Ifrap est proche du patronat mais est un des rares instituts à approfondir la thématique économie et finances NDLR

 A quelques heures du premier tour de l’élection présidentielle, l’Ifrap publie une évaluation économétrique de ce que serait l’état des finances publiques du pays après le quinquennat des cinq premiers candidats. Le think tank a recensé l’ensemble des mesures des candidats pour opérer son propre chiffrage budgétaire. « Puis nous avons introduit ces éléments dans un modèle macro-économétrique afin de simuler les conséquences économiques de la mise en œuvre de ces programmes », indique-t-il. Le résultat est enfin comparé à un scénario central basé sur la note de conjoncture de l’Insee de mars 2022 et les estimations des finances publiques du 29 mars 2022.

 

Selon ce scénario de référence, le déficit reviendrait très progressivement vers 3% du PIB en 2027 après une baisse régulière des dépenses publiques dont le poids dans le PIB passerait de 59,1% en 2021 à 52,1% en 2027. Le taux de prélèvements obligatoires (hors cotisations sociales imputées) serait aux alentours de 43%. La dette publique passerait de 112,9% du PIB à 106% du PIB en 2027, notamment grâce à la croissance qui reviendrait à 1,5% en 2027. 650 000 emplois seraient par ailleurs créés de 2022 à 2027, ce qui ramènerait le taux de chômage aux alentours de 7%.

Enfin, après un pic d’inflation à 4,5% en 2022, le taux de croissance de l’indice des prix à la consommation demeurerait supérieur à 2% sur la période et le taux grimperait à 4%. Le solde du commerce extérieur resterait quant à lui déficitaire d’environ 2 points de PIB sur l’ensemble de la période.

« La mise en œuvre du programme proposé par Emmanuel Macron aurait un effet positif sur la croissance : le PIB serait supérieur de 1,6% à son niveau du scénario de référence en 2027. Environ 400 000 emplois supplémentaires seraient créés dont 300 000 dans les secteurs marchands.

Les effets du programme d’Emmanuel Macron sur les finances publiques seraient légèrement positifs. Le solde public atteindrait -2,5% en 2027 (soit 0,3 point de PIB d’amélioration par rapport au scénario de référence). Le poids de la dette publique (107,2% du PIB en 2027) serait allégé de 0,4 point de PIB par rapport au scénario de référence. Le taux de prélèvements obligatoires (43,6%) serait supérieur de 0,5 point de PIB à son niveau du scénario de référence tandis que les dépenses publiques verraient leur poids légèrement augmenter (+0,3 point de PIB par rapport au scénario de référence) pour atteindre 52,5% du PIB.

Le taux d’inflation serait peu différent de celui du scénario de référence tandis que le taux de chômage baisserait légèrement pour atteindre 6,4% (0,6 point inférieur à son niveau du scénario de référence). Il n’y aurait en revanche aucune amélioration, voire une légère détérioration, sur le plan du commerce extérieur et de la compétitivité. Le déficit du commerce extérieur serait renforcé de 0,2 point de PIB par rapport à son niveau du scénario de référence. »

La dégradation de l’environnement menace l’économie et la stabilité financière

La dégradation de l’environnement menace l’économie et la stabilité financière

Une étude, réalisée avec la participation de banques centrales, insiste sur le fait que les menaces sur la nature devraient être intégrées dans leurs évaluations des risques et dénonce la dépendance des systèmes économiques et financiers envers des écosystèmes fonctionnels et en bonne santé. (franceinfo)

ASelon un rapport (lien en anglais) publié jeudi 24 mars et élaboré par des chercheurs en collaboration avec le réseau Network of Central Banks and Supervisors for Greening the Financial System (NGFS), les banques centrales sous-estiment la menace significative que représente la perte de la biodiversité et de ses richesses, dont dépendent pourtant entreprises et institutions financières.

Si les impacts du changement climatique sont de plus en plus intégrés dans l’évaluation des risques économiques, c’est beaucoup moins le cas pour des menaces similaires issues de la destruction de la nature, constate cette étude. « Nous érodons la biodiversité à un rythme qui nuit aux écosystèmes qui nous fournissent nourriture, eau et air pur. Ce qui pourrait causer des risques importants pour la stabilité économique, financière et sociale », a commenté Ravi Menon, président du NGFS, rappelant que « la biodiversité est la base de la vie sur notre planète ».

Le rapport insiste sur le fait que les menaces sur la nature devraient être intégrées dans l’évaluation des risques des banques centrales, notant la dépendance des systèmes économiques et financiers envers des écosystèmes fonctionnels et en bonne santé. Par exemple, les rendements agricoles sont menacés par la réduction des populations de pollinisateurs victimes des pesticides ou de la réduction de leurs habitats. « La perte de biodiversité est une menace pour la stabilité financière », explique à l’AFP Nick Robins, de la London School of Economics, qui a codirigé ce rapport. Or, « peut-être que les investissements actuels des entreprises et des institutions financières ne sont pas conformes à un écosystème en bonne santé », pointe-t-il.

La banque interaméricaine de développement a de son côté estimé que les politiques visant à empêcher l’Amazonie d’atteindre le point de basculement qui pourrait éventuellement la transformer en savane (freiner la déforestation, investir dans une agriculture durable, améliorer la gestion des incendies) pourraient générer environ 340 milliards de richesses supplémentaires.

Créer une économie protectrice de la nature

Réussir la transition vers une économie mondiale protectrice de la nature est un défi, relève le rapport. Certains pays ont commencé à prendre des mesures, note l’étude, qui appelle malgré tout les banques centrales à élaborer une approche coordonnée pour répondre à la crise mondiale de la biodiversité.

Publié au moment où les délégations de près de 200 pays sont réunies à Genève dans le cadre de négociations visant à établir d’ici la fin de l’année un accord pour mieux protéger la biodiversité, le rapport souligne enfin l’impact que le système financier peut avoir sur la nature, notamment via les choix de prêts, d’investissements et d’assu

Démocratie : des sondages à la place des élections ?

 

  »Les élections se font de plus en plus sans les électeurs », déclare le rédacteur en chef de Ouest-France qui critique la multiplication des sondages.

Le journal ne commandera ni ne publiera de sondage afin de ne pas alimenter les débats médiatiques.

 

« Les élections se font de plus en plus sans les électeurs », déclare dimanche 24 octobre sur franceinfo François-Xavier Lefranc, rédacteur en chef de Ouest-France qui a pris la décision de s’abstenir de publier les intentions de vote pour la présidentielle de 2022.

 

S’il considère les sondeurs comme des professionnels, François Xavier Lefranc n’accepte plus « cette avalanche » d’intentions de vote qui tombe sur les citoyens et qui, pense-t-il, « les détournent de l’essentiel, c’est-à-dire le débat sur tous les sujets qui les concernent. » Pour le rédacteur en chef de Ouest-France, « le sondage n’apporte pas d’info ». Le journal ne commandera ni ne publiera de sondage afin de ne pas alimenter les débats médiatiques. « On trouve assez ahurissant qu’autant d’énergie médiatique soit mise dans le commentaire de sondage et cette énergie devrait être tournée en direction des citoyens pour leur donner la parole », a-t-il jugé.

François-Xavier Lefranc estime qu’avec ces sondages, « on a l’impression que les Français s’expriment et ils ne s’expriment pas du tout. » Il prône le retour sur le terrain des journalistes pour réaliser des reportages en donnant la parole aux Français.  »La démocratie s’en porterait mieux », assène-t-il.

Société-L’espèce humaine menacée aussi par la dégradation de la biodiversité

Société-L’espèce humaine menacée aussi par la dégradation de la biodiversité

Un papier de l’Opinion attire l’attention sur les conséquences de la dégradation de la biodiversité sur l’espèce humaine elle-même (synthèse)

 

« Dans toutes les espèces, des individus quittent leur population par erreur et s’installent ailleurs. Avant le changement climatique, si un individu allait accidentellement au-delà de l’endroit où son espèce vivait normalement, il mourait tout simplement. Mais, avec le changement climatique, ces individus peuvent rencontrer de bonnes conditions de vie et de reproduction dans des endroits en dehors de leur aire de répartition historique : ils peuvent survivre et créer une nouvelle population dans des zones situées plus au nord ou à une altitude plus élevée », explique Camille Parmesan, écologue spécialiste des conséquences du réchauffement climatique sur la biodiversité, professeur à la Sete (Station d’écologie théorique et expérimentale).

Mais si, au Nord de l’habitat d’origine, il n’y a qu’une zone non propice à la relocalisation, comme l’immense étendue d’eau du Pacifique, l’aire urbaine de Paris ou une monoculture, alors l’espèce reste sur place, diminue en nombre, dégénère sous l’effet de l’endogamie, disparaît…

« Normalement, chaque million d’années, quelque 20 % des espèces disparaissent et sont remplacées, précise Bruno David, président du MNHN (Muséum national d’histoire naturelle). Mais nous sommes aujourd’hui sur une trajectoire qui, extrapolée sur 1 million d’années, aboutirait au chiffre de 8.000 % pour les mammifères : cela signifie qu’au cours des 40, 50 ou 60 prochaines années 500.000 à 1 million d’espèces animales ou végétales pourraient disparaître. »

Soit 5 à 10 % du nombre estimé d’espèces constituant la vie sur Terre. Ce pourcentage peut paraître faible, mais les scientifiques sont incapables de préciser à partir de quel seuil l’extinction risque éventuellement de s’emballer et de provoquer un effondrement de tout notre écosystème.

Déjà, il semblerait que plusieurs espèces – comme la morue au large de Terre-Neuve – aient dépassé le point de non-retour. « A certains endroits, la chaîne du vivant est en train de s’effondrer : il y a une accélération sans précédent de l’extinction de la biodiversité et celle-ci est d’origine anthropique, insiste Pierre Dubreuil, directeur général de l’OFB (Office français de la biodiversité), le bras armé de l’Etat français pour la préservation de la biodiversité. Si la trajectoire actuelle se poursuit, la Terre survivra, mais peut-être pas l’homme… ».

« Au-delà de 2 °C de réchauffement climatique à la fin du siècle, nous perdrons tous les récifs coralliens, affirme Karl Burkart, l’un des coauteurs de Global Deal for Nature, un plan d’urgence pour sauver la diversité de la vie sur Terre. Il y aura alors un effondrement des ressources halieutiques ; or 3 milliards de personnes dépendent de la pêche pour se nourrir. »

Que faire ? « D’abord, il faut bien comprendre que les sujets ‘lutte contre le réchauffement climatique’ et ‘préservation de la biodiversité’ sont intrinsèquement liés et cela pour plusieurs raisons, prévient Alexandra Deprez, chercheuse sur la gouvernance internationale du climat à l’Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales). Premièrement, le changement climatique a un impact sur la biodiversité ; ensuite maintenir des écosystèmes – qui, par exemple, stockent du carbone – aide à réguler le climat ; changement climatique et réduction de la biodiversité partagent des causes communes comme la surexploitation des ressources … Et pour résoudre ces deux problèmes, il faut notamment repenser notre modèle de consommation non-durable et accélérer la décarbonation de nos économies. »

Enfin, il faut être conscient que certaines solutions envisagées pour lutter contre le réchauffement, comme les technologies de séquestration du dioxyde de carbone, peuvent mettre à mal la biodiversité et se retourner contre l’homme.

Ainsi, selon les dernières estimations, pour atteindre les objectifs fixés pour la fin de ce siècle lors de la COP de Paris, il faudrait consacrer entre 300 et 700 millions d’hectares de terre à la seule BECSC (Bioénergie avec captage et stockage de dioxyde de carbone : extraire la bioénergie de la biomasse et capturer et stocker le carbone qu’elle contient). Soit la taille de l’Inde ou de l’Australie. Certains scénarios avancent alors un doublement du prix de la nourriture…

Wilfried Thuiller, directeur de recherche CNRS au LECA (Laboratoire d’Ecologie Alpine), à Grenoble, le reconnaît : « C’est vrai, on ne pourra pas tout sauver, on ne pourra pas protéger toute la surface de la planète, mais on peut protéger un maximum d’espèces dans des endroits clés, notamment les espèces qui sont menacées ou endémiques. » Avec sept collègues européens, il a publié une étude intitulée « Equilibrer les priorités de conservation pour la nature et pour les personnes en Europe ». Ses auteurs y affirment que « bien choisir les 5 % de terres supplémentaires à protéger en Europe peut doubler le potentiel de conservation de la biodiversité. »

Aux Etats-Unis, deux chercheurs de l’Université d’Arizona, John J. Wiens et Cristian Román-Palacios ont montré que les espèces vivant sous les tropiques sont les plus menacées : « sous les tropiques, à basse altitude, le climat est chaud tout au long de l’année ; à haute altitude, le climat est frais toute l’année. Alors que dans la zone tempérée, toutes les espèces doivent survivre à une large gamme de températures chaque année. Les espèces tropicales sont, elles, adaptées à une plage de températures plus étroite et pourraient donc ne pas être en mesure de survivre à l’augmentation des températures les plus élevées due au réchauffement climatique », explique John J. Wiens.

 

L’espèce humaine menacée aussi par la dégradation de la biodiversité

L’espèce humaine menacée aussi par la dégradation de la biodiversité

Un papier de l’Opinion attire l’attention sur les conséquences de la dégradation de la biodiversité sur l’espèce humaine elle-même (synthèse)

 

« Dans toutes les espèces, des individus quittent leur population par erreur et s’installent ailleurs. Avant le changement climatique, si un individu allait accidentellement au-delà de l’endroit où son espèce vivait normalement, il mourait tout simplement. Mais, avec le changement climatique, ces individus peuvent rencontrer de bonnes conditions de vie et de reproduction dans des endroits en dehors de leur aire de répartition historique : ils peuvent survivre et créer une nouvelle population dans des zones situées plus au nord ou à une altitude plus élevée », explique Camille Parmesan, écologue spécialiste des conséquences du réchauffement climatique sur la biodiversité, professeur à la Sete (Station d’écologie théorique et expérimentale).

Mais si, au Nord de l’habitat d’origine, il n’y a qu’une zone non propice à la relocalisation, comme l’immense étendue d’eau du Pacifique, l’aire urbaine de Paris ou une monoculture, alors l’espèce reste sur place, diminue en nombre, dégénère sous l’effet de l’endogamie, disparaît…

« Normalement, chaque million d’années, quelque 20 % des espèces disparaissent et sont remplacées, précise Bruno David, président du MNHN (Muséum national d’histoire naturelle). Mais nous sommes aujourd’hui sur une trajectoire qui, extrapolée sur 1 million d’années, aboutirait au chiffre de 8.000 % pour les mammifères : cela signifie qu’au cours des 40, 50 ou 60 prochaines années 500.000 à 1 million d’espèces animales ou végétales pourraient disparaître. »

Soit 5 à 10 % du nombre estimé d’espèces constituant la vie sur Terre. Ce pourcentage peut paraître faible, mais les scientifiques sont incapables de préciser à partir de quel seuil l’extinction risque éventuellement de s’emballer et de provoquer un effondrement de tout notre écosystème.

Déjà, il semblerait que plusieurs espèces – comme la morue au large de Terre-Neuve – aient dépassé le point de non-retour. « A certains endroits, la chaîne du vivant est en train de s’effondrer : il y a une accélération sans précédent de l’extinction de la biodiversité et celle-ci est d’origine anthropique, insiste Pierre Dubreuil, directeur général de l’OFB (Office français de la biodiversité), le bras armé de l’Etat français pour la préservation de la biodiversité. Si la trajectoire actuelle se poursuit, la Terre survivra, mais peut-être pas l’homme… ».

« Au-delà de 2 °C de réchauffement climatique à la fin du siècle, nous perdrons tous les récifs coralliens, affirme Karl Burkart, l’un des coauteurs de Global Deal for Nature, un plan d’urgence pour sauver la diversité de la vie sur Terre. Il y aura alors un effondrement des ressources halieutiques ; or 3 milliards de personnes dépendent de la pêche pour se nourrir. »

Que faire ? « D’abord, il faut bien comprendre que les sujets ‘lutte contre le réchauffement climatique’ et ‘préservation de la biodiversité’ sont intrinsèquement liés et cela pour plusieurs raisons, prévient Alexandra Deprez, chercheuse sur la gouvernance internationale du climat à l’Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales). Premièrement, le changement climatique a un impact sur la biodiversité ; ensuite maintenir des écosystèmes – qui, par exemple, stockent du carbone – aide à réguler le climat ; changement climatique et réduction de la biodiversité partagent des causes communes comme la surexploitation des ressources … Et pour résoudre ces deux problèmes, il faut notamment repenser notre modèle de consommation non-durable et accélérer la décarbonation de nos économies. »

Enfin, il faut être conscient que certaines solutions envisagées pour lutter contre le réchauffement, comme les technologies de séquestration du dioxyde de carbone, peuvent mettre à mal la biodiversité et se retourner contre l’homme.

Ainsi, selon les dernières estimations, pour atteindre les objectifs fixés pour la fin de ce siècle lors de la COP de Paris, il faudrait consacrer entre 300 et 700 millions d’hectares de terre à la seule BECSC (Bioénergie avec captage et stockage de dioxyde de carbone : extraire la bioénergie de la biomasse et capturer et stocker le carbone qu’elle contient). Soit la taille de l’Inde ou de l’Australie. Certains scénarios avancent alors un doublement du prix de la nourriture…

Wilfried Thuiller, directeur de recherche CNRS au LECA (Laboratoire d’Ecologie Alpine), à Grenoble, le reconnaît : « C’est vrai, on ne pourra pas tout sauver, on ne pourra pas protéger toute la surface de la planète, mais on peut protéger un maximum d’espèces dans des endroits clés, notamment les espèces qui sont menacées ou endémiques. » Avec sept collègues européens, il a publié une étude intitulée « Equilibrer les priorités de conservation pour la nature et pour les personnes en Europe ». Ses auteurs y affirment que « bien choisir les 5 % de terres supplémentaires à protéger en Europe peut doubler le potentiel de conservation de la biodiversité. »

Aux Etats-Unis, deux chercheurs de l’Université d’Arizona, John J. Wiens et Cristian Román-Palacios ont montré que les espèces vivant sous les tropiques sont les plus menacées : « sous les tropiques, à basse altitude, le climat est chaud tout au long de l’année ; à haute altitude, le climat est frais toute l’année. Alors que dans la zone tempérée, toutes les espèces doivent survivre à une large gamme de températures chaque année. Les espèces tropicales sont, elles, adaptées à une plage de températures plus étroite et pourraient donc ne pas être en mesure de survivre à l’augmentation des températures les plus élevées due au réchauffement climatique », explique John J. Wiens.

 

Covid France : nouvelle dégradation en réanimation

Covid  France : nouvelle dégradation en réanimation

 

Les services français de réanimation traitaient lundi 5.433 patients atteints par le COVID-19, soit 92 de plus que la veille, ont annoncé les autorités sanitaires.

Le bilan s’est quant à lui encore alourdi en milieu hospitalier avec 197 décès supplémentaires recensés en 24 heures portant le total des morts à 70.771 dans les établissements français de santé.

Coronavirus : grosse dégradation

Coronavirus : grosse dégradation

  • Le rythme de la pandémie s’emballe comme c’était prévu et la France risque de connaître malheureusement la même situation qu’a connue le Royaume-Uni. Un Royaume-Uni qui a enregistré déjà plus de 100 000 morts. La France, elle, n’a enregistré jusqu’à maintenant « que » 75 000 morts mais le rythme s’accélère. Surtout du fait de la progression du virus britannique. Ainsi on comptait il y a seulement quelques semaines, au début du mois de janvier environ 1 % des contaminations provenant du virus britannique, désormais une étude flash des mondes que le virus britannique est responsable d’environ 20 % des cas et qu’il montra tour de 40 à 60 % courant mars.

Les chiffres de l’épidémie attestent en tout cas d’une hausse de la circulation du virus du territoire, mercredi. Les hospitalisations continuent d’augmenter, avec 27.169 personnes soignées dans les hôpitaux (+128 par rapport à mardi). Les réanimations suivent également le même chemin : après avoir passé la barre des 3.000 cas graves en début de semaine, on y compte un total de 3.107. Le nombre de morts est lui aussi en augmentation, avec 74.456.

 

Croissance Japon : nouvelle dégradation

Croissance Japon :  nouvelle dégradation  

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L’enquête “tankan” de la Banque du Japon (BoJ), publiée mercredi, montre aussi que le sentiment des grandes entreprises du secteur non-manufacturier s’est dégradé à un plus bas en dix ans, alors que les mesures imposées en avril-mai pour lutter contre le coronavirus ont contraint les commerces à fermer et les consommateurs à rester chez eux.

Ces résultats viennent renforcer les craintes des marchés, qui s’attendent à ce que le Japon tombe dans une profonde récession du fait de l’impact de la crise sanitaire sur la production industrielle et la consommation.

D’après l’enquête de la BoJ, l’indice du sentiment des grandes entreprises du secteur manufacturier a dégringolé à -34 en juin, contre -8 trois mois plus tôt, soit un plus bas depuis décembre 2009.

Les grandes entreprises non-manufacturières ont basculé dans le pessimisme, avec un indice mesurant leur confiance qui a chuté à -17 contre +8 en mars.

Toutefois, les grandes entreprises des deux secteurs s’attendent à ce que les conditions s’améliorent au cours du troisième trimestre, montrent les résultats de l’enquête.

Le Japon est tombé en récession pour la première fois depuis quatre ans et demi, et un creux inédit depuis la Deuxième Guerre mondiale est attendu pour le trimestre actuel.

Confiance du consommateur aux États-Unis : dégradation

Confiance du consommateur aux États-Unis : dégradation

 

Signe sans doute des interrogations sur la stratégie géo politique du président américain mais aussi concernant sa politique intérieure, l’indice de confiance calculé par l’organisation patronale s’affiche à 128,1, contre un consensus de 133,7, après 136,4 en novembre (révisé par rapport à un chiffre initial de 135,7).La composante du jugement des consommateurs sur la situation actuelle ressort à 171,6 pour le mois qui s’achève, en baisse par rapport au chiffre de 172,7 de novembre; Celle des anticipations a baissé également, à 99,1 contre 112,3 en novembre.

Emploi : nette dégradation

Emploi : nette dégradation

 

Faute de croissance la Frans détruit maintenant davantage d’emplois qu’elle n’en crée. Heureusement on bénéficie encore de la dynamique de l’année 2017 et sur un an la situation est encore positive mais la perspective est mauvaise pour la fin de l’année 2018 et sans doute aussi en 2019. Il n’y a pas de mystère sans croissance impossible de créer une vague significative d’emploi. Du coup, ses résultats sur l’emploi vont peser lourd dans le bilan de l’action politique de Macon. Pour parler clair c’est l’échec d’une politique économique qui a tout misé sur l’offre en négligeant volontairement la demande. À la croissance française est encore plus qu’ailleurs caractérisé par une dynamique Et ce n’est pas en sortant la sempiternelle chanson du manque de main-d’œuvre qualifiée dans la restauration, dans le bâtiment ou dans l’agriculture qu’on pourra expliquer la baisse tendancielle de l’emploi 31.000 emplois salariés de plus qu’il n’en a détruit, contre 46.000 au trimestre précédent et 112 500 au quatrième trimestre 2017. Certes, l’Hexagone enregistre grâce à ce chiffre un treizième trimestre consécutif de hausse de l’emploi salarié privé. Sur un an, 241.100 créations nettes ont même été comptabilisées. Mais ces trois derniers mois marquent la plus faible progression de cet indicateur depuis 2015., la croissance de l’emploi salarié au deuxième trimestre est surtout portée par les services marchands (+ 0,2%), malgré un rythme moins rapide qu’au trimestre précédent. Dans une moindre mesure, l’agriculture (+ 0,1%) et la construction (+ 0,3%) voient, elles aussi, leurs effectifs augmenter. Seule l’industrie a détruit des postes sur cette période: après avoir perdu près d’un million d’emplois depuis 2001, «ce secteur a connu un début de reprise en 2017. Mais il semble que l’on revienne aujourd’hui à des destructions d’emplois qui, même si elles ne sont pas excessives, confirment cette tendance de long terme», explique Sylvain Larrieu, chef de la division synthèse et conjoncture du marché du travail de l’Insee.

Moral des patrons : légère dégradation

Moral des patrons : légère dégradation

Une activité toujours assez dynamique mais qui se tasse au premier trimestre. En cause sans doute, la mauvaise appréciation de la baisse du pouvoir d’achat de début d’année sur le commerce de détail et plus généralement   la croissance. Les interrogations sur le commerce mondiales suite aux taxes Trump pèse aussi comme le climat social qui se dégrade. . Selon le dernier communiqué publié par l’Insee ce jeudi 22 mars, le  climat des affaires diminue légèrement au mois de mars. L’indice qui le synthétise calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, perd un point pour le troisième mois consécutif. Selon la dernière note de conjoncture de l’Insee, la hausse du PIB devrait s’établir à 0,4% au premier comme au deuxième trimestre. D’après les dernières prévisions de la Banque de France, la croissance devrait atteindre 1,9% sur l’ensemble de l’année, un niveau très proche de la croissance du PIB atteint en 2017 (2%). Selon les chefs d’industrie interrogés au cours du mois, la conjoncture dans l’industrie ralentit mais reste très favorable. « L’indicateur qui le synthétise perd un point, après deux en février. Il avait atteint en début d’année son plus haut niveau depuis dix-sept ans. À 111, il reste nettement au-dessus de sa moyenne de longue période (100). » Les patrons de l’industrie sont également moins optimistes qu’en février sur les perspectives de production. Les répondants considèrent que leurs carnets de commande sont moins remplis. Du côté du commerce de détail, la confiance des patrons s’érode un peu.  L’indicateur qui le synthétise perd deux points, à 113. Il reste largement supérieur à sa moyenne de longue période (100), qu’il atteint ou dépasse depuis février 2015. Concernant les perspectives, les chefs d’entreprise sont beaucoup moins nombreux qu’en février à prévoir un accroissement de leurs ventes et de leurs commandes à venir. Du côté des services, la confiance des entrepreneurs est relativement stable. D’après les patrons interrogés par le service de statistiques, le climat des affaires se stabilise à 107 après un recul de deux points le mois précédent. L’indicateur qui le synthétise reste bien supérieur à sa moyenne de long terme. Sur les perspectives générales, l’organisme de statistiques note un léger recul depuis le début de l’année.  La confiance des répondants dans le transport routier de marchandises demeure à des niveaux très élevés (115). En revanche, elle est en repli dans l’hébergement et la restauration. Le climat des affaires s’est amélioré dans le bâtiment, après un recul de deux points le mois précédent. « Les entrepreneurs sont bien plus nombreux qu’en février à indiquer avoir augmenté leurs effectifs au cours des trois derniers mois», précise l’Insee. Sur le front de l’emploi, les prévisions sont plutôt favorables. L’indice qui synthétise le climat de l’emploi est stable à 111,5, un niveau inédit depuis 2011.

 

Venezuela : dégradation par Standard & Poor’s

Venezuela : dégradation par  Standard & Poor’s

L’agence de notation Standard and Poor’s, après Fitch  a annoncé vendredi 3 novembre avoir abaissé la notation sur la dette du Venezuela à « CC ».    Elle anticipe ainsi un probable défaut suite à l’annonce de la restructuration de la dette du pays par le président Nicolas Maduro.  »Je dis aux investisseurs du monde entier et aux détenteurs de dette vénézuélienne: je vous convoque le 13 novembre à Caracas pour lancer un processus de refinancement et de renégociation de la dette externe », avait déclaré le chef de l’Etat. Fitch, plus tôt vendredi, avait abaissé la note du pays à « C », peu après l’annonce de Nicolas Maduro. Par ailleurs, le Fonds monétaire international a pris acte lors d’une réunion de son comité de direction que le pays, qui traverse une grave crise politique et économique, était « en violation » avec les règles de l’institution en ne donnant pas accès à ses données économiques complètes. Fournir les données relatives aux exportations et aux importations de marchandises ainsi que celles concernant les indicateurs économiques clés sont « une obligation de tous les membres du Fonds », a rappelé le FMI. Les membres du conseil d’administration du FMI, qui se sont réunis vendredi, exhortent en outre le Venezuela « à adopter des mesures de rattrapage spécifiques et se réuniront dans les six mois pour examiner l’évolution du Venezuela ».

 

Dégradation de la qualité de l’eau

Dégradation de la qualité de l’eau

 

 

D’après l’association de consommateurs les pesticides essentiellement d’origine agricole  sont désormais massivement présents dans la moitié des rivières françaises et dans un tiers des nappes phréatiques.  Pour  Alain Bazot, président de l’UFC-Que choisir. «  Malgré les promesses, rien ne bouge dans la politique agricole qui est privilégiée par les pouvoirs publics, au contraire. La qualité de l’eau se dégrade et, si le public ne s’en rend pas vraiment compte, c’est que celle qui lui est servie au robinet reste acceptable, mais au prix de coûts toujours plus importants. » Le constat est aussi décourageant sur le front des nitrates, qui résultent, eux, des épandages d’engrais azotés – organiques comme le lisier ou bien chimiques. Sur 15 % du territoire, leurs taux dépassent 25 mg/l, c’est-à-dire le niveau au-delà duquel il devient difficile de rendre l’eau potable. Le pire se cache cependant dans les sous-sols : la valeur guide européenne y est dépassée dans 43 % du territoire. Ces chiffres officiels proviennent du portail d’information sur l’eau du ministère de la transition écologique ou des agences de l’eau. Mais ils sont rarement mis en avant, tant ils illustrent sans ambages la dégradation continue de la qualité de l’eau en France, malgré les promesses des gouvernements successifs. Les uns après les autres, ces derniers se sont engagés à diminuer de moitié l’usage des pesticides dans le pays d’ici à 2018 dans un premier temps, puis d’ici à 2025 dans la deuxième version du plan Ecophyto. Or, souligne l’association de consommateurs, en moyenne triennale, l’utilisation des pesticides a encore progressé de 18 % en cinq ans. Dans ces conditions, les traitements pour produire de l’eau potable coûtent de plus en plus cher. Tout cela est d’autant plus gênant que la répartition de la charge demeure, elle, très inégalitaire, et bien éloignée du principe pollueur-payeur. Les foyers, qui à eux tous utilisent 24 % de l’eau fournie, en paient 70 % ; les agriculteurs, qui en consomment le double, contribuent pour 4 % ; et les industriels (hors du secteur de l’énergie qui prélève beaucoup d’eau mais relâche l’essentiel) utilisent 6 % de l’eau, contribuant à 18 % du financement total. Autre difficulté, la sécheresse, qui bat des records cette année dans le sud-est de la France et qui, avec des étiages au plus bas, fait grimper les taux de pesticides. Les habituelles pluies de septembre manquent à l’appel. En moyenne de ces six derniers mois, les Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Ardèche, l’Aude, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault, le Var et le Vaucluse ont enregistré des déficits historiques. Selon Météo France, le Languedoc-Roussillon n’avait pas connu pareille situation depuis soixante ans ; la Corse souffre d’un déficit pluviométrique de 61 %, Provence-Alpes-Côte d’Azur de 44 %. L’été, plus de la moitié des départements français sont désormais contraints de prendre des mesures de restriction d’eau une année sur deux. « Nous réclamons la transparence, nous voulons que le public sache que l’argent des agences de l’eau sert à traiter les dégâts causés aux écosystèmes par l’agriculture industrielle, pas au préventif qui consisterait à changer de modèle », assure Alain Bazot. Pis encore, le gouvernement s’apprête à ponctionner 15 % du budget des six agences d’eau – soit 360 millions d’euros – pour financer d’autres dossiers que celui de l’eau.

(Info du Monde)

Dette Chine : dégradation de la note la « (S&P)

Dette Chine : dégradation de la note  la « (S&P)

 

S&P a annoncé mercredi avoir abaissé d’un cran, à « A+ » contre « AA- » auparavant, sa note de long terme sur la dette chinoise, jugeant « qu’une période prolongée de fort gonflement du crédit a intensifié les risques financiers et économiques » dans le pays. « C’est une décision erronée (…) difficile à expliquer », a martelé un « responsable » non nommé du ministère chinois des Finances dans un communiqué. Il a dénoncé l’argumentaire de S&P comme reposant sur des « clichés obsolètes » qui « ignorent les caractéristiques (…) des marchés financiers chinois » et le « potentiel de développement » de la deuxième économie mondiale. Le ministère a notamment pointé « le taux élevé d’épargne » des ménages chinois, une épargne « largement reconvertie dans la dette des entreprises, via les intermédiaires financiers ». S&P s’alarmait par ailleurs du niveau d’endettement des gouvernements locaux et des entreprises publiques — dont nombre de groupes industriels souffrant de surcapacités et ne survivant qu’à crédit. Or, selon la loi chinoise, « les dettes émises par les entreprises publiques locales, y compris certaines plateformes financières (établies pour les financer), ne relèvent pas de la dette d’Etat (…) Les gouvernements locaux ne sont pas tenus de les rembourser », a précisé le ministère ! Enfin, « le gouvernement a renforcé (ses mesures) pour garder sous contrôle les risques financiers, mieux superviser les services de gestion d’actifs, réduire l’espace de la +finance de l’ombre+, et efficacement préserver la stabilité du système financier », insiste le texte.

 

 

Standard & Poor’s : dégradation de la note de l’union européenne

Standard & Poor’s : dégradation de la note de l’union européenne

Conséquence du brexit, comme le Royaume-Uni, l’union européenne subit aussi une dégradation de sa note par Standard & Poor’s qui passe de AA+ à AA, La perspective de la nouvelle note est stable, précise l’agence dans un communiqué. « Après la décision des électeurs du Royaume-Uni de quitter l’UE à l’issue du référendum consultatif du 23 juin, nous avons réévalué notre jugement sur la cohésion de l’UE, que nous considérons désormais comme un facteur neutre et plus positif en terme de notation », explique-t-elle. « Nous pensons que dorénavant, les prévisions de revenus, la planification à long terme et les ajustements des principaux mécanismes d’amortissement financier de l’UE seront sujets à une incertitude accrue. » S&P avait abaissé dès lundi la note du Royaume-Uni de deux échelons, à AA, le privant de la note suprême AAA.

(Avec Reuters)

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