Archive pour le Tag 'Dégradation'

Finances -Fitch menace la France d’une dégradation

Finances -Fitch menace la France d’une dégradation

 

L’agence de notation, qui avait placé en octobre la note de la France sous perspective négative, a alerté vendredi sur les conséquences pour la politique budgétaire du renversement du gouvernement de Michel Barnier.

Cela « met en évidence à quel point le paysage politique français très fragmenté peut paralyser la mise en œuvre de la politique budgétaire », avertit Fitch dans un communiqué.

Fitch a cependant maintenu à AA- la note de la France. En octobre, elle avait assorti cette note d’une perspective négative, signalant qu’elle envisageait de l’abaisser à moyen terme.

En outre, « la fragmentation de l’Assemblée nationale rend difficile la recherche de compromis sur la consolidation budgétaire (…). Il est donc très peu probable que la France atteigne l’objectif de déficit de 5% du PIB initialement présenté par (Michel) Barnier », relève encore Fitch.

Fitch menace la France d’une dégradation

Fitch menace la France d’une dégradation

 

L’agence de notation, qui avait placé en octobre la note de la France sous perspective négative, a alerté vendredi sur les conséquences pour la politique budgétaire du renversement du gouvernement de Michel Barnier.

Cela « met en évidence à quel point le paysage politique français très fragmenté peut paralyser la mise en œuvre de la politique budgétaire », avertit Fitch dans un communiqué.

Fitch a cependant maintenu à AA- la note de la France. En octobre, elle avait assorti cette note d’une perspective négative, signalant qu’elle envisageait de l’abaisser à moyen terme.

En outre, « la fragmentation de l’Assemblée nationale rend difficile la recherche de compromis sur la consolidation budgétaire (…). Il est donc très peu probable que la France atteigne l’objectif de déficit de 5% du PIB initialement présenté par (Michel) Barnier », relève encore Fitch.

 

Dettes et déficits : nouvelle dégradation de la France par Moody’s

Dettes et déficits : nouvelle dégradation de la France par Moody’s ?
L’agence de notation Moody’s pourrait dégrader la note de la France ce vendredi notamment en notifiant des perspectives détériorées Un abaissement de la note qui par ailleurs pourrait être justifié par la foire aux  impôts installée dans la plus grande confusion politique au sein de l’assemblée nationale. La dégradation de la France pourrait sonner comme un nouvel avertissement après celui du fonds monétaire international afin que les députés traitent enfin sérieusement des déficits au lieu de l’approfondir avec des  amendements contradictoires et invraisemblables concernant le budget 2025.

 

Actuellement, l  ’agence note la France un cran au-dessus des autres agences Fitch et S&P, à « Aa2 » (l’équivalent de 18 sur une échelle de 20 niveaux de notation), et pourrait s’aligner sur elles malgré une perspective actuellement « stable ».

Cette dégradation potentielle serait une mauvaise nouvelle pour la France. Les taux auxquels le pays emprunte sur les marchés pourraient se détériorer, alors que l’Hexagone est déjà sous tension, notamment de Bruxelles, en raison de la dérive de ses comptes publics. Pour le moment, la dette française continue de séduire les investisseurs du marché, mais ses taux d’intérêt sont désormais proches de ceux de pays comme le Portugal ou l’Espagne, réputés plus risqués.

La décision de Moody’s interviendra deux semaines exactement après celle de Fitch, qui a placé la France sous « perspective négative », lui épargnant la dégradation de sa note « AA- » malgré ses finances publiques. L’agence a souligné que depuis sa précédente évaluation en avril, « les risques liés à la politique budgétaire se sont accrus ».

« Une forte fragmentation politique et un gouvernement minoritaire compliquent la capacité de la France à mettre en œuvre des politiques d’assainissement budgétaire durables », estime l’agence, qui ne croit pas aux prévisions officielles de déficit.

Pour rappel, la charge de la dette est aujourd’hui le deuxième poste budgétaire derrière l’éducation avec plus de 50 milliards d’euros et elle est susceptible de devenir le premier d’ici à 2027. Ce qui réduit d’autant les marges de manœuvre financières.

 

Île-de-France :Une majorité constate la dégradation des transports en commun

Île-de-France :Une majorité constate la dégradation des transports en commun

 

D’après une étude d’Inov360, en Île-de-France, prendre les transports reste un moment désagréable pour la majorité des usagers, révèle une enquête du collectif Mobilité, créé en 2020. L’étude revient sur la perception des voyageurs, à moins d’une trentaine de jours du lancement des Jeux olympiques. Le collectif, créé en 2020 et auquel participent des acteurs comme la ville de Paris ou la RATP,, a interrogé plus de 2500 Franciliens entre le 29 février et le 10 mars dernier.

«Cette dégradation de la perception est difficile à rattraper», reconnaît Vincent Pilloy, directeur d’Inov360, cabinet de conseil coordinateur du collectif Mobilité.

Sur l’ensemble des personnes interrogées, seuls deux facteurs les encourageraient à emprunter davantage les transports en commun : «une amélioration de la fréquence» et de la «ponctualité». En attendant, les Franciliens adaptent leurs déplacements en fonction des jours où les transports sont le plus fréquentés.

Malgré les critiques des voyageurs, 67% des répondants de l’étude assurent que la proximité d’une gare, d’un arrêt de bus, de RER ou de métro reste un critère déterminant pour choisir son lieu de résidence. «Même si les modes d’utilisation sont de plus en plus variés, les transports en commun restent un incontournable, y compris dans la façon dont les gens se projettent. Les gens en ont besoin. Ils en veulent plus», affirme Vincent Pilloy.

Dégradation des Comptes publics : La France sauve sa note…. mais pas son déficit

Dégradation des Comptes publics : La France sauve sa note…. mais pas son déficit
C’est une sorte de victoire à la Pyrrhus pour la France qui réussit à conserver sa note relative à l’état des comptes publics. Cependant les commentaires de ces agences de notation sont très sévères et soulignent la récente dégradation. Le déficit et la dette atteignent en effet des records. La charge de la dette pour les seuls intérêts représentera bientôt autour de 70 milliards soit presque le premier poste du budget. De toute manière, cette note n’aurait pas changé grand-chose dans la mesure où la France pourra toujours rembourser les intérêts mais pas le capital. Une sorte d’assurance pour les prêteurs notamment étrangers nombreux  mais une hypothèque sur les capacités financières du pays.

 

Ces sujets techniques dominent dans un environnement où les investisseurs anticipent des baisses de taux. « La dégradation, évidemment que ce ne serait pas une bonne nouvelle. Mais le plus important, c’est que cela ne devrait pas avoir de conséquence sur les taux auxquels nous nous finançons, dans la mesure où les marchés ont déjà intégré la situation de nos finances publiques », se rassurait-on, ces derniers jours, à Matignon. Sans tension supplémentaire sur les marchés le gouvernement anticipe déjà une explosion de la charge de la dette, qui dépasserait les 70 milliards en 2027.

 

Dégradation du solde commercial: la faute aux multinationales

Dégradation du solde commercial: la faute aux multinationales

Les multinationales françaises, groupes possédant au moins une filiale à l’étranger et contrôlées par une tête de groupe française, ont largement contribué au creusement du déficit commercial de la France depuis 2000. C’est ce que nous montrions dans une étude récente : bien qu’affichant un excédent commercial, qui rappelle le rôle central de ces multinationales dans l’économie française, c’est bien la dégradation de leur solde entre 2000 et 2008 qui explique le creusement du déficit français.

par Par Vincent Vicard, CEPII et Pierre Cotterlaz, CEPII dans « La Tribune »

Les multinationales étrangères, contrôlées par une tête de groupe étrangère, et les entreprises franco-françaises, qui assemblent les entreprises indépendantes et celles appartenant à des groupes n’ayant aucune filiale étrangère, affichent certes des déficits, mais qui ne se sont pas détériorés de manière aussi importante sur la même période. Entre 2008 et 2019, la relative stabilisation du déficit commercial de la France résulte d’une légère amélioration de l’excédent des multinationales françaises, néanmoins plus que compensée par la détérioration du déficit des multinationales étrangères.

Qu’en est-il depuis 2019 ? Les multinationales françaises ont-elles mieux résisté à la crise sanitaire et à ses suites ? Alors que l’excédent des multinationales françaises s’était légèrement accru au cours des années 2010, avec même une accélération en 2019, il a connu une chute de 0,8 point de PIB en 2020, avant de se stabiliser en 2021, à un niveau inférieur à sa moyenne sur la décennie 2010.

Pour les deux autres catégories d’entreprises, les soldes se dégradent entre 2019 et 2021, malgré une modeste réduction du déficit commercial des multinationales étrangères en 2020. Au total sur cette période, le solde commercial des multinationales françaises se dégrade de 0,8 point de PIB, celui des multinationales étrangères de 0,2 point de PIB, et celui des entreprises franco-françaises de 0,5 point de PIB.

Le recul de l’excédent commercial des multinationales françaises est principalement lié à une baisse de leurs exportations, qui passent de 9,4 à 7,7% du PIB entre 2019 et 2021, quand dans le même temps les exportations des multinationales étrangères augmentent, de 5,3 à 5,8% du PIB.

L’atonie des exportations des multinationales françaises est partiellement compensée par un recul de leurs importations, de 6,8 à 5,9% du PIB, qui contraste avec la reprise rapide des importations des multinationales étrangères, de 8,5 à 9,3% du PIB entre 2019 et 2021.

Cette mauvaise performance commerciale des multinationales françaises prises dans leur ensemble cache cependant des dynamiques sectorielles spécifiques, en particulier dans le secteur des matériels de transports. Deux secteurs se détachent : l’aéronautique et les autres matériels de transport (dont la construction navale), et l’automobile.

Si l’on décompose les flux commerciaux de chaque catégorie d’entreprise par secteur (le secteur se réfère ici à la nature des biens échangés, et non à l’activité de l’entreprise), l’évolution la plus spectaculaire pour les multinationales françaises se produit dans le secteur des autres matériels de transport (dont l’aéronautique), où leur excédent dégringole de près de 0,7 point de PIB, passant de 1,5 à 0,8% du PIB entre 2019 et 2020. Ce brusque mouvement tient à l’extinction brutale de la demande mondiale dans ce secteur lors de la crise sanitaire.

Il est cependant plus difficile d’expliquer pourquoi, malgré la reprise des commandes, les exportations n’ont en 2021 pas retrouvé leur niveau d’avant-crise, situation qui ne se rétablit que très progressivement jusqu’à aujourd’hui.

La brusque dégradation du solde du secteur aéronautique contraste avec un tassement plus progressif, mais régulier, observé dans le secteur automobile depuis 2017. Si l’on prolonge la tendance, les multinationales françaises sont importatrices nettes en 2023. Cette dégradation récente fait suite à la baisse de plus d’un demi-point de PIB de l’excédent automobile dans les années 2000.

La relative stabilisation au cours des années 2010 n’aura donc été que temporaire. Cette baisse du solde fait écho à celle de la part des véhicules construits en France dans les immatriculations et à la baisse globale de la production sur le territoire. Elle précède par ailleurs l’émergence rapide des importations en provenance de Chine dans les véhicules électriques, particulièrement marquée à partir de 2022.

Entre 2019 et 2021, la contre-performance des multinationales françaises en matière de contribution au solde commercial s’explique donc en bonne partie par un décrochage conjoncturel dans l’aéronautique.

Une tendance plus structurelle semble cependant se dégager dans le secteur automobile.

Dégradation du climat : Les Français conscients

Dégradation du climat : Les Français conscients

Une étude Axa sur les conséquences de la dégradation du climat qui démontre que les Français sont de plus en plus conscients de l’enjeu. Seulement 15 % de la population active pense aujourd’hui que l’activité humaine n’est pas responsable du réchauffement climatique, et 81 % a conscience que nous allons devoir changer nos modes de vie radicalement afin de relever ce défi.. Les scientifiques d’AXA Climate ont construit 15 indicateurs d’impact concret du changement climatique, sur l’ensemble du territoire français. L’institut Act For Now a mené une étude d’opinion auprès des Français afin de mesurer leur prise de conscience.

En termes d’adaptation climatique, les moyennes nationales ne veulent pas dire grand-chose, souligne Antoine Denoix, PDG d’AXA Climate. L’évaluation doit être locale, à quelques kilomètres, comme la météo du jour ». Forts de cette conviction, les scientifiques d’AXA Climate (météorologues, agronomes, climatologues…) ont choisi de décrypter 15 exemples locaux et concrets des conséquences du changement climatique. En voici une sélection.

Deauville, la station balnéaire de Normandie, est célèbre pour sa promenade de planches du bord de sa plage. Vers 2050, à cause de la montée du niveau de la mer, cette promenade ne sera plus praticable toute l’année. En considérant le scénario climatique actuellement le plus probable, la côte d’opale fera en effet face à une élévation du niveau marin entre 20 et 25 cm en 2050. La promenade se trouve à 20 cm en dessous de la ligne de marée haute qui pourrait être atteinte, avec les combinaisons d’élévation du niveau de la mer, de grandes marées et d’ondes de tempête.

Autre station balnéaire de renom encore plus fortement impactée : Lacanau, sur l’océan Atlantique, près de Bordeaux. En 2050, la montée du niveau de la mer et l’érosion du littoral menacent 40 % de la station balnéaire (1 200 logements), la majorité des activités commerciales de la commune, une centaine de locaux professionnels et diverses infrastructures publiques.

En 2050, 48 % du territoire français métropolitain – représentant près de 10,4 millions de maisons individuelles construites aujourd’hui – est susceptible d’être impacté par des fissures et dégâts allant jusqu’à des risques d’effondrement, liés à des sécheresses devenant plus fréquentes.

En 2050, la saison propice aux incendies sera trois fois plus longue qu’aujourd’hui dans les Landes. Elle s’étendra sur environ 70 jours en moyenne contre 20 actuellement.
En 2050, à Montpellier, le nombre de jours justifiant la mise en route de la climatisation dans les bureaux et commerces sera d’environ 120 jours (4 mois) – soit une augmentation de 77 %. A l’inverse, à Strasbourg, le nombre de jours nécessitant du chauffage va diminuer de 26 %, passant d’environ 120 jours en moyenne, à 90.

Face à ces réalités locales, Act For Now a interrogé les Français pour AXA Climate. Les résultats de l’étude révèlent que près de 56 % des Français actifs de 18 à 60 ans ont une vision assez juste des conséquences du changement climatique en France en 2050. Concrètement, près de 6 Français sur 10 ont obtenu une majorité de bonnes réponses à nos questions portant sur les 15 indicateurs d’impact. « C’est une bonne surprise pour nous qui sondons régulièrement les Français sur ces sujets : la culture climatique a nettement progressé en l’espace d’une année », commente Jean-Christophe Beau, co-fondateur d’Act For Now.

Preuve en est également que seul 15 % de la population active pense aujourd’hui que l’activité humaine n’est pas responsable du réchauffement climatique, et 81 % a conscience que nous allons devoir changer nos modes de vie radicalement afin de relever ce défi.

Assez logiquement, certains groupes, tels que les éco-anxieux (ceux qui disent éprouver de l’anxiété face au dérèglement climatique), ont un taux de bonnes réponses supérieur. Ces derniers s’informent davantage et cela leur permet d’avoir une fine connaissance de ces enjeux. En revanche, de façon plus surprenante, le niveau d’études ou l’âge ne permettent pas de différenciation. « C’est bien le signe que, face au changement climatique, la prise de conscience s’est généralisée », analyse Jean-Christophe Beau.

On pourrait se réjouir de cette montée en connaissance collective des Français. Mais l’étude d’AXA Climate révèle un début de fracture dans la population. Deux visions s’opposent. 33 % des répondants qui ont une minorité de réponses justes anticipent des conséquences pires que les simulations réalisées par les scientifiques. Nous les appellerons les « pessimistes ». De l’autre côté, nous retrouvons ceux que nous désignons comme les « optimistes » et qui sont 30 % à anticiper des conséquences moins importantes.

A noter : une surreprésentation des éco-anxieux chez les « pessimistes », et une surreprésentation des techno-solutionnistes chez les optimistes. Les « pessimistes » pensent probablement qu’il est trop tard pour agir, quand les « optimistes » semblent attendre patiemment de la technologie qu’elle soit la solution.

Le risque est qu’une augmentation des discours trop catastrophistes ou pas suffisamment scientifiques renforce cette fracture, alertent Antoine Denoix et Jean-Christophe Beau. D’autant qu’un Français sur 2 pense qu’il est déjà trop tard pour éviter une catastrophe climatique pour l’humanité. Pour créer une dynamique collective consensuelle, il devient donc important de rassembler les Français avec une vision partagée réaliste et surtout locale, proche de chez eux, des conséquences du changement climatique.

Dégradation de la qualité des infrastructures d’après les Français

Dégradation de la qualité des infrastructures d’après les Français


Par suite sans doute des restrictions budgétaires tout autant que de la mauvaise gestion, des Français sont mécontents de la dégradation des infrastructures. Pourtant cette qualité constituée précédemment un atout considérable pour l’économie locale et surtout pour l’implantation de sociétés étrangères. D’après une enquête Ipsos le taux de satisfaction est passé de plus de 50 % à 38 %.

Un certain nombre d’infrastructures bénéficient d’un niveau de satisfaction constant, voire en hausse. C’est le cas notamment des technologies de la communication (64% contre 50%), du réseau ferré (52% contre 41%) ou encore du réseau routier secondaire (50% contre 44%). Autre exemple : l’opinion des Français vis-à-vis de leurs aéroports est assez semblable en 2021 et en 2023, avec un taux de satisfaction qui est passé de 67 à 66% en deux ans. «Les transports affichent un bon score, tout comme les outils technologiques et de télécommunication. E

Exemple du développement de la fibre partout dans le pays comme élément porteur dans la satisfaction des Français dans leurs infrastructures…. sauf dans certaines zones rurales !

Dégradation de la santé mentale des femmes au travail

Dégradation de la santé mentale des femmes au travail

Dans son « Baromètre Santé au travail » publié ce jeudi, Malakoff Humanis s’intéresse à la santé mentale des femmes. Et celle-ci se dégrade fortement. La prise en compte du sujet par les entreprises est désormais un enjeu de fidélisation des salariées. Extrait un article des Échos. Les femmes sont ainsi 44 % à se déclarer en mauvais état de santé psychologique, contre 32 % des hommes. Elles étaient 40 % à dresser le même constat en 2020. Troubles du sommeil, fatigue et anxiété sont les maux qui les touchent le plus, et de façon croissante. Elles sont en outre 52 % à se déclarer épuisées professionnellement.

Situations personnelles, comme professionnelles, sont évoquées pour expliquer le mauvais état de santé des femmes. L’un des principales raisons personnelles mises en avant, n’est pourtant pas complètement décorrélée du monde du travail. Il s’agit de la situation financière.

« Il y a une sorte de cercle vicieux, les femmes sont plus nombreuses à travailler à temps partiel parce qu’elles s’occupent aussi plus souvent de la famille et cela explique l’écart de revenus. Elles ont aussi moins accès dans le temps aux progressions professionnelles. Finalement, on conjugue à la fois des problématiques d’ordre personnel et professionnel », analyse Anne-Sophie Godon. Les femmes représentent par exemple dans 85 % des cas de monoparentalité, ce qui les plonge parfois dans la précarité.

Leur situation financière est ainsi la première raison personnelle avancée par les femmes (39 %) pour expliquer leur mauvais état de santé psychologique. Il s’agit seulement de la cinquième raison évoquée par les hommes, qui sont davantage préoccupés par leur situation familiale compliquée (37 %), leurs problèmes de santé physique (29 %), l’actualité (27 %) ou leur isolement social (27 %).

Autre élément mis en avant pour expliquer leur santé mentale dégradée : la surreprésentation des femmes dans le secteur de la santé, très pénible psychologiquement. Ainsi, 67 % des salariés du secteur de la Santé et de l’action sociale sont des femmes.

Moral des chefs d’entreprise : forte dégradation

Moral des chefs d’entreprise : dégradation

D’une certaine manière le moral des chefs d’entreprise et en cohérence avec une conjoncture de plus en plus maussade qui se caractérise par une quasi stagnation de la croissance en cette deuxième partie de l’année..

D’après l’INSEE, la conjoncture se noircit assez nettement et une majorité de chefs d’entreprise prévoient une contraction des affaires dans les prochains mois. L’indicateur qui synthétise l’opinion des patrons est tombé à 98 en octobre (- 2 points par rapport à septembre), passant sous sa moyenne de longue période, fixée à 100, a indiqué l’Insee jeudi. Quant à l’indicateur du climat de l’emploi, il se replie légèrement lui aussi, tout en restant au-dessus de sa moyenne de longue période. Ces chiffres signifient qu’une majorité de chefs d’entreprise prévoient une contraction des affaires dans les prochains mois. Pire, ce décrochage n’est plus l’apanage d’un seul pan du tissu économique français. Tous les secteurs voient, à des degrés divers, leurs voyants passer au rouge.

Santé mentale : dégradation notamment chez les jeunes

Santé mentale : dégradation chez les jeunes

La santé mentale des Français, notamment celle des jeunes, est toujours dégradée en 2023, une tendance constante depuis septembre 2020, dans le sillage de la pandémie de Covid-19, a relevé Santé publique France lundi. En cause sans doute notamment les incertitudes économiques, sociales et sociétales.

Chez les jeunes de 18-24 ans, « la hausse s’est même poursuivie de façon marquée en 2023″, selon Santé publique France.

En septembre 2023, les passages aux urgences pour gestes et idées suicidaires, troubles de l’humeur (épisodes dépressifs notamment) et troubles anxieux, ainsi que les actes médicaux SOS Médecins pour angoisse ont augmenté chez les moins de 18 ans, en particulier chez les 11-17 ans, comme habituellement en période de rentrée scolaire.

L’agence sanitaire a aussi livré les résultats des dernières vagues d’enquêtes Coviprev, mises en place depuis 2020, qui permettent de suivre l’évolution de la santé mentale de la population.

Les jeunes de 18-24 ans se préoccupent en moyenne moins de leur santé mentale ou de leur bien-être que leurs aînés (64%).

Dans cette tranche d’âge, les principaux freins à la consultation d’un « psy » sont le prix de la consultation, la difficulté à se confier ou la crainte de ce qu’ils pourraient découvrir sur eux, et la peur que l’entourage l’apprenne, a décrypté Santé publique France.

« Les données recueillies depuis 2020 témoignent d’une dégradation de la santé mentale chez les adolescents et jeunes adultes et d’une perception encore taboue de ces problématiques », a déclaré Caroline Semaille, directrice générale de l’agence sanitaire, citée dans un communiqué.

Finances publiques: Nouvelle dégradation des comptes en 2022

Finances publiques: Nouvelle dégradation des comptes en 2022

Nouveau déficit record pour la France, ce qui va davantage plomber la dette ( plus de 3000 milliards).Le résultat net des comptes de l’État français s’est dégradé en 2022 après une amélioration en 2021, a indiqué jeudi la Cour des comptes dans un rapport. Le déficit constaté est de 160 milliards d’euros, proche des 166 milliards enregistrés en 2020. En 2021, le résultat comptable de l’État s’était redressé, limitant le déficit à 141 milliards d’euros.

La hausse des recettes «en lien avec le dynamisme de l’économie, n’a pas suffi pour absorber l’augmentation des différentes catégories de charges», constatent encore les Sages qui ajoutent que les charges de fonctionnement ont progressé de 9% par rapport à 2021, et les charges financières de 98%. L’endettement financier net de l’État s’est accru de 151 milliards, dont 37 milliards dus à une dégradation de la trésorerie. Fin juin, la Cour des comptes avait alerté sur des objectifs jugés peu ambitieux de la France en matière de réduction des dépenses publiques, par rapport à ceux de ses voisins européens.

Nouvelle dégradation des comptes en 2022

Nouvelle dégradation des comptes en 2022

Nouveau déficit record pour la France, ce qui va davantage plomber la dette ( plus de 3000 milliards).Le résultat net des comptes de l’État français s’est dégradé en 2022 après une amélioration en 2021, a indiqué jeudi la Cour des comptes dans un rapport. Le déficit constaté est de 160 milliards d’euros, proche des 166 milliards enregistrés en 2020. En 2021, le résultat comptable de l’État s’était redressé, limitant le déficit à 141 milliards d’euros.

La hausse des recettes «en lien avec le dynamisme de l’économie, n’a pas suffi pour absorber l’augmentation des différentes catégories de charges», constatent encore les Sages qui ajoutent que les charges de fonctionnement ont progressé de 9% par rapport à 2021, et les charges financières de 98%. L’endettement financier net de l’État s’est accru de 151 milliards, dont 37 milliards dus à une dégradation de la trésorerie. Fin juin, la Cour des comptes avait alerté sur des objectifs jugés peu ambitieux de la France en matière de réduction des dépenses publiques, par rapport à ceux de ses voisins européens.

Déficit, dette, croissance, emploi: Nouvelle dégradation financière

Déficit, dette, croissance, emploi: Nouvelle dégradation financière

L’Ifrap, en partenariat avec l’équipe SEURECO ERASME spécialisée dans la modélisation économique, a réalisé une simulation de l’application des programmes des candidats sur le prochain quinquennat. A 48 heures du premier tour, l’Opinion publie en exclusivité les résultats. 

nota:  L’Ifrap est proche du patronat mais est un des rares instituts à approfondir la thématique économie et finances NDLR

 A quelques heures du premier tour de l’élection présidentielle, l’Ifrap publie une évaluation économétrique de ce que serait l’état des finances publiques du pays après le quinquennat des cinq premiers candidats. Le think tank a recensé l’ensemble des mesures des candidats pour opérer son propre chiffrage budgétaire. « Puis nous avons introduit ces éléments dans un modèle macro-économétrique afin de simuler les conséquences économiques de la mise en œuvre de ces programmes », indique-t-il. Le résultat est enfin comparé à un scénario central basé sur la note de conjoncture de l’Insee de mars 2022 et les estimations des finances publiques du 29 mars 2022.

 

Selon ce scénario de référence, le déficit reviendrait très progressivement vers 3% du PIB en 2027 après une baisse régulière des dépenses publiques dont le poids dans le PIB passerait de 59,1% en 2021 à 52,1% en 2027. Le taux de prélèvements obligatoires (hors cotisations sociales imputées) serait aux alentours de 43%. La dette publique passerait de 112,9% du PIB à 106% du PIB en 2027, notamment grâce à la croissance qui reviendrait à 1,5% en 2027. 650 000 emplois seraient par ailleurs créés de 2022 à 2027, ce qui ramènerait le taux de chômage aux alentours de 7%.

Enfin, après un pic d’inflation à 4,5% en 2022, le taux de croissance de l’indice des prix à la consommation demeurerait supérieur à 2% sur la période et le taux grimperait à 4%. Le solde du commerce extérieur resterait quant à lui déficitaire d’environ 2 points de PIB sur l’ensemble de la période.

« La mise en œuvre du programme proposé par Emmanuel Macron aurait un effet positif sur la croissance : le PIB serait supérieur de 1,6% à son niveau du scénario de référence en 2027. Environ 400 000 emplois supplémentaires seraient créés dont 300 000 dans les secteurs marchands.

Les effets du programme d’Emmanuel Macron sur les finances publiques seraient légèrement positifs. Le solde public atteindrait -2,5% en 2027 (soit 0,3 point de PIB d’amélioration par rapport au scénario de référence). Le poids de la dette publique (107,2% du PIB en 2027) serait allégé de 0,4 point de PIB par rapport au scénario de référence. Le taux de prélèvements obligatoires (43,6%) serait supérieur de 0,5 point de PIB à son niveau du scénario de référence tandis que les dépenses publiques verraient leur poids légèrement augmenter (+0,3 point de PIB par rapport au scénario de référence) pour atteindre 52,5% du PIB.

Le taux d’inflation serait peu différent de celui du scénario de référence tandis que le taux de chômage baisserait légèrement pour atteindre 6,4% (0,6 point inférieur à son niveau du scénario de référence). Il n’y aurait en revanche aucune amélioration, voire une légère détérioration, sur le plan du commerce extérieur et de la compétitivité. Le déficit du commerce extérieur serait renforcé de 0,2 point de PIB par rapport à son niveau du scénario de référence. »

La dégradation de l’environnement menace l’économie et la stabilité financière

La dégradation de l’environnement menace l’économie et la stabilité financière

Une étude, réalisée avec la participation de banques centrales, insiste sur le fait que les menaces sur la nature devraient être intégrées dans leurs évaluations des risques et dénonce la dépendance des systèmes économiques et financiers envers des écosystèmes fonctionnels et en bonne santé. (franceinfo)

ASelon un rapport (lien en anglais) publié jeudi 24 mars et élaboré par des chercheurs en collaboration avec le réseau Network of Central Banks and Supervisors for Greening the Financial System (NGFS), les banques centrales sous-estiment la menace significative que représente la perte de la biodiversité et de ses richesses, dont dépendent pourtant entreprises et institutions financières.

Si les impacts du changement climatique sont de plus en plus intégrés dans l’évaluation des risques économiques, c’est beaucoup moins le cas pour des menaces similaires issues de la destruction de la nature, constate cette étude. « Nous érodons la biodiversité à un rythme qui nuit aux écosystèmes qui nous fournissent nourriture, eau et air pur. Ce qui pourrait causer des risques importants pour la stabilité économique, financière et sociale », a commenté Ravi Menon, président du NGFS, rappelant que « la biodiversité est la base de la vie sur notre planète ».

Le rapport insiste sur le fait que les menaces sur la nature devraient être intégrées dans l’évaluation des risques des banques centrales, notant la dépendance des systèmes économiques et financiers envers des écosystèmes fonctionnels et en bonne santé. Par exemple, les rendements agricoles sont menacés par la réduction des populations de pollinisateurs victimes des pesticides ou de la réduction de leurs habitats. « La perte de biodiversité est une menace pour la stabilité financière », explique à l’AFP Nick Robins, de la London School of Economics, qui a codirigé ce rapport. Or, « peut-être que les investissements actuels des entreprises et des institutions financières ne sont pas conformes à un écosystème en bonne santé », pointe-t-il.

La banque interaméricaine de développement a de son côté estimé que les politiques visant à empêcher l’Amazonie d’atteindre le point de basculement qui pourrait éventuellement la transformer en savane (freiner la déforestation, investir dans une agriculture durable, améliorer la gestion des incendies) pourraient générer environ 340 milliards de richesses supplémentaires.

Créer une économie protectrice de la nature

Réussir la transition vers une économie mondiale protectrice de la nature est un défi, relève le rapport. Certains pays ont commencé à prendre des mesures, note l’étude, qui appelle malgré tout les banques centrales à élaborer une approche coordonnée pour répondre à la crise mondiale de la biodiversité.

Publié au moment où les délégations de près de 200 pays sont réunies à Genève dans le cadre de négociations visant à établir d’ici la fin de l’année un accord pour mieux protéger la biodiversité, le rapport souligne enfin l’impact que le système financier peut avoir sur la nature, notamment via les choix de prêts, d’investissements et d’assu

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