Archive pour le Tag 'déficits'

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Cour des comptes : les déficits se creusent

Cour des comptes : les déficits se creusent

En langage administratif (les membres de la cour des comptes sont des fonctionnaires), la cour des comptes constate que les déficits se creusent par rapport aux objectifs. Pour 2013, « il existe un risque réel que le déficit public excède la dernière prévision du gouvernement de 4,1% du PIB », a déclaré le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, en soulignant que la France est « dans une zone dangereuse en raison du poids croissant de sa dette ». Le montant du déficit public 2013, qui agrège les comptes de l’Etat, des administrations de sécurité sociale et des collectivités locales, sera connu fin mars. Pour 2014, « les hypothèses de niveau d’emploi et de progression de la masse salariale du secteur privé apparaissent fragiles, tout comme celles relatives à l’élasticité des recettes », ce qui laisse présager des recettes moins importantes qu’espéré comme ce fut le cas l’an dernier.

 

L’utopie de la réduction des déficits publics

L’utopie de la réduction des déficits publics

 Concrètement, sur un an, pour les comptes arrêtés en avril, le déficit de l’Etat s’est creusé de 7 milliards d’euros pour atteindre 67 milliards en cumulé. Outre le fruit de la vente de la quatrième licence de télephonie mobile qui avait boosté les caisses publiques l’an dernier et que l’on ne retrouve pas cette année, le ministère des Finances invoque cette fois des contributions exceptionnelles au budget européen et de moindres rentrées fiscales dues à la crise. Pour prendre le cas de la TVA (qui représente à elle seule la moitié des recettes fiscales), elle a rapporté 5 milliards et demi d’euros de moins que prévu… parallèlement, les dépenses de l’Etat ont augmenté de 5% à 140 milliards. Inutile de faire un dessin sur l’effet de ciseaux. Tous les économistes le disent. Ce n’est pas parce que Bruxelles nous a donné un peu de mou pour rentrer dans les clous budgétaires qu’il faut baisser la garde. Bien au contraire. Malheureusement, le gouvernement aura beau s’agiter comme un diable pour écoper le navire qui prend l’eau de toutes parts, à défaut de s’engager vraiment vers les économies publiques, le respect des objectifs s’éloignera mois après mois. Moins de recettes fiscales car moins de consommation en période de crise combinée à une perspective de hausses d’impôts… l’Etat s’est mis dans une impasse dont il sera bien difficile de sortir. L’équation est en train de se vérifier. Nous ressentons les effets de l’économie dite « comportementale ». S’ils sont optimistes, les ménages épargnent moins pour consommer, s’ils sont pessimistes ou, au mieux, attentistes, ils épargnent plus au dépend de la consommation. Nous sommes au cœur de cette problématique. Refiscalisation des heures supplémentaires, incertitudes sur l’avenir des auto-entrepreneurs, réforme des retraites à venir, réforme du quotient familial qui n’est en rien une économie pour l’Etat mais en réalité une augmentation nette d’impôt. Selon les prévisions, l’Etat pourrait en retirer 900 millions d’euros… au total entre 1 milliard 7 et 1 milliard 8 si l’on ajoute les réductions d’impôts pour frais de scolarité qui bénéficiaient jusqu’à présent aux familles ayant des enfants au collège et au lycée. Au total, cela représenterait une ponction supplémentaire de 0.1 à 0.2% du PIB, la richesse nationale. On pourrait s’arrêter là, sauf que la TVA doit augmenter au 1er janvier 2014. Coup de grâce ou pas, on demande beaucoup aux Français. Attention que trop d’efforts ne tuent l’effort.

 

Déficits : Monti critique la France

Déficits : Monti critique la France

 

Laminé aux élections, sans doute aigri mais toujours sûr de son fait, Monti critique la France. Limage même de la technocratie européenne qui ne sait pas où elle va mais qui ne veut pas changer de cap. Pathétique. Le chef du gouvernement italien Mario Monti a critiqué aujourd’hui à Bruxelles les gouvernements européens qui cherchent à gagner du temps en reportant leurs objectifs de réduction des déficits publics, estimant que cela nuit aux pays qui respectent leurs engagements. « Nous n’avons pas cédé à la tendance récente consistant à demander le report d’un an de certains objectifs, comme la réduction des déficits », a déclaré Mario Monti qui participait à un forum sur la concurrence organisé par la Commission européenne. « Lorsque j’ai pris mes fonctions, je n’ai pas envisagé de demander un arrangement pour reporter à 2014″ les objectifs de réduction du déficit public italien, « malgré des conditions très, très difficiles », a-t-il souligné. « Je ne blâme personne, ni au niveau de l’Union européenne ni parmi les Etats membres, mais il est évident que la crédibilité de la politique menée dans un pays peut souffrir si d’autres demandent des reports et les obtiennent », a-t-il conclu, dans une critique voilée adressée à l’Espagne, le Portugal, la France ou encore les Pays-Bas.

 

Déficits : nouveaux pouvoirs pour la commission européenne

 

Déficits : nouveaux pouvoirs pour la commission européenne

Deux règlements sont prévus pour agir vite avant qu’un risque de déficit excessif ne se présente. Exemple, des dépenses inscrites dans le budget d’un pays de la zone euro pourraient entraîner des dérives : la Commission européenne pourra agir à titre préventif, en faisant des recommandations. Elles devront être suivies d’effet, avec des corrections budgétaires. Si les consignes ne sont pas respectées par l’état-membre, des sanctions financières sont possibles. La Commission européenne pourra donc utiliser les « outils » avec l’accord des autres états-membres. Ce « Two Pack » vient compléter un autre paquet de six règles déjà adoptées en 2011, appelées le « Six Pack ». L’objectif de tous ces textes est de mieux organiser la zone euro et d’éviter des situations « à la grecque ». En mai 2010, la zone euro avait pris des mesures d’urgence pour sauver la Grèce de la faillite, mais elle ne possédait pas ces instruments règlementaires nouveaux.     Ces procédures sont à distinguer du « Semestre européen » par lequel les états-membres présentent leur projet de budget de l’année suivante dès le printemps de l’année en cours. Les projets sont ensuite examinés et discutés à Bruxelles entre tous les pays-membres de l’euro et la Commission européenne. Cette période s’étale sur six mois environ, avant l’examen des budgets par les Parlements nationaux. Si on ajoute à ce Semestre les nouvelles mesures en urgence : les budgets des pays de la zone euro sont désormais sous surveillance permanente.

 

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En plus des banques, Madrid doit sauver les régions autonomes

En plus des banques, Madrid doit sauver les régions autonomes

 

40 milliards pour sauver les banques sans doute une vingtaine pour sauver les régions ; ça commence à faire beaucoup pour Madrid qui n’a sans doute pas fini de faire l’inventaire des déficits à combler. Le gouvernement espagnol a finalisé vendredi un plan de remboursement des dettes contractées dans le domaine de la santé par les régions autonomes, alors que des pharmacies sont restées fermées en protestation contre les impayés. La vice-présidente du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, a dit que le gouvernement central paierait 17 milliards d’euros aux fournisseurs des communautés autonomes du pays. « L’industrie pharmaceutique juge positivement le plan, car il permet de régler un problème qui menaçait la survie d’entreprises et le fonctionnement normal des services de santé », a déclaré une porte-parole de Farmaindustria, qui représente les pharmaciens espagnols. Dans la région de Valence, les pharmacies étaient fermées vendredi pour le deuxième jour consécutif pour protester contre des non-remboursements de médicaments délivrés depuis février. Un porte-parole des laboratoires Sanofi a dit que l’entreprise avait « des problèmes d’impayés, comme de nombreux fournisseurs » en Espagne, espérant que la décision de Madrid allait apporter une solution au problème. « Plusieurs hôpitaux n’ont plus payé leurs factures depuis deux ans. Pour ce qui est de l’Espagne, nous avons commencé en 2011 à insister sur notre politique de crédit. Aujourd’hui, cette situation s’applique à douze hôpitaux dans quatre des 17 régions autonomes », a déclaré de son côté Silvia Dobri, une porte-parole du laboratoire suisse Roche. Les 17 régions autonomes espagnoles sont à l’origine d’environ la moitié des dépenses publiques du pays et ont leurs propres budgets de santé et d’éducation.

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