Archive pour le Tag 'déficits'

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La France ne tiendra pas ses objectifs de déficits (Bruxelles)

La France ne tiendra pas ses objectifs de déficits (Bruxelles)

 

Le fameux « retournement »t de Hollande n’a pas convaincu Bruxelles. D’après la commission européenne, la France ne devrait ramener son déficit public qu’à 3,4% du produit intérieur brut en 2015, sensiblement plus que les 3,0% promis à ses partenaires européens, ce qui l’expose à des sanctions, selon les prévisions de la Commission européenne. Les économistes de Bruxelles ont revu lundi en baisse dans le même temps leur prévision de croissance du PIB 2015 à 1,5%, faisant peser des doutes sur la vigueur du « retournement » en cours entrevu par le président François Hollande.  Elle était de 1,7% auparavant, niveau sur lequel Paris a calé le programme de stabilité 2014-2017 qu’il vient de transmettre à la Commission. Celle-ci est en revanche très proche des prévisions du gouvernement français pour 2014 avec un PIB en hausse de 1,0% et un déficit public à 3,9% (contre respectivement 1,0% et 3,8% prévu par le programme de stabilité). A Paris, le ministre des Finances Michel Sapin a confirmé l’objectif d’un déficit public de 3,0% du PIB en 2015 sur la base des 50 milliards d’euros d’économies prévues dans le programme de stabilité voté la semaine passée. « Le gouvernement réaffirme sa détermination à mettre en œuvre le Pacte de responsabilité et de solidarité et à réaliser les 50 milliards d’euros d’efforts d’économies nécessaires pour ramener le déficit à 3% du PIB en 2015″, dit-il dans un communiqué. Il explique l’écart avec les prévisions de la Commission européenne par des anticipations de croissance un peu plus faibles et surtout « une prise en compte seulement partielle à ce stade » des économies programmées pour 2015.

France : déficits en hausse

France : déficits en hausse

 

Le programme de stabilité 2014-2017 qui sera présenté mercredi en conseil des ministres anticipe ainsi un déficit public ramené à 3,8% du produit intérieur brut (PIB) fin 2014 puis 3,0% en 2015, soit 0,2 point de plus que prévu précédemment pour chacune des deux années, indique le journal. Ces prévisions reposent sur des hypothèses de croissance du PIB révisée à 1,0% cette année, contre 0,9% en première estimation, et de 1,7% en 2015 puis 2,25% à partir de 2016.  En octroyant à la France début 2013 un délai de deux ans pour ramener son déficit public dans les limites fixées par le pacte européen de stabilité et de croissance, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, avait indiqué qu’il devrait se situer « nettement en-dessous de 3% » à cette échéance. La dernière trajectoire des finances publiques, actualisée l’automne dernier, anticipait ainsi un déficit public – qui cumule les déficits de l’Etat, des collectivités locales et de la protection sociale – ramené à 4,1% du PIB en 2013, puis 3,6% en 2014 et 2,8% en 2015. Mais des rentrées fiscales moindres que prévu ont entraîné un dérapage de 0,2 point en 2013, l’équivalent de quatre milliards d’euros. Après avoir laissé planer le doute, dans les jours qui ont suivi la sévère défaite de la majorité aux municipales, sur le respect des engagements pris vis-à-vis des instances européennes, le gouvernement a confirmé sa volonté de les tenir. Mais le ministre des Finances, Michel Sapin, a indiqué que la France avait obtenu d’y parvenir sur un rythme « un peu moins rapide » de consolidation de ses finances publiques. La nouvelle trajectoire, qui sera transmise à Bruxelles, reposera sur les 50 milliards d’euros de baisse des dépenses publiques confirmée à l’occasion de la présentation la semaine passée du « pacte de responsabilité ».  

 

Sondage-déficits publics : 54% des français prêts pour des efforts

Sondage-déficits publics : 54% des français prêts pour  des efforts

 

Les français semblent de plus en plus conscients de la gravité de la situation financière de la France et veulent bien faire des efforts. Reste toutefois à préciser la nature et l’ampleur. Même si ils se plaignent de la pression fiscale, les Français semblent en effet disposés à contribuer davantage au redressement des comptes publics.  En effet, 54% des Français se disent prêts à faire personnellement des efforts dans ce but, selon un sondage IFOP à paraître le 13 avril pour Dimanche Ouest France. La proportion de volontaires n’était que de 44% en novembre 2013, note l’institut de sondage. En 6 mois, l’acceptation des efforts de la part des ouvriers a augmenté de 28 points et celle des employés de 13 points. En revanche, celle des professions intermédiaires n’a progressé que de 3 points tandis que celle des professions libérales et des cadres supérieurs reculait d’un point. Parmi les personnes interrogées, seulement 42% des sympathisants du Front de Gauche et 47% de ceux du Front National seraient prêts à ces efforts, contre 60% des sympathisants UMP et 74% de ceux du PS.

 

Les français semblent de plus en plus conscients de la gravité de la situation financière de la France et veulent bien faire des efforts. Reste toutefois à préciser la nature et l’ampleur. Même si ils se plaignent de la pression fiscale, les Français semblent en effet disposés à contribuer davantage au redressement des comptes publics.  En effet, 54% des Français se disent prêts à faire personnellement des efforts dans ce but, selon un sondage IFOP à paraître le 13 avril pour Dimanche Ouest France. La proportion de volontaires n’était que de 44% en novembre 2013, note l’institut de sondage. En 6 mois, l’acceptation des efforts de la part des ouvriers a augmenté de 28 points et celle des employés de 13 points. En revanche, celle des professions intermédiaires n’a progressé que de 3 points tandis que celle des professions libérales et des cadres supérieurs reculait d’un point. Parmi les personnes interrogées, seulement 42% des sympathisants du Front de Gauche et 47% de ceux du Front National seraient prêts à ces efforts, contre 60% des sympathisants UMP et 74% de ceux du PS.

Déficits publics : ils ne seront pas tenus (Sapin)

Déficits publics : ils ne seront pas tenus (Sapin)

Sapin veut renégocier le rythme de réduction des déficits ; en clair autant dire qu’on abandonne les objectifs. Ce qui n’est pas nécessairement une erreur à condition que les dépenses permises par ces déficits servent réellement à la croissance et qu’on ne pratique pas la fuite en avant.  Le nouveau ministre des Finances a donc assuré qu’il était « dans l’intérêt commun de l’Europe de trouver le bon rythme » de réduction des déficits.  Michel Sapin, le nouveau ministre des Finances et des comptes publics, a assuré ce jeudi 3 avril sur France Inter que le « rythme » de réduction du déficit public serait « discuté » à Bruxelles. Pour sa première déclaration publique depuis sa nomination mercredi 2 avril, il a expliqué qu’il discuterait avec la commission européenne « pour trouver le chemin de l’intérêt commun ». « Ce n’est pas un pays qui implore les autres » mais « l’Europe se portera mieux quand la France se portera mieux », a-t-il expliqué. Michel Sapin a précisé que le « cap » de réduction des déficits n’était pas abandonné. La France s’est engagée auprès de ses partenaires européens à passer sous la barre des 3% du produit intérieur brut. En 2013, le déficit a atteint 4,3% du PIB.  »Les objectifs sont des objectifs que nous tiendrons », a-t-il répété, sans donner de calendrier.  La passation de pouvoir avec son prédécesseur à Bercy, Pierre Moscovici, est prévue dans la matinée.

Ayrault : du flou sur les déficits, sur les économies et le pacte de responsabilité

Ayrault : du flou sur les déficits, sur les économies et le pacte de responsabilité

 

Encore une interview pour ne rein dire de Ayrault. Sans doute pour ne pas se mettre en contradiction avec l’Elysée qui décide de tout en réalité. Il ne reste qu’une quinzaine de jours à l’exécutif « pour boucler le pacte de responsabilité et en parallèle définir notre plan de 50 milliards d’économies, les deux vont de pair ». Jean-Marc Ayrault rappelle dans une interview aux Echos de ce vendredi 14 mars que l’exécutif doit faire ses choix rapidement. Concernant les baisses de charges liées au pacte, il reste volontairement très flou, confirmant simplement après François Hollande, mardi, qu’ »avec l’enveloppe de 10 milliards qui vient s’ajouter au CICE, notre priorité est double : améliorer la compétitivité de nos entreprises en France et à l’exportation et la situation de l’emploi ».  Le chef du gouvernement affirme à propos des craintes d’une partie du patronat à propos de baisses de charges qui iraient massivement sur les bas salaires:  » nous sommes en train de chercher le bon réglage ». Mais il ne donne pas de détails précis. Il rappelle seulement à l’égard des chefs d’entreprises que « la première contrepartie des baisses de charges, c’est le dialogue social ».  Jean-Marc Ayrault se défend ensuite de vouloir repousser la date du retour aux 3% de déficit en 2015 comme le craint Bruxelles.  » Nous avons pris ces engagements, nous les tiendrons ». Mais là aussi, il reste dans le vague.  Tout comme pour les 50 milliards d’euros d’économies publiques annoncées par François Hollande. Ces « 50 milliards sont nécessaires pour réduire le déficit et la dette, tout en finançant nos priorités ». A la question d’une possible réduction du nombre de fonctionnaires, il se contente de répondre :  » les arbitrages ne sont pas encore rendus ».  Jean-Marc Ayrault revient ensuite sur la politique industrielle. Grâce selon lui à l’action de son gouvernement,  » la part de l’industrie dans le PIB est remontée fin 2013 pour passer à 11,5%, le taux de marge s’est redressé à 23% contre 19% mi-2012 et l’investissement des entreprises non financières est repartie à la hausse ».  Il concède dans ce cadre que « l’euro est un peu surévalué ». Mais ajoute-t-il,  » au sein de zone euro, la compétitivité n’est qu’en partie liée au taux de change. Conséquence selon lui, l’euro fort « ne doit pas nous dissuader de faire des efforts pour regagner en compétitivité ».

 

Déficits, chômage : le double échec de Hollande

Déficits, chômage : le double échec de Hollande

 

Après  l’échec de l’inversion du chômage, c’est maintenant l’échec en matière de réduction des déficits. Pourtant toute la politique d’austérité était justifiée par le gouvernement pour rétablir les grands équilibres financiers. Or Bruxelles vient de démentir les prévisions françaises de déficits ; Echec donc sur le chômage, sur les déficits, sur la croissance aussi. Hollande mise tout sur le pacte dont on vient de s’apercevoir qu’il ne va pas créer 1 million d’emplois comme annoncés de manière hasardeuse par les uns et par les autres. En fait au mieux 100 à 200 000 emplois d’ici 2017. Et encore sous réserve que la fiscalité de soit pas accrue sur les ménages (ce qui n’est pas garanti) ; Des scénarios de création d’emplois d’ailleurs très théorique car tout dépendra de la croissance et des commandes.  Hollande joue sa dernière carte, le fameux pacte de responsabilité qui demeure encore très flou et très contesté dans les contreparties qui doivent l’accompagner. Ni les PME, les véritables créateurs d’emplois, ni l’opinion ne font plus confiance à ce gouvernement pour redresser la situation. Un dernier sondage montre que seulement 20% de la population soutiennent la politique économique de Hollande et de son gouvernement. Le plus grave c’est précisément cette incertitude et ce manque de confiance qui mine toute perspective de redressement. Les investisseurs comme les ménages se méfient à juste titre et attendent. En tout état de cause ce n’est pas le seul pacte de responsabilité qui pourra inverser significativement la tendance mais plutôt un choc de confiance que ne peut provoquer un gouvernement complètement discrédité. Les élections vont confirmer ce discrédit surtout aux européennes. Il faudrait pourtant ce choc mais cela impliquerait de se débarrasser de tous les apparatchiks et de mettre en place un gouvernement d’urgence de vrais gestionnaires, compétents, responsables. Bref une révolution culturelle en France.

D ‘après Bruxelles les déficits vont se creuser en France

D ’après Bruxelles les déficits vont se creuser en France

Pari perdu pour le gouvernement français qui avait justifié sa politique d’austérité par la réduction des déficits. Bruxelles revoit à la hausse les prévisions françaises de déficit.

 

Prévisions pour la France:

Déficit: 4,2% en 2013, 4% en 2014, 3,9% en 2015

 

Chômage: 10,8% en 2013, 11% en 2014, 11% en 2015

 

Croissance: 0,3% en 2013, 1% en 2014, 1,7% en 2015

Ce mardi 25 février, Bruxelles a livré ses prévisions économiques pour l’ensemble des 28 pays de l’Union. Concernant la France, si l’exécutif européen fait preuve d’optimisme concernant l’activité, relevant sa prévision de croissance pour 2014 de 0,9 à 1%, soit 0,1% de plus que le gouvernement, elle dresse des prévisions sur le déficit qui sont à rebours de celle de Paris. Que ce soit sur 2013, 2014, ou 2015, la Commission a revu à la hausse ses estimations. Pour l’année dernière, elle table ainsi sur un chiffre de 4,2%, soit 0,1% de plus que le prévoyait le collectif budgétaire de fin 2013. Il est vrai qu’en janvier, Bercy avait annoncé un déficit public de 74,9 milliards pour 2013, qui marquait un dérapage plus lourd que prévu de 2 milliards d’euros, en raison de la faiblesse des recettes fiscales.  Le problème avec le déficit est qu’il génère un effet boule de neige. Ainsi, si le chiffre de 2013 est plus fort, il entraîne dans son sillage ceux de 2014 et 2015, la Commission tablant respectivement sur 4% et 3,9% de déficit pour ces deux années. Un fossé sépare ces estimations des objectifs gouvernementaux qui restent à 3,6% pour 2014 et 2,8% pour 2015. Pire, le déficit structurel, un solde budgétaire sur lequel le gouvernement a souligné les efforts accomplis, devrait gonfler, selon la Commission qui le voit passer de 2,8% en 2013 à 2,3% en 2014 pour ensuite remonter à 2,7%. Au chapitre des bonnes nouvelles Bruxelles notent qu’en 2014, la pression fiscale c’est-à-dire le niveau des prélèvements obligatoires, ne va pas augmenter, stagnant à 46% du PIB. Elle indique également que le pacte de responsabilité pourrait « améliorer le climat des affaires, avec un impact positif sur l’investissement ». Mais elle n’a toutefois pas pris en compte ces effets dans ses prévisions en raison du flou entourant les détails du dispositif.  De même, elle voit d’un côté la confiance des ménages refluer et de l’autre le rebond de l’investissement se poursuivre. Concernant le chômage, la Commission européenne table sur une légère hausse plutôt que sur une inversion. De 10,8% en 2013, elle voit le chiffre passer à 11% en 2014 et 2015. Ces chiffres ont été légèrement revus à la baisse, la Commission tablant auparavant sur respectivement 11,2% et 11,3%.

Cour des comptes : les déficits se creusent

Cour des comptes : les déficits se creusent

En langage administratif (les membres de la cour des comptes sont des fonctionnaires), la cour des comptes constate que les déficits se creusent par rapport aux objectifs. Pour 2013, « il existe un risque réel que le déficit public excède la dernière prévision du gouvernement de 4,1% du PIB », a déclaré le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, en soulignant que la France est « dans une zone dangereuse en raison du poids croissant de sa dette ». Le montant du déficit public 2013, qui agrège les comptes de l’Etat, des administrations de sécurité sociale et des collectivités locales, sera connu fin mars. Pour 2014, « les hypothèses de niveau d’emploi et de progression de la masse salariale du secteur privé apparaissent fragiles, tout comme celles relatives à l’élasticité des recettes », ce qui laisse présager des recettes moins importantes qu’espéré comme ce fut le cas l’an dernier.

 

L’utopie de la réduction des déficits publics

L’utopie de la réduction des déficits publics

 Concrètement, sur un an, pour les comptes arrêtés en avril, le déficit de l’Etat s’est creusé de 7 milliards d’euros pour atteindre 67 milliards en cumulé. Outre le fruit de la vente de la quatrième licence de télephonie mobile qui avait boosté les caisses publiques l’an dernier et que l’on ne retrouve pas cette année, le ministère des Finances invoque cette fois des contributions exceptionnelles au budget européen et de moindres rentrées fiscales dues à la crise. Pour prendre le cas de la TVA (qui représente à elle seule la moitié des recettes fiscales), elle a rapporté 5 milliards et demi d’euros de moins que prévu… parallèlement, les dépenses de l’Etat ont augmenté de 5% à 140 milliards. Inutile de faire un dessin sur l’effet de ciseaux. Tous les économistes le disent. Ce n’est pas parce que Bruxelles nous a donné un peu de mou pour rentrer dans les clous budgétaires qu’il faut baisser la garde. Bien au contraire. Malheureusement, le gouvernement aura beau s’agiter comme un diable pour écoper le navire qui prend l’eau de toutes parts, à défaut de s’engager vraiment vers les économies publiques, le respect des objectifs s’éloignera mois après mois. Moins de recettes fiscales car moins de consommation en période de crise combinée à une perspective de hausses d’impôts… l’Etat s’est mis dans une impasse dont il sera bien difficile de sortir. L’équation est en train de se vérifier. Nous ressentons les effets de l’économie dite « comportementale ». S’ils sont optimistes, les ménages épargnent moins pour consommer, s’ils sont pessimistes ou, au mieux, attentistes, ils épargnent plus au dépend de la consommation. Nous sommes au cœur de cette problématique. Refiscalisation des heures supplémentaires, incertitudes sur l’avenir des auto-entrepreneurs, réforme des retraites à venir, réforme du quotient familial qui n’est en rien une économie pour l’Etat mais en réalité une augmentation nette d’impôt. Selon les prévisions, l’Etat pourrait en retirer 900 millions d’euros… au total entre 1 milliard 7 et 1 milliard 8 si l’on ajoute les réductions d’impôts pour frais de scolarité qui bénéficiaient jusqu’à présent aux familles ayant des enfants au collège et au lycée. Au total, cela représenterait une ponction supplémentaire de 0.1 à 0.2% du PIB, la richesse nationale. On pourrait s’arrêter là, sauf que la TVA doit augmenter au 1er janvier 2014. Coup de grâce ou pas, on demande beaucoup aux Français. Attention que trop d’efforts ne tuent l’effort.

 

Déficits : Monti critique la France

Déficits : Monti critique la France

 

Laminé aux élections, sans doute aigri mais toujours sûr de son fait, Monti critique la France. Limage même de la technocratie européenne qui ne sait pas où elle va mais qui ne veut pas changer de cap. Pathétique. Le chef du gouvernement italien Mario Monti a critiqué aujourd’hui à Bruxelles les gouvernements européens qui cherchent à gagner du temps en reportant leurs objectifs de réduction des déficits publics, estimant que cela nuit aux pays qui respectent leurs engagements. « Nous n’avons pas cédé à la tendance récente consistant à demander le report d’un an de certains objectifs, comme la réduction des déficits », a déclaré Mario Monti qui participait à un forum sur la concurrence organisé par la Commission européenne. « Lorsque j’ai pris mes fonctions, je n’ai pas envisagé de demander un arrangement pour reporter à 2014″ les objectifs de réduction du déficit public italien, « malgré des conditions très, très difficiles », a-t-il souligné. « Je ne blâme personne, ni au niveau de l’Union européenne ni parmi les Etats membres, mais il est évident que la crédibilité de la politique menée dans un pays peut souffrir si d’autres demandent des reports et les obtiennent », a-t-il conclu, dans une critique voilée adressée à l’Espagne, le Portugal, la France ou encore les Pays-Bas.

 

Déficits : nouveaux pouvoirs pour la commission européenne

 

Déficits : nouveaux pouvoirs pour la commission européenne

Deux règlements sont prévus pour agir vite avant qu’un risque de déficit excessif ne se présente. Exemple, des dépenses inscrites dans le budget d’un pays de la zone euro pourraient entraîner des dérives : la Commission européenne pourra agir à titre préventif, en faisant des recommandations. Elles devront être suivies d’effet, avec des corrections budgétaires. Si les consignes ne sont pas respectées par l’état-membre, des sanctions financières sont possibles. La Commission européenne pourra donc utiliser les « outils » avec l’accord des autres états-membres. Ce « Two Pack » vient compléter un autre paquet de six règles déjà adoptées en 2011, appelées le « Six Pack ». L’objectif de tous ces textes est de mieux organiser la zone euro et d’éviter des situations « à la grecque ». En mai 2010, la zone euro avait pris des mesures d’urgence pour sauver la Grèce de la faillite, mais elle ne possédait pas ces instruments règlementaires nouveaux.     Ces procédures sont à distinguer du « Semestre européen » par lequel les états-membres présentent leur projet de budget de l’année suivante dès le printemps de l’année en cours. Les projets sont ensuite examinés et discutés à Bruxelles entre tous les pays-membres de l’euro et la Commission européenne. Cette période s’étale sur six mois environ, avant l’examen des budgets par les Parlements nationaux. Si on ajoute à ce Semestre les nouvelles mesures en urgence : les budgets des pays de la zone euro sont désormais sous surveillance permanente.

 

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En plus des banques, Madrid doit sauver les régions autonomes

En plus des banques, Madrid doit sauver les régions autonomes

 

40 milliards pour sauver les banques sans doute une vingtaine pour sauver les régions ; ça commence à faire beaucoup pour Madrid qui n’a sans doute pas fini de faire l’inventaire des déficits à combler. Le gouvernement espagnol a finalisé vendredi un plan de remboursement des dettes contractées dans le domaine de la santé par les régions autonomes, alors que des pharmacies sont restées fermées en protestation contre les impayés. La vice-présidente du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, a dit que le gouvernement central paierait 17 milliards d’euros aux fournisseurs des communautés autonomes du pays. « L’industrie pharmaceutique juge positivement le plan, car il permet de régler un problème qui menaçait la survie d’entreprises et le fonctionnement normal des services de santé », a déclaré une porte-parole de Farmaindustria, qui représente les pharmaciens espagnols. Dans la région de Valence, les pharmacies étaient fermées vendredi pour le deuxième jour consécutif pour protester contre des non-remboursements de médicaments délivrés depuis février. Un porte-parole des laboratoires Sanofi a dit que l’entreprise avait « des problèmes d’impayés, comme de nombreux fournisseurs » en Espagne, espérant que la décision de Madrid allait apporter une solution au problème. « Plusieurs hôpitaux n’ont plus payé leurs factures depuis deux ans. Pour ce qui est de l’Espagne, nous avons commencé en 2011 à insister sur notre politique de crédit. Aujourd’hui, cette situation s’applique à douze hôpitaux dans quatre des 17 régions autonomes », a déclaré de son côté Silvia Dobri, une porte-parole du laboratoire suisse Roche. Les 17 régions autonomes espagnoles sont à l’origine d’environ la moitié des dépenses publiques du pays et ont leurs propres budgets de santé et d’éducation.

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