Archive pour le Tag 'déficits'

Finances-réduction déficits et dettes : du pipeau !

Finances-réduction déficits et dettes : du pipeau !


La nouvelle promesse du gouvernement de réduire la dette et de déficit relève évidemment de l’illusion d’une part parce que les dépenses ne seront nullement maîtrisées, d’autre part parce que comme d’habitude les recettes espérées sont complètement surestimées. L’objectif est évidemment de faire semblant de satisfaire Bruxelles tout en continuant la même dérive et la même incapacité à contrôler l’infernal déferlement de la dépense.

Moins de dépense publique et une croissance économique plus dynamique, telle est la recette classique de Bercy qui a indiqué, ce jeudi 19 avril, vouloir accélérer le désendettement de la France. «
L’objectif : réduire le déficit public qui devrait passer résolument sous la barre des 3% du produit intérieur brut (PIB) à 2,7% en 2027. Après avoir atteint 4,7% en 2022, il devrait légèrement remonter cette année (4,9%) avant de commencer à refluer progressivement à partir de 2024.

De son côté, le désendettement sera réduit à 108,3% du PIB à cette échéance, contre 111,6% fin 2022, un ratio de plusieurs points moins élevé qu’envisagé précédemment.

Ces perspectives sont contenues dans le programme de stabilité (PSTAB) qui sera présenté en Conseil des ministres la semaine prochaine et qui est transmis chaque année par les Etats membres de l’UE à la Commission européenne, habituellement au printemps. Elles répondent d’ailleurs en partie aux règles édictées par l’Union européenne dans son Pacte de stabilité et de croissance (PSC). Adoptées en 1997, elles limitent les déficits des États de la zone euro à 3% du PIB et la dette publique à 60%.

Réduction déficits et dettes : du pipeau !

Réduction déficits et dettes : du pipeau !


La nouvelle promesse du gouvernement de réduire la dette et de déficit relève évidemment de l’illusion d’une part parce que les dépenses ne seront nullement maîtrisées, d’autre part parce que comme d’habitude les recettes espérées sont complètement surestimées. L’objectif est évidemment de faire semblant de satisfaire Bruxelles tout en continuant la même dérive et la même incapacité à contrôler l’infernal déferlement de la dépense.

Moins de dépense publique et une croissance économique plus dynamique, telle est la recette classique de Bercy qui a indiqué, ce jeudi 19 avril, vouloir accélérer le désendettement de la France. «
L’objectif : réduire le déficit public qui devrait passer résolument sous la barre des 3% du produit intérieur brut (PIB) à 2,7% en 2027. Après avoir atteint 4,7% en 2022, il devrait légèrement remonter cette année (4,9%) avant de commencer à refluer progressivement à partir de 2024.

De son côté, le désendettement sera réduit à 108,3% du PIB à cette échéance, contre 111,6% fin 2022, un ratio de plusieurs points moins élevé qu’envisagé précédemment.

Ces perspectives sont contenues dans le programme de stabilité (PSTAB) qui sera présenté en Conseil des ministres la semaine prochaine et qui est transmis chaque année par les Etats membres de l’UE à la Commission européenne, habituellement au printemps. Elles répondent d’ailleurs en partie aux règles édictées par l’Union européenne dans son Pacte de stabilité et de croissance (PSC). Adoptées en 1997, elles limitent les déficits des États de la zone euro à 3% du PIB et la dette publique à 60%.

Déficits et dettes : du pipeau !

Déficits et dettes : du pipeau !


La nouvelle promesse du gouvernement de réduire la dette et de déficit relève évidemment de l’illusion d’une part parce que les dépenses ne seront nullement maîtrisées, d’autre part parce que comme d’habitude les recettes espérées sont complètement surestimées. L’objectif est évidemment de faire semblant de satisfaire Bruxelles tout en continuant la même dérive et la même incapacité à contrôler l’infernal déferlement de la dépense.

Moins de dépense publique et une croissance économique plus dynamique, telle est la recette classique de Bercy qui a indiqué, ce jeudi 19 avril, vouloir accélérer le désendettement de la France. «
L’objectif : réduire le déficit public qui devrait passer résolument sous la barre des 3% du produit intérieur brut (PIB) à 2,7% en 2027. Après avoir atteint 4,7% en 2022, il devrait légèrement remonter cette année (4,9%) avant de commencer à refluer progressivement à partir de 2024.

De son côté, le désendettement sera réduit à 108,3% du PIB à cette échéance, contre 111,6% fin 2022, un ratio de plusieurs points moins élevé qu’envisagé précédemment.

Ces perspectives sont contenues dans le programme de stabilité (PSTAB) qui sera présenté en Conseil des ministres la semaine prochaine et qui est transmis chaque année par les Etats membres de l’UE à la Commission européenne, habituellement au printemps. Elles répondent d’ailleurs en partie aux règles édictées par l’Union européenne dans son Pacte de stabilité et de croissance (PSC). Adoptées en 1997, elles limitent les déficits des États de la zone euro à 3% du PIB et la dette publique à 60%.

La prime Macron va creuser les déficits de la sécu

La prime Macron  va creuser les déficits de la sécu

 

 

 

La loi sur le pouvoir d’achat en discussion au Parlement comporte dans ses trois premiers articles des mesures qui creusent le déficit de la Sécurité sociale. Dans la mesure où le déséquilibre (parfois réel, mais inutilement dramatisé) des comptes sociaux est systématiquement pris comme argument pour justifier les réformes successives, on peut y voir un exemple supplémentaire de la « politique des caisses vides » : elle consiste, dans un premier temps, à mettre volontairement en déficit les assurances sociales pour mieux justifier, dans un second temps, la baisse des dépenses.

L’article 1 permet ainsi le triplement de la « prime Macron » jusqu’à un montant de 6 000 euros par an et par salarié. La prime sera exonérée de cotisations sociales pour les salariés et les employeurs (seuls la CSG, la CRDS et le forfait social seront prélevés sur cette assiette). Jusqu’à 2024, elle sera même exonérée de tout prélèvement pour les salariés rémunérés au-dessous de trois smic (près de 5 000 euros brut). La perte de recette engendrée ne sera compensée ni à la Sécurité sociale, ni à l’assurance-chômage, ni aux retraites complémentaires.

L’article 2 de la loi promet une baisse de cotisations sociales pour les indépendants, cette fois compensée à la Sécurité sociale par l’Etat, pour un montant très élevé (440 millions d’euros par an qui ne seront pas mis ailleurs). L’article 3 prévoit une généralisation de l’intéressement aux petites entreprises, dispositif qui, tout comme la « prime Macron », bénéficie de niches sociales et permet aux employeurs un contournement du salaire.

La participation et la « prime Macron » ont comme point commun qu’ils sont des dispositifs d’évitement du salaire. Ces versements augmentent le revenu immédiat des salariés sans leur offrir aucune garantie : ils ne sont pas pris en compte dans le calcul des droits des salariés tels que le chômage, la retraite, les congés maternité ou maladie.

Rôle de la BCE : le bouche-trou des déficits ?

  •  
  • Rôle de la BCE : le bouche-trou des déficits

En creux le gouverneur de la Banque de France reconnaît que la banque centrale européenne a servi de bouche-trou au déficit budgétaire des pays européens.

D’une certaine manière, le gouverneur de la Banque de France prépare l’opinion à un resserrement monétaire progressif. En réalité la banque centrale européenne va suivre la stratégie de la banque centrale américaine et de la banque d’Angleterre. Ainsi progressivement les rachats d’actifs vont diminuer et on va sans doute procéder à des relèvements très progressifs des taux d’intérêt.

Pour l’instant la banque centrale européenne ne l’a pas annoncé officiellement. Par contre, la banque fédérale américaine prévoit un relèvement d’un quart de point rois fois en 2022. Un relèvement est également prévu par la banque d’Angleterre.

Le problème est assez complexe pour les établissements monétaires qui doivent sevrer les pays de l’abondance monétaire mais sans casser la croissance. Les banques centrales doivent trouver leur rôle de régulateur notamment d’une inflation aujourd’hui assez incontrôlée puisqu’elle atteint 5 % en Europe et davantage encore aux États-Unis.

De toute manière ,toute prévision précise de l’évolution des politiques monétaires peut être mise en doute;  personne ne connaît exactement les conséquences de la pandémie sanitaire sur l’économie en général et sur la croissance en particulier. La question se pose en particulier de savoir jusqu’à quand le marché ne va pas intégrer le bouclage prix salaire. Un bouclage qui pourrait faire dériver l’inflation et bousculer sérieusement la stratégie des banques centrales

 

En 2021, les achats nets d’actifs de la Banque se sont nettement ralentis , Ils sont passés de 90 milliards d’euros. repasser à 20 milliards d’euros par mois En fin d’année. « On a eu une politique monétaire très active qui incluait divers éléments, dont des achats d’actifs. Mais c’est un moyen, ce n’est jamais le but », précise le directeur de la Banque de France.

François Villeroy de Galhau prêche donc pour un retour à l’orthodoxie budgétaire.

France: croissance en berne et envolée des déficits

France: croissance en berne et envolée des déficits

Officiellement le projet de loi rectificatif du budget envisage désormais une baisse du PIB de 8 % et parallèlement une envolée de la dette d’autant. Des chiffres de toute façon tout à fait approximatifs surtout destinés à rassurer la commission européenne. La vérité est que la perte de croissance sera plus proche de 15 % et le déficit pourra atteindre 20 % du PIB . La  première loi de finances rectificative pour 2020, promulguée fin mars, tablait sur une contraction de 1% du PIB et sur un déficit public à -3,9% du PIB !

“Le confinement est plus long que ce qui pouvait avoir été anticipé (…) évidemment ça aura un impact plus fort sur notre croissance nationale. Nous avions prévu une croissance à -6, nous aurons une prévision de croissance qui va être fixée à -8 pour le projet de loi de finances rectificative”, a déclaré mardi le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire sur BFMTV et RMC.

Cette prolongation du confinement va également “aggraver les chiffres des comptes publics. On va passer par exemple de -7,6% de déficit (…) à -9% de déficit. Depuis la Seconde Guerre mondiale, jamais notre pays n’a connu ça”, a de son côté déclaré le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin sur la radio France info.

La contraction encore plus marquée de l’activité économique va se traduire par une perte de recettes fiscales de l’ordre de 43 milliards d’euros pour l’Etat (contre 37 milliards évoqués précédemment), précise-t-on dans l’entourage de Gérald Darmanin.

Le plan de soutien à l’économie française a déjà été plus que doublé, à 100 milliards d’euros, soit plus de 4% du PIB, Bruno Le Maire a assuré que “si à un moment donné il faut faire encore davantage, nous ferons encore davantage, nous serons là (…) tant que ce sera nécessaire”.

Le fonds de solidarité pour les TPE, indépendants, micro-entrepreneurs et professions libérales, dont bénéficient déjà plus de 900.000 entreprises, “va être beaucoup plus généreux, beaucoup plus substantiel et beaucoup plus ouvert à tous les entrepreneurs qui ont été touchés par la crise”, a annoncé Bruno Le Maire.

“Nous avons vu qu’il y avait des trous dans la raquette et nous avons voulu y répondre”, a-t-il précisé. “Du coup, les sommes vont exploser. On avait prévu un milliard d’euros sur ce fond (par mois pour mars et avril-NDLR), ce sera sept” milliards, pour les mois de mars, avril et mai.

Au-delà de l’Etat, ce fonds est également abondé par les régions, ainsi que par les assureurs, qui ont proposé de doubler leur participation à 400 millions d’euros et prévoient d’accroître leur soutien à l’économie, sous la pression du gouvernement.

TechnipFMC : 2 milliards de déficits mais un bonus de 15 millions pour le patron

TechnipFMC : 2 milliards de déficits mais un bonus de 15 millions pour le patron

 

On voudrait encourager l’incompétence qu’on ne s’y prendrait pas autrement en effet la société TechnipFMC (qui opère dans le pétrole) a accordé plus de 15 millions de bonus pour le départ de son patron au même moment où l’entreprise enregistrait  un déficit de près de 2 milliards (). Il s’agit évidemment aussi d’une provocation vis-à-vis de la justice sociale. Le problème n’est pas nouveau dans la mesure où la plupart des patrons sont passés du statut de dirigeant salarié à celui de dirigeant actionnaire. D’un certain point de vue,  ces dirigeants sont plus proches des actionnaires que de l’intérêt des entreprises et des salariés. Souvent poussé par les fonds de pension et autres les entreprises privilégient les résultats de court terme et leur propre intérêt jusqu’à ce que cela mette en péril l’existence même de l’entreprise. Les salaires sont déjà indécents mais les bonus scandaleux d’autant que la plupart du temps les patrons n’ont pas mis un sou dans l’entreprise mais qu’ils ont hérité de stock-options. On objectera que le phénomène est mondial que bien souvent d’ailleurs dans les pays étrangers les dirigeants ont des revenus encore plus importants. Encore une fois l’objectif de cette dérive vise à rendre les patrons de plus en plus solidaires avec les actionnaires. Bien entendu on conviendra qu’il n’est pas anormal que les dirigeants compétents soient bien rémunérés mais cela dans des conditions décentes par rapport au concept de justice sociale et même d’efficacité économique. Il conviendrait sans doute d’envisager un système plus équilibré de répartition des richesses de l’entreprise de sorte que le les bénéfices soient affectés de manière équitable entre les actionnaires, les investissements et les salariés. On fera observer que dans les grandes entreprises qui accordent de telles rémunérations les salariés ne sont pas forcément mal payés. Mais le problème c’est que ces entreprises ont sous-traité une grande partie de leurs activités à des PME ou  les employés sont plutôt nettement moins bien traités.

BCE : critique discrète de l’endettement et des déficits

BCE : critique discrète de l’endettement et des déficits

 

  • François Villeroy de Galhau , gouverneur de la Banque de France, déclare que la banque centrale européenne ne se laissera pas influencer par la dérive des politiques budgétaires. En clair, c’est une critique des dérives budgétaires et de l’augmentation des dettes. La banque centrale européenne veut signifier qu’elle n’a pas l’intention de modifier sa politique des taux et le net ralentissement de ses rachats d’actifs. Un message surtout destiné aux acteurs des marchés un peu secoués ces derniers temps non seulement par le tassement de l’activité en Europe mais aussi par l’augmentation des déficits budgétaires de l’Italie bien sûr mais aussi de pays comme la France avec en plus un retour de l’inflation. Bref une évolution  qui ne pourrait pas être très vertueuse et qui contraindrait à augmenter encore les dettes. Le gouverneur de la Banque de France, a notamment déclaré que «  le recours à une hausse de l’endettement public pour doper les économies n’était pas “un remède, mais un mal”. “Il ne saurait y avoir de prédominance budgétaire et d’influence de quelque politique budgétaire nationale sur notre politique monétaire commune”, a dit François Villeroy de Galhau, qui est membre du conseil des gouverneurs de la BCE. “Notre mandat principal, en tant que gouverneur, est la stabilité des prix et la politique monétaire est ciblée sur la stabilité des prix”, a-t-il ajouté. “Les problèmes de stabilité financière doivent être traités d’abord et avant tout par des mesures macro prudentielles”.

Sondage Réduction des déficits publics : doutes des Français

Sondage Réduction des déficits publics : doutes des Français

D’après le baromètre Odoxa* pour BFM Business, plus de 60 % des Français doutent que le gouvernement puisse ramener les déficits publics à 3 % du PIB. Pour autant l’indice de confiance en l’avenir de la situation économique reste, certes, toujours dans le vert (55% des Français se déclarent confiants), mais il perd 6 points par rapport au mois dernier (de +16 points à +10 points). Les sympathisants de gauche sont même moins de la moitié (49%) à se dire plutôt confiants.  Pour pallier les difficultés budgétaires, 69% des personnes interrogées préconisent de mettre en vente des participations de l’État dans des entreprises non stratégiques, tandis qu’ils sont 68% à se dire favorables au report de la réforme de l’allègement de l’ISF. Le renoncement provisoire à l’augmentation des crédits pour la Défense (48%), le report des créations de postes prévues dans l’éducation (34%) ou la réduction des dotations aux collectivités locales (30%) remportent une plus légère approbation.

Pas de baisse des déficits (Haut conseil des finances publiques)

Pas  de baisse des déficits (Haut conseil des finances publiques)

 

Rhétoriques de gribouille de la part de Michel sapin qui conteste les compétences du  Haut conseil des finances publiques (HCFP) sceptique sur les objectifs de baisse des déficits du gouvernement et doute de la capacité de la France à ramener son déficit public sous le seuil de 3% du produit intérieur brut (PIB) l’an prochain. Au conseil pourtant nommé par le gouvernement selon les dispositions de l’article 11 de la loi organique n° 2012-1403 du 17 décembre 2012 relative à la programmation et à la gouvernance des finances publiques et de l’article 1er du décret n° 2013-144 du 18 février 2013 relatif à la constitution initiale du Haut Conseil des finances publiques. Un conseil forcément moins compétent que l’énarque Michel sapin, le fameux promoteur du concept de l’inversion de la courbe du chômage. Liste des membres du Haut conseil des finances publiques (pas vraiment des gauchistes incultes en comptabilité publique) :
1° Magistrats de la Cour des comptes en activité à la cour, désignés par son premier président :
M. Raoul BRIET, président de chambre.
Mme Martine LATARE, conseillère-maître.
M. François ECALLE, conseiller-maître.
Mme Catherine DEMIER, conseillère-maître ;
2° Membres nommés, respectivement, par le président de l’Assemblée nationale, le président du Sénat, les présidents des commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat :
M. Jean PISANI-FERRY, professeur d’économie, nommé par le président de l’Assemblée nationale.
M. Michel AGLIETTA, ancien administrateur de l’INSEE, professeur d’économie, nommé par le président du Sénat.
Mme Marguerite BÉRARD-ANDRIEU, inspectrice des finances, directrice générale adjointe d’un groupe bancaire, nommée par le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale.
Mme Mathilde LEMOINE, directrice de département d’une banque, nommée par le président de la commission des finances du Sénat ;
3° Membre nommé par le président du Conseil économique, social et environnemental :
M. Philippe DESSERTINE, professeur d’économie.
Le mandat des membres prend effet le jour de l’installation du Haut Conseil.
Siège également au Haut Conseil, en qualité de membre de droit, le directeur général de l’Institut national de la statistique et des études économiques.
Le Haut Conseil des finances publiques est présidé par le premier président de la Cour des comptes.

Le scénario macroéconomique retenu pour l’élaboration du dernier projet de loi de finances du quinquennat, présenté la semaine dernière, s’articule toujours sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) de 1,5% en 2017 et prévoit un déficit public ramené de 3,3% du PIB cette année à 2,7% l’an prochain.  Réponse à peine polie de Michel sapin « le Haut Conseil, peut-être est-ce dans sa nature, a été le plus souvent démenti par les faits. »

France : moins de déficits….. mais moins de croissance

 France : moins de déficits….. mais  moins de croissance

Nouveau cocorico de l’inénarrable Sapin. Notons cependant que la réduction de ce déficit provient surtout de la baisse des taux d’intérêt qui diminue le poids de la charge de la dette ; aussi de la baisse des investissements, une baisse qui plombe un peu plus la croissance. Remarquons aussi le phénomène de vases communicants alors que l’équilibre budgétaire de l’État s’améliore celui des collectivités locales se dégrade. Bref une politique de gribouille. Certes  la rigueur budgétaire est nécessaire mais elle doit s’inscrire dans un processus de long terme. L’austérité  budgétaire dans une période déprimée constitue un contresens économique. Le déficit public de la France a donc  baissé plus que prévu en 2015 grâce à une croissance économique plus soutenue, des taux bas qui ont allégé la charge de la dette mais aussi à la chute des dépenses d’investissement des collectivités locales. Selon des données publiées vendredi par l’Insee, il s’est élevé à 77,4 milliards d’euros, soit 7,4 milliards de moins qu’en 2014 et l’équivalent 3,5% de la richesse nationale contre 4,0% un an plus tôt, alors qu’il avait été prévu à 3,8% à l’origine. Cette annonce est de nature à rassurer la Commission européenne qui reproche à la France d’être « plus lente que le reste de la zone euro » dans la réduction de son déficit public. « Nous diminuons les déficits tout en soutenant la croissance », s’est félicité le ministre des Finances Michel Sapin. « Souvent, on oppose l’un et l’autre, nous sommes en train de prouver l’inverse : on peut être sérieux budgétairement tout en permettant à la croissance de reprendre », a-t-il ajouté sur BFM TV, pour estimer qu’il y avait « maintenant tous les éléments qui rendent parfaitement crédible » l’objectif d’un déficit ramené à 3,3% du PIB en 2016. Pour autant, le gouvernement, qui a annoncé depuis janvier une série de dépenses nouvelles, dont un dégel du point d’indice de la fonction publique dénoncé par l’opposition comme un geste « préélectoral », ne prévoit pas d’accélérer pour passer sous 3%, l’objectif promis à Bruxelles pour 2017, dès cette année. « Nous nous sommes fixé une stratégie (…) le résultat 2015 nous conforte », a dit le ministre lors d’un point de presse, « on ne va pas faire la course ensuite ». L’Insee a fait état dans le même temps d’un net ralentissement de la hausse de la dette publique, qui atteint 2.096,9 milliards d’euros à fin décembre, soit l’équivalent de 95,7% du PIB contre 95,3% un an plus tôt après avoir culminé à 97,8% à la fin du deuxième trimestre. Après la baisse du climat des affaires en mars annoncée jeudi matin, le moral des ménages français s’est lui aussi dégradé ce mois-ci sur des craintes accrues pour l’évolution de leur niveau de vie, selon des données publiées vendredi matin. Le ministère du Travail a annoncé entre temps que le chômage était reparti en hausse en février et ce, pour toutes les catégories d’âge, avec un nouveau record pour les demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité).

(avecReuters)

Radio France : encore 20 millions de déficits en 2016

Radio France : encore 20 millions de déficits en 2016

Dans la radio d’État les déficits succèdent aux déficits. La situation sera encore dégradée en 2016 comme elle l’a été en 2015. Cela en dépit d’une énorme subvention de 500 millions. En cause évidemment des gaspillages énormes partout et des sureffectifs souvent deux ou trois fois plus de personnel que dans les deux autres médias. On ne compte pas moins de 5000 collaborateurs Radio France. On pourrait par ailleurs s’interroger sérieusement sur l’importance de ces radios d’État alors que nous vivons une véritable révolution de l’information grâce aux nouveaux supports et en particulier à Internet une radio étatisée peut encore se justifier mais sans doute pas dans cette proportion. Radio France réduit son déficit, mais lentement. Après les -25 millions de pertes opérationnelles inscrites au budget 2015, ce sont encore -19,6 millions de pertes opérationnelles qui sont prévues en 2016, selon un document de Bercy.  Pour justifier ce déficit, les radios publiques avancent plusieurs explications. D’abord, le chantier de la maison ronde n’étant pas fini, il va falloir continuer à louer des locaux extérieurs. Ensuite, Radio France va emprunter, et donc devoir payer des intérêts sur cet emprunt. Enfin, la masse salariale augmente mécaniquement chaque année avec l’ancienneté, mais aussi avec « la conclusion attendue d’un nouvel accord collectif pour les personnels administratifs et techniques ».  Toutefois, la direction assure faire en parallèle une série d’économies. D’abord, l’arrêt de la diffusion en ondes moyennes fin 2015, qui permettra d’économiser 13 millions d’euros par an. Ensuite, des économies seront aussi recherchées sur « les achats et la consommation ». On se demande bien qui écoutait encore des les infos diffusées par ondes moyennes !

Le budget de Radio France (en millions d’euros)

Subvention de l’Etat au fonctionnement (hors investissement)
2014: 575,9
2015: 577,2
2016: 577,2

Publicité
2013: 40,4
2014: 42
2015: 40,5
2016: 42

Résultat opérationnel
2014: -8,2
2015: -25,4
2016: -19,6

Résultat net
2014: -2
2015: -21,3
2016: -16,6

Pour une hausse des déficits afin de baisser les charges (NKM)

Pour  une hausse des déficits afin de  baisser les charges (NKM)

 

 

Une idée  assez surprenante de la part de Nathalie Kosciusko-Morizet qui propose tout simplement de laisser filer le budget c’est-à-dire d’accroître le déficit pour faciliter l’allégement des charges des les entreprises. Une  proposition en tout cas qui va faire débat à droite comme à gauche et qui repose la question de l’orientation de la politique économique européenne. Est à rebours du consensus à droite sur la poursuite encore plus vigoureuse du processus d’assainissement budgétaire engagé par François Hollande depuis 2012 et dont le rythme est souvent jugé insuffisant à Bruxelles ou à Berlin.   »Là où c’est subversif, c’est que cela veut dire, et je ne le cache pas, un creusement du déficit », a-t-elle déclaré lors d’une conférence lors de l’université d’été du Medef.   »Cela ne sert à rien aujourd’hui d’imaginer changer les choses à la marge, il faut véritablement avoir une politique radicale, il faut accepter l’idée qu’on doit renverser la table », a-t-elle ensuite expliqué à Reuters.  Pour l’ancienne candidate à la mairie de Paris, il n’est plus possible de conserver une stratégie par laquelle la droite, une fois au pouvoir en 2017, réduirait d’abord les dépenses pour engager par la suite un allègement des charges.   »Ce sera trop tard, on mourra guéri, je comprends cette logique mais je pense qu’elle n’est pas à la hauteur de l’urgence et je veux proposer d’inverser la logique ». Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, il faut ainsi faire baisser les charges sur les entreprises « par l’ascenseur, et descendre en même temps les déficits par l’escalier », ce qui implique que durant quelques années, les économies et les réformes structurelles engagées ne couvriraient pas les réductions fiscales accordées aux entreprises.

 

Déficits : Bruxelles lâche du mou pour la France

Déficits : Bruxelles lâche du mou pour la France

 

On ne peut pas traiter tout en même temps la Grèce et le reste. Du coup la France bénéficie de la tolérance de Bruxelles. Pour la Grèce, il faut se montrer intraitable ( en fait on aboutira sans doute à un accord  quand même) pour ne pas inciter d’autres pays en délicatesse avec leurs déficits ( Italie, France Grèce , Espagne etc. ) à s’engouffrer dans  la voie du laxisme. L’Allemagne a aussi besoin du soutien de al France pour serrer la vis à la Grèce. Du coup pour  atteindre le fameux taux de 3% de déficit budgétaire  la France va bénéficier d’un nouveau délai de deux ans, un délai sous condition de reformes structurelles ! la France ne manquera pas de faire des promesses  ( comme sous Sarkozy)  quelle ne tendra pas évidemment !. En effet l ‘échéance sera reportée aux  élections présidentielles de 2017, donc en 2018. Pas vraiment un environnement pour redresser les comptes plutôt  un moment pour promettre la lune.  Pas question d’agiter le spectre de la réforme de la sécu, de l’assurance chômage des 35 heures, du code du travail, des régimes des retraites. Quelques réformettes peut-être , encore faudrait-il une majorité. D’une  certaine manière ce renoncement à uen austérité supplémentaire n’est pas économiquement uen mauvaise nouvelle, ce qui l’est davantage c’est que le relâchement de la contrainte de Bruxelles ne sera pas accompagnée des réformes structurelles nécessaires et du coup les déficits et la dette vont continuer de s’alourdir.   Nicolas Sarkozy était passé outre, François Hollande pourrait s’y soustraire aussi. L’objectif d’un déficit public réduit à 3 % du PIB, Arlésienne du débat politique français, a toutes les chances d’être repoussé à 2018 – c’est-à-dire un an après la présidentielle – d’après un scénario qu’étudie sérieusement la Commission européenne. L’exécutif européen rendra son verdict le 27 février sur la France. Cinq mois après que la Commission a agité l’épouvantail de sanctions et critiqué le manque d’ardeur réformatrice du gouvernement Valls, l’heure est à la conciliation. pour décrocher ce nouveau délai, la France devra faire semblant de  rassurer sur l’exécution du budget 2014 – ce qui ne devrait pas poser de problème – et surtout prouver qu’elle s’engage sur un programme de réformes solides.  Sans majorité jusqu’en 2018, on voit mal comment le gouvernement  pourraiat s’engager dans ce sens.

Collectivités locales : les déficits explosent

Collectivités locales : les déficits explosent

 

 

Les déficits explosent auusi dans les collectivités locales, cela malgré l’augmentation des ressources et notamment des impôts. En cause notamment des dépenses de personnel complètement incontrôlées. En 2013, le déficit des collectivités locales a plus que doublé, pour représenter 0,4 % du PIB, soit 9,2 milliards d’euros alors qu’il atteignait 3,7 milliards en 2012. Le trou des collectivités territoriales représente désormais 9,5% de l’ensemble du déficit public. Il contribue «pour un tiers au retard pris dans la réduction des déficits publics», qui a atteint 4,1 % du PIB en 2013, notent les Sages de la rue Cambon. Cette situation s’explique par le fait que leurs dépenses de fonctionnement ont augmenté plus vite que les recettes. Avec, en particulier, une nouvelle progression des dépenses de personnel dans le bloc communal. Et ce, alors que les impôts locaux pesant sur les ménages ont bondi de 1,8 milliards en 2013. Cette année, les dépenses devraient à nouveau augmenter, car malgré la baisse de 1,5 milliard des dotations aux collectivités locales, ces dernières ont bénéficié de nouvelles ressources fiscales, comme la hausse du taux des droits de mutation à titre onéreux, souvent appelés «frais de notaire».Alors que le gouvernement prévoit une diminution beaucoup plus conséquente de ces dotations, de 3,7 milliards par an, sur la période 2015-2017, la Cour doute que cela «se traduise par une réduction d’un même montant des dépenses des collectivités territoriales». Les hauts magistrats craignent en effet que les communes choisissent d’augmenter le taux des impôts locaux et que les départements et régions obtiennent de nouvelles ressources. Pour corriger le tir, la Cour recommande de mieux répartir la baisse des dotations de l’ensemble des collectivités, en mettant davantage à contribution les communes et intercommunalités, qui disposent de ressources fiscales plus dynamiques et présentent des «possibilités d’économies sur les dépenses de fonctionnement» si des mesures de «mutualisation» sont mises en œuvre. Autre préconisation: adopter une loi de financement des collectivités locales, comme pour l’État et la Sécurité sociale, fixant à titre prévisionnel des objectifs d’évolution de recettes, de dépenses, de déficit et de dette

 

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol