Archive pour le Tag 'défendre'

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1.800 artistes se mobilisent pour défendre les quotas de chanson française à la radio

1.800 artistes se mobilisent pour défendre les quotas de chanson française à la radio

Il est clair que les radios procèdent à un matraquage culturel d’abord en privilégiant les chansons en langue anglaise ensuite en privilégiant toujours les mêmes tubes en langue française. Du coup le champ de création de la variété française ce réduit considérablement. C’est pourquoi 1800 artistes  Jean-Jacques Goldman, Francis Cabrel, Véronique Sanson, Charles Aznavour, Benjamin Biolay, Miossec, Maxime Le Forestier, Juliette, Pierre Perret, Nolwenn Leroy, Oxmo Puccino, Alain Souchon… La liste, non-exhaustive, des signataires de l’appel lancé par la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) pour la défense des quotas témoigne de l’ampleur d’une mobilisation inédite. Au total, près de 1800 artistes ont répondu présents : le gratin de la filière musicale (auteurs, compositeurs, interprètes, producteurs, éditeurs), mais aussi des écrivains (Erik Orsenna, Justine Levy), des dessinateurs (Plantu) et des réalisateurs (Jean-Pierre Dardenne, Bertrand Tavernier).

A l’origine de cette mobilisation sans précédent, la présentation mercredi en Commission Mixte Paritaire de la « Loi Création » dont l’article 11ter prévoit une mise à plat du système des quotas. Instauré en 1996, il oblige les radios à diffuser 40% de chansons interprétées en français. Une obligation souvent contournée par certaines radios commerciales. C’est pour répondre à ces petites « ruses » qu’un amendement a été présenté à l’Assemblée Nationale en septembre 2015. C’est le début d’une lutte d’influences entre la Sacem et les radios commerciales dites jeunes pour défendre leurs intérêts respectifs, amendements contre amendements, sans parvenir à un accord malgré le compromis présenté par la ministre de la Culture, Audrey Azoulay. Dans le JDD, les différents acteurs du débat s’expriment. Ainsi Jean-Noël Tronc, directeur général de la Sacem, justifie : « Les quotas, c’est la mère de toutes les batailles. Ils représentent une protection de l’auditeur contre une forme d’asphyxie culturelle. » Se sont mobilisés pour défendre En cause notamment : certaines radios, qui atteignent ce quota de 40% non pas en diffusant une diversité de titres mais en plutôt un nombre réduit de tubes. « Le matraquage d’un ou deux titres sur certaines antennes, c’est effrayant et contre-productif. Cela relève du dressage », s’agace la chanteuse Juliette dans le JDD. De son côté, Gaël Sanquer, directeur des antennes de NRJ pense que « freiner ou plafonner les rotations d’un titre serait comme casser les jambes d’un athlète à mi-parcours ».

(JDD)  

L’Inde menace l’OMC pour défendre ses pauvres

L’Inde menace l’OMC pour défendre ses pauvres

 

 

Lutter contre la pauvreté ou favoriser les échanges internationaux, c’est le dilemme de l’inde qui menace l’existence même de l’OMC. Après Cancun en 2003, Hong Kong en 2005 puis Genève en 2009 et 2011, l’OMC se retrouve lors d’une nouvelle conférence ministérielle à Bali pour tenter d’aboutir à un accord sur le programme de réduction des barrières au commerce mondial, lancé à Doha en 2001 mais resté depuis lettre morte.  La conférence ministérielle prend une nouvelle fois des allures de « réunion de la dernière chance », tant les discussions sont paralysées: malgré des mois de pré-négociations, aucun compromis n’a été atteint sur une ébauche d’accord qui aurait pu être soumis aux ministres à Bali, augurant mal du résultat.  Mais « l’enjeu » de Bali n’est « pas seulement une série de mesures pour doper l’économie mondiale », a averti le directeur général de l’OMC, Roberto Azevedo, dans une lettre ouverte publiée dimanche dans le Wall Street Journal. Mais également « le rôle de l’OMC et du multilatéralisme ».  Un nouvel échec à Bali pourrait bien sonner le glas des négociations multilatérales sur l’ouverture du commerce, à l’heure où se multiplient les traités régionaux, comme entre l’Union européenne et le Canada par exemple.   »Si nous échouons ici, les conséquences seraient graves », estime M. Azevedo, qui a déployé des efforts désespérés pour relancer le cycle de négociations dit « de Doha » et ainsi faire mieux que son prédécesseur français Pascal Lamy, à qui il a succédé en septembre.   »Nous ne devons pas oublier l’importance qu’un résultat tangible à Bali aurait sur notre foi dans le système multilatéral », a renchéri lundi le ministre indonésien du Commerce, Gita Wirjawan, président de la réunion ministérielle.  Et même si un accord ne représente que « 5 à 10% » des objectifs de libéralisation du commerce mondial que l’OMC s’était fixée à Doha en 2001, cela resterait « infiniment mieux que ce que nous avons eu ces douze dernières années », a-t-il souligné.  Dans un nouvel appel lancé mardi matin, le ministre a appelé les 159 Etats-membres à « ne pas se laisser prendre en otage par les divergences entre les uns et les autres », dans une référence à l’épineuse question de la sécurité alimentaire, pierre d’achoppement des discussions.  Les 46 pays en développement du « G33″ voudraient accroître leurs subventions aux produits agricoles afin d’aider leurs fermiers et nourrir à bas prix les plus pauvres, mais cela est actuellement sévèrement limité par l’OMC, car considéré comme une forme de dumping.  Le gouvernement indien, à la pointe de ce combat, a réitéré sa fermeté dans le domaine. « Nous ne pouvons plus permettre que les intérêts de nos paysans soient sacrifiés sur l’autel des ambitions mercantiles des riches », a déclaré le très combattif ministre indien du Commerce, Anand Sharma, cité lundi dans le presse indienne.  Delhi, en difficulté à l’approche d’élections nationales, entend mettre en oeuvre un programme visant à offrir à prix artificiellement bas des denrées alimentaires de base à plus de 800 millions de pauvres.  La possibilité d’un compromis avec l’Inde semble ainsi conditionner tout accord à Bali, poussant Roberto Azevedo à appeler à un sursaut « politique » quelques heures avant l’ouverture officielle de la réunion, à 15h00 locales (07h00 GMT).   »C’est une question de volonté politique. La décision est entre les mains des ministres », a-t-il lancé.

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