Archive pour le Tag 'defaut'

Les États-Unis en défaut de paiement ?

Les États-Unis en défaut de paiement ?

Défaut de paiement de l’État de l’Arkansas, défaut envers le Panama et abandon de l’étalon-or… le pays de l’Oncle Sam est en incapacité de rembourser ses créanciers. Avec quels enseignements ? En 2025, la dette publique française culmine désormais à près de 3 300 Md€ et les charges d’intérêt à 59 Md€. Une somme mirobolante, qui agite le chiffon rouge du défaut de paiement, c’est-à-dire l’incapacité pour l’État d’honorer ses créances. La littérature économique sur les défauts de paiement souverains est riche en leçons. L’idée répandue : les défauts ne touchent généralement que les pays émergents ou en voie de développement, alors que les grandes nations sont épargnées. L’agence de notation financière Fitch Ratings confirme dans son dernier rapport du 27 mars 2025 que les grandes nations ont maintenu leur taux de défaut historique nul, soulignant leur robustesse face à la volatilité du marché. Le rapport de Fitch se concentre sur les dernières années.

par
Charbel Cordahi
Professeur de Finance & Economie, Grenoble École de Management (GEM) dans The Conversation

Il suffit toutefois de regarder un peu en arrière pour constater que la liste des pays ayant fait défaut au cours de leur histoire ne fait pas de distinction entre les grandes puissances et les petites nations. Rien qu’au cours des cent dernières années, nous pouvons citer l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Nigeria, l’Argentine, le Brésil, le Venezuela, le Mexique, la Chine, le Japon, l’Inde, l’Indonésie, la Russie, l’Iran, l’Irak, les Philippines, le Sri Lanka, l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la Grèce, la Pologne, le Royaume-Uni, etc. La première puissance mondiale a également fait défaut par trois sur ses engagements souverains… en 1933.

Défaut souverain sur la dette
Le défaut souverain survient lorsqu’un pays ne parvient pas à s’acquitter de l’intégralité de ses obligations financières, y compris le paiement des intérêts, envers ses créanciers. La cessation de paiement peut être précédée d’une annonce officielle du gouvernement, ou survenir sans déclaration formelle.

Les causes qui conduisent un pays à un défaut souverain sont multiples. On évoque principalement la stagnation économique chronique, caractérisée par une croissance faible, des déficits budgétaires récurrents et un déséquilibre structurel du compte courant, ainsi qu’un niveau d’endettement excessif. La négligence des signes précurseurs joue un rôle déterminant, tels qu’une politique monétaire laxiste visant à favoriser l’expansion monétaire et à alléger le fardeau de la dette par l’inflation ou la dépréciation de la monnaie locale.

Les arguments en faveur du défaut sont souvent fondés sur l’allègement du fardeau de la dette, la réduction des sorties de capitaux, la préservation des réserves de change, ainsi que la nécessité de renégocier la dette.

Défaut souverain aux États-Unis

Lorsque les États-Unis font défaut sur leur dette au début des années 1840, personne n’aurait imaginé que le pays connaîtrait un épisode similaire moins d’un siècle plus tard !

L’époque entre 1840 et 1842 fut l’un des effondrements les plus marquants et les plus inattendus de l’histoire des États-Unis. Dix-neuf des vingt-six États se retrouvent en défaut de paiement. La raison : le coût exorbitant de la construction de canaux, ayant entraîné une accumulation de dettes colossales. Dans les années 1830, les États américains contractent ces dettes pour financer les projets d’infrastructure et la construction des canaux, vitaux pour le développement économique.Le financement de ces projets a lieu surtout par l’émission d’obligations d’État.

Un siècle plus tard, en 1933, au cours de la même année, le gouvernement états-unien refuse de régler la rente en or due au Panama en vertu du traité de 1903, l’État de l’Arkansas fait défaut sur sa dette et l’étalon-or est suspendu par le nouveau président Franklin Roosevelt.

Krach boursier en point de départ

Les économistes désignent fréquemment le krach boursier du Jeudi Noir, survenu le 24 octobre 1929, comme le point de départ de la Grande Dépression américaine. Au plus fort de la Dépression, en 1933, un quart de la population active du pays, soit 12,83 millions de personnes, se trouve au chômage. Les revenus salariaux des travailleurs ayant réussi à conserver leur emploi chutent de 42,5 % entre 1929 et 1933. La stagflation, phénomène rare dans lequel l’économie souffre simultanément d’une forte inflation, d’une augmentation générale et durable des prix, et d’une croissance faible, prévaut.

À lire aussi : Quand commence un krach boursier ? Et qu’appelle-t-on ainsi ?

Abandon de l’étalon-or
À partir de 1930, les États-Unis furent confrontés à une fuite massive de l’or. Face à la crainte d’un effondrement de la monnaie et des institutions financières, les banques et les investisseurs réclamaient de plus en plus d’or en échange de dollars.

Pour endiguer cette perte de métal précieux et stabiliser l’économie nationale, les autorités américaines décident en avril 1933 de suspendre sa convertibilité. Elles interdisent aux détenteurs de dollars, qu’ils soient américains ou étrangers, de convertir leur monnaie en or. Cette mesure met fin à l’étalon-or, un système monétaire en vigueur depuis 1879, où la monnaie est adossée à l’or.

Ordre émis par Franklin D. Roosevelt en 1933 pendant la Grande Dépression, exigeant des citoyens états-uniens qu’ils rendent leur or
Ordre émis par Franklin D. Roosevelt en 1933 pendant la Grande Dépression, exigeant des citoyens états-uniens qu’ils rendent leur or.

Simultanément, le président Roosevelt ordonne l’échange de toutes les pièces et certificats d’or d’une valeur supérieure à 100 dollars contre d’autres formes de monnaie. Il oblige tous les détenteurs de pièces d’or, de lingots d’or et de certificats d’or à les remettre à la Réserve fédérale avant le 1er mai. Le prix est fixé à 20,67 dollars l’once. Le 10 mai 1933, le gouvernement américain collecte 300 millions de dollars en pièces d’or et 470 millions de dollars en certificats d’or.

Les États-Unis restructurent unilatéralement leur dette et renoncent à leur obligation envers leurs créanciers. Ils exigent un paiement en or, en adoptant une résolution du Congrès abrogeant les clauses en or dans les contrats. Ces derniers stipulent que le débiteur doit rembourser le créancier en dollar or ayant le même poids et la même finesse que ceux empruntés. Le défaut de paiement en or, matérialisé par la révocation de l’obligation de convertibilité du dollar en or, est accompagné en 1934 par une dévaluation du prix du dollar. Il fait passer le cours de l’once d’or de 20,67 dollars à 35 dollars… soit une dévaluation de 41 %.

Défaut envers le Panama

Les relations tendues du pays de l’Oncle Sam avec le Panama ne datent pas d’aujourd’hui.

En 1933, la restructuration unilatérale de la dette américaine en or donne lieu à un autre défaut, envers le Panama. Elle se concrétise par l’annulation des clauses de paiement en or présentes dans tous les contrats de dette, y compris ceux impliquant des créanciers étrangers. Elle résulte en une décote de 41 % de cette dette. Les autorités américaines refusent de faire le paiement à la date prévue d’un versement dû en balboas d’or, monnaie indexée sur l’or et utilisée comme symbole de la souveraineté monétaire panaméenne.

Cette répudiation partielle de la dette envers le Panama crée des tensions politiques sans précédent entre les deux pays. Il faut attendre jusqu’en 1936 pour que le gouvernement états-unien paye finalement la somme convenue en balboas d’or.

Défaut de l’Arkansas

Les deux défauts précédents sont accompagnés, au cours de la même année, par celui de l’Arkansas. Cet État, gravement frappé par la Grande Dépression, ne parvenait plus à honorer ses obligations d’infrastructure.

Dans les années 1920, l’Arkansas émet des obligations pour financer la construction d’autoroutes, garanties par les taxes foncières. L’effondrement des recettes fiscales, combiné à l’endettement croissant vis-à-vis des banques de Wall Street, rend le service de la dette impossible. Dès 1932, l’État ne peut plus faire face aux paiements de 11 millions de dollars dus en principal et intérêts. Après une tentative infructueuse de refinancement en 1932, l’Arkansas propose de nouvelles conditions, rejetées par les créanciers. La solution législative, visant à consolider les obligations en une seule nouvelle émission, est également refusée.

Mine de zinc abandonnée dans l’Arkansas. C’est le seul État états-unien à faire défaut sur sa dette souveraine durant la crise des années 1930. Wikimediacommons

L’Arkansas suspend alors le paiement des intérêts et du capital sur plusieurs millions de dollars de titres. Il devient le seul État américain à faire défaut sur sa dette souveraine durant la crise des années 1930. Ce n’est qu’à la fin des années 1930 qu’il parvient à revenir sur les marchés de crédit, mais à des conditions bien plus contraignantes. Ces conditions comprennent une hausse des taxes et un renoncement de la part de l’État au contrôle de ses revenus provenant des autoroutes, affectés au service de la dette.

L’histoire peut-elle se répéter ?
La projection de l’avenir est un exercice délicat, et le défaut de paiement souverain entraîne toujours un coût.

Dans le cas des États-Unis, le défaut pourrait remettre en question le statut du dollar en tant que pilier du système monétaire international. Certains envisagent déjà un défaut sélectif sur la dette américaine.

Le défaut souverain sélectif se produit lorsqu’un État choisit de ne pas honorer certaines de ses dettes tout en continuant à en rembourser d’autres. Cette stratégie permet de réduire la dette tout en maintenant une partie de la confiance des investisseurs.

Seul l’avenir nous le dira…

PSG: À défaut de coupe d’Europe, la coupe de France !

PSG: À défaut de coupe d’Europe, la coupe de France !

 

L’équipe la plus dotée du pays remporte la coupe nationale après avoir encore échoué au plan européen. Une sorte de lot de consolations. C’est la 15e coupe de France pour le PSG performant dans l’Hexagone mais toujours aussi fragile à l’échelle de l’Europe. Résultat 2-1 pour le PSG face à Lyon dominé mais qui n’a pas de démérité. Pour son dernier match , Mbappé n’a pas particulièrement brillé. Dans son prochain club européen il, devra montrer sans doute une constance plus en adéquation avec son potentiel. 

 

 

Attentat : à défaut d’arrêter les vrais auteurs, Moscou vise des boucs émissaires

Attentat : à défaut d’arrêter les vrais auteurs, Moscou vise des boucs émissaires

 

La plupart des états dans le monde ont reconnu la responsabilité directe de l’État islamique dans le terrible attentat de Moscou. Le paradoxe c’est que Poutine n’a même pas fait allusion à l’État islamique qui pourtant a revendiqué la tuerie. Sans doute pour cacher la grande défaillance du service de renseignement, le FSB, Moscou cherche des boucs émissaires qui auraient des liens avec l’Ukraine. Une manière de donner un peu plus de légitimité à la recrudescence des attaques contre l’Ukraine. La manœuvre est très grossière et elle est largement démentie dans la plupart des pays.

 
La vice-présidente américaine, Kamala Harri, a par exemple démenti dimanche lors d’un entretien télévisé, les propos de Vladimir Poutine, selon qui « les quatre auteurs » de l’attentat perpétré vendredi dans une salle de concerts à Moscou ont été arrêtés « alors qu’ils se dirigeaient vers l’Ukraine ».

Le président russe n’avait même pas mentionné la revendication de ce massacre, qui a fait au moins 137 morts, par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

En dénonçant un acte « terroriste barbare », Vladimir Poutine avait annoncé samedi lors d’une allocution télévisée que « les quatre auteurs » de l’attentat perpétré vendredi dans une salle de concerts à Moscou avaient été arrêtés « alors qu’ils se dirigeaient vers l’Ukraine ». Le président russe n’avait même pas mentionné la revendication de ce massacre, qui a fait au moins 137 morts, par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

 

COP 28: À défaut du pétrole, Macron demande l’arrêt du charbon !

COP 28: À défaut du pétrole, Macron demande l’arrêt du charbon !


Macron qui ne réussit guère à s’imposer au plan international sort de sa poche un slogan pour demander qu’on fixe une date pour l’arrêt du charbon. Évidemment ce n’est pas tellement l’objectif central mais c’est mieux que rien. À défaut de grives on mange des merles ! La France peut s’honorer d’utiliser très peu de charbon ( une seule centrale qui va fermer) par contre elle utilise comme d’autres beaucoup d’énergie fossile en particulier du pétrole dans le transport et beaucoup de gaz.

Du coup, M acron a polarisé son discours autour du charbon. Histoire aussi d’ennuyer l’Allemagne qui a supprimé son nucléaire et qui est contrainte maintenant de relancer des centrales à charbon (et au gaz.)

Le président de la République a plus ou moins exhorté les pays développés à suivre l’exemple de la France à l’occasion de la COP 28

« Les pays les plus émetteurs doivent entrer dans cette logique de planification écologique et de transparence. » Et « si le G7 a une responsabilité majeure », « la Chine, qui est désormais le deuxième pays émetteur historique », doit aussi prendre sa part, a estimé le chef de l’État.

Si elle se permet de donner des leçons, c’est que la France n’a « pas à rougir de son bilan et de la crédibilité de son action », défend-on dans l’entourage du président, en rappelant que la planification écologique présentée en septembre dernier « permet de déterminer de manière précise, année après année par secteur, comment on va réduire notre dépendance aux fossiles ». Et le projet contesté de forages pétroliers en Gironde, qui vient de recevoir un avis favorable à l’issue d’une enquête publique, n’est pas un contre-exemple, assure-t-on à l’Élysée. « Il s’inscrit dans le respect du cadre légal adopté en 2017 » qui interdit de prolonger les concessions existantes au-delà de 2040.

À défaut du pétrole, Macron demande l’arrêt du charbon !

À défaut du pétrole, Macron demande l’arrêt du charbon !


Macron qui ne réussit guère à s’imposer au plan international sort de sa poche un slogan pour demander qu’on fixe une date pour l’arrêt du charbon. Évidemment ce n’est pas tellement l’objectif central mais c’est mieux que rien. À défaut de grives on mange des merles ! La France peut s’honorer d’utiliser très peu de charbon ( une seule centrale qui va fermer) par contre elle utilise comme d’autres beaucoup d’énergie fossile en particulier du pétrole dans le transport et beaucoup de gaz.

Du coup, M acron a polarisé son discours autour du charbon. Histoire aussi d’ennuyer l’Allemagne qui a supprimé son nucléaire et qui est contrainte maintenant de relancer des centrales à charbon (et au gaz.)

Le président de la République a plus ou moins exhorté les pays développés à suivre l’exemple de la France à l’occasion de la COP 28

« Les pays les plus émetteurs doivent entrer dans cette logique de planification écologique et de transparence. » Et « si le G7 a une responsabilité majeure », « la Chine, qui est désormais le deuxième pays émetteur historique », doit aussi prendre sa part, a estimé le chef de l’État.

Si elle se permet de donner des leçons, c’est que la France n’a « pas à rougir de son bilan et de la crédibilité de son action », défend-on dans l’entourage du président, en rappelant que la planification écologique présentée en septembre dernier « permet de déterminer de manière précise, année après année par secteur, comment on va réduire notre dépendance aux fossiles ». Et le projet contesté de forages pétroliers en Gironde, qui vient de recevoir un avis favorable à l’issue d’une enquête publique, n’est pas un contre-exemple, assure-t-on à l’Élysée. « Il s’inscrit dans le respect du cadre légal adopté en 2017 » qui interdit de prolonger les concessions existantes au-delà de 2040.

Politique-Argentine : encore un président élu par défaut

Politique-Argentine : encore un président élu par défaut

Comme dans d’autres pays, les électeurs en Argentine ont élu un président par défaut. Moins par adhésion aux orientations ultra libérale et anachronique du nouveau président que par rejet de son adversaire qui a contribué à plonger le pays dans une grave crise économique et sociale.

L’ultralibéral et « antisystème » Javier Milei a donc remporté ce dimanche l’élection présidentielle argentine, devançant le ministre de l’Économie Sergio Massa avec plus de 55% des voix.

Le ministre de l’Économie, Adversaire du président élu, a indiqué, devant ses partisans réunis à son QG de campagne à Buenos Aires, avoir appelé Javier Milei pour « le féliciter et lui souhaiter bonne chance ».

Cet économiste « anarcho-capitaliste » comme il se décrit, polémiste des plateaux TV, a surgi en politique il y a deux ans. Dégagiste contre la « caste parasite », il est résolu à « tronçonner » l’ »État-ennemi » et à dollariser l’économie. Pour lui, le changement climatique est un « cycle », non la responsabilité de l’homme. Bref une sorte de copie de Trump en plus compétent cependant mais tout aussi fou. Exemple :son projet de « déréglementer le marché des armes à feu »!

Dès lors, « ce qui joue désormais est moins l’adhésion que le rejet » de l’autre, estimait auprès de l’AFP Gabriel Vommaro, politologue de l’Université San Martin.

Argentine : encore un président élu par défaut

Argentine : encore un président élu par défaut

Comme dans d’autres pays, les électeurs en Argentine ont élu un président par défaut. Moins par adhésion aux orientations ultra libérale et anachronique du nouveau président que par rejet de son adversaire qui a contribué à plonger le pays dans une grave crise économique et sociale.

L’ultralibéral et « antisystème » Javier Milei a donc remporté ce dimanche l’élection présidentielle argentine, devançant le ministre de l’Économie Sergio Massa avec plus de 55% des voix.

Le ministre de l’Économie, Adversaire du président élu, a indiqué, devant ses partisans réunis à son QG de campagne à Buenos Aires, avoir appelé Javier Milei pour « le féliciter et lui souhaiter bonne chance ».

Cet économiste « anarcho-capitaliste » comme il se décrit, polémiste des plateaux TV, a surgi en politique il y a deux ans. Dégagiste contre la « caste parasite », il est résolu à « tronçonner » l’ »État-ennemi » et à dollariser l’économie. Pour lui, le changement climatique est un « cycle », non la responsabilité de l’homme. Bref une sorte de copie de Trump en plus compétent cependant mais tout aussi fou. Exemple :son projet de « déréglementer le marché des armes à feu »!

Dès lors, « ce qui joue désormais est moins l’adhésion que le rejet » de l’autre, estimait auprès de l’AFP Gabriel Vommaro, politologue de l’Université San Martin.

À défaut d’immigration, l’IVG dans la constitution !

À défaut d’immigration, l’IVG dans la constitution

Il est clair que Macron veut tout prix un référendum, histoire d’essayer de se réconcilier avec une population qui le déteste à hauteur d’au moins 70 %. Il avait envisagé le thème de l’immigration mais il vient de l’abandonner après l’échec retentissant de la rencontre avec les partis politiques; rencontre dite de Saint-Denis.

Sur les sujets sociétaux la constitution actuelle ne permet pas l’organisation de référendums. Il faut donc préalablement organiser une modification de la constitution. Cette fois macron propose d’inscrire l’IVG dans la constitution. Un sujet qui ne pose pourtant aucun problème puisque la quasi-totalité des mouvements politiques et sociaux approuve l’IVG pratiquée dans les conditions actuelles. C’est en quelque sorte un non sujet mais justement choisi par Macron pour essayer de récupérer enfin une majorité à une élection.

Le texte sera présenté le 13 décembre en Conseil des ministres, avant une possible réunion du Congrès en mars.

Le texte devrait être examiné au Parlement au premier trimestre 2024, avant que les députés et sénateurs se réunissent en Congrès.

Trois questions sur l’inscription de l’IVG dans la Constitution annoncée par Emmanuel Macron
Ce texte devrait être examiné au Parlement au premier trimestre 2024. Il faudra ensuite que 3/5e des députés et sénateurs, réunis lors du Congrès, avalisent la formulation, qui vise à faire de l’IVG un droit « irréversible », selon la promesse d’Emmanuel Macron.

À défaut de politique Écologique, « un conseil de planification » !

À défaut de politique Écologique, « un conseil de planification » !

En amont du budget, devrait se réunir le fantomatique conseil de planification écologique. Encore un curieux objet politique dans le président de la république a le secret pour se substituer au ministère du plan où Bayrou, le paresseux, ne sert à rien. En fait de conseil de planification, il s’agit d’un machin sorte de comité interministériel élargi qui devrait se contenter de reprendre les mesures anecdotiques décidées par le gouvernement.
Par contre, il n’indiquera sans doute pas par exemples le calendrier et les moyens de financement pour les centrales nucléaires si indispensables pour l’indépendance énergétique et pour le pouvoir d’achat des Français.

Pas l’avantage qu’il indiquera comment trouver les 100 milliards destinés au financement du ferroviaire théoriquement destiné à remplacer une partie de la mobilité automobile.

Bien entendu il ne sera pas question de la contradiction entre l’écologie et la fausse impulsion du gouvernement pour faire baisser les prix du carburant. Bref la contradiction entre fin du monde et fin de mois.

Le chef de l’Etat va « fixer le cap » de la France avec l’objectif de 55% de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Un objectif qui ne mange pas de pain surtout quand les moyens ne sont pas à la hauteur.

Le choix de ce format risque de surprendre ceux qui s’attendaient à un grand rendez-vous dans un lieu emblématique, comme la Cité des Sciences à Paris, dont le nom avait circulé dans la presse. « Le Conseil de planification écologique est un moment important et solennel (…) pour endosser ce plan et ouvrir une nouvelle page du quinquennat », a répliqué un conseiller présidentiel.

Ce format semblait aussi plus « approprié » après la présentation des grands enjeux de la planification écologique par la Première ministre aux chefs de partis le 18 septembre, a-t-il ajouté.

Sujet de crispation, la question de l’articulation entre écologie et pouvoir d’achat s’est alors invitée dans la réunion au moment où les prix de l’énergie et du carburant flambent.

En amont du projet de budget 2024, qui sera présenté mercredi en Conseil des ministres, l’exécutif doit expliquer comment il entend répartir les 7 milliards d’euros supplémentaires promis pour la transition écologique.

Le gouvernement pourrait notamment financer une hausse du bonus écologique pour l’achat de véhicules électriques.

Il promet aussi des réponses sur le financement des RER métropolitains dans une dizaine de villes, objet d’une proposition de loi en cours d’examen au Parlement.

Des mesures sont également attendues pour des rénovations énergétiques de logements plus « performantes ».

États-Unis : «compromis» avec les Républicains pour éviter un défaut

États-Unis : «compromis» avec les Républicains pour éviter un défaut »


Comme souvent, un accord de dernière minute a été trouvé aux États-Unis pour trouver un accord entre les forces politiques afin de relever le plafond de la dette. Théoriquement cet accord a été conclu avec les républicains sous réserve de réduction des dépenses publiques.

Finalement les États-Unis se sont une nouvelle fois fait fait peur pour rien et les bourses devraient en profiter ses prochains jours pour enregistrer des hausses

«Nous sommes parvenus à un accord budgétaire bipartisan que nous sommes prêts à soumettre à l’ensemble du Congrès», a déclaré Joe Biden lors d’une brève apparition devant les médias dimanche soir à la Maison Blanche. «L’accord permet d’éviter la pire crise possible: un défaut de paiement pour la première fois dans l’histoire de notre pays, une récession économique, des comptes épargne retraite dévastés, des millions d’emplois perdus», a poursuivi le président. «Cet accord part maintenant à la Chambre des représentants et au Sénat. J’invite fermement les deux chambres à l’adopter», a-t-il ajouté.

Sans relèvement de cette limite, la première puissance mondiale risquait de se trouver en défaut de paiement le 5 juin, incapable d’honorer ses engagements financiers : salaires, retraites ou remboursements à ses créanciers. Comme toutes les grandes économies ou presque, les États-Unis vivent à crédit. Mais contrairement aux autres pays développés, l’Amérique bute régulièrement sur une contrainte juridique : le plafond de la dette, le montant maximal d’endettement des États-Unis, qui doit être formellement relevé par le Congrès.

L’accord de principe trouvé samedi soir donne un peu d’air aux marchés financiers, qui n’ont jamais réellement paniqué mais que cette paralysie commençait à impatienter. Il est de fait très courant que des compromis de dernière minute soient conclus sur ce type de dossier.

Finances États-Unis : un risque de défaut dommageable pour l’économie mondiale

Finances États-Unis : un risque de défaut dommageable pour l’économie mondiale

« L’économie mondiale, déjà confrontée à une si forte incertitude, aurait pu se passer d’un risque de défaut des États-Unis, a déploré Kristalina Georgieva qui espère toutefois- comme d’habitude- une « solution de dernière minute ».

La première puissance mondiale ne peut dépasser un certain montant d’endettement, fixé actuellement à 31.400 milliards de dollars. Ce plafond, mis en place en 1917, avait initialement pour but de permettre au Trésor américain, en temps de guerre, d’obtenir des marges de manœuvre budgétaires sans solliciter en permanence les parlementaires. Ces derniers pouvaient conserver un droit de regard à travers cette limitation de la dette. Une fois que le plafond est atteint, comme c’est le cas depuis fin janvier, il appartient au Congrès américain de voter un relèvement de ce plafond.

Afin d’éviter un défaut de paiement, Joe Biden doit donc au plus vite trouver un accord avec les républicains. Ces derniers, majoritaires à la Chambre des représentants, conditionnent le relèvement du plafond de la dette à une réduction des dépenses fédérales. Ils souhaiteraient les ramener au niveau de 2022, ce qui reviendrait à couper 130 milliards de dollars de fonds publics.

Hausse des taux : Autour de 50 pays proche du défaut de paiement

Hausse des taux : Autour de 50 pays proche du défaut de paiement

A ce jour, « 52 pays sont soit surendettés, soit au bord du surendettement et potentiellement en défaut de paiement », selon les Nations Unies. Or, la hausse des taux d’intérêt alourdit encore plus la charge de leur dette souveraine. De quoi les empêcher durablement – en plus de l’aggravation des troubles sociaux – d’opérer toute transition alors que le contexte de guerre en Ukraine a augmenté l’importance de l’indépendance énergétique, souligne l’ONU.

Selon le PNUD, environ 15% des pays à faible revenu sont en situation de « surendettement », selon le FMI. Un nombre record de 349 millions de personnes dans 79 pays sont ainsi confrontées à une « insécurité alimentaire aiguë », a écrit l’institution basée à Washington.
Or, certains pays dépensent déjà 20% de leur budget pour rembourser les intérêts de leur dette, selon l’ONU.

Le chef du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Achim Steiner, a expliqué que la hausse chronique des taux d’intérêt épuisait les finances de pays déjà accablés par la crise du Covid-19, les conséquences de la guerre en Ukraine et leurs difficultés structurelles. La situation pour eux « en termes de dette souveraine est vraiment très sérieuse », a-t-il expliqué dans une interview à l’AFP à Doha, en marge d’un sommet des Pays les moins avancés (PMA).

Selon une étude du PNUD parue le mois dernier, « 52 pays sont soit surendettés, soit au bord du surendettement et potentiellement en défaut de paiement », a-t-il indiqué.

Et 25 de ces 52 pays utilisent « un cinquième du budget de leur gouvernement pour payer les intérêts de leur dette », a-t-il ajouté. « Ce n’est pas tenable ».

À défaut de relèvement des salaires, la prime Macron

À défaut de relèvement des salaires, la prime Macron 

À défaut d’un mécanisme incitant les entreprises à relever les rémunérations, les salariés devront se contenter d’une prime forcément aléatoire.

Si on se réfère au montant de la dernière prime Macron, le montant du mécanisme adopté par l’assemblée nationale devrait permettre aux salariés de toucher autour de 500 € en moyenne. Or  en intégrant les augmentations de salaires, les pertes de revenus des salariés en moyenne devraient atteindre près de 2000 € pour l’année.

De ce point de vue, le cadeau accordé par l’Assemblée nationale peut laisser sceptique.

Ainsi les employeurs pourront verser jusqu’au 31 décembre 2023 une prime exceptionnelle d’un montant maximal de 3.000 euros (ou 6.000 euros en cas d’accord d’intéressement), exonérée d’impôt sur le revenu et de cotisations et contributions sociales, pour les salariés dont le revenu équivaut à moins de trois fois la valeur du Smic.

Il s’agit du prolongement de la « prime Macron », instaurée en 2019 lors de la crise des gilets jaunes, mais avec un triplement du plafond de cette prime. D’après l’étude d’impact faite par le gouvernement, plus de 15 millions de personnes ont bénéficié de cette prime entre 2019 et 2022, pour un montant moyen de la prime s’élevant à 542 euros.

Le montant maximal de la prime et le niveau maximal de rémunération pouvant y donner accès devront faire l’objet d’un accord d’entreprise ou de groupe ou, à défaut, d’une décision unilatérale de l’employeur.

Pouvoir d’achat et Inflation : des chèques à défaut de réformes structurelles

Pouvoir d’achat et Inflation : des chèques à défaut de réformes structurelles

À défaut de réformes structurelles concernant les conditions de fonctionnement du marché, le gouvernement va s’en remettre à des expédients comme l’envoi de chèque aux plus démunis. Des chèques d’un montant évidemment insuffisant pour faire face à la montée des dépenses contraintes des plus défavorisés mais évidemment des chèques provisoires.

Il est clair que la réforme de certains marchés comme par exemple celui de l’énergie, du logement aurait exigé des transformations autrement plus significatives.
Bref, pour résumer il faut s’attendre à la distribution d’un chèque de 100 € environ qui ne couvriront qu’à peine 50 % des dépenses supplémentaires causées par l’inflation pour les ménages les plus modestes. Et encore une fois une aide temporaire

Le « chèque alimentaire » ciblera  les ménages modestes soit près de 9 millions de foyers.

 

Le nouveau chèque visera plus large, mais son montant moyen par ménage sera un peu moins élevé. Selon nos informations, y auront droit les foyers allocataires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation adultes handicapés (AAH), du minimum vieillesse (ASPA) ou de l’aide personnalisée au logement (APL). Ils recevront 100 euros par foyer, plus 50 euros par enfant à charge.

Inflation : des chèques à défaut de réformes structurelles

Inflation : des chèques à défaut de réformes structurelles

 

À défaut de réformes structurelles concernant les conditions de fonctionnement du marché, le gouvernement va s’en remettre à des expédients comme l’envoi de chèque aux plus démunis. Des chèques d’un montant évidemment insuffisant pour faire face à la montée des dépenses contraintes des plus défavorisés mais évidemment des chèques provisoires.

Il est clair que la réforme de certains marchés comme par exemple celui de l’énergie, du logement aurait exigé des transformations autrement plus significatives.
Bref, pour résumer il faut s’attendre à la distribution d’un chèque de 100 € environ qui ne couvriront qu’à peine 50 % des dépenses supplémentaires causées par l’inflation pour les ménages les plus modestes. Et encore une fois une aide temporaire

Le « chèque alimentaire » ciblera  les ménages modestes soit près de 9 millions de foyers.

 

Le nouveau chèque visera plus large, mais son montant moyen par ménage sera un peu moins élevé. Selon nos informations, y auront droit les foyers allocataires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation adultes handicapés (AAH), du minimum vieillesse (ASPA) ou de l’aide personnalisée au logement (APL). Ils recevront 100 euros par foyer, plus 50 euros par enfant à charge.

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