Archive pour le Tag 'defaut'

Hausse des taux : Autour de 50 pays proche du défaut de paiement

Hausse des taux : Autour de 50 pays proche du défaut de paiement

A ce jour, « 52 pays sont soit surendettés, soit au bord du surendettement et potentiellement en défaut de paiement », selon les Nations Unies. Or, la hausse des taux d’intérêt alourdit encore plus la charge de leur dette souveraine. De quoi les empêcher durablement – en plus de l’aggravation des troubles sociaux – d’opérer toute transition alors que le contexte de guerre en Ukraine a augmenté l’importance de l’indépendance énergétique, souligne l’ONU.

Selon le PNUD, environ 15% des pays à faible revenu sont en situation de « surendettement », selon le FMI. Un nombre record de 349 millions de personnes dans 79 pays sont ainsi confrontées à une « insécurité alimentaire aiguë », a écrit l’institution basée à Washington.
Or, certains pays dépensent déjà 20% de leur budget pour rembourser les intérêts de leur dette, selon l’ONU.

Le chef du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Achim Steiner, a expliqué que la hausse chronique des taux d’intérêt épuisait les finances de pays déjà accablés par la crise du Covid-19, les conséquences de la guerre en Ukraine et leurs difficultés structurelles. La situation pour eux « en termes de dette souveraine est vraiment très sérieuse », a-t-il expliqué dans une interview à l’AFP à Doha, en marge d’un sommet des Pays les moins avancés (PMA).

Selon une étude du PNUD parue le mois dernier, « 52 pays sont soit surendettés, soit au bord du surendettement et potentiellement en défaut de paiement », a-t-il indiqué.

Et 25 de ces 52 pays utilisent « un cinquième du budget de leur gouvernement pour payer les intérêts de leur dette », a-t-il ajouté. « Ce n’est pas tenable ».

À défaut de relèvement des salaires, la prime Macron

À défaut de relèvement des salaires, la prime Macron 

À défaut d’un mécanisme incitant les entreprises à relever les rémunérations, les salariés devront se contenter d’une prime forcément aléatoire.

Si on se réfère au montant de la dernière prime Macron, le montant du mécanisme adopté par l’assemblée nationale devrait permettre aux salariés de toucher autour de 500 € en moyenne. Or  en intégrant les augmentations de salaires, les pertes de revenus des salariés en moyenne devraient atteindre près de 2000 € pour l’année.

De ce point de vue, le cadeau accordé par l’Assemblée nationale peut laisser sceptique.

Ainsi les employeurs pourront verser jusqu’au 31 décembre 2023 une prime exceptionnelle d’un montant maximal de 3.000 euros (ou 6.000 euros en cas d’accord d’intéressement), exonérée d’impôt sur le revenu et de cotisations et contributions sociales, pour les salariés dont le revenu équivaut à moins de trois fois la valeur du Smic.

Il s’agit du prolongement de la « prime Macron », instaurée en 2019 lors de la crise des gilets jaunes, mais avec un triplement du plafond de cette prime. D’après l’étude d’impact faite par le gouvernement, plus de 15 millions de personnes ont bénéficié de cette prime entre 2019 et 2022, pour un montant moyen de la prime s’élevant à 542 euros.

Le montant maximal de la prime et le niveau maximal de rémunération pouvant y donner accès devront faire l’objet d’un accord d’entreprise ou de groupe ou, à défaut, d’une décision unilatérale de l’employeur.

Pouvoir d’achat et Inflation : des chèques à défaut de réformes structurelles

Pouvoir d’achat et Inflation : des chèques à défaut de réformes structurelles

À défaut de réformes structurelles concernant les conditions de fonctionnement du marché, le gouvernement va s’en remettre à des expédients comme l’envoi de chèque aux plus démunis. Des chèques d’un montant évidemment insuffisant pour faire face à la montée des dépenses contraintes des plus défavorisés mais évidemment des chèques provisoires.

Il est clair que la réforme de certains marchés comme par exemple celui de l’énergie, du logement aurait exigé des transformations autrement plus significatives.
Bref, pour résumer il faut s’attendre à la distribution d’un chèque de 100 € environ qui ne couvriront qu’à peine 50 % des dépenses supplémentaires causées par l’inflation pour les ménages les plus modestes. Et encore une fois une aide temporaire

Le « chèque alimentaire » ciblera  les ménages modestes soit près de 9 millions de foyers.

 

Le nouveau chèque visera plus large, mais son montant moyen par ménage sera un peu moins élevé. Selon nos informations, y auront droit les foyers allocataires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation adultes handicapés (AAH), du minimum vieillesse (ASPA) ou de l’aide personnalisée au logement (APL). Ils recevront 100 euros par foyer, plus 50 euros par enfant à charge.

Inflation : des chèques à défaut de réformes structurelles

Inflation : des chèques à défaut de réformes structurelles

 

À défaut de réformes structurelles concernant les conditions de fonctionnement du marché, le gouvernement va s’en remettre à des expédients comme l’envoi de chèque aux plus démunis. Des chèques d’un montant évidemment insuffisant pour faire face à la montée des dépenses contraintes des plus défavorisés mais évidemment des chèques provisoires.

Il est clair que la réforme de certains marchés comme par exemple celui de l’énergie, du logement aurait exigé des transformations autrement plus significatives.
Bref, pour résumer il faut s’attendre à la distribution d’un chèque de 100 € environ qui ne couvriront qu’à peine 50 % des dépenses supplémentaires causées par l’inflation pour les ménages les plus modestes. Et encore une fois une aide temporaire

Le « chèque alimentaire » ciblera  les ménages modestes soit près de 9 millions de foyers.

 

Le nouveau chèque visera plus large, mais son montant moyen par ménage sera un peu moins élevé. Selon nos informations, y auront droit les foyers allocataires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation adultes handicapés (AAH), du minimum vieillesse (ASPA) ou de l’aide personnalisée au logement (APL). Ils recevront 100 euros par foyer, plus 50 euros par enfant à charge.

Macron : une réélection par défaut

Macron : une réélection par défaut

 

Le président engagera son second mandat lesté de deux hypothèques : une conjoncture économique mondiale dégradée et, surtout, une majorité de Français qui l’attendent avec des piques et des fourches, explique, dans sa chronique, Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde ».

 

La France a évité le pire : Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national (RN), n’entrera pas à l’Elysée. Le pire ? Il se déclinait de multiples façons : déception rapide des classes populaires flouées, incertitude des chefs d’entreprise et des investisseurs, fuite en avant budgétaire, repli protectionniste et mort programmée de l’Union européenne, sécession nationaliste et mise au ban internationale… Sans oublier d’inévitables tensions communautaires sur le port du voile dans l’espace public ou l’attribution des logements sociaux. Ce cocktail explosif, l’économie française en aura justement fait l’économie.

Le pays a-t-il pour autant opté pour le meilleur ? Emmanuel Macron engagera son second mandat lesté de deux lourdes hypothèques, sur lesquelles il a peu de prise : une conjoncture économique mondiale plus dégradée qu’il y a cinq ans ; et, surtout, une majorité de Français – partisans de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon ou abstentionnistes – qui l’attendent avec des piques et des fourches, et d’abord sur le pouvoir d’achat. Comme si les fins de mois relevaient des seuls pouvoirs d’un président thaumaturge.

Dans son rapport « Perspectives 2022 » publié mardi 19 avril, le Fonds monétaire international (FMI) brosse une sombre toile de fond : envolée des prix de l’énergie, de l’alimentation et des biens manufacturés, croissance mondiale ramenée de 4,4 % à 3,6 % (2,9 % en France) sous l’effet de la guerre en Ukraine et des confinements chinois pour endiguer la pandémie de Covid-19, « forte probabilité » d’un relèvement des taux d’intérêt, évoqué par la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, et déjà engagé aux Etats-Unis.

Le FMI s’alarme de « la fracture des relations internationales, qui pourrait saper la confiance et la coopération essentielles pour relever les défis de long terme, notamment le changement climatique ». Son économiste en chef, Pierre-Olivier Gourinchas, note que « les risques sont comparables à la situation du début de pandémie », en mars 2020, où la visibilité des conjoncturistes était très limitée.

Malgré l’horizon qui s’assombrit (ou à cause de lui), M. Macron ne bénéficiera d’aucun état de grâce pour mener ses réformes économiques et sociales. Qui a d’ailleurs vraiment connu cette parenthèse bienveillante que l’on accorde au président fraîchement élu, à l’exception de François Mitterrand en 1981, porteur de tous les espoirs d’un « peuple de gauche » frustré du pouvoir depuis si longtemps ? En 2017, il n’avait fallu que quelques semaines pour que la défiance s’installe entre le président élu et les Français.

RUSSIE: DÉFAUT DE PAIEMENT DE GAZPROM ?

RUSSIE: DÉFAUT DE PAIEMENT  DE GAZPROM ?

L’agence de notation Fitch a abaissé samedi la note octroyée à la dette de 28 groupes russes d’exploitation de ressources naturelles et estime qu’un « défaut de paiement de quelque sorte semble probable ».

Fitch a dégradé la note du géant du gaz Gazprom, de la pétrolière Lukoil, des minières Rusal, Polyus, Evraz et de 23 autres sociétés liées aux ressources naturelles de B à « CC principalement », ce qui signifie qu’il est « probable » que ces entreprises n’honorent pas leurs engagements financiers.

Les notes de Gazprom et Lukoil avaient aussi été dégradées cette semaine par Moody’s, une autre agence de notation, à un niveau indiquant un très haut risque de non remboursement.

Pour l’agence de notation, l’autorisation donnée par le gouvernement russe de rembourser en rouble les dettes contractées auprès des pays qui figurent dans une liste de pays « hostiles » pourrait compromettre la capacité de ces entreprises à payer à temps leurs créanciers.

 

Sibeth Ndiaye ( porte parole du gouvernement): de médailles .. à défaut de masques et de tests …et de rémunération

Sibeth Ndiaye ( porte parole du gouvernement):  de médailles .. à défaut de masques et de tests …et de rémunération

A défaut de masques et de tests ( et de rémunération) qui manquent encore  pour lutter efficacement contre la crise sanitaire, la porte-parole du gouvernement propose une distribution massive de médailles. La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a défendu dimanche la création d’une « médaille de l’engagement » pour « récompenser tous ceux qui ont contribué à l’effort dans la lutte contre le coronavirus », malgré les critiques de plusieurs soignants qui veulent des rémunérations correctes et non des médailles.

Une « médaille de l’engagement face aux épidémies » avait été créée après l’épidémie de choléra en 1884 avant de disparaître au début des années 1960. L’annonce de sa « réactivation », mercredi, à l’issue du conseil des ministres, avait suscité la raillerie ou la colère de nombreux soignants.

Crise financière : l’Argentine en défaut

Crise financière : l’Argentine en défaut

L’Argentine va se trouver en situation de défaut de fête avec sa décision de ne pas honorer sa dette pendant trois ans..Le pays entend ne pas honorer sa dette pendant trois ans et « commencerait à payer en 2023 », a précisé le ministre de l’Economie. Une situation qui pourrait bien toucher d’autres pays à partir de 2021 suites aux emprunts énormes nécessaires pour soutenir l’économie et affronter la crise sanitaire. On pense ici à l’Italie par exemple mais aussi à l’Espagne.

Union économique : Macron et Merkel à défaut de s’entendre parlent des Balkans

Union économique : Macron et Merkel à défaut de s’entendre  parlent  des Balkans

Aujourd’hui l’Allemagne et la France sont à peu près en désaccord sur tout concernant l’union économique notamment vis-à-vis du Brexit, du climat ou encore des négociations avec les États-Unis. Sans doute pour donner le sentiment que le couple franco-allemand se porte bien, Angela Merkel et Macron ont affiché leur accord sur les Balkans ! “Je suis heureux d’être aujourd’hui à Berlin et de poursuivre les initiatives communes que nous menons sur plusieurs sujets”, a déclaré Emmanuel Macron lors d’une déclaration à la presse. “Il y a quelques semaines vous étiez à Paris pour qu’ensemble nous puissions discuter avec la Chine”. “Aujourd’hui nous traitons ensemble d’un sujet européen au premier chef, je pense que c’est comme ça que nous concevons l’efficacité de la relation franco-allemande et notre volonté de faire ensemble”, a-t-il ajouté. A ses côtés, Angela Merkel a insisté sur la volonté de travailler “ensemble” sur la problématique des Balkans. Ces dernières semaines, des divergences entre Paris et Berlin sont apparues clairement, notamment lors du Conseil européen extraordinaire du 10 avril, sur la date à laquelle devait être reportée la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne – Emmanuel Macron plaidait pour un délai court, Angela Merkel pour une durée plus longue. Quelques jours plus tard, le chef de l’Etat français marquait une nouvelle fois clairement sa différence avec Berlin en s’opposant à l’ouverture des négociations commerciales entre l’UE et les Etats-Unis, invoquant le retrait de Washington de l’accord de Paris sur le climat.

A défaut d’emploi, sanctionner plus durement les chômeurs

A défaut d’emploi, sanctionner plus durement les chômeurs

C’est le paradoxe, alors que l’économie se tasse sérieusement au point même de se contracter  en fin d’année 2018, le gouvernement a décidé de sanctionner les chômeurs. En clair alors que l’emploi stagne voir même se rétracte, le gouvernement choisit la pédagogie du bâton pour taper ceux  qui sont à la recherche d’un emploi. Avec évidemment toujours le même faux argument : à savoir qu’il existerait 300 000 emplois vacants. En fait une vacance provisoire et structurelle qui correspond à des mises à la retraite, à des démissions ou à des problèmes de santé. Pas de quoi évidemment offrir une perspective au plus de 5 millions de chômeurs. Certes il existe certains abus qui ont été chiffrés entre 0,4 et 0,8 % mais les autres chômeurs sont déjà suffisamment punis d’être privés d’emploi sans qu’il soit nécessaire de renforcer l’arsenal de répressions et d’humiliations.  En attendant les résultats de la négociation relative à l’Unedic et surtout une éventuelle reprise économique, le pouvoir vient de sortir un décret qui durcit les contrôles et les sanctions des chômeurs. Ce décret est plus dur que le barème présenté initialement par le ministère du Travail en mars 2018. Jusqu’à aujourd’hui, ne pas se rendre à un entretien à Pôle emploi pouvait entraîner deux mois de suspension des allocations-chômage quand ne pas justifier d’actes positifs de recherche d’emploi était sanctionné par deux semaines de radiation. Désormais, la non-présentation à un entretien peut être sanctionnée par un mois de suspension. Tout autre manquement important – essentiellement l’incapacité à justifier une recherche d’emploi mais aussi le refus d’une offre raisonnable d’emploi entraîne la suppression pure et simple des allocations pendant un mois au premier manquement, pendant deux mois au deuxième et quatre mois au troisième.

Ce décret est plus dur que le barème présenté initialement par le ministère du Travail en mars 2018 (qui limitait à 15 jours la suspension pour non-présentation à un entretien), ce qui a agacé les syndicats. La réforme va même plus loin: le pouvoir de diminuer les allocations revient à Pôle emploi alors que l’agence ne pouvait auparavant que suspendre des droits, leur réduction étant aux mains des préfets. En outre, le gouvernement Philippe renforce une mesure lancée sous la précédente mandature: la création d’équipes dédiées au contrôle des demandeurs d’emploi, qui dépendaient auparavant de leurs conseillers eux-mêmes. Ces équipes dédiées passeront de 200 à 600 personnes d’ici à mi-2019, puis à 1000 d’ici à 2020. Selon une étude de Pôle emploi publiée fin août, 12 % des chômeurs montraient une «insuffisance de recherche d’emploi».

Macron président par défaut ?

Macron président par défaut ?

 

Certains observateurs politiques considèrent que Macron est en quelque président par défaut. Mais comme souvent en France. Mitterrand n’a été élu que grâce aux rejets de Giscard, Chirac grâce aux projets de Jean-Marie Le Pen, Hollande grâce au rejet de Sarkozy. C’est d’ailleurs l’un des grands pièges de ces élections par défaut dans la mesure où  l’heureux  élu pense jouir d’une très forte adhésion à ses orientations alors qu’en réalité le résultat est certes le produit de soutiens conscients et actifs mais tout autant de votes pour empêcher un autre de l’emporter. Ainsi Mitterrand par exemple ou plus près de nous Hollande avaient surestimé le niveau d’adhésion à leurs thèses. Ils ont commencé par mettre en œuvre des orientations socialistes  avant de se raviser rapidement créant d’ailleurs une grande confusion dans leur propre camp.  Macron peut évidemment être fier de sa victoire, mais uen victoire due aussi  torpillage de Juppé puis de Fillon. Pour une part non négligeable macro doit sa conquête pouvoir à sa propre dynamique mais les circonstances l’ont bien aidé. Il conviendra sans doute qu’ils ne s’enivrent pas du parfum du pouvoir et reste lucide sur l’état des rapports de force politique dans le pays.

La loi Travail : le 49.3 par défaut de majorité

La loi Travail : le 49.3 par défaut de majorité

 

Il se confirme de plus en plus que le gouvernement en l’état du texte ne pourra réunir une majorité pour voter la loi. En raison de l’opposition des frondeurs mais pas seulement. Il manquerait de l’ordre de 40 députés pour dégager une majorité. Le recours aux 49-3 paraît de plus en plus incontournable mais l’utilisation du 49 trois pourrait se révéler dangereux. En effet l’opposition pourrait dans ce cas présenter une motion de censure susceptible d’être votée par des députés de gauche avec le risque d’une dissolution de l’assemblée nationale.  « Il ne faut jamais renoncer à un moyen constitutionnel », dit Manuel Valls à propos d’un éventuel passage en force sur le projet de loi défendu par la ministre Myriam El Khomri. »Nous verrons la semaine prochaine, mais ce texte doit passer », ajoute-t-il, tout en affirmant sa volonté de « convaincre la majorité » sur ce projet controversé. Le 17 mai prochain, en première lecture, le gouvernement n’est en rien certain d’avoir une majorité pour faire voter ce texte. Selon un sondage Odoxa pour iTELE et Paris Match publié vendredi, 71% des 1.011 Français interrogés les 5 et 6 mai seraient « choqués » que le gouvernement ait recours à l’article 49.3 pour faire passer la loi EL Khomri. Les trois quarts des sondés (74%) jugent « normal que les frondeurs s’opposent au gouvernement car il faut avant tout qu’ils donnent leur avis sur les décisions précises. » Dans un communiqué diffusé vendredi, le député PS de Marseille Patrick Mennucci, soutien habituel de l’exécutif, annonce qu’il ne votera pas le texte. (Avec Reuters)

Collège : le brassage social à défaut de projet éducatif

Collège : le brassage social à défaut de projet éducatif

 

Le brassage social pourquoi pas mais cela risque de favoriser l’orientation de certains  élèves vers le privé. Faute de vrai projet éducatif, de discipline et de cohérence pédagogique, on va mixer les populations en espérant un mieux pour les plus largués par le système scolaire. De quoi niveler un peu plus par le bas ! Najat Vallaud-Belkacem devrait en effet annoncer début novembre une série d’expérimentations dans une petite dizaine de départements.   Depuis plusieurs mois, le cabinet de la ministre planche, en toute discrétion, avec ces départements pilotes. Etude précise des quartiers, rue par rue, observation des catégories socioprofessionnelles des habitants… tout est étudié avec précision. L’une des pistes envisagées serait de faire en sorte que les départements attribuent plusieurs collèges à un secteur. L’Etat se chargerait ensuite d’affecter les élèves dans tel ou tel établissement en fonction des origines sociales. Stéphane Troussel, président socialiste du conseil départemental de Seine-Saint-Denis a notamment reconnu faire partie des élus volontaires pour réfléchir. Najat Vallaud-Belkacem sait qu’elle marche sur des œufs et qu’à peine officialisé, le projet provoquera une levée de boucliers au sein de la droite, toujours prête, elle, au contraire, à assouplir la carte scolaire. A quelques semaines des régionales, la ministre qui a déjà subi à maintes reprises, notamment sur la réforme du collègue, les foudres de l’opposition, ne s’attend pas à une partie de plaisir.  Mais le gouvernement s’est fixé pour objectif de favoriser la mixité sociale, notamment depuis les attentats de janvier. Le Premier ministre Manuel Valls avait alors dénoncé «l’apartheid social» subie par certains quartiers.

Après la Grèce, le défaut de la France ( Fillon)

Après  la Grèce, le défaut de la France ( Fillon)

Fillon a raison, ce n’est la Grèce qui inquiète réellement Bruxelles et surtout Merkel mais la France car la situation de la France est tout aussi catastrophique mais les enjeux autrement importants. La France cumule uen dette de 2000 milliards environ soit « 31 000 euros par habitant. Une dette également imposable à rembourser sauf comme en ce moment à emprunter. Mais à condition qu’on ne connaisse pas uen crise des taux. Invité c de France Info, l’ancien Premier ministre François Fillon a alerté sur l’état des finances publiques françaises qui pourraient être « étranglées » par une hausse des taux d’intérêts.  « On a l’exemple avec la Grèce qu’un pays peut faire faillite. Et on voit bien que derrière la Grèce, il y a une ombre qui se profile et qui est terrifiante, c’est celle d’un défaut un jour de paiement de la France » a affirmé François Fillon. « Parce que ce n’est pas l’économie grecque, la France. Personne ne pourrait venir aider en réalité. Or la situation de la France est très simple. Une augmentation des taux d’intérêts, dont personne ne peut dire qu’elle ne se produira pas un jour, viendrait étrangler complètement les finances publiques françaises ». En septembre 2007, François Fillon, alors Premier ministre avait fait sensation avec cette déclaration : « Je suis à la tête d’un Etat qui est en situation de faillite sur le plan financier. Je suis à la tête d’un Etat qui est depuis 15 ans en déficit chronique, je suis à la tête d’un Etat qui n’a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans. Ça ne peut pas durer. »

 

Défaut grec : des conséquences imprévisibles

Défaut grec : des conséquences imprévisibles

 

En faiat personne ne peut prévoir les conséquences d’un Grexit qui semble se rapprocher après la rupture surprise de négociation vendredi. On peut imaginer  des tensions sur le marché obligataire  et mécaniquement des reports sur le  marché des actions. Aussi un nouvel affaiblissement de l’euro. Rien n’est certain la contagion pourrait être aussi  plus large et de plus grande ampleur jusqu’à porter un coup à une économie mondiale déjà assez atone. A cet égard Bruxelles ( et derrière l’Allemagne)  joue aux apprentis sorciers. Si la secousse est trop forte, il se pourraiat même que Bruxelles baisse la garde et consente à la Grèce des avantages jusque là improbables. Une attitude très irresponsable de l’Europe qui joue avec le feu alors que croissance très faiblarde menace les fragiles équilibres financiers de la plupart des grands pays européens.  La semaine dernière, Goldman Sachs avait dit que l’euro pouvait perdre trois cents face au dollar dans la foulée d’un défaut de paiement de la Grèce. Pour dégringoler, toujours selon le scénario de la banque américaine, encore davantage au cours des semaines suivant ce défaut à mesure que la BCE augmente ses rachats d’actifs pour tenter d’éviter la contagion au reste de la zone euro. Alors que les obligations souveraines des autres pays de la zone euro dits « périphériques » n’ont guère été affectés par la crise grecque depuis le début de l’année, cela pourrait bien changer dès lundi à moins que la BCE ne prenne tout de suit des mesures pour éviter une telle évolution. « Il y a un risque de voir les écarts de rendement des obligations souveraines périphériques atteindre des niveaux critiques », estiment les analystes d’ABN Amro dans une note de recherche. « La BCE doit se tenir prêt à activer son programme OMT (Opérations monétaires sur titre) pour restaurer le calme si nécessaire. Il y a 12 jours, la Cour de justice de l’Union européenne a jugé mardi conforme au droit européen ce programme OMT, qui consiste pour la BCE à racheter de la dette souveraine sur le marché secondaire à condition que le pays concerné en fasse la demande et soit lié par un programme d’assistance financière de l’UE.  Plus tôt cette année, Goldman Sachs a déclaré qu’un « Grexit » (une sortie de la Grèce de la zone euro) pourrait se traduire par une multiplication par près de trois de l’écart de rendement, à quelque 400 points de base, entre les obligations souveraines à 10 ans italiennes et espagnoles d’un coté et le papier allemand de même échéance de l’autre. Un tel niveau d’écart resterait cependant inferieur de quelque 200 points de base aux pics atteints au cours de l’hiver 2011-2012. Dans ce contexte, les investisseurs sont susceptibles de se précipiter sur des actifs jugés sûr n’appartenant pas à la zone euro, au premier chef le franc suisse et le dollar américain. Certains pensent qu’il y aura une telle ruée sur ces devises que la Banque nationale suisse (BNS), voire la Réserve fédérale américaine seront amenées à intervenir sur le marché des changes. « Nous pensons qu’il y a une forte probabilité d’une intervention de la Banque nationale suisse », a déclaré Josh O’Byrne, chargé de la stratégie changes chez Citi. Le statut de valeur refuge traditionnelle des Bunds allemands a été sécoué par la forte hausse de leur rendement observée depuis le début de l’année, en raison, entre autres, d’un manque de liquidités et d’une hausse des anticipations d’inflation. « Nous sommes en territoire inconnu et les marchés actions européens, comme tous les marchés, éprouveront des difficultés à absorber tous les nouveaux éléments », a déclaré Nick Lawson, directeur chez Deutsche Bank. « Le marché ne s’était pas préparé à ce que tout ceci se poursuive au cours du week-end et le manque de liquidités qui a affecté aussi bien le marché de la dette souveraine que celui des entreprises, et, plus récemment, le marché actions, va exacerber les choses. » a déclaré Nick Lawson, directeur chez Deutsche Bank.

 

 

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