Archive pour le Tag 'Défaillance'

Défaillance d’entreprises: Nette accélération de 20 %

Défaillance d’entreprises: Nette accélération de 20 %

Selon l’Observatoire économique du Conseil national des administrateurs et des mandataires judiciaires (CNAJMJ), le nombre de procédures collectives -sauvegarde, redressements ou liquidations – a déjà dépassé de 18% le chiffre de 2023. Mais il est surtout supérieur de 20% à ceux des deux années d’avant la pandémie considérées comme des « standards ». En cause une croissance atone ( dans le rouge en Allemagne et autour de 1 % en France. S’ajoutent à cela des bouleversements politiques dans les deux pays donc des incertitudes.

Dans le détail, la hausse est particulièrement préoccupante s’agissant des sauvegardes qui bondissent de plus de 56% en comparaison des mêmes semestres de 2018 et de 2019. Les redressements judiciaires accusent eux une hausse de 35%. Tous secteurs confondus, le CNAJMJ estime à près de 102.500 le nombre d’emplois menacés. Soit un niveau très légèrement en deça de celui de l’an dernier… mais supérieur d’un tiers à celui des années 2018 et 2019.

 

Certaines branches subissent des coupes claires. Citons en tête – et sans surprise – le secteur des activités immobilières plus que jamais dans la tourmente (+ 54% de défaillances au premier semestre).

Les défaillances progressent aussi fortement dans le domaine du transport et de l’entreposage (+ 33%). Dans le secteur manufacturier, les digues ont mieux tenu (+7%). Pour autant, les nuages qui s’amoncellent sur la sous-traitance automobile font redouter des plans sociaux de grande ampleur.

 

Défaillance de la mémoire : un phénomène souvent normal

Défaillance de la mémoire : un phénomène souvent normal

 

Au quotidien, oublier certaines choses est assez agaçant – voire, en fonction de l’âge, inquiétant. Mais l’oubli est un phénomène tout à fait naturel : la mémoire a besoin d’oublier. De plus, les souvenirs peuvent ne pas être aussi fiables qu’on le croit, mais au contraire être déformés par rapport à ce qui s’est réellement passé. Mais quel niveau d’oubli est « normal » ? Est-il acceptable par exemple de mélanger les noms de pays, comme l’a fait récemment le président américain Joe Biden ? Pour se souvenir de quelque chose, le cerveau doit l’apprendre (encodage), le conserver en lieu sûr (stockage) et être capable de le retrouver en cas de besoin (récupération). Si une de ces étapes est perturbée, le souvenir peut être perdu, ou oublié. Le cerveau ne peut pas traiter toutes les informations sensorielles qui lui arrivent : il filtre les informations afin de traiter ce qui est important. Ainsi, il encode sous forme de souvenirs principalement les choses auxquelles on prête vraiment attention.

 

par 

Professor of Psychology, Durham University dans The Conversation

Qui n’a jamais oublié les prénoms des invités lors d’une soirée entre amis, parce que son attention est tournée vers autre chose ? Il s’agit là d’une défaillance de la mémoire – un oubli – tout à fait normale, et très courante.

Les habitudes et les conventions peuvent aider à contourner ce problème. Par exemple, si l’on range toujours ses clefs au même endroit, nul besoin d’encoder à chaque fois une nouvelle information pour les retrouver.

La répétition est également importante pour ancrer les souvenirs, qui ont tendance à disparaître s’ils ne sont pas remobilisés. Plus nous répétons, rabâchons ou racontons des souvenirs, plus nous nous en souvenons longtemps – si ce n’est que nous avons tendance à modifier ces souvenirs lorsque nous les racontons, et qu’il est probable que nous nous souvenions mieux de la dernière version que de l’évènement initial.

Dans les années 1880, le psychologue allemand Hermann Ebbinghaus a mené une expérience pendant laquelle les participants devaient mémoriser des séries de syllabes inconnues qui ne voulaient rien dire. Il a noté ce dont les participants se souvenaient au fil du temps, et montré que la plupart de nos souvenirs s’estompent en l’espace d’un jour ou deux s’ils ne sont pas remobilisés. En revanche, si les séries étaient répétées à intervalles réguliers, les participants pouvaient retenir un bien plus grand nombre de syllabes pendant plus d’une journée.

Ces répétitions volontaires, qui permettent de mieux se souvenir d’une chose, provoquent parfois l’oubli d’une autre. Nous pouvons ainsi encoder l’endroit où la voiture est garée en allant faire des courses puis l’oublier, tant nous sommes occupés à répéter d’autres choses – la liste de courses à ne pas oublier, par exemple.

Cet exemple permet d’illustrer une autre caractéristique de l’oubli : la capacité à oublier une information particulière tout en se souvenant, globalement, de l’essentiel. S’il est parfois impossible de se rappeler précisément où est garée la voiture en sortant du magasin, on sait souvent si elle était à gauche ou à droite de la porte, sur le bord du parking ou vers le centre, ce qui permet de la chercher dans une zone relativement définie.

En vieillissant, les gens s’inquiètent davantage de leur mémoire. Il est vrai que l’oubli devient plus prononcé, mais cela ne signifie pas forcément qu’il y a un problème.

Plus le temps passe, plus il y a de choses dont nous devons nous souvenir. Nos expériences passées partagent de nombreux points communs, et il peut être difficile de distinguer différents souvenirs.

Par exemple, si vous n’êtes allé qu’une seule fois en vacances à la plage en Espagne, il est probable que vous vous en souveniez avec une grande clarté. En revanche, si vous avez passé de nombreuses vacances en Espagne, dans différentes villes et à différentes périodes, il vous sera plus difficile de vous rappeler si un évènement s’est produit lors de vos premières vacances à Barcelone ou lors d’un voyage ultérieur.

Le chevauchement des souvenirs, ou interférence, limite la récupération des informations. Imaginez que vous classiez des documents sur un ordinateur : au début, le système de classement est clair, chaque document trouve aisément une place où il sera facile à retrouver. Mais plus les documents arrivent, plus il devient difficile de décider dans quel dossier les ranger. De nombreux documents se retrouvent dans un seul dossier parce qu’ils sont tous liés à un élément. Ainsi, au fil du temps, il devient de plus en plus difficile de retrouver le bon document lorsqu’on le cherche, soit parce qu’on ne sait pas où on l’a mis, soit parce qu’on sait où il devrait être, mais qu’il y a beaucoup d’autres choses dans le même dossier.

Enfin, ne pas oublier peut poser problème. C’est le cas de certains stress post-traumatiques, où le souvenir est persistant, ne s’efface pas et interrompt régulièrement la vie quotidienne.

Le deuil ou la dépression peuvent aussi rendre plus difficile l’oubli d’informations négatives, alors que dans ces cas, les oublier serait extrêmement utile.

Oublier est fréquent, et le devient de plus en plus avec l’âge. De plus, oublier des noms ou des dates, comme l’a fait Joe Biden, ne nuit pas forcément à la prise de décision. Les personnes âgées peuvent avoir des connaissances approfondies et une bonne intuition, qui peuvent aider à compenser de tels trous de mémoire.

Mais bien entendu, ces trous de mémoire peuvent être le signe d’un problème plus grave et suggérer qu’il faut consulter un médecin.

Le fait de poser la même question à plusieurs reprises par exemple peut dévoiler que l’oubli est plus qu’un problème de distraction ponctuelle au moment d’encoder la réponse.

De même, oublier son chemin dans des endroits très familiers peut révéler une difficulté à utiliser les indices de l’environnement pour se souvenir et se repérer. Et si oublier le nom d’une personne au cours d’un dîner est normal, oublier comment utiliser sa fourchette et son couteau ne l’est pas.

En fin de compte, les trous de mémoire ne sont pas forcément à craindre – il faut s’inquiéter s’ils deviennent extrêmes.

Défaillances d’entreprises : forte hausse de 35 %

Défaillances d’entreprises : forte hausse de 35 %

une 25e hausse mensuelle consécutive des défaillances d’entreprises qui atteignent 55.492, soit un bond de 34,4% par rapport à 2022.

« On constate finalement une évolution maîtrisée des défaillances en 2023, qui n’est que le signe d’un rattrapage après la période exceptionnelle du Covid », analyse Denis Le Bossé, président du cabinet de juristes d’affaires ARC. « Du côté des faillites, la tendance 2024 ne sera pas à la baisse. Il est peu probable qu’elles diminuent, elles pourraient même augmenter encore », prévoit celui qui constate une hausse des redressements.

Défaillance vaccin français : une remise en cause nécessaire

Défaillance vaccin français : une remise en cause nécessaire

 

A juste titre le président du Medef s’inquiète de l’incapacité de la France à produire un vaccin. La critique est justifiée mais on aimerait évidemment que le président du Medef soit aussi sévère vis-à-vis de la politique de Sanofi qui privilégie les profits à court terme et la distribution de dividendes au détriment de la recherche.

 

Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a estimé jeudi que c’était « le moment de se remettre en cause » pour le « pays de Pasteur », face à l’absence d’un vaccin français contre le Covid-19.

Dans le cadre d’un colloque dédié au progrès, l’organisation patronale a publié un sondage réalisé avec Odoxa mettant en avant les doutes -voire la défiance- des Français concernant les nouvelles technologies, l’innovation ou encore la science, un sentiment plus élevé que dans d’autres pays européens.

« Je n’irais pas jusqu’à dire que les difficultés de Sanofi, l’échec du vaccin Pasteur sont le syndrome de ce doute, car il y a une part de malchance dans la recherche médicale. Mais quand même, le pays de Pasteur qui n’arrive pas à être dans la course aux vaccins, est-ce qu’il y a un lien avec ce qui a distillé le principe de précaution dans la société? On peut se poser la question », s’est interrogé M. de Bézieux en introduction aux débats.

Citant « deux citoyens français, l’un Stéphane Bancel qui a créé Moderna, l’autre qui est le patron d’AstraZeneca » Pascal Soriot, il a estimé que « le génie français n’a pas disparu, simplement il est allé s’exprimer dans un autre contexte. Ca peut être une bonne nouvelle, ce qui est un peu inquiétant c’est qu’il n’y ait pas les mêmes à la maison, c’est qu’on n’ait pas aussi des Français qui soient restés en France dans des grandes entreprises pharmaceutiques ou des biotechs ».

« C’est quand même le moment de se remettre en cause là-dessus », a poursuivi Geoffroy Roux de Bézieux.

Trois vaccins – BioNTech/Pfizer, Moderna et AstraZeneca – ont à ce jour reçu un agrément des autorités européennes.

Lactalis: « défaillance » aussi des services de l’Etat (Michel-Edouard Leclerc)

Lactalis: « défaillance » aussi des services de l’Etat (Michel-Edouard Leclerc)

 

Pour Le patron des centres Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, la responsabilité des services de l’Etat est aussi engagée, « la situation nouvelle confirme que la défaillance est bien systémique et pas seulement sectorielle ». Il ajoute avoir entendu le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, faire le bilan des 2.500 contrôles menés par son administration, qui ont révélé que « 91 organisations détenaient des boîtes qui auraient dû être retirées, dont 30 grandes surfaces, mais aussi 44 pharmacies, 2 crèches, 12 hôpitaux et 3 grossistes ». « Tous les acteurs économiques, depuis le producteur Lactalis jusqu’au distributeur (GMS comme officine) ont eu des points de défaillance », souligne-t-il, avant d’ajouter: « Et, c’est désormais une certitude, les services de l’Etat aussi ». E. Leclerc a été mardi le premier distributeur à annoncer que, malgré le rappel lancé en décembre à la suite de la découverte d’une contamination aux salmonelles dans l’usine Lactalis de Craon (Mayenne), 984 produits concernés avaient été vendus dans ses magasins. Carrefour, Système U, Auchan et Casino ont ensuite révélé avoir vendu des produits issus de lots rappelés. Et même si Michel-Edouard Leclerc conclut que « quoi qu’il en soit, ça n’excuse rien », il estime également que « ce constat vient appeler en responsabilité ceux qui avaient fustigé un peu trop vite les seules grandes surfaces ». L’Etat a exigé jeudi de la grande distribution des explications sur la commercialisation de produits Lactalis qui auraient dû être retirés de la vente à la suite d’une contamination à la salmonelle et a sévèrement critiqué le groupe laitier jugé « défaillant ». M. Le Maire a reçu jeudi soir à Bercy les représentants de la grande distribution, qui ont promis un contrôle systématique en caisse des boites de lait infantile Lactalis, avant de recevoir la direction du groupe laitier vendredi. Ces convocations ont été lancées sur ordre de l’Elysée: depuis un mini-sommet européen à Rome, Emmanuel Macron a averti que « si des sanctions devaient être prises, elles seraient prises ».

Terrorisme: Défaillance grave des services de renseignements

Terrorisme:  Défaillance grave des services de renseignements

 

Sitôt après les attentats on a assisté à un concert de louanges vis-à-vis des forces de l’ordre et des services de renseignements tant de la part La droite que de la gauche. Malheureusement avec la découverte de la présence en France de l’organisateur de ces attentats il n’est plus possible de masquer les graves insuffisances du renseignement en effet la présence à Paris d’Abdelhamid Abaaoud pour y superviser les attentats de Paris met en évidence les failles de la lutte antiterroriste, même si le djihadiste y a été finalement repéré et abattu. Les autorités françaises ont reconnu que les commandos pilotés par cet homme de 28 ans d’origine marocaine étaient arrivés le 12 novembre de Bruxelles à Paris à bord de trois voitures roulant presque en convoi avec probablement armes et explosifs à bord avant de tuer le lendemain 129 personnes. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a déploré que la France n’ait reçu aucune information européenne concernant l’arrivée d’Abaaoud en Europe. « Il est urgent que l’Europe se reprenne face au terrorisme », a-t-il dit à la presse.   »Si Abaaoud a pu circuler depuis la Syrie jusqu’en France, c’est qu’il y a des failles dans l’ensemble du système européen », a également déclaré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur France Info. La vérité c’est sans doute que l’organisation actuelle du renseignement est complètement obsolète, quantitativement insuffisante bien sûr mais aussi qualitativement inadaptée à une situation de guerre. Or la plupart des responsables des services de renseignements ignore à peu près tout de ces situations de guerre. Dans les deux champs géographiques à cibler de manière prioritaire à savoir à l’intérieur de l’État islamique d’une part, dans les banlieues d’autre part les infiltrations et les réseaux dont nous disposons sont complètement marginaux. Tout est donc à repenser en matière de renseignements : la philosophie, les moyens humains et les moyens matériels ( notamment technologiques)

Défaillance d’ entreprises : niveau record en 2013

Défaillance d’ entreprises : niveau record en 2013

Toutes entreprises confondues c’est donc plus de 60 000 entreprises en défaillance en 2013 mais les plus grandes- au dessus de 1 million de CA- sont aussi touchées de la même manière. En 2013, ce sont 4.880 entreprises ayant un chiffre d’affaires de plus de 1 million d’euros qui ont fait défaut, soit 63% de plus qu’à la fin 2007, avant la crise financière de l’automne 2008, indique l’assureur-crédit Euler Hermès dans une note publiée ce jeudi 16 janvier. Ce niveau est presque équivalent à celui enregistré fin 2009 qui s’établissait à 4.986 défaillances d’entreprises, selon l’assureur-crédit. « Nous avons un retour à un niveau record de sinistralité de ces entreprises qui sont celles ayant le plus de poids dans l’économie française, via l’emploi et leur passif fournisseurs », explique Maxime Lemerle, responsable des études sectorielles et des défaillances d’entreprises, chez Euler Hermès. Pour cette catégorie d’entreprises, la hausse des défaillances est près de « trois plus forte que pour l’ensemble des entreprises », précise l’assureur. Pour 2014, Euler Hermes prévoit 61.800 défaillances d’entreprises toutes catégories confondues, contre 62.175 recensées en 2013, soit un léger repli de 1%, selon des chiffres provisoires. Cette situation « se traduirait par une baisse de 0,22 point du Produit intérieur brut (PIB) en 2014 et la destruction de 165.000 emplois, soit un demi-point de chômage en plus », souligne Euler Hermès. « Selon nos estimations, il est nécessaire d’atteindre un palier de 1% de croissance du PIB pour espérer un vrai reflux des défaillances », explique Maxime Lemerle.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol