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« Horizons » : le parti culotté d’Édouard Philippe

« Horizons » : le parti culotté d’Édouard Philippe

 

« Edouard Philippe ne manque pas de culot », a estimé samedi 9 octobre sur franceinfo Daniel Fasquelle, trésorier des Républicains, maire LR du Touquet (Pas-de-Calais). Édouard Philippe avec son parti horizon est accusé par Daniel Fasquelle  de trahisons successives. Effectivement il a trahi les républicains en rejoignant Macron, maintenant il s’apprête à trahir éventuellement Macron avec son propre parti ramasse tout « Horizons ». Édouard Philippe veut faire dans la rigueur alors qu’encore récemment il a largement contribuée à dégrader les grands équilibres de la France d’après Daniel Fasquelle

 

« Nous expliquer qu’il faut remettre de l’ordre dans la rue et dans les comptes, il devrait regarder son bilan », rétorque le maire du Touquet avant d’ajouter : « Il a été trois ans Premier ministre. On a eu la crise des gilets jaunes. Il a été incapable de réformer les retraites. Il a dégradé nos comptes publics, donc il a un bilan qui est à l’opposé de ce qu’il propose aujourd’hui. Pourquoi n’a-t-il pas fait tout cela pendant les trois années où il était à la tête du gouvernement de la France ? »

Selon Daniel Fasquelle, Edouard Philippe ne peut pas récupérer des militants LR déçus. Selon lui, il a fait « tout le mal qu’il pouvait faire quand il a quitté le navire pour rejoindre Emmanuel Macron. Il a abandonné sur le champ de bataille ses camarades. Tout le mal qu’il pouvait faire, il l’a déjà fait ». Le trésorier des Républicains dénonce également « la manœuvre » de l’ancien chef du gouvernement. « Il nous a trahi il y a cinq ans pour un poste de Premier ministre. Là, il essaie de créer un parti de droite pour nous déstabiliser, pour avoir le soutien d’Emmanuel Macron en 2027. » L’élu LR juge que « c’est une drôle façon de faire de la politique que de vouloir sacrifier ou vendre ses camarades ou essayer de leur nuire ».

Nouveau parti d’Édouard Philippe : « Horizons…. moi »

Nouveau parti d’Édouard Philippe : « Horizons…. moi »

 

Un drôle de parti, une drôle de date et un drôle de programme.

Le moins que l’on puisse dire est que l’initiative d’Édouard Philippe de créer son propre parti politique surprend beaucoup de monde y compris les partisans de Macron. Drôle de parti d’abord car en fait il s’agit d’une sorte de club puisque les adhérents auront quand même la possibilité d’adhérer aussi à d’autres formations politiques ( les républicains, la république en marche etc.).

 

Bref il s’agit davantage d’un cercle de partisans opportunistes que d’un véritable parti. . Une drôle de date, en effet à écouter Édouard Philippe il s’agit d’un horizon lointain : 2050. En réalité ,Édouard Philippe vise surtout de 2027 et se place déjà pour récupérer les oripeaux du parti en marche après le départ de Macron en 2022 ou en 2027.

 

Un drôle de programme aussi sorte de cocktails des préoccupations et des peurs avec la question du défi démographique , forme élégante pour parler de l’immigration sans fâcher personne. Ensuite le défi environnemental. La Édouard Philippe récupère tout simplement les peurs du mouvement écolo. On y ajoute le défi technologique qui ne fait que constituer une esquisse face à la désindustrialisation de la France.

 

Dans l’entourage d’Édouard Philippe ont compte surtout des opportunistes notoires comme Christophe Bechu, l’élu d’Angers , Laurent Saint-Martin ou encore des proches de Christian Estrosi qui change de parti comme de chemise. Ce dernier vient d’affirmer qu’ils ne voterait pas pour les républicains mais pour Macron et sans doute pour Édouard Philippe si les circonstances l’exigent !

À leurs côtés se trouvaient également Delphine Bürkli, maire du 9e arrondissement de Paris et conseillère régionale de Paris Île-de-France. L’élue parisienne a quitté LR en 2019 et est désormais membre La France audacieuse, le mouvement politique fondé par Christian Estrosi.

 

Nouvelle critique d’Édouard Philippe à Didier Raoult

Nouvelle critique d’Édouard Philippe à Didier Raoult

Il y a quelques jours le ministre de la santé avait fortement critiqué le professeur pour ses remarques acerbes concernant la politique sanitaire du gouvernement. Cette fois, c’est le premier ministre qui a pris le relais en utilisant la bonne vieille dialectique des contradictions caricaturales . Le chef du gouvernement, Edouard Philippe, est monté ce lundi après-midi à la tribune du Sénat pour présenter le plan de déconfinement que l’exécutif compte mettre en place à compter du 11 mai. Dès le préambule de son discours, le Premier ministre a souligné qu’on ne savait « pas tout », encore, du coronavirus. Citant les zones d’ombre invitant les pouvoirs publics à la prudence, il a notamment lancé:

« Tel savant nous dit, affirmatif et catégorique, qu’il ne peut pas y avoir de deuxième vague et que le virus s’éteindra avec l’été, tel autre, tout aussi savant et respecté, nous dit l’inverse. L’Histoire nous dira qui avait raison. Mais je crains que nous n’ayons pas le temps d’attendre que l’Histoire se fasse juge ».

Une urgence: la démission d’Edouard Philippe

Une urgence: la démission d’Edouard Philippe

On sait que la plupart des grands médias sont légitimistes d’autant plus qu’ils ont soutenu pour un grand nombre l’accession au pouvoir de Macron. Très peu évoquent l’incompréhensible inefficacité du gouvernement dans cette crise sanitaire. En particulier concernant la pénurie de masques, de tests et d’une façon plus générale de matériel de protection. Comment comprendre que deux mois après le début de la crise, un pays aussi développé que la France soit si  peu incapable de mobiliser les forces productives au service d’une situation de guerre sanitaire. Pire, le Premier ministre a commis une faute criminelle en n’autorisant la tenue du premier tour des municipales. Dernière preuve de son inefficacité totale, cette conférence de presse de 2h30 qui n’a strictement rien apporté, rien éclairé et rien prévu pour la suite. Il y a urgence à changer ce Premier ministre complètement coincé dans son immobilisme et paralysé par ses propres incertitudes. 2h30 de mobilisation des télévisions pour ne rien dirent et même affirmer qu’on ne sait pas, qu’on verra plus tard aggravant ainsi une crise non seulement sanitaire mais aussi économique qui va plonger le pays dans une épouvantable catastrophe  caractérisée par des vagues de défaillance, de chômage et de diminution générale du pouvoir d’achat. Il serait temps que Macron prenne conscience que ce gouvernement est usé jusqu’à la corde, qui n’est composé que d’amateurs et de technocrates englués dans leur immobilisme et leurs contradictions.

Coronavirus : ce qu’il faut retenir du grand oral d’Édouard Philippe, rien !

Coronavirus : ce qu’il faut retenir du grand oral d’Édouard Philippe,  rien !

 

À défaut d’occuper le terrain, le gouvernement occupe les médias. Ainsi chaque jour Macron crée un événement pour convoquer les caméras. Un autre jour c’est le Premier ministre qui va parler pour ne pas dire grand-chose sinon rien

Pour résumer,  il a d’abord indiqué que la période sanitaire n’était pas une période de vacances, il a appelé à davantage de respect du confinement mais sans indiquer de mesures supplémentaires par exemple comme celle qui aurait consisté à décréter le couvre-feu tout le pays, une mesure utile quand on sait que des zones entières sensibles ne respectent pas le confinement. Pour égayer sans doute son propos et le Premier ministre a déclaré que le virus n’était pas en vacances !

Concernant le confinement,  Le premier ministre est revenu sur l’intérêt de cette problématique qu’il avait pourtant développée à l’Assemblée nationale. Sans doute des propos un peu inconsidérés alors qu’on ne sait strictement rien sur l’évolution du virus et sur sa durée pas l’avantage sur les traitements et encore moins sur le vaccin. Un propos particulièrement contradictoire y compris ce concept de déconfinement de façon progressive «Ce qui est acquis, c’est que le déconfinement ne pourra intervenir que de façon progressive», a-t-il indiqué, annonçant avoir demandé à Jean Castex, l’ancien secrétaire général adjoint de l’Élysée sous Nicolas Sarkozy, de travailler sur les différents scenarii envisagés. «Le déconfinement, ça n’est pas pour demain matin», a toutefois tenu à préciser le premier ministre.

Le premier ministre a également abordé la question du bac déjà traité par le ministre de l’éducation nationale qui avait aussi laissé entendre que le bac traditionnel ne serait pas organisé en 2020 et qu’on se fierait sur  contrôle continu. Sans doute aussi aurait-il pu ajouter la mort définitive du bac traditionnel surtout compte tenu du taux de réussite autour de 90 %.

Le premier Ministre s’est dit aussi Fier de la «prouesse scientifique et technique» qui a permis d’évacuer «ce week-end plus de 550 patients intubés et ventilés», transférés du Grand Est vers des zones moins saturées du pays, . Une solution qui n’est pas forcément la meilleure et certains experts considèrent qu’il aurait été plus pertinent de déplacer le matériel et le personnel vers les zones très infectées  au lieu de transporter les malades, une opération beaucoup plus complexe.

Même flou de la part du Premier ministre quand il a abordé la question du manque de produits produits nécessaires à la réanimation (médicaments ou consommables « qui) explose dans proportions jamais imaginées», soit à hauteur de «près de 2000%», Édouard Philippe a reconnu qu’«il y a des tensions très fortes dans l’approvisionnement d’un certain nombre de molécules». Le chef du gouvernement a indiqué que «huit molécules sont indispensables pour les soins en réanimation». «Un certain nombre est en stock suffisant», mais «pour d’autres, les stocks sont plus limités, donc les tensions et les inquiétudes des soignants sont réelles». «Ma priorité numéro 1 de premier ministre, c’est de sourcer. Un joli mot compliqué pour dire simplement qu’il faut une bonne affectation des ressources qui manquent cruellement.

 Et  de terminer par un petit couplet à connotation scientifique pour que le public – forcément idiot- pour faire la  différence entre test virologique et sérologique. Une distinction que le Premier ministre vient sans doute d’apprendre récemment. Le plus ridicule dans cette intervention, c’est sans doute cette hypothèse de reporter les élections au mois d’octobre pour le second tour. En fait on maintiendrait les résultats du premier tour des maires élus mais on annulerait le premier tour de ceux qui ne l’ont pas été. Une situation invraisemblable et sans doute inconstitutionnelle  car organiser des élections 6 ou  10 mois après change complètement le contexte social, économique et politique. Le Premier ministre a été moins prolixe concernant la situation économique et la crise qui va suivre la pandémie. En fait il n’a pratiquement rien dit.

Réforme des retraites : la démission d’Édouard Philippe pour résoudre la crise ?

Réforme des retraites : la démission d’Édouard Philippe pour résoudre la crise ?

 

Pour l’instant, l’opposition entre Macron et Édouard Philippe n’apparaît pas au grand jour. Reste qu’elle demeure latente dans la mesure où le chef de l’État voulait engager une grande réforme des retraites avec le maximum de soutien possible, ce qui supposait de la limiter aux aspects structurels. Édouard Philippe, lui , a nettement compliqué la réforme en y incluant des aspects conjoncturels qui ne paraissaient pas urgents : la fameuse réforme paramétrique avec notamment le totem de l’âge pivot. Dans son allocution de fin d’année macro a été très vague sur le sujet. Visiblement il s’est borné à renvoyer la patate chaude à son Premier ministre.

Ce dernier joue  une stratégie de pourrissement pour faire passer sa réforme. Certes aujourd’hui la mobilisation sociale paraît s’essouffler mais est bien difficile d’imaginer les perspectives. La France pourrait  un effet s’engager à nouveau dans un climat social délétère, style gilet jaune, qui ferait plonger la crédibilité et la popularité de Macron. Le conflit ne peut pas durer éternellement et le chef de l’État pourrait alors trancher en défaveur d’Édouard Philippe qui serait conduit alors  à démissionner. L’hypothèse n’est pas encore envisagée officiellement mais au sein de la majorité nombre de députés s’inquiètent  de l’entêtement d’un Premier ministre qui avec son totem de l’âge pivot paraît engager une certaine concurrence avec Macron en matière de détermination et de fermeté réformatrice. Citant nommément Édouard Philippe, le président demande à celui-ci de « trouver un compromis rapide » avec les syndicats afin que le gouvernement puisse se sortir de la nasse de la réforme des retraites. Une première pour Emmanuel Macron, qui dans ses vœux présidentiels précédents se contentait de faire référence au « Premier ministre » et à son « gouvernement ».

Cet usage de l’impersonnel, symptôme de la pratique très présidentialiste pour laquelle a opté le chef de l’État depuis son élection, a cédé la voie à une personnalisation pleine et entière du locataire de Matignon. Certains y voient une mise sous pression, une épée de Damoclès qui, en cas de non résolution du conflit opposant le gouvernement aux syndicats, aboutirait in fine à un changement de Premier ministre.

« Ça ravive la théorie selon laquelle Édouard Philippe pense à 2022″, évoque tout de go un député de l’aile gauche de La République en Marche auprès de BFMTV.com. Une hypothèse que colportait l’entourage d’Emmanuel Macron avant les vacances .

D’après ses détracteurs, la mise au pied du mur du Premier ministre permettrait de solder le bras de fer qui se jouerait depuis plusieurs semaines entre l’Elysée et Matignon. Lequel se résume ainsi: Emmanuel Macron et ses soutiens entendent mettre l’accent sur l’aspect social de la réforme, sur l’universalité du système de retraites à points, tandis qu’Édouard Philippe veut à tout prix rééquilibrer les finances dudit système, notamment via l’instauration d’un « âge pivot » à 64 ans.

Ce clivage, mis en exergue à maintes reprises selon que l’on se place du point de vue de l’Elysée ou de Matignon, aurait-il incité Emmanuel Macron à laisser un délai intenable à son Premier ministre avant de le remercier? Pour certains de  LaREM, Édouard Philippe a eu le tort de ne « pas jouer franc-jeu » vis-à-vis du chef de l’État depuis le début de cette séquence. C’est incompréhensible qu’il ait inclus l’âge pivot dans son discours devant le Cese. C’est à se demander s’il avait vraiment envie que la réforme passe.

La dérive droitière d’Edouard Philippe

La dérive droitière d’Edouard Philippe

 

Édouard Philippe illustre parfaitement la dérive droitière d’une partie de la technocratie française. Certes, Édouard Philippe aime à rappeler que son grand-père était communiste mais rapidement Philippe  a sans doute senti qu’une carrière politique n’était pas assurée  dans cette gauche. Alors qu’il était encore étudiant à l’institut d’études politiques de Paris et à l’ENA, il a  milité dans les années 90 au  parti socialiste, un passage au demeurant rapide avant de rejoindre les thèses très libérales de la droite. Un libéralisme d’autant plus dogmatique qu’il n’a pratiquement jamais travaillé dans le privé sinon comme lobbyiste. Il doit surtout sa carrière politique à avoir été choisi par Alain Juppé comme membre du cabinet de ce dernier au ministère de l’écologie à partir de 2007. On pourrait citer nombre d’exemples de ces politiciens de carrière qui commencent  à gauche voir à l’extrême gauche , qui flirtent ensuite avec la social-démocratie pour virer carrément à droite. Cohn-Bendit par exemple l’ancien révolutionnaire de 68 devenu adepte de l’ultra libéralisme de Macron en est sans doute l’exemple le plus significatif. même chose pour Romain Goupil,  le leader lycéen de 68. Les convictions changent à 70 ans quand on s’est bien embourgeoisé .  Mais on pourrait citer nombre d’anciens responsables  du parti socialiste , anciens trotskistes ou maoïstes,  révolutionnaires de papier dans leur jeunesse qui ont ensuite nagé dans les eaux troubles du parti socialiste avant de rejoindre la droite puis  Macron. La vérité, c’est que le Premier ministre comme nombre des professionnels de la politique n’entretient qu’un rapport très approximatif avec les réalités économiques et sociales. En outre il ne peut justifier d’aucun  passé professionnel qui légitime ses connaissances et ses orientations. Ce type de personnalité a besoin de se relégitimer en permanence en rajoutant du libéralisme au libéralisme. Un exercice d’autant plus facile qu’il n’en  mesure pas les conséquences. Dernier exemple en date, évidemment le report idiot et général de la retraite à 64 ans. Une réforme bête et inefficace. Si effectivement les Français doivent travailler davantage pour retrouver la compétitivité qui manque cruellement à l’économie ce n’est pas en retardant l’âge de la retraite 62 à 64 ans mais en augmentant la durée de travail annuelle des actifs puisque la France a la durée annuelle de travail  la plus faible de l’Europe ( ne parlons pas du monde). Aussi en  améliorant le rapport entre actifs et inactifs. La France est encore là le pays qui détient le record de personnes inactives comparées à ceux qui travaillent ( et pas que des anciens). Bref, Édouard Philippe est bien le fils spirituel de Juppé, un exemple de cette élite qui a transformé le mandat politique en métier, qui ne connaît rien aux réalités pour n’avoir pratiquement jamais travaillé dans le monde de la production et qui sans doute comme son mentor finira vraisemblablement au conseil constitutionnel et dans les pages oubliées de l’histoire .




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