Société-La déconstruction de la valeur travail par l’ultra gauche
L’ultra gauche, souvent des bobos, ne cessent de miner la valeur travail et de la ridiculiser. Sandrine Rousseau a même été jusqu’à affirmer que le travail était une valeur de droite. Dans une récente tribune du « Monde » on peut lire cette curieuse analyse d’une sociologue qui condamne le travail :
« Notre société est en effet caractérisée par des emplois vécus comme inutiles, voire nocifs ou destructeurs ; à l’inverse, hors emploi, on trouve de nombreuses pratiques qui demandent des efforts (accoucher et éduquer, militer, se former, réparer…) et sont indispensables à notre subsistance. Des revenus peuvent être obtenus sans rien faire (dividendes, emplois fictifs, placardisés, revenus de l’assistance…), tandis que l’emploi n’est pas toujours un « gagne-pain » du fait de l’accroissement du nombre de travailleurs pauvres et de la multiplication de statuts légaux permettant d’employer des personnes à des conditions bradées. »
Certes on ne peut nier l’émergence d’une demande de revalorisation de sens et de rémunération dans beaucoup de secteurs et d’entreprises, par davantage qu’ on peut contester la pauvreté des relations hiérarchiques et sociales dans certains cas. Mais de là en tirer la conclusion que le travail est inutile, cela constitue un raccourci qui témoigne d’une grande paresse intellectuelle.
Contrairement à certaines vision ultra gauchiste, le travail n’est ni une valeur de droite ni une valeur de gauche. Le travail a un triple objet : assurer la subsistance de soi-même ou de sa famille, contribuer à la richesse et au progrès d’un pays enfin renforcer la socialisation. Le travail permet donc de vivre pour soi-même et d’apporter sa contribution à la vie de la société. Il est également très structurant sur le plan collectif ( comme l’école, le service militaire, l’engagement associatif etc.) car le travail fait société.
La déconstruction de la valeur travail vise en faite la déconstruction de la société tout entière avec la mise en cause de tout ce qui favorise les liens sociétaux pour recentrer sur les aspects individualistes. Il essentialise les particularismes pour affaiblir voir détruire les valeurs universelles. Une démarche anarcho libérale qui glorifie l’individualisme et les intérêts particuliers.