Archive pour le Tag 'd’économies'

Budget : 10 milliards de fausses d’économies en 2024 …et 20 en 2025 !

Budget : 10 milliards de fausses d’économies en 2024 …et 20 en 2025 !
L’année est à peine commencée que brutalement le gouvernement découvre que la croissance ne sera pas au rendez-vous des prévisions. Du coup, les recettes manqueront pour atteindre les objectifs financiers. Il a donc été décidé à la hâte de réaliser un plan de 10 milliards d’économies en 2024. La vérité c’est que ce budget accusera encore un déficit supplémentaire d’une part parce que les recettes sont encore surestimées, à l’inverse parce que les dépenses, elles, sont sous-estimées.( Exemple on a encore créé 60 000 postes de fonctionnaires en 2023).
Du coup on pratique la fuite en avant. Ainsi ce n’est pas tellement pour gérer les équilibres financiers que le ministre de l’économie a annoncé un plan d’économies pour 2024 est sans doute un plan encore plus important pour 2025. Il s’agit en effet de rassurer ou de faire semblant les agences de notation qui pour l’instant ont été assez bienveillantes pour la France.

 

Le gouvernement s’était fixé pour objectif de réduire le déficit public à 4,9% en 2023 et 4,4% en 2024. Mais Bruno Le Maire a expliqué que le déficit public français « sera significativement au-dessus de 5% en 2023. Il était donc indispensable de réagir vite et fort ». Confronté à une croissance plus faible que prévu en 2023, l’exécutif a dû faire face à des recettes fiscales moindres, de l’ordre de 7,7 milliards d’euros l’année dernière. Les recettes de l’impôt sur les sociétés (4,4 milliards d’euros), sur la TVA (-1,4 milliard) et sur le revenu (-1,4 milliard) ont plombé les ambitions budgétaires du gouvernement.

Plombé par des recettes en berne, le budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale se retrouvent dans le rouge. Et cette situation ne risque guère de s’arranger. La plupart des instituts de prévision ont révisé à la baisse leur croissance pour 2024 autour de 0,8%. De son côté, l’exécutif a également dégradé sa prévision de 1,4% à 1% pour cette année. Mais cette projection demeure au-dessus du consensus des économistes.

 

S’agissant de 2025, le ministre délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave a annoncé un coup de rabot plus élevé. « Compte tenu des résultats 2023 et de la révision de nos prévisions de croissance pour 2024, je dois vous le dire en transparence : pour construire le budget de l’an prochain et pour tenir notre objectif de ramener le déficit sous 3% d’ici 2027 [...] nous devons porter notre effort de
12 à 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour l’année 2025 ».

 

Budget-10 milliards de fausses d’économies en 2024 …et 20 en 2025 !

Budget-10 milliards de fausses d’économies en 2024 …et 20 en 2025 !

L’année est à peine commencée que brutalement le gouvernement découvre que la croissance ne sera pas au rendez-vous des prévisions. Du coup, les recettes manqueront pour atteindre les objectifs financiers. Il a donc été décidé à la hâte de réaliser un plan de 10 milliards d’économies en 2024. La vérité c’est que ce budget accusera encore un déficit supplémentaire d’une part parce que les recettes sont encore surestimées, à l’inverse parce que les dépenses, elles, sont sous-estimées.Du coup on pratique la fuite en avant. Ainsi ce n’est pas tellement pour gérer les équilibres financiers que le ministre de l’économie a annoncé un plan d’économies pour 2024 est sans doute un plan encore plus important pour 2025. Il s’agit en effet de rassurer ou de faire semblant les agences de notation qui pour l’instant ont été assez bienveillantes pour la France.

 

Le gouvernement s’était fixé pour objectif de réduire le déficit public à 4,9% en 2023 et 4,4% en 2024. Mais Bruno Le Maire a expliqué que le déficit public français « sera significativement au-dessus de 5% en 2023. Il était donc indispensable de réagir vite et fort ». Confronté à une croissance plus faible que prévu en 2023, l’exécutif a dû faire face à des recettes fiscales moindres, de l’ordre de 7,7 milliards d’euros l’année dernière. Les recettes de l’impôt sur les sociétés (4,4 milliards d’euros), sur la TVA (-1,4 milliard) et sur le revenu (-1,4 milliard) ont plombé les ambitions budgétaires du gouvernement.

Plombé par des recettes en berne, le budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale se retrouvent dans le rouge. Et cette situation ne risque guère de s’arranger. La plupart des instituts de prévision ont révisé à la baisse leur croissance pour 2024 autour de 0,8%. De son côté, l’exécutif a également dégradé sa prévision de 1,4% à 1% pour cette année. Mais cette projection demeure au-dessus du consensus des économistes.

 

S’agissant de 2025, le ministre délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave a annoncé un coup de rabot plus élevé. « Compte tenu des résultats 2023 et de la révision de nos prévisions de croissance pour 2024, je dois vous le dire en transparence : pour construire le budget de l’an prochain et pour tenir notre objectif de ramener le déficit sous 3% d’ici 2027 [...] nous devons porter notre effort de
12 à 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour l’année 2025 ».

 

10 milliards de fausses d’économies en 2024, …et 20 en 2025 !

10 milliards de fausses d’économies en 2024 …et 20 en 2025 !

L’année est à peine commencée que brutalement le gouvernement découvre que la croissance ne sera pas au rendez-vous des prévisions. Du coup, les recettes manqueront pour atteindre les objectifs financiers. Il a donc été décidé à la hâte de réaliser un plan de 10 milliards d’économies en 2024. La vérité c’est que ce budget accusera encore un déficit supplémentaire d’une part parce que les recettes sont encore surestimées, à l’inverse parce que les dépenses, elles, sont sous-estimées.

Du coup on pratique la fuite en avant. Ainsi ce n’est pas tellement pour gérer les équilibres financiers que le ministre de l’économie a annoncé un plan d’économies pour 2024 est sans doute un plan encore plus important pour 2025. Il s’agit en effet de rassurer ou de faire semblant les agences de notation qui pour l’instant ont été assez bienveillantes pour la France.

 

Le gouvernement s’était fixé pour objectif de réduire le déficit public à 4,9% en 2023 et 4,4% en 2024. Mais Bruno Le Maire a expliqué que le déficit public français « sera significativement au-dessus de 5% en 2023. Il était donc indispensable de réagir vite et fort ». Confronté à une croissance plus faible que prévu en 2023, l’exécutif a dû faire face à des recettes fiscales moindres, de l’ordre de 7,7 milliards d’euros l’année dernière. Les recettes de l’impôt sur les sociétés (4,4 milliards d’euros), sur la TVA (-1,4 milliard) et sur le revenu (-1,4 milliard) ont plombé les ambitions budgétaires du gouvernement.

Plombé par des recettes en berne, le budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale se retrouvent dans le rouge. Et cette situation ne risque guère de s’arranger. La plupart des instituts de prévision ont révisé à la baisse leur croissance pour 2024 autour de 0,8%. De son côté, l’exécutif a également dégradé sa prévision de 1,4% à 1% pour cette année. Mais cette projection demeure au-dessus du consensus des économistes.

 

S’agissant de 2025, le ministre délégué aux Comptes publics Thomas Cazenave a annoncé un coup de rabot plus élevé. « Compte tenu des résultats 2023 et de la révision de nos prévisions de croissance pour 2024, je dois vous le dire en transparence : pour construire le budget de l’an prochain et pour tenir notre objectif de ramener le déficit sous 3% d’ici 2027 [...] nous devons porter notre effort de
12 à 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour l’année 2025 ».

 

Budget de l’État : Recherche d’économies anecdotiques

Budget de l’État : Recherche d’économies anecdotiques


Bruno Le Maire invite le camp présidentiel à trouver 1 milliard d’euros d’économies supplémentaires à l’occasion de l’examen au Parlement du projet de budget pour 2024 qui débute ce mardi. En réalité une recherche complètement anecdotique pour amuser le Parlement quand on sait que le déficit a été de 127 milliards en 2022 et quiil sera au moins du même ordre en 2023 est davantage en 2024.

C’est évidemment de l’ordre de 100 milliards qu’il faudrait économiser pour ne pas accroître la dette qui maintenant dépasse les 3000 milliards. Au lieu de cela, Bruno le Maire invite à une économie supplémentaire des dépenses de 1 milliard.

« Je propose que nous nous fixions avec le rapporteur général du budget, avec les députés de la majorité, un objectif de 1 milliard d’euros d’économies supplémentaires à l’issue du débat parlementaire », a-t-il déclaré sur Sud Radio. « Tous les parlementaires de la majorité qui souhaitent faire de nouvelles économies, je les soutiendrai », a-t-il ajouté.

Le début ce mardi de l’examen en commission des Finances de l’Assemblée nationale devrait permettre de voir si cet appel du locataire de Bercy rencontre un vrai écho dans sa propre majorité. Jean-René Cazeneuve, le député Renaissance rapporteur général du budget, avait déjà marqué, dans un entretien aux « Echos » ce lundi, sa volonté de « sortir de l’examen parlementaire avec un déficit réduit par rapport à l’objectif du gouvernement, même si le gain n’est que limité ».

« Si l’on peut afficher un déficit à 4,3 % du PIB l’an prochain par rapport à l’objectif initial de 4,4 %, c’est important, aussi bien politiquement que vis-à-vis des marchés financiers », estime un conseiller ministériel. Et ce d’autant plus que les taux d’emprunt de la France ont à nouveau grimpé ces derniers jours.

Pour y parvenir lieu de faire des économies on pourrait tout simplement augmenter la fiscalité !

EDF : plan d’économies Mimosa

 EDF :  plan d’économies Mimosa

 

Plusieurs éléments viennent bousculer EDF. D’abord il y a l’insatisfaction du gouvernement vis-à-vis des retards enregistrés dans la filière EPR. Le dépassement des délais évidemment mais aussi de la facture « Je ne suis pas satisfait », avait  martelé le ministre de l’Economie Bruno Lemaire lors d’une conférence presse organisée à l’occasion de la remise d’un audit de la filière.

Début octobre, EDF a notamment revu en hausse de 1,5 milliard d’euros le coût de construction de la centrale EPR de Flamanville, dans la Manche, désormais évalué à 12,4 milliards d’euros. Selon le rapporteur Jean-Martin Folz, les difficultés du groupe sur le site de Flamanville sont dues à des estimations initiales irréalistes, à un manque de « culture de la qualité » et, encore plus grave, à une perte de compétence, rapporte Le Figaro.

Le second élément est d’ordre organisationnel ,il concerne ce qu’on appelle le projet Hercule. Un projet qui vise à séparer les activités de production et celles  de distribution. En gros,  EDF conserverait le pôle production et la distribution serait assurée par des filiales ou par des entreprises privées. Il y a enfin un plan interne d’économie qui pourrait comprendre des réorganisations , une gestion plus rigoureuse aussi la session éventuelle d’actifs comme les parts d’ENEDIS.  Le  plan – nommé « Mimosa » ( plan d’économies interne) – devrait s’établir entre deux et trois milliards d’euros mais que les leviers d’économies n’étaient pas encore officiellement identifiés à ce stade.

« C’est plutôt pour l’instant un appel à serrer les boulons de la part de la direction financière dans les différentes entités », a dit l’une des sources.

 

Confirmant le principe du plan, un porte-parole d’EDF a déclaré qu’il était trop tôt pour entrer dans les détails, tant au niveau du montant que du contenu, mais que le groupe devrait pouvoir en dire plus à l’occasion de la publication de ses résultats semestriels, le 30 juillet.

« Certains ont entendu parler d’un plan d’économies baptisé ‘Mimosa’ [...]. Tout en réduisant certaines dépenses, nous n’abandonnons aucun de nos grands projets », a indiqué le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy, dans le journal interne d’EDF daté du 3 juillet, que Reuters a pu consulter.

« Nous ne renoncerons à rien d’essentiel, mais dans quelques cas nous retarderons certaines dépenses, nous étudierons certains actifs du groupe si c’est nécessaire, et nous serons très attentifs à ce qui n’est pas immédiatement indispensable », a-t-il précisé.

 

Budget 2018 : moins d’économies

Budget 2018 : moins d’économies

 

Grâce à la légère reprise, le gouvernement a légèrement desserré la contrainte budgétaire 2018 et  a revu à la baisse son plan d’économies pour le projet de loi de finances.  Un objectif d’économies  d’« environ 16 milliards d’euros » d’économies au lieu des 20 milliards d’euros initialement prévus. Le budget se fondera sur une perspective de croissance de 1,7 %.   La reprise est suffisamment solide en France pour permettre au gouvernement de réduire la dépense et les déficits publics sans entraîner d‘effet récessif sur l’économie, et ce dès 2018, selon les ministres de l‘Economie et des Comptes publics. Le gouvernement a ainsi revu aussi en hausse sa prévision de croissance pour 2017, à 1,7% également contre 1,6% prévu jusqu’à présent, pour tenir compte également de l’évolution du consensus des économistes, a-t-on précisé à Bercy.  Le déficit doit être ramené cette année à 3,0%, contre 3,4% fin 2016, et baisser à 2,7% en 2018 selon la trajectoire publiée en juillet, pour tomber à 0,5% à la fin du quinquennat. Selon Les Echos à paraître mardi, la prévision de déficit a été revue à la baisse, à 2,9% du PIB pour 2017, par rapport aux 3% annoncés en juillet. Pour 2018, le quotidien évoque un déficit de 2,6 % au lieu de 2,7%. L‘exercice est rendu délicat par les baisses de charges et d‘impôts promises par Emmanuel Macron, qui ont déjà donné lieu à des aménagements dans le temps pour éviter un dérapage des comptes publics. La transformation du crédit d‘impôt compétitivité emploi en baisse de charges pour les entreprises a ainsi été décalée d‘un an, à 2019, et la suppression de la taxe d‘habitation pour 80% des ménages étalée sur trois ans. Pour les mêmes raisons, en 2018, la suppression des cotisations des salariés pour les assurances chômage et maladie se fera en deux temps (janvier et octobre), ce qui ramènera l‘effort de baisse des prélèvements à dix milliards d‘euros, contre 11 milliards prévu à l‘origine. Gérald Darmanin précise que la dépense publique devrait baisser de l’équivalent de 0,7 point de PIB l‘an prochain, soit près de 16 milliards d‘euros, un objectif là aussi en retrait par rapport à la trajectoire de juillet, qui situait la baisse à 0,9 point de PIB (20 milliards d‘euros). La différence tient à un léger mieux attendu en 2017, avec une croissance supérieure aux attentes initiales, et un effort global légèrement moins prononcé en 2018, la dépense publique devant passer d‘une année sur l‘autre de 54,6% à 53,9% du PIB (contre de 54,7% à 53,8% annoncé en juillet), a-t-on appris de source proche de Bercy . Les infrastructures de transport, les aides à l‘emploi et au logement concentreront les baisses de crédits publics l‘an prochain, a confirmé le ministre. le projet de budget intègrera la réforme de l‘ISF et la création d‘un prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du capital.

50 milliards d’économies : 17 pour l’Etat, 23 pour la Sécu, 10 pour les collectivités

50 milliards d’économies : 17 pour l’Etat, 23 pour la Sécu, 10 pour les collectivités

 

Selon les Echos, le plan en train d’être finalisé par le gouvernement prévoit une participation à ce tour de vis général de l’Etat et des 550 opérateurs qui en dépendent à hauteur de 17 milliards d’euros.  Cela devrait passer par un maintien du gel du point d’indice des fonctionnaires en 2015 et 2016, et le gouvernement pourrait « raboter » en outre de 10.000 à 15.000 postes les 60.000 recrutements dans l’éducation qui étaient prévus sur le quinquennat.  La Sécurité sociale, quant à elle, devrait économiser 23 milliards, ce qui passerait par une réduction supplémentaire d’un milliard d’euros par an de la progression des dépenses de santé, déjà sujettes à un plan d’économies.  Le quotidien assure en outre que les « allocations familiales de base » ne seront pas touchées mais évoque de possibles économies sur certaines prestations secondaires.  Enfin, les collectivités devraient contribuer au plan d’économies à hauteur d’environ 10 milliards, via une baisse de trois milliards d’euros par an en 2015, 2016 et 2017 des dotations versées par l’Etat.

 

 » Où sont les 50 milliards d’économies promis » (Carrez)

 » Où sont les 50 milliards d’économies  promis » (Carrez)

 

Gilles Carrez, président de la Commission des finances à l’Assemblée nationale, rappelle au micro d’Europe 1 que « ça ne sert à rien de diminuer les impôts ou les charges s’il n’y a pas d’économie ». « Je me demande où sont les 50 milliards d’économies promis ! », s’exclame le député au micro de Jean-Pierre Elkabbach. « Il y a un écart colossal entre ce que dit François Hollande et le comportement de ses ministres. Chaque jour un ministre propose des dépenses supplémentaires ou refuse des économies. On est dans le double discours permanent entre ce qui est dit à l’Elysée et ce qui est fait dans les ministères », assure Gilles Carrez.  Le président de la Commission des finances à l’Assemblée se montre particulièrement virulent envers la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti. « Quand j’entends qu’Aurélie Filippetti estime que toucher au statut des intermittents c’est tuer la culture, c’est une erreur », assure Gilles Carrez. « Il ne faut pas supprimer le statut d’intermittents mais le réformer. Ca fait 15 ans qu’on fait des rapports dessus. Je pense qu’il faut basculer le statut des intermittents dans le régime du chômage des intérimaires. Et favoriser pour certains intermittents leur installation en profession libérale, indépendants. Je pense qu’on peut économiser entre 300.000 à 400.000 millions d’euros par an », estime-t-il. Interrogé sur la mise en place du Pacte de responsabilité, il n’a pas caché son scepticisme quant au timing. « Cela arrive un peu tard car ça fait bientôt deux ans qu’ils (les socialistes, ndlr) sont au pouvoir et ils se rendent compte seulement maintenant que la lutte contre le chômage et la croissance passe par la bonne santé des entreprises », explique le président de la Commission des finances.

 

SNCF : 350 millions d’économies en 2014

SNCF : 350 millions d’économies en 2014

 

Difficile pari pour la SNCF, déficitaire en 2013 et qui vise 350 millions d’économies cette année afin d’augmenter  sa marge opérationnelle, tout en améliorant de plus de 2% son chiffre d’affaires. Pas sûr que la croissance de l’activité soit au rendez-vous avec la crise ( surtout pour les TGV qui stagne) La compagnie publique ferroviaire française a fait état jeudi d’une perte nette part du groupe de 180 millions d’euros l’année dernière contre un bénéfice de 376 millions un an plus tôt, sous l’effet de la dépréciation comptable des rames TGV pour 1,4 milliard d’euros. L’opérateur ferroviaire a amélioré son chiffre d’affaires annuel de 0,5% à périmètre et change constants, à 32,232 milliards d’euros, malgré une baisse de 1,4% pour SNCF Voyages (activité TGV). La SNCF a légèrement réduit sa dette financière, de 131 millions, pour la ramener à 7,391 milliards d’euros, et a dégagé un cash-flow libre record de 464 millions. En 2014, la SNCF table sur une reprise économique modérée, mais avec des « contraintes fortes » comme l’augmentation du taux de TVA – de 7% à 10% – et des péages ferroviaires. Les volumes de transport de marchandises devraient stagner, tandis que le trafic de passagers est attendu en recul de 0,3% pour SNCF Voyages. Pour autant, la SNCF vise une croissance de son chiffre d’affaires supérieure à 2%, un cash-flow libre positif pour la quatrième année d’affilée et un niveau de dette contenu. Dans ces conditions, l’opérateur précise dans un communiqué qu’il entend poursuivre « sans relâche » ses plans de performance, avec 350 millions d’euros d’économies, dont près des deux tiers réalisés sur les frais de structure. Par ailleurs, le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a présenté jeudi une première série de mesures destinées à relancer le fret ferroviaire, comme l’expérimentation de « clusters » (groupement d’entreprises) pour s’adapter aux besoins de l’économie locale et l’intégration d’objectifs de développement du fret ferroviaire dans les projets stratégiques des grands ports maritimes qui seront redéfinis cette année.

 

Ayrault: « pas d’économies sur le dos des fonctionnaires », alors sur les autres ?

Ayrault: « pas d’économies sur le dos des fonctionnaires », alors sur les autres !

Pas d’économies sur le dos des fonctionnaires, la messe est dite. Ce sont donc sur les autres catégories qu’on devra faire les 50 à 80 milliards d’économies nécessaires pour financer toutes les promesses de Hollande. Pas étonnant de la part d’un gouvernement essentiellement composés de fonctionnaires qui restent sans doute l’essentiel de son soutien. Pourtant il y a bien au moins un millions de fonctionnaires en trop comparés à ce qui existe dans les pays équivalents, soit un coût d’environ 40 milliards par an ! Jean-Marc Ayrault a voulu rassurer les fonctionnaires. Le Premier ministre, lors d’un déplacement ce jeudi 23 janvier à Metz, a déclaré que les économies prévues d’ici la fin du quinquennat ne se feraient « pas sur le dos » des fonctionnaires, mécontents de voir leurs rémunérations gelées depuis 2010. Il a présenté ses vœux aux trois fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière). Accompagné des ministres Marylise Lebranchu (Fonction publique), Dominique Bertinotti (Famille) et Aurélie Filippetti (Culture), il a notamment visité une caisse d’allocations familiales et une caserne de pompiers. « Pourquoi voulez-vous que les économies se fassent sur le dos des fonctionnaires », a-t-il dit à des journalistes en marge de son déplacement. « Il faut simplement les respecter et ne pas systématiquement culpabiliser les fonctionnaires et dire que ce sont des nantis, parce que c’est très injuste », a fait valoir Jean-Marc Ayrault. « Je suis venu leur adresser un message de confiance mais en même temps leur dire que comme tout corps, ils ont besoin de se réformer, de s’adapter », a ajouté Jean-Marc Ayrault, lui-même ancien professeur.   »Je crois que les fonctionnaires en sont conscients et le message que je leur adresse c’est que avec eux que nous allons le faire », a-t-il enchaîné. « Le faire, c’est ce que Mme Lebranchu a lancé, une négociation pour voir comment améliorer les carrières, les conditions de travail », a précisé le chef du gouvernement. « On ne travaille pas contre les fonctionnaires, on veut travailler avec eux », a-t-il assuré. Les syndicats de fonctionnaires ont fait part ce jeudi 23 janvier de leur « préoccupation » et de leur « mécontentement » au Premier ministre en matière de salaires. Dans une lettre ouverte, la quasi-totalité des syndicats de la fonction publique (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FA-FPT, FSU, Solidaires, Unsa) s’alarme en particulier des récentes annonces présidentielles d’une réduction des dépenses publiques de 50 milliards d’euros d’ici à 2017. Depuis l’arrivée au pouvoir de la gauche, les syndicats réclament unanimement une revalorisation du point d’indice, qui sert de base au calcul des salaires des quelque 5 millions de fonctionnaires et qui est gelé depuis 2010.

 

SNCF : 1,3 milliard d’économies et le porte à porte

SNCF : 1,3 milliard d’économies et le porte à porte

Projet très ambitieux pour la SNCF d’abord en direction des clients en offrant le porte à porte (train plus parcours terminal) et économie de 1.3 milliards par an d’ici 2020 ; un projet qui s’inscrit dans le projet de  réforme globale du rail (et qui l’anticipe puisque la loi concernant le ferroviaire n’a pas encore été votée). Le projet de plan d’entreprise de la SNCF jusqu’en 2020, présenté en conseil d’administration le 15 octobre pour y être validé, prévoit une hausse du chiffre d’affaires de 3% par an et un 1,3 milliard d’euros d’économies d’ici 2020. « Retenez ce chiffre de croissance du CA: 3% annuels (donc plus ou moins 40 millions d’euros de CA en 2018) », précise le président de la SNCF Guillaume Pepy dans le magazine interne de l’entreprise, qui reprend un discours prononcé le 12 septembre face aux managers du groupe. Objectif: « financer nos investissements sans aucune dette supplémentaire. Grâce à notre marge opérationnelle portée de 3 à 4 milliards d’euros », a-t-il encore souligné. La SNCF prévoit des économies au niveau notamment des achats ou de l’informatique, à hauteur de 700 millions d’euros par an d’ici fin 2015, et une meilleure organisation de ses services, pour économiser 1,3 milliard d’ici 2020. L’endettement de la SNCF s’élève à 7 milliards d’euros.  Le plan stratégique « Excellence 2020″ comprend trois priorités: améliorer les transports du quotidien, tout particulièrement en Ile-de-France, réaliser 30% de son chiffre d’affaires à l’international d’ici 2018, et développer les solutions de transports « porte-à-porte » avec d’autres modes de transport. Ces « clients du quotidien » figuraient déjà parmi les priorités du précédent plan d’entreprise, validé en 2008. Pour 2013, c’est tout particulièrement le sort des passagers franciliens qui doit être amélioré. « L’Ile-de-France est une priorité nationale », selon Guillaume Pepy. Par ailleurs, la part de l’international dans le chiffre d’affaires, passé de 13% en 2007 à 24% en 2012, devra être de 30% en 2018. En répondant à des appels d’offres, et avec comme moteurs principaux sa filiale transport routier et logistique Geodis, et sa filiale de transports de passagers Keolis. Enfin, la SNCF veut proposer à ses clients des solutions porte-à-porte, simplifier le trajet avant et après le train, à travers les divers modes de transports existants, du bus au tram en passant par le vélo ou le covoiturage. Il s’agit, pour la SNCF, de vendre un ticket par trajet, regroupant l’ensemble de ces moyens de transport et de ces opérateurs. « Nous ne nous ferons pas marginaliser par Google », a commenté Pepy dans son discours du 12 septembre. Et, si elle a racheté, cet été, la société GreenCove Ingénierie, éditrice du site de covoiturage 123envoiture.com, ce n’est pas par le biais d’acquisitions qu’elle souhaite développer le porte-à-porte.

Moscovici : 14 milliards d’économies en 2014-2015

Moscovici :  14 milliards d’économies en 2014-2015

Le gouvernement veut dégager 14 milliards d’euros d’économies en 2014 et un montant du même ordre en 2015, a déclaré mardi le ministre des Finances, Pierre Moscovici, avant le débat d’orientation des finances publiques à l’Assemblée nationale. Le ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve, a quant à lui précisé que les prélèvements obligatoires augmenteraient parallèlement de 6 milliards d’euros l’an prochain. Cette hausse doit « le plus possible épargner les ménages modestes et les classes moyennes et faire en sorte que les efforts demandés aux entreprises ne pèsent pas sur leur compétitivité », ajoute-t-il dans un entretien publié mardi dans le quotidien Le Monde. Pierre Moscovici a confirmé sur RMC et BFM TV qu’ »il y aura 9 milliards d’économies documentées et la dépense de l’Etat baissera de 1,5 milliard d’euros en 2014″, sur un total de 14 milliards d’euros d’économies prévus l’an prochain. Prié de dire, à propos de ces 14 milliards d’euros, à combien s’élèveraient les économies en 2015, il a répondu : « Ce sera du même ordre. » Les deux tiers des efforts de réduction du déficit seront réalisés l’an prochain en maîtrisant la dépense publique et le tiers restant en hausses de prélèvements, a-t-il confirmé. Interrogé sur le montant du déficit public fin 2013, il a répondu : « je n’en sais rien », du fait du ralentissement des recettes fiscales lié à la croissance économique atone. Il a jugé « raisonnable » l’estimation de la Cour des comptes selon laquelle le déficit pourrait se situer autour de 4%. Le gouvernement prévoit pour l’instant de réduire le déficit public à 3,7% du PIB à la fin l’année contre 4,8% fin 2012. Que la croissance du PIB soit cette année de +0,1% comme le prévoit le gouvernement ou de -0,1%, « on verra », a ajouté Pierre Moscovici, en répétant qu’il n’y aurait quoi qu’il en soit pas de budget rectificatif pour 2013.  

 




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