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Déconfinement flou: danger pour l’Inserm

Déconfinement flou: danger pour  l’Inserm

Une étude de l’Inserm mais l’accent sur les dangers d’un déconfinement mal organisé. En gros pour l’Inserm, le déconfinement devrait passer en particulier par un dépistage massif-, la mise en isolement des personnes contaminées, la poursuite du confinement pour les écoliers et les personnes âgées. Lever le confinement sans avoir mis au point une stratégie de sortie entraînerait une deuxième vague d’épidémie de coronavirus qui submergerait le système de santé, selon une étude de l’Inserm publiée dimanche et portant sur la région Ile-de-France.

Selon les chercheurs, qui ont modélisé l’impact du confinement dans la région, seules une recherche intensive des porteurs du virus, la mise en place de tests et le placement en isolement des personnes contaminées permettront de relâcher un peu les mesures de confinement et de “distanciation sociale” en vigueur depuis le 17 mars.

Ils citent parmi les premiers assouplissements possibles un retour au travail d’un plus grand nombre de salariés et un redémarrage progressif de certaines activités tout en maintenant dans ce premier temps les écoles fermées et les personnes âgées confinées.

Dans leur étude, révélée par Le Monde, les chercheurs de l’Inserm, de l’Institut Pierre Louis d’épidémiologie et de santé publique et de Sorbonne Université estiment par ailleurs à “entre 1 et 6%” la proportion de population dans la région contaminée au 5 avril.

Un déconfinement par région ( académie de médecine )

Un déconfinement par région ( académie de médecine )

L’Académie nationale de médecine préfère un déconfinement « sur la base de la région et non par classe d’âge ». Elle recommande aussi de rendre obligatoire le port du masque dans l’espace public.

Un déconfinement par région plutôt que par tranche d’âge. Lorsque les Français pourront recommencer à sortir de chez eux, l’Académie nationale de médecine recommande de distinguer les régions, avec de strictes restrictions sur les déplacements et le maintien de mesures de « distanciation sociale », dans une recommandation publiée mardi.

Elle recommande ainsi que « la sortie du confinement soit décidée sur la base de la région et non par classe d’âge (et) que cette sortie ne soit autorisée que dans les régions dans lesquelles une décroissance nette du nombre des patients Covid-19 devant être hospitalisés et un retour des besoins de réanimation à l’état pré-épidémique sont observés ».

Déconfinement d’abord des cerveaux des décideurs

Déconfinement d’abord des cerveaux des décideurs 

 

 

La problématique du   confinement a soudain jailli dans les médias alors que le confinement n’est même pas encore totalement réalisé et qu’ en fait on  trouve trop de français qui  se baladent un peu comme ils veulent. -Les 20 % de parisiens qui ont fui la capitale , ceux qui  possèdent des résidences secondaires parisiens ou non. Le danger est évidemment que cette mobilité favorise la contamination dans des régions qui ne sont pas équipées sanitairement pour traiter les malades. C’est le cas notamment pour les localités maritimes  située en Loire-Atlantique et en Vendée.

Alors qu’on ne sait rien encore ou pas grand-chose du virus concernant notamment son mode de propagation, son traitement et encore moins sa prévention par vaccin, on parle déjà de déconfinement. Un discours totalement contre-productif et irresponsable. En effet une deuxième vague de contamination n’est pas impossible notamment du fait que le virus comme souvent peut évoluer et prendre d’autres formes.

Enfin surtout du fait que l’Afrique est atteinte quatre à six mois après les autres zones. Et que la seconde vague de contamination pourrait venir fin 2020 et début 2021 de ce continent incapable évidemment de contenir une pandémie. Une contamination facilité par la grande mobilité entre l’Europe et l’Afrique. Du coup les spéculations sur le D confinement apparaisse assez surréaliste. D’autant qu’on ne dit rien sinon que ce n’est pas pour demain et qui pourrait être progressif .

Jean Pisani-Ferry :aussi pour le déconfinement progressif

Jean Pisani-Ferry : pour le déconfinement progressif

 

Pour Jean Pisani-Ferry ,Economiste, la gestion fine du déconfinement sera cruciale pour la reprise, prévient l’économiste dans sa chronique qui n’apporte pas grand chose.

 

Chronique. On ne sait pas encore quand commencera le déconfinement, mais on sait, depuis les déclarations du premier ministre, qu’il se fera pas à pas. On connaît déjà les questions qu’il va poser : quelles contraintes lever et à quel rythme ? Comment minimiser les risques sanitaires d’une reprise du travail ? Et, a contrario, comment tirer le meilleur parti économique des marges de manœuvre que dégagera le ralentissement de la pandémie ?

Il ne s’agira pas – comme l’avait suggéré Donald Trump le 22 mars, avant de se raviser – de choisir entre l’économie et la santé. Les pressions des milieux d’affaires seront fortes, mais aucun responsable ne peut délibérément conduire les hôpitaux au point de rupture et voir la mortalité tripler en conséquence. Ce serait d’ailleurs un bien mauvais calcul : aux Etats-Unis, lors de la grippe espagnole de 1918-1920, les Etats et villes qui ont opté pour un confinement précoce et strict ont fini par créer plus d’emplois que les autres (« Pandemics Depress the Economy, Public Health Interventions Do Not : Evidence from the 1918 Flu », Sergio Correia, Stephan Luck et Emil Verner, SSRN, 26 mars 2020).

 

C’est seulement une fois la progression du virus stoppée (c’est-à-dire après que la distanciation sociale aura ramené au-dessous de 1 le nombre de personnes qu’un porteur du virus infecte lui-même) qu’il sera légitime de raisonner économie. Cette étape est attendue pour la fin du mois, c’est à cette échéance qu’il faut imaginer la stratégie de déconfinement. 

Dans un mois, la chute de l’activité sera sans doute plus forte que les – 35 % estimés fin mars par l’Insee : hors administrations, elle approchera sans doute les – 50 %. Sur les quelque 20 millions de salariés de droit privé du début 2020, une moitié environ seront sans doute en activité, très majoritairement en télétravail. Pour l’autre moitié, ils seront soit en chômage partiel (ils sont déjà 4 millions et l’OFCE en attend près de 6 millions), soit en arrêt maladie pour s’occuper de leurs enfants, soit sans emploi (« Evaluation au 30 mars 2020 de l’impact économique de la pandémie de Covid-19 et des mesures de confinement en France », Observatoire français des conjonctures économiques, Policy Brief, n° 65, 30 mars 2020). Si la France avait réagi comme les Etats-Unis, nous aurions déjà 2 millions de chômeurs de plus. L’activité partielle nous l’évite – même si les CDD, intérimaires et autoentrepreneurs subissent le choc de plein fouet. »

 

 

Déconfinement: un débat hors sujet et dangereux

 

Parler officiellement de déconfinement aujourd’hui peut paraître assez surréaliste et particulièrement irresponsable dans la mesure où l’enjeu prioritaire consiste à persuader le maximum de populations à rester chez eux. Une recommandation déjà insuffisamment suivie notamment dans certaines zones urbaines. La problématique du déconfinement supposerait que déjà les pouvoirs publics sont en mesure d’imaginer la sortie de crise sanitaire. On en est encore loin, en France comme dans le monde. Au plan international , on a en effet un doublement des infectés officiels en une semaine. Le temps n’est donc pas venu de donner de faux espoirs et d’encourager un relâchement vis-à-vis du confinement.

Le confinement dépendra évidemment de l’évolution des chiffres de personnes concernées par la maladie mais surtout des progrès qui seront faits en matière de tests, de traitement et de vaccin. Pour l’instant la France est bien incapable comme en Allemagne -ou mieux-  en Corée d’envisager un dépistage massif qui permettrait d’identifier davantage ceux qui sont infectés. Par ailleurs, la question du traitement fait encore polémique, aucun ne s’est encore vraiment imposé. Plusieurs pistes sont étudiées notamment celle de la chloroquine. Enfin le vaccin, lui, ne pourra pas mais être mis au point avant des mois voire une année. Il faut aussi tenir compte du fait que ce virus montre des résistances particulières. Certains experts pensent que ces effets pourraient encore se faire sentir pendant un voire deux ans. Du coup, toute hypothèse de déconfinement paraît discréditée tant que les incertitudes évoquées ci-dessus n’auront pas été levées

Le gouvernement, poussé par des responsables politiques en mal existentiel, a d profité de la toute première séance d’audition de la mission d’information parlementaire, mercredi soir, pour esquisser la suite. «Plusieurs équipes y travaillent», a indiqué le premier ministre devant les députés. Édouard Philippe a exclu une sortie du dispositif en «une fois, partout, pour tout le monde», laissant comprendre que la solution serait graduelle et sans doute différenciée selon les territoires ou l’âge, sans en dire davantage. «Je comprends l’impatience des Français, mais cela ne sera pas pour demain matin», a-t-il martelé, jeudi soir, sur TF1.

Un peu plus tôt, devant les chefs de parti réunis pour une visioconférence, Édouard Philippe a promis de leur présenter les différents scénarios possibles, une fois qu’ils seront définis. «La science travaille», a-t-il lâché, cachant mal son embarras.«On aurait préféré ne pas aborder dès maintenant ce sujet», reconnaît un membre du gouvernement, pour qui évoquer le déconfinement, dans cette période, porte le risque une nouvelle fois d’envoyer des messages contradictoires.«Le déconfinement, cela n’a jamais été fait, sauf par les Chinois, mais leur cas est difficile à interpréter, résume un conseiller de poids. On ne sait pas comment faire, ni si on le fera dans quelques longues journées ou dans plusieurs semaines.». Notons enfin qu’on ne peut exclure l’arrivée d’une deuxième vague de contamination avec un déconfinement massif.

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Après le confinement progressif, le déconfinement progressif (Édouard Philippe)

Après le confinement progressif, le déconfinement progressif (Édouard Philippe)

On se souvient que le confinement a été très progressif, il a même fallu que les scientifiques insistent beaucoup pour qu’on puisse contraindre le maximum de Français à rester chez eux pour ne pas accroître la contamination. On se souvient même que le même Premier ministre avait le même jour souhaité le confinement et l’appel au rassemblement pour les élections municipales. Cette fois, il promet un déconfinement progressif. En fait,  ce qui se pratique actuellement puisqu’après avoir appelé au retrait du maximum de Français, le pouvoir prenant la mesure de l’impact économique a autorisé évidemment la mobilité des personnels soignants mais aussi des personnels nécessaires faire tourner l’économie d’abord sur les biens essentiels ensuite sur d’autres. On peut donc imaginer que progressivement le déconfinement concernera les salariés. En fait Édouard Philippe, comme Macron, ne sait pas trop comment gérer la crise mais l’essentiel est d’en parler même quand on ne connaît pas grand-chose de l’évolution de la pandémie.

“Il est probable que nous ne nous acheminons pas vers un déconfinement qui serait général et absolu, en une fois, pour tout le monde”, a prévenu le chef du gouvernement qui était auditionné par visioconférence devant la mission d’information de l’Assemblée nationale.“Le déconfinement dépendra d’éléments dont nous ne disposons pas aujourd’hui”, a-t-il souligné, évoquant notamment l’éventualité de traitements éprouvés et la capacité à tester.“Le déconfinement dépendra aussi de la façon dont le virus aura circulé. Quelle proportion (de Français) seront immunisés ?”

Le Premier ministre a voulu faire preuve d’humilité, indiquant que les décisions prises jusqu’ici par le gouvernement l’ont souvent été sur le fondement d’informations incomplètes et parfois contradictoires.

“C’est un combat long et qui va durer, un combat difficile”, a-t-il dit. Conclusion, il est vraisemblable que la politique sanitaire   sera toujours aussi hésitante et contradictoire. Un seul exemple , celui des tests massivement pratiqués dans les pays asiatiques ou encore en Allemagne et dont le président de la république n’a même pas parlé de sa dernière allocution. Une raison à cela comme pour les masques, la France manque cruellement de matériel, de tests bien sûr mais aussi de laboratoires équipés et de personnel

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