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Sondage déconfinement : 6 Français sur 10 optimistes

  • Sondage déconfinement : 6 Français sur 10 optimistes
  • . Les Français se disent d’abord soulagés (46%) et joyeux (36%) devant cette nouvelle étape de la sortie des restrictions, franchie mercredi, selon le dernier sondage Odoxa-Backbone Consulting * pour Le Figaro et France Info. L’inquiétude (29%) ou l’indifférence (17%) sont les sentiments les moins partagés.
  • Face à la perspective de la levée progressive des contraintes, l’opinion publique se montre aussi optimiste : six Français sur dix (59%) pensent que le pays va réussir son déconfinement, après plus d’un an d’épidémie de Covid-19. Ils sont autant à croire en la vaccination de tous les volontaires d’ici la fin de l’été, promesse d’Emmanuel Macron. Une volte-face en à peine un mois : en avril, seule une minorité de Français (36%) jugeait ce projet réaliste.
  • Un doute subsiste toutefois dans la population : une minorité de citoyens (44%) estime que notre pays amorce une sortie durable de la crise sanitaire.
  • échantillon de 1.005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur : 1,4 à 3,1 points de plus ou de moins.

 

Déconfinement : quand ?….. Prochainement, peut-être (Macron)

Déconfinement : quand ?….. Prochainement,  peut-être (Macron)

 

Les propos très prudents du chef de l’État traduisent une extrême prudence quant à l’effectivité d’un processus de des confinements. Interrogé lundi le chef de l’État a déclaré que la levée  des mesures seraient très progressive est sans doute assez modestes.

 

Quelques commerces, des terrasses(!), Et la suppression de la limite des 10 km pourraient constituer la première phase.

 

Le tout semble conditionné  par l’évolution des indicateurs pour l’instant qui ne sont pas encore très convaincants si l’on se réfère nombre d’hospitalisés toujours en hausse. Le niveau de contamination par département pourrait aussi être pris en compte pour un éventuel déconfinement territorialisé; (actuellement le taux d’incidence varie de 100 à 600 selon les départements).

 

« On va sans doute fixer un seuil de taux d’incidence », a prévenu le président, excluant une réouverture des établissements dès « fin mai, ­courant juin » dans les zones les plus touchées.

 

 

« On va essayer de le décaler un peu, car 19 heures, c’est tôt », a expliqué le chef de l’État qui a ajouté : » ces premières phases doivent être très précautionneuses, parce qu’il faut éviter que ça reparte de manière non contrôlée », a mis en garde Emmanuel ­Macron.

Emmanuel Macron a aussi émis l’hypothèse d’une vaccination annuelle contre le Covid-19 : « Peut-être que chaque année, un peu comme la grippe, il faudra se revacciner quand il revient, pour se protéger. »  .

Sondage : 75 % des Français pour un déconfinement le 3 mai

Sondage : 75 % des Français pour un déconfinement le 3 mai

 

Selon une enquête Odoxa-Backbone Consulting réalisée pour Le Figaro et France info, 6 Français , une grande majorité des Français (72%) souhaitent  que le déconfinement se tienne bien à partir du 3 mai avec la fin des restrictions de circulation. La demande est forte, plus encore (+7 points) qu’il y a un an, à l’aube du premier déconfinement.

 

Les Français semblent toutefois lucides sur le fait que la réouverture du pays se fera progressivement. Pour 54% d’entre eux, le déconfinement n’aura pas lieu comme prévu à partir du 3 mai mais coïncidera plutôt avec l’ouverture des bars et restaurants. Annoncées pour la mi-mai, ces levées de restrictions ne sont pas remises en cause par une majorité des sondés : 60% pensent ainsi que le gouvernement tiendra cette échéance, pour autant ils sont aussi 60 % à ne pas faire confiance au gouvernement concernant la politique sanitaire.

,6 Français sur 10 ne font pas confiance au gouvernement pour mener à bien la levée des mesures. La méfiance est unanime : hormis ceux de la République en Marche, les sympathisants de tous les partis politiques doutent de cette réussite.

Conclusion les Français sont persuadés que le gouvernement sera contraint d’annoncer la levée de mesures restrictives pour le 3 mai comme prévu mais estime qu’elle sera mal conduite par le gouvernement.

Un déconfinement bidon

Un déconfinement bidon

 

Comme il fallait s’y attendre, la conférence de presse du premier ministre et du ministre de la santé n’a réellement ouvert aucune perspective claire sur les conditions du déconfinement. Tout au plus a-t-on appris que les écoles allaient réouvrir après les vacances scolaires, ce qui n’est pas vraiment un scoop. Pour le reste, les activités commerciales soumises à des restrictions pourront éventuellement reprendre courant mai mais progressivement et sous réserve d’examen de la situation sanitaire. Concrètement quelques « terrasses », musées ou théâtres.

 

La vérité c’est que le premier ministre et le ministre de la santé n’avaient pas grand-chose à annoncer car la situation sanitaire est malheureusement encore sous tension avec un nombre de contaminés chaque jour autour de 35 000, des services de réanimation toujours débordés, toujours autour de 6000 en réanimation et 300 à 400 morts quotidiennement.

 

La crainte c’est évidemment que les nouveaux variants pénètrent encore davantage et nous fassent basculer vers une quatrième phase de la pandémie. Sur le fond, la conférence de presse n’avait pas grand-chose à dévoiler sauf peut-être le maintien du couvre-feu et la levée de la restriction de mobilité peu respectée au-delà de 10 km.

Les acteurs économiques dans les activités sont très contraintes voire totalement interdites sont évidemment très déçus comme d’ailleurs les consommateurs et les citoyens et parfois pour des motifs contradictoires.

Les promesses de vaccination sont toujours aussi illusoires. L’objectif annoncé par Macron était de permettre la quasi vaccination du pays pour l’été alors qu’à ce rythme il faudra attendre 2021. Les déclarations du premier ministre demeurent très floues quant à la reprise de certaines activités comme en témoigne sa déclaration : ».La réouverture des commerces, restaurants et activités culturelles sera «progressive», territorialisée et dépendra de l’évolution de l’épidémie, a avancé prudemment le premier ministre. Elle pourrait commencer «autour de la mi-mai», si le recul constaté des contaminations se poursuit mais elle se fera «de manière prudente» et par étapes. La liste des activités qui reprendront en premier n’est pas encore fixée et des précisions seront données «dans les tout prochains jours», 

Déconfinement : encore l’interminable bla-bla de Castex et de Véran

Déconfinement : encore l’interminable bla-bla de Castex et de Véran

 

  Il faut encore évidemment s’attendre aujourd’hui à une interminable intervention premier ministre Jean Castex et du ministre de la santé Olivier Véran à propos d’un pseudo déconfinement. Pour résumer,  ce déconfinement se traduira par la réouverture des écoles après la période des vacances, à l’autorisation de certaines terrasses, à celle des musées, théâtres et cinémas dans certaines conditions et à la levée de la limite de mobilité dans les 10 km.

 Autant de mesures assez accessoire qui pourtant vont permettre au duo habituel de pérorer pendant près d’une heure pour  justifier le respect par le gouvernement des mesures restrictives promises à partir du début du mois de mai. Des mesures en réalité assez anecdotiques et qui par ailleurs seront soumises à des conditions de l’évolution de la situation sanitaire. Précisément une situation sanitaire dont ne peut pas conclure qu’elle s’améliore car elle se tient encore sur un plateau très haut  concernant le nombre de contaminés, le nombre de réanimés et le nombre de décès. On est encore très loin des critères qu’avait fixés le gouvernement pour déconfiner. 

 

Mais la décrue est encore lente et reste à confirmer, rappellent le ministère de la Santé et plusieurs experts.

« À ce stade, l’épidémie recule deux fois moins rapidement qu’en novembre », et « la pression hospitalière reste extrêmement forte », a souligné M. Attal, pointant d’importantes disparités territoriales.

Depuis cinq jours, « nous amorçons une décroissance de l’épidémie » de coronavirus, qui a emporté plus de 101.500 personnes depuis un an, avait souligné mardi le ministre de la Santé Olivier Véran dans une interview au Télégramme« On était monté à 40.000, on est aujourd’hui aux alentours de 33.000 cas chaque jour en moyenne ».

« On voit clairement une baisse notable dans un grand nombre de régions », a confirmé l’épidémiologiste Antoine Flahaut sur RTL.

Le taux de reproduction (R0) du virus, indicateur-clé correspondant au nombre de personnes infectées pour un seul malade, est « passé sous les 0,9″, relève ce médecin, prédisant que la baisse s’accentuera dans les jours qui viennent.

Déconfinement : des réouvertures anecdotiques le 15 mai

  • Déconfinement : des réouvertures anecdotiques le 15 mai
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  • De façon sans doute prématurée et vraisemblablement irresponsable à entendre les experts médicaux, le pouvoir politique s’est engagé à déconfiner à partir du 15 mai. En réalité , il n’y aura pas de grands changements sinon la suppression de la limite de déplacement dans un rayon de 10 km, l’ouverture de quelques terrasses et celle de musées, cinémas et théâtres.
  • Cette levée très timide mais cependant prématurée des mesures d’interdiction sera cependant soumise à l’évaluation de la situation sanitaire. En quelque sorte des mesures de des confinements assez anecdotiques et sous condition. Bref juste de quoi justifier une annonce politique qui donne l’impression que les pouvoirs publics ont tenu leurs engagements concernant le calendrier.
  • Ces pistes, qui attendent encore d’être confirmées par des annonces, restent conditionnées par l’évolution globale de la circulation du virus dans le pays. Le gouvernement parie aujourd’hui que le nombre de contaminations tombera autour de 20.000 par jour d’ici un mois et que l’objectif des 20 millions de vaccinés avec au moins une dose, prévu mi-mai, sera atteint. Mais la décrue de l’épidémie, qui a emporté plus de 101.500 personnes depuis un an, est encore lente et reste à confirmer, selon le ministère de la Santé et plusieurs experts, avec encore 33.000 cas par jour en moyenne.

Un déconfinement «territorialisé» : pour retarder les dates prévues

Un déconfinement «territorialisé» : pour retarder les dates prévues

 

Inutile de tourner autour de pot, la date du 15 mai pour lever les mesures restrictives relatives à la situation sanitaire est d’ores et déjà obsolète. Contrairement d’ailleurs à ce qu’affirme le ministre de la santé il n’y a pas une diminution de la pandémie. Le nombre de contaminés chaque jour varie peu, le nombre d’hospitalisés non plus pas davantage que le nombre de décès. Tout juste si on peut parler d’un plateau.

 

Du coup pour donner une légitimité un report de la date fatidique du 15 mai mettant fin finement, le ministre de la santé envisage désormais une levée procès progressive des mesures restrictives par région. Autant dire qu’elle risque d’être étalée sur deux à trois mois et que tout cela va amener jusqu’aux vacances au moins En février, le gouvernement avait d’abord opté pour des reconfinements ­locaux (notamment dans les Alpes-Maritimes et dans le Nord) avant de se résoudre à adopter une même règle à l’échelle de tout le pays. Alors que le virus circule encore activement sur le territoire malgré une « décroissance de l’épidémie » depuis « cinq jours (dixit le gouvernement)

Déconfinement le 15 décembre : peu probable

Déconfinement le 15 décembre : peu probable

 

 

Il  y a deux raisons qui laissent penser qu’un déconfinement le 15 décembre est assez peu probable. D’une part en France,  on constate une certaine stagnation du nombre d’infections autour de 11 000 en moyenne par jour alors que le président de la république avait retenu le chiffre de 5000 pour desserrer l’étreinte des contraintes. Il y a aussi surtout une très nette aggravation de la situation sanitaire dans les pays voisins de la France, en Allemagne surtout, en Suisse, en Espagne. En Allemagne, on envisage même des mesures de  reconfinement.

Maintenant la préoccupation semble être de se préparer à faire face à une troisième vague que pourrait d’ailleurs favoriser le laxisme des comportements pendant les fêtes.

Selon des professionnels de santé, l’objectif de 5.000 cas par jour fixé par Emmanuel Macron pour lever le confinement en France mardi prochain, à l’approche des fêtes de fin d’année, paraît difficile voire impossible à atteindre.

L’actuelle stagnation du nombre de cas autour de 10.000 contaminations par jour “n’est pas une bonne nouvelle”, a dit à Reuters une source gouvernementale.

“Elle doit être scrutée de près pour savoir si cela signifie un rebond ou un plateau, et en fonction de cela on adaptera les prises de décisions”, a-t-elle ajouté.

“On doit être transparents (…) Le but recherché est d’assurer que l’on passe Noël et les fêtes dans les conditions sanitaires les plus favorables possibles”, a-t-elle encore expliqué.

Une autre source gouvernementale prône “un discours de vigilance” et fait un lien entre l’allègement du confinement qui a conduit à la réouverture, fin novembre, des commerces dits non essentiels alors que les Français ont désormais le droit de se déplacer dans un rayon de 20 km autour de leur domicile.

“Il y avait beaucoup de monde dans les rues ce week-end”, a-t-elle constaté. “Il faut qu’on évite un relâchement généralisé”.

Pour Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, interrogé sur LCI, l’objectif de 5.000 contaminations par jour “ne sera pas atteignable parce que la courbe, effectivement, arrête de descendre”.

Selon les chiffres publiés par les autorités sanitaires, la moyenne quotidienne des contaminations était de 10.650 cas par jour la semaine dernière (du 30 novembre au 6 décembre), contre 11.180 la semaine précédente. Lors de la deuxième semaine de novembre (9/11-15/11), présenté par l’exécutif comme le pic de la deuxième vague, ce nombre s’élevait à 27.800.

Selon Eric Caumes, cette stabilisation du nombre de contaminations s’explique probablement par un relâchement des mesures barrières dans la sphère privée, peut-être aussi dans les entreprises. Il y a aussi cité les établissements scolaires, qui restent ouverts alors qu’ils étaient fermés à l’époque du couvre-feu en raison des vacances de la Toussaint.

Sondage déconfinement : 83% des Français pour le plan Macron

Selon un  sondage Harris Interactive pour LCI publié après l’allocution présidentielle, publié deux heures après l’intervention présidentielle, 67% des sondés ont jugé le chef de l’État « convaincant », un résultat similaire à celui qui avait suivi l’allocution du 28 octobre dernier.

 

Selon ce sondage, 89% des Français approuvent la première mesure, consistant à rouvrir l’ensemble des commerces à compter du samedi 28 novembre. En outre, 83% des personnes interrogées sont favorables à l’allègement du confinement en plusieurs étapes, annoncé dans le même temps par le président de la République.

 

Déconfinement : le calendrier

Déconfinement : le calendrier

28 novembre: un confinement soft

- la réouverture des commerces dits « non essentiels » qui pourront à nouveau accueillir des clients sous un nouveau protocole sanitaire strict et au plus tard jusqu’à 21h.

- Les offices religieux pourront reprendre dans les lieux de culte à partir de samedi prochain « dans la stricte limite de trente personnes ».

-Les déplacements seront également moins restrictifs: il sera possible de se promener ou de pratiquer une activité physique en extérieur dans un rayon de 20 km et pour une durée de trois heures, contre 1 km et une heure actuellement. Les « activités extra-scolaires en plein air, seront aussi à nouveau autorisées » à partir du 28 novembre.

- Les attestations de sortie seront en revanche toujours de la partie.

• 15 décembre: un déconfinement sous condition

- si le nombre de nouveaux cas rapportés positifs ne dépasse pas 5000 quotidiennement et si le nombre de personnes prises en charge dans les services de réanimation ne dépasse pas les 3000 patients, alors le confinement sera levé dans tout le pays.

- Cette levée du confinement prendra toutefois la forme d’un nouveau couvre-feu, instauré de 21h à 7h du matin avec une exception pour les soirs du 24 décembre et du nouvel An, où il sera possible de circuler toute la nuit.

 

- En cas d’objectifs sanitaires atteints, les lieux culturels recevant du public comme les cinémas, les théâtres ou encore les musées pourront de nouveau ouvrir. À cette même date, « les activités extra-scolaires en salle pour l’accueil des enfants durant les fêtes seront à nouveau autorisées, avec des règles strictes ».

- Concernant les stations de ski, Emmanuel Macron a estimé « impossible » l’ouverture des saisons des sports d’hiver en raison des risques sanitaires.

• 20 janvier: un dé confinements total

-toujours si la situation sanitaire le permet, les restaurants auront la possibilité de rouvrir le 20 janvier 2021, soit près de trois mois après leur fermeture.

-Aucune date d’éventuelle réouverture n’a toutefois été donnée pour les bars, restés portes closes depuis octobre, et pour les discothèques, fermées depuis le mois de mars dernier.

-Les salles de sport pourront également rouvrir le 20 janvier, là encore si le nombre de contaminations reste en-dessous de 5000 cas par jour.

-La reprise intégrale des cours pourra se faire au sein des lycées à cette même date, puis deux semaines plus tard dans les établissements supérieurs. Enfin, le couvre-feu pourra être « décalé »

Déconfinement Macron: critiques de l’opposition

Déconfinement Macron: critiques de l’opposition

 

Il va sans doute falloir quelques jours pour digérer le calendrier complexe de Macron. Mélange de prudence et de contradictions qui autorisent ici les rassemblements, les interdit ailleurs, qui permet l’ouverture de certains commerces et activités mais pas d’autres. Bref une sorte de patchwork qui tente d’allier un déconfinement soft avec les protestations des secteurs considérés. Le principal reproche fait à Macron une nouvelle fois , c’est évidemment sa gestion très monarchique de la crise sanitaire en plus de ses contradictions. La très longue intervention d’Emmanuel Macron n’a pas convaincu.. «Fatigué de ces longs bavardages d’autosatisfaction! Quant aux mots – horodatage, isolement, comité scientifique -, ils révèlent la mainmise des bureaucrates sur notre vie. C’était donc Macron au pays des Soviets et des technos. Préparons la révolution du bon sens», a-t-on indiqué côté républicain.

 

L’opposition s’est aussi vivement inquiétée des décisions prises, selon eux, sans concertation. «Je ne suis pas surpris des mesures, on pouvait les deviner. Les collectivités locales et territoriales vont encore être sollicitées, sur le dossier des tests en particulier, sans que nous n’ayons jamais été associés à la stratégie mise en place», a regretté Stéphane Le Foll, maire PS du Mans et ancien ministre. «26 minutes sans jamais citer le Parlement et pourtant la démocratie est un atout dans une crise sanitaire économique et sociale!», s’est indignée Cécile Cukierman, sénatrice et porte-parole du PCF. Un constat partagé par les écologistes. «Merci aux Français qui par leurs efforts pallient le défaut d’anticipation du gouvernement. Et toujours merci aux soignants. Le soutien à l’hôpital doit être encore accru…», a réagi Julien Bayou, le secrétaire national de EELV. «Pour le reste, le président ne peut continuer à tout décider seul éternellement», s’est agacé l’écologiste s’offusquant qu’il n’y ait «toujours rien pour les plus précaires, sur les loyers ou les moins de 25 ans. Une crise monte, (Emmanuel Macron) ne peut rester les bras ballants»«Donc si j’ai bien compris, toutes les décisions sont basées sur le nombre de lits de réanimation occupés, s’est offusqué le député européen du RN Jean-Lin Lacapelle. Alors Emmanuel Macron peut-il nous expliquer pourquoi nous n’avons que 5700 lits de disponibles quand l’Allemagne en a 28.000! Pas un seul de créé depuis mai dernier. Honte!»

Macron : un déconfinement soft, progressif et contradictoire

Macron : un déconfinement soft, progressif et contradictoire

 

Un déconfinements en trois étapes annoncé par le président de la république à la fois pour alléger progressivement les mesures restrictives mais aussi pour faire plaisir à un certain nombre de secteurs ou de catégories professionnelles. On se réjouira évidemment de la réouverture des commerces. Par contre, la réouverture envisagée des cinémas, des théâtres et des offices religieux parait assez contradictoire avec l’interdiction du ski pour Noël ou encore du sport individuel de plein air.

Les déplacements, avec attestation, seront autorisés dans un rayon de 20 km pour une durée de trois heures et les offices religieux seront possibles dans la limite de 30 personnes.

Librairies, disquaires et bibliothèques pourront de nouveau accueillir le public.

La deuxième étape débutera le 15 décembre. Si le reflux de l’épidémie se confirme, “le confinement pourra être levé” afin de pouvoir passer Noël en famille, a dit Emmanuel Macron.

Cinémas, théâtres, musées pourront rouvrir mi-décembre dans le cadre de protocoles sanitaires stricts dans la limite du couvre-feu général qui restera en vigueur entre 21h00 et 07h00 du matin.

La troisième étape commencera le 20 janvier, avec la réouverture possible des bars, restaurants et salles de sports.

Les lycées, où l’enseignement se fait souvent en demi-classes, pourront rouvrir le 20 janvier avec la totalité des élèves. Il en sera de même 15 jours plus tard dans les universités.

Coronavirus : Macron pour un léger déconfinement

Coronavirus : Macron pour un léger déconfinement

L’épidémie semble nettement ralentir avec notamment ce chiffre lundi de moins de 5000 contaminés par rapport à une moyenne annuelle quotidienne de 21 000 depuis une semaine. Pour autant,  le président va se prononcer pour un léger déconfinement, expression déjà employée par le premier ministre. Théoriquement Macron a promis de donner une vision claire à sa politique. En fait, on va se contenter de donner les étapes pour les très prochaines semaines et il est vraisemblable que le confinement va se prolonger de manière plus allégée jusqu’à l’été.

Dimanche, dans le JDD, le président a levé un coin de voile sur son état d’esprit. «Rien n’est pire que l’incertitude et l’impression d’une morosité sans fin», a-t-il confié. C’est pourquoi «il faut de la cohérence, de la clarté, un cap», et «savoir ensemble où nous allons et comment y aller». Macron reprend la exactement le sentiment général de la population qui constate des contradictions, une opacité et une navigation à vue.

La grande différence avec la période actuelle sera la réouverture des commerces et sous certaines conditions du sport. Pour les commerces,  la réouverture devrait intervenir le 1er décembre. Le sport généralisé devra encore attendre un peu de temps. Les cafés et les restaurants vont demeurer fermer comme les boîtes de nuit ou les salles de sport. Mais on comprend mal que les stades restent fermés à la pratique du sport pour les adultes.

Déconfinement : une valse à trois temps pour Gabriel Attal

Déconfinement : une valse à trois temps pour Gabriel Attal,

Gabriel Attal , chargé de la communication du gouvernement, propose un calendrier à trois temps. En fait, une sorte de valse à laquelle le pouvoir nous a habitué et qui par définition est caractérisé comme la valse par un exercice qui tourne en rond.  » Dans un entretien au Journal du Dimanche, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, se refuse même à parler d’un déconfinement et insiste sur la nécessité de « poursuivre [les efforts] pour ne pas les gâcher ».  »

 

Quel est l’objectif de la prise de parole d’­Emmanuel ­Macron mardi?
Comme il s’y était engagé, le Président sera au rendez-vous en s’adressant aux Français. La situation sanitaire s’améliore, grâce à leurs efforts. Mais ils doivent se poursuivre pour ne pas les gâcher. ­Emmanuel ­Macron donnera des perspectives à plusieurs semaines, notamment sur l’adaptation de notre stratégie. L’enjeu : faire évoluer les ­conditions du ­confinement à mesure que la situation sanitaire s’améliore, tout en assumant une maîtrise pour éviter que l’épidémie reparte. Certains établissements, comme les bars et restaurants, ­continueront à ­connaître des restrictions. Nous serons, comme depuis le début, à leurs côtés.

 

Les commerces rouvriront-ils avant le 1er décembre?
Nous nous étions engagés à leur permettre de rouvrir autour du 1er décembre si l’amélioration de la situation sanitaire se ­confirmait, ce qui semble être le cas. La grande distribution et les plateformes ont accepté notre proposition de décaler le Black Friday. Le Président est ­conscient des efforts ­consentis et attaché à la valeur travail.

Faut-il maintenir la limite d’une heure et de 1 kilomètre pour les promenades?
On n’est pas tous égaux face au rayon de 1 kilomètre. Par exemple, il y a un enjeu : permettre à ceux qui ne vivent pas près d’un parc d’aller y respirer. Mais soyons clairs : le ­confinement va se poursuivre et donc la limitation des déplacements aussi.

Jusqu’aux fêtes de fin d’année?
Comme l’a annoncé le Premier ministre aux chefs de parti vendredi, les assouplissements se feront en trois étapes au regard de l’évolution sanitaire et des risques liés à certaines activités : d’abord autour du 1er décembre, puis avant les ­congés de fin d’année, puis à partir de janvier 2021.

Quand les Français y verront-ils plus clair sur la stratégie vaccinale du gouvernement?
Ne soyons ni Cassandre ni Bisounours : ne nous privons pas des nouvelles encourageantes, mais restons prudents à l’heure où les études restent en cours. L’important, c’est d’anticiper pour être prêts dès que les premiers vaccins arriveront. Nous avons des ­contrats en discussion : trois signés, au moins trois autres très avancés et d’autres en discussion. Avec en moyenne 30 millions de doses par ­contrat. Nous identifions des centres de stockage et des moyens de transport. La Haute Autorité de santé rendra prochainement son avis sur les publics prioritaires et le comité ­consultatif national d’éthique sera saisi sur le dispositif d’appel à la vaccination.

Le vaccin sera-t-il obligatoire?
La question se posera quand on ­connaîtra les propriétés des vaccins. Nous devons intégrer le fait que nous aurons un recul limité. Le Président a été clair mercredi en ­Conseil des ministres : la ­condition essentielle à la confiance des Français, c’est la transparence. Elle sera notre valeur absolue.

La doctrine «  tester, tracer, isoler  » est-elle un échec?
La France est l’un des pays européens qui a le plus testé. Pour le traçage, 5 millions de Français ont été ­contactés par l’Assurance maladie depuis mai. Cela relève plutôt de la prouesse et tous les professionnels doivent être salués. Pour l’avenir, il y a clairement l’enjeu d’un isolement plus effectif des cas positifs et des cas ­contacts. Faut-il le rendre obligatoire, avec ­contrôles et sanctions? Beaucoup de nos voisins l’ont fait et j’entends des Français qui estiment subir des ­contraintes qui pourraient être allégées si nous concentrons les efforts sur les chaînes de ­contamination. A titre personnel, je trouve la piste intéressante. Les formations politiques se sont pour le moment assez peu positionnées, y compris vendredi soir, sur ce sujet qui mérite un vrai débat démocratique.

Cette sortie de ­confinement sera plus ­contrainte que la première : est-ce la preuve que le pays a été déconfiné trop largement, trop vite, en mai?
A l’époque, tout le monde avait hâte de revenir à la normale au plus vite. Dès avril, les oppositions nous demandaient un déconfinement en avance rapide. En mai, Les Républicains réclamaient une accélération d’un mois de la réouverture des bars, puis s’étonnaient que nous ­consacrions l’été à la gestion de la crise plutôt qu’à la relance immédiate de l’économie. On a avancé avec méthode, ­conscients des risques, en systématisant notamment le masque dès l’été. Est-ce qu’on a espéré, y compris au gouvernement, ne pas avoir à renouer avec le ­confinement? Bien sûr. En avons-nous fait assez pour empêcher le moindre risque? A l’évidence non. Mais aucun pays n’a trouvé la solution à ce jour : toute l’Europe est ­confrontée à cette deuxième vague y compris plus durement que lors de la première, comme la Suisse ou la Suède. Je crois qu’à l’époque nous sommes allés aussi loin que l’acceptabilité sociale le permettait après un ­confinement très dur.

N’est-ce pas le rôle d’un gouvernement de résister aux pressions?
Le fil rouge de la gestion de cette crise a été, et reste, de tenir face aux pressions multiples pour protéger les Français. Souvenez-vous des réactions à la fermeture des bars et restos à Marseille en septembre, au couvre-feu en octobre. Il y a seulement un mois, au Sénat, les LR et le PS s’alliaient encore pour rouvrir les discothèques…

Les oppositions auraient-elles dû soutenir toutes vos propositions?
En démocratie, on ne cherche pas l’unanimité. Mais un peu d’unité n’aurait pas fait de mal. A défaut d’un esprit ­constructif, les oppositions se sont retrouvées au sein d’un conseil de défiance. Et, à la fin, ce sont les Français qui trinquent. Nous croyons encore que la ­concorde est possible. Le Premier ministre a fait une nouvelle proposition, acceptée : la mise en place d’un comité de liaison permettant à un représentant par groupe parlementaire de travailler en ­continu avec le gouvernement.

Mais la gestion de crise se fait principalement au ­conseil de défense, accusé d’opacité…
Certains crient au scandale depuis quelques jours alors que cela fait neuf mois que la gestion de l’épidémie passe par le ­conseil de défense, justement plus ouvert que le Conseil des ministres en ce qu’il associe des experts non membres du gouvernement. Le Parlement a débattu des centaines d’heures des choix qui y ont été faits. Derrière cette polémique artificielle, il y a une tentative de Jean-Luc ­Mélenchon de faire croire à un Président décidant tout seul. Je ne crois pas qu’il ait de leçons à donner, ayant la défense de la démocratie à géométrie variable en présidant le fan-club des régimes autoritaires, du Venezuela au président turc ­Erdogan! ­Emmanuel ­Macron ­consulte, concerte, puis décide. Et, surtout, il ne se dérobe jamais, y compris devant les mesures difficiles et impopulaires. Le courage d’assumer est aussi une forme de « quoi qu’il en coûte ».

Un probable déconfinement progressif

Un probable déconfinement progressif

Comme l’avait déjà laissé entendre le premier ministre, le déconfinement sera très progressif et pourrait durer jusqu’à l’été. Le gouvernement aura quand même de la peine à contenir la grogne des commerçants dits non essentiels. Il pourrait ouvrir la porte à des réouvertures à partir du 27 novembre.

Un protocole sanitaire renforcé pourrait s’appliquer à tous les commerces. Des activités de sport pourront être reprises en début de janvier mais pas forcément toutes. On a un peu de mal à comprendre la logique du dé confinement et ce ne sont pas les vérités de Lapalisse de Castex qui permettent d’éclairer la question : “Mieux la phase actuelle de confinement produira ses effets, plus nous pourrons évoluer et passer à l’étape suivante qui ne sera pas le retour à l’ante confinement”, a dit Jean Castex, alors que la France est reconfinée depuis le 30 octobre.

“Il y aura des dispositions de freinage, qui sont en cours de calage, qui perdureront (…) parce que la situation se sera améliorée mais pas suffisamment, et puis surtout pour éviter qu’il y ait trop d’écart entre une période de confinement et une période de déconfinement”, a-t-il expliqué. Bref le gouvernement ne sachant pas trop où il va se laisse des marges de manœuvre pour changer de position éventuellement, accélérer le des confinements ou le ralentir.

A la veille d’un nouveau conseil de défense à l’Elysée, le Premier ministre s’est montré prudent quant à une éventuelle réouverture des commerces dits non essentiels, que des professionnels réclament pour le 27 novembre.

“Si les indicateurs épidémiologiques suivent la tendance qui est la leur aujourd’hui, alors, autour du 1er décembre (…) avec des protocoles améliorés (…) on pourra effectivement envisager de rouvrir les commerces qui ne sont pas de première nécessité”, a-t-il dit.

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