Archive pour le Tag 'décisions'

Associer les salariés aux décisions sur le travail

Associer les salariés aux décisions sur le travail

Le directeur général de la MAIF, Pascal Demurger, répond aux propositions des deux économistes Thomas Coutrot et Coralie Perez pour améliorer le travail en redonnant aux salariés le pouvoir de s’exprimer sur leur travail.( dans Le Monde)

Dans le cadre du projet de médiation scientifique « Que sait-on du travail ? » du Laboratoire d’évaluation des politiques publiques de Sciences Po (Liepp), des chercheurs ont analysé les maux du travail et leurs origines dans une série de textes publiés par Le Monde tout au long de l’année. Pour « travailler mieux », ces mêmes chercheurs ont avancé quelques pistes d’actions. Dans une deuxième série « Que fait-on du travail ? », qui décryptera sur plusieurs mois ce qui est fait du travail, Le Monde  a interrogé des dirigeants d’entreprise sur ce qu’ils pensent des propositions des chercheurs et s’ils les appliqueraient. Cet entretien ouvre le premier épisode de la série.

Le premier sujet abordé est celui de la perte de sens au travail, ses liens avec le management, en particulier avec la non-participation des salariés aux décisions qui concernent leur travail, analysé par les économistes Thomas Coutrot et Coralie Perez. Leurs recommandations ? Redonner aux salariés le pouvoir d’agir sur leur travail en faisant de leur parole un levier de transformation.

En tant que directeur général de la MAIF et coprésident du Mouvement Impact France, Pascal Demurger, qu’en pensez-vous ?

Sur la question du sens au travail, je suis 100 % d’accord avec ces chercheurs. Redonner la parole aux salariés comme levier de transformation pour redonner du sens au travail est essentiel. Le sujet du travail est un angle mort du débat public. On parle rarement des modalités du travail. Or, il y a vraiment du sens autour de l’objet même du travail et ça peut aller au-delà si l’entreprise propose une mission plus large de nature plutôt sociétale.

La participation: le moyen de lutter contre les décisions centralisées et technocratiques

Démocratie: La participation , pour de lutter contre les décisions centralisées et technocratiques 

 

Face à la tentation abstentionniste qui mine les élections démocratiques, le chercheur Jonathan Maurice (Toulouse School of Management Research (université Toulouse-I-Capitole, CNRS)) rappelle, dans une tribune au « Monde », les résultats de démarches participatives mises en place dans des pays aussi divers que le Portugal, la Corée du Sud ou l’Allemagne, pour associer les citoyens aux décisions et résister à la tentation d’une centralisation extrême de la décision.

 

Tribune.

 

Les sondages laissent augurer une abstention élevée à la prochaine élection présidentielle. Aux dernières municipales, un électeur sur deux s’était abstenu ; deux sur trois lors des régionales. Six semaines avant le prochain scrutin, plus de la moitié des Français ignoraient sa date !

Face à ce désintérêt pour les élections, lourd de menace pour la démocratie, de nombreux pays se tournent aujourd’hui vers des solutions innovantes donnant aux citoyens de nouvelles capacités d’agir.

De quoi s’agit-il ? Alors que le président Macron annonce vouloir développer en France une participation citoyenne s’il est réélu, sans donner plus de détails, connaître les expériences déjà menées dans différents pays permet d’éclairer le champ des possibles. Nées au Brésil à la fin des années 1980, diffusées en Amérique du Sud dans les années 1990, ces méthodes sont en effet utilisées désormais dans des pays aussi divers que la Corée du Sud, le Canada, l’Allemagne, le Portugal…

Tout commence par des appels, lancés dans un territoire donné, sur des sujets qui peuvent concerner toutes sortes de domaines : la culture, la solidarité, les infrastructures… Les citoyens (individus ou groupes constitués) y répondent par des propositions.

Afin d’éliminer celles qui sont irréalistes sur le plan budgétaire ou technique, un premier tri est effectué par un collectif composé d’élus, de fonctionnaires et de citoyens. Les projets jugés recevables sont alors débattus par une assemblée ad hoc avant d’être soumis au vote des habitants. Les plus appréciés sont mis en œuvre.

Ce type de démarches a des résultats intéressants. Des recherches ont montré qu’elles parviennent à mobiliser les jeunes et les personnes les plus pauvres, populations qui votent particulièrement peu. En faisant discuter les habitants de sujets qui les concernent directement, elle les implique davantage que l’élection d’un représentant.

La méthode aide aussi à lutter contre la corruption, car les citoyens, qui ont ainsi la possibilité de choisir entre différents investissements publics, s’impliquent ensuite dans le suivi des projets, et les contrôlent davantage.

En France, des expériences ont été lancées à petite échelle ces dernières années. Paris a des budgets participatifs depuis 2014, Grenoble depuis 2017, Bordeaux depuis 2019. De petites villes et des départements y recourent aussi, comme le Gers, qui consacre, depuis 2018, 3 % de son budget d’investissement à des projets proposés, choisis et contrôlés par les citoyens.

La participation: le moyen de lutter contre les décisions centralisées et technocratiques

La participation: le moyen de lutter contre les décisions centralisées et technocratiques 

 

Face à la tentation abstentionniste qui mine les élections démocratiques, le chercheur Jonathan Maurice (Toulouse School of Management Research (université Toulouse-I-Capitole, CNRS)) rappelle, dans une tribune au « Monde », les résultats de démarches participatives mises en place dans des pays aussi divers que le Portugal, la Corée du Sud ou l’Allemagne, pour associer les citoyens aux décisions et résister à la tentation d’une centralisation extrême de la décision.

 

Tribune.

 

Les sondages laissent augurer une abstention élevée à la prochaine élection présidentielle. Aux dernières municipales, un électeur sur deux s’était abstenu ; deux sur trois lors des régionales. Six semaines avant le prochain scrutin, plus de la moitié des Français ignoraient sa date !

Face à ce désintérêt pour les élections, lourd de menace pour la démocratie, de nombreux pays se tournent aujourd’hui vers des solutions innovantes donnant aux citoyens de nouvelles capacités d’agir.

De quoi s’agit-il ? Alors que le président Macron annonce vouloir développer en France une participation citoyenne s’il est réélu, sans donner plus de détails, connaître les expériences déjà menées dans différents pays permet d’éclairer le champ des possibles. Nées au Brésil à la fin des années 1980, diffusées en Amérique du Sud dans les années 1990, ces méthodes sont en effet utilisées désormais dans des pays aussi divers que la Corée du Sud, le Canada, l’Allemagne, le Portugal…

Tout commence par des appels, lancés dans un territoire donné, sur des sujets qui peuvent concerner toutes sortes de domaines : la culture, la solidarité, les infrastructures… Les citoyens (individus ou groupes constitués) y répondent par des propositions.

Afin d’éliminer celles qui sont irréalistes sur le plan budgétaire ou technique, un premier tri est effectué par un collectif composé d’élus, de fonctionnaires et de citoyens. Les projets jugés recevables sont alors débattus par une assemblée ad hoc avant d’être soumis au vote des habitants. Les plus appréciés sont mis en œuvre.

Ce type de démarches a des résultats intéressants. Des recherches ont montré qu’elles parviennent à mobiliser les jeunes et les personnes les plus pauvres, populations qui votent particulièrement peu. En faisant discuter les habitants de sujets qui les concernent directement, elle les implique davantage que l’élection d’un représentant.

La méthode aide aussi à lutter contre la corruption, car les citoyens, qui ont ainsi la possibilité de choisir entre différents investissements publics, s’impliquent ensuite dans le suivi des projets, et les contrôlent davantage.

En France, des expériences ont été lancées à petite échelle ces dernières années. Paris a des budgets participatifs depuis 2014, Grenoble depuis 2017, Bordeaux depuis 2019. De petites villes et des départements y recourent aussi, comme le Gers, qui consacre, depuis 2018, 3 % de son budget d’investissement à des projets proposés, choisis et contrôlés par les citoyens.

Veolia : en attendant les décisions de l’union européenne !

Veolia : en attendant les décisions de l’union européenne !

 

Frérot, le patron de Veolia, se réjouit d’avoir absorbé Suez et annonce la création ainsi d’un pôle international beaucoup plus performant. Après ce petit mécano capitaliste franco-français se pose cependant la question de la réaction des autorités européennes qui ne vont pas manquer de soulever la question de situation de quasi-monopole et d’exiger sans doute que le groupe se sépare de certaines activités pourraient être reprises pour certaines par des fonds y compris spéculatifs en tout cas qui recherche surtout la rentabilité à court terme.

On voit mal par exemple ce qui peut être  est gagné la France si les deux sociétés devaient se séparer d’activités très juteuses de l’eau d’autant plus qu’il s’agit d’un actif stratégique du point de vue de l’intérêt général. Dans l’attente de cette décision le patron de Veolia se réjouit peut-être de manière un peu précipitée.

Le patron de Veolia dans le JDD se réjouit du regroupement, le projet industriel ambitieux qui va donner à la France, il en est persuadé, un champion mondial de la transition écologique, opérationnel dans moins de trois ans.

Vous avez enfin trouvé un accord avec Suez dimanche dernier. Votre week-end, cette semaine, doit vous paraître bien calme?
Comme il n’était évidemment pas question que les négociations se fassent au détriment de la gestion de Veolia, nous y avons consacré nos week-ends et nos soirées, en plus du travail de la semaine. D’ailleurs, pendant ces sept mois, Veolia a continué à tourner à plein régime, a enregistré une belle croissance sur le premier trimestre et a effacé les effets de la crise. Mais nous ne sommes que mi-avril et l’opération ne sera pas définitivement bouclée avant octobre. Nous avons encore du travail pour nos week-ends. C’est tant mieux car, quand on est passionné, on mesure combien l’objectif dépasse chacune de nos petites personnes.

Quelles sont les prochaines étapes de l’OPA?
Nous attendons le feu vert des autorités de la concurrence, essentiellement en Europe. Elles doivent nous faire un premier retour vers la fin du mois de juin. Il est très probable que nous puissions alors accepter leurs demandes puisque le nouveau Suez règle tous les problèmes de concurrence en France, qui était le principal point d’attention. Cela me permettrait ensuite de lever la condition suspensive sur l’OPA, qui devrait donc être terminée au début de l’automne.

Pour les fameux cent premiers jours du rapprochement, qu’avez-vous imaginé?
La rapidité de l’intégration va être très importante. Ensemble, les managements de Suez et de Veolia vont mandater un cabinet extérieur pour mener une évaluation indépendante afin d’identifier le futur responsable des opérations dans chaque pays. Elle désignera le meilleur à chaque poste. Ces nominations devront être proportionnelles à la taille des entités de Suez et de Veolia dans chaque pays. Cette mixité des équipes va donc être menée avec objectivité, intégrité et rapidité. (Le problème c’est que cet audit pourrait bien révéler de nombreux doubles emplois avec à la clé des plans de licenciement NDLR).

 

Et au sein du comité exécutif du nouveau Veolia?
Nous allons commencer par là. Sur les treize à quatorze membres qu’il compte, il serait naturel que quatre, cinq, voire six managers de Suez l’intègrent.

Bertrand Camus, le directeur général de Suez, en fera-t-il partie?
Il fera ce qu’il souhaite. Je lui ai très régulièrement et même publiquement proposé de rejoindre notre magnifique projet. Je pense qu’il n’en a pas envie et qu’il fera donc autre chose.

Pensez-vous avoir levé tous les doutes sur l’hostilité qu’on vous prêtait?
Je n’ai jamais été hostile, mais toujours déterminé. Comme je l’ai fait cette semaine, notamment en interne chez Veolia, je vais continuer à présenter l’accord trouvé avec Suez, à en expliquer les grandes lignes et la logique industrielle. Je vais également poursuivre mes réunions avec les élus français, Région par Région. Pendant ce temps, bien sûr, nous aurons déjà commencé à travailler à sa mise en œuvre.

Combien de temps faudra-t-il pour que l’intégration soit aboutie?
De deux à trois ans, je pense. Elle sera totalement opérationnelle lorsque nos clients, collectivités et industriels, nous diront percevoir un « avant » et un « après » notre opération, grâce aux solutions qu’on leur proposera et qu’ils adopteront. Là, ça sera gagné.

Gagné pour qui?
Ce que l’on construit est un groupe d’après pour le monde d’après. Grâce à nos 37 milliards d’euros de chiffre d’affaires, nous allons changer la donne en matière environnementale. Nous doterons la France d’un outil industriel de référence dans l’écologie pour qu’elle ne rate pas le coche, comme cela a pu être le cas dans le numérique par exemple. C’est avec cet outil que la France va pouvoir rayonner et proposer d’abord aux Français, puis dans le monde entier, les solutions que l’on utilisera dans vingt ans pour réaliser la transformation écologique, et dont la moitié n’existe même pas aujourd’hui.

 

Estimez-vous avoir payé le juste prix?
Le juste prix, ça n’existe pas. J’ai offert un très bon prix, pas excessif. Entre les 18 euros que j’avais proposés en septembre et les 20,50 d’aujourd’hui, la différence sera financée par les cessions supplémentaires que j’ai accepté de faire en ne gardant pas certaines activités de Suez qui à l’origine m’intéressaient. C’est pour cela que notre équation économique n’a pas été fondamentalement perturbée. Ce qu’ont confirmé les agences de notation, et la Bourse, qui a salué le projet d’accord.

Si c’était une question de prix depuis le début, le chaos médiatique, les épisodes devant les tribunaux auraient-ils pu être évités?
On peut toujours faire l’économie de difficultés, mais les salariés de Suez demandaient que j’apporte des garanties à l’emploi et c’est ce que j’ai fait. Ils souhaitaient conserver des activités à l’international, et j’ai accepté cette revendication. Aujourd’hui les syndicats souhaitent connaître l’accord. Nous n’avons rien à cacher et je suis très favorable à ce qu’il leur soit communiqué. Qu’ils aient eu besoin de ces sept mois pour digérer ce changement me paraît légitime. Les inquiétudes vont progressivement disparaître : je vous rappelle que le nouveau Suez va rester le numéro 4 ou 5 mondial. Ce ne sera pas une petite entreprise. Elle sera six fois plus grosse que ses autres plus gros concurrents français, Paprec, Saur, Séché.

Pendant sept mois, vous avez incarné le personnage du méchant, avez-vous trouvé cela injuste?
Oui, c’était agaçant de voir qualifier d’inamical un projet à ce point structurant et bénéfique pour l’ensemble des parties. Je n’ai jamais été hostile à Suez. Je n’ai jamais voulu détruire un concurrent, sinon je n’aurais jamais accepté cet accord. Mais j’étais convaincu que le sens industriel de ce rapprochement finirait par s’imposer, que la raison l’emporterait. C’est pourquoi j’étais prêt à passer par toutes les difficultés. J’étais déterminé à construire quelque chose qui nous dépasse, pour les nouvelles générations.

Avec le recul, auriez-vous pu faire différemment?
J’ai cherché pendant sept mois à convaincre le maximum de gens. Ce qui m’a servi de boussole était justement et uniquement le sens industriel évident de ce rapprochement. C’est une opportunité historique créée par la décision d’Engie de vendre sa participation dans Suez. J’ai toujours pensé que cela apparaîtrait et finirait par surmonter les réticences. C’est la recherche d’impact, plus que la finance, qui a justifié ce projet.

Quand pourrez-vous dire que le Veolia que vous imaginiez est enfin bâti?
Jamais l’urgence écologique n’a été aussi forte. Jamais les populations dans le monde n’ont attendu, espéré des solutions concrètes pour l’environnement. Jamais les pouvoirs publics n’ont bâti de politiques aussi ambitieuses, notamment avec les plans de relance. Avec l’opération que nous venons de faire, Veolia va être en capacité d’imaginer et de généraliser les solutions dont nous aurons besoin pour améliorer la qualité de l’air, le recyclage du plastique ou des batteries électriques, la capture du carbone, nourrir des milliards de personnes, avec moins d’eau, moins d’énergie et moins de sol. La moitié de ces solutions n’existe pas aujourd’hui. Au fur et à mesure que Veolia les inventera, on pourra dire, Frérot avait raison.( La modestie de l’intéressé ! NDLR)

Il peut donc y avoir des rencontres entre socialistes et écologistes qui se terminent par des sourires. Peu après 13 heures, samedi, à la sortie d’une longue réunion dans un hôtel parisien, la maire de Paris, Anne Hidalgo, l’eurodéputé écologiste Yannick Jadot, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, et son homologue vert, Julien Bayou, se prêtent à une photo de famille, faisant quelques pas de concert comme s’ils cheminaient vers ce « contrat de gouvernement » dont ils viennent de parler.

Derrière eux, d’autres dirigeants suivent. Tous se massent près de l’eau scintillante du bassin de la Villette, et il faut s’y reprendre à plusieurs fois pour immortaliser ce moment devenu si rare. Hidalgo se félicite de cette « réunion importante ». « Face au risque de l’extrême droite, nous avons besoin de construire une offre politique pour la rentrée prochaine », dit-elle avant d’en appeler à une « coalition commune » et à un « candidat commun » pour 2022. Jadot ne demande pas mieux, même s’il aurait préféré un « contrat de gouvernement » dès les régionales, comme il l’avait susurré un peu plus tôt dans le huis clos de la réunion.

Climat, santé etc. : Biden revient sur les décisions de Trump

Climat, santé etc. : Biden revient sur les décisions de Trump  

 

Il s’agit de rompre de manière symbolique mais aussi réelle avec les orientations les plus significatives de Trump notamment sur le climat et la santé. La fameuse construction du mur avec le Mexique sera aussi abandonnée.

«Certaines des actions exécutives que je vais signer aujourd’hui vont aider à changer le cours de la crise COVID, nous allons lutter contre le changement climatique d’une manière que nous n’avons pas encore fait et faire progresser l’équité raciale et soutenir d’autres communautés mal desservies », a déclaré Biden. «Ce ne sont que des points de départ»

Biden a notamment signé un document pour entamer le processus de réintégration dans l’accord de Paris sur le climat et a publié une ordonnance de grande envergure visant à lutter contre le changement climatique, y compris la révocation du permis présidentiel accordé au litige oléoduc Keystone XL.

Parmi une série d’ordonnances concernant l’immigration, Biden a révoqué la déclaration d’urgence de Trump qui a aidé à financer la construction d’un mur frontalier et a mis fin à une interdiction de voyager dans certains pays à majorité musulmane.

Les plans du premier jour n’étaient que le début d’une vague d’actions exécutives que Biden prendrait peu après son entrée en fonction, a déclaré son attachée de presse, Jen Psaki.

« Dans les jours et les semaines à venir, nous annoncerons des actions supplémentaires de l’exécutif pour faire face à ces défis et tenir les promesses du président élu au peuple américain », a déclaré Psaki.

D’autres actions incluraient la révocation de l’interdiction du service militaire par les Américains transgenres et le renversement d’une politique qui bloque le financement américain pour les programmes à l’étranger liés à l’avortement.

Sur le plan économique, Biden a demandé aux Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis de prolonger un moratoire sur les expulsions jusqu’à la fin du mois de mars et au ministère de l’Éducation de suspendre les paiements de prêts étudiants jusqu’à la fin de septembre.

«Le coronavirus en avance sur les décisions politiques»

 «Le coronavirus en avance sur les décisions politiques»

 

Le Coronavirus est en avance sur les décisions politiques d’après le rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur la gestion de l’épidémie, Eric Ciotti  ( interview dans l’Opinion)

Alors que l’épidémie connaît un rebond, l’exécutif prend-il toutes les mesures nécessaires, selon vous ?

De bonnes décisions ont été prises mais je trouve que, depuis le début de la crise, nous avons souvent eu un temps de retard sur les évènements. Or l’anticipation est la clé si on veut éviter un nouveau confinement général qui serait une catastrophe économique et sociale. Je prends naturellement l’exemple des masques. Il est le plus révélateur. Le port du masque était jugé totalement inutile en janvier ; je n’aurai pas la cruauté de rappeler les déclarations de nos responsables politiques, du Président au ministre de la Santé, allant dans ce sens. Aujourd’hui il est en train de devenir enfin obligatoire, mais je trouve qu’on a perdu un temps précieux cet été à cause d’une forme de cacophonie qui a fait douter les Français. On a été confronté à des situations ubuesques où le port du masque était obligatoire, au sein d’une même commune, du côté d’une rue et pas de l’autre, dans le centre-ville mais pas dans les quartiers mitoyens… On a toujours l’impression que le virus avance plus vite que les décisions politiques.

Quelles mesures supplémentaires appelez-vous de vos vœux ?

Tous les critères se dégradent. L’incertitude sur le développement de la propagation du virus continue à s’imposer à nous tous. Il y a aujourd’hui une inquiétude majeure alors que nous allons entrer dans l’automne : c’est la conjonction de l’épidémie classique de grippe saisonnière, qui généralement conduit à une tension dans les services hospitaliers, avec celle du coronavirus. Si cela arrive, notre système hospitalier ne pourra y faire face. Le travail que nous avons mené au sein de la commission d’enquête parlementaire me conduit donc à demander l’obligation de la vaccination contre la grippe et les infections à pneumocoque pour tous les résidents d’Ehpad et de façon générale sa recommandation, voire son obligation, pour tous les plus de 65 ans. Rappelons que 92% des décès dus au coronavirus ont concerné des personnes de plus de 65 ans. Il faut également mettre en place plus efficacement une réserve sanitaire intervenant en milieu hospitalier, mais aussi la développer pour les établissements médico-sociaux qui se sont retrouvés, au cœur de la crise, très démunis en personnel. J’appelle aussi à la vigilance sur notre capacité de tests. Le système est en train de connaître une embolie. Les délais de résultats sont trop longs. Il faut encore le développer.

 

Jean-Michel Blanquer maintient la rentrée au 1er septembre. A raison ?

Oui, naturellement. Durant le confinement, beaucoup d’élèves n’ont bénéficié d’aucun enseignement, puis après le 1er juin d’un enseignement en mode dégradé. Il faut donc très vite retrouver le cours normal des choses pour des raisons éducatives, mais également sociales. Cela doit s’accompagner de toutes les mesures de protection évidentes. Je demande pour ma part que l’Education nationale assure gratuitement à tous les élèves la distribution de masques, puisque leur port devient obligatoire à partir de 11 ans. Les familles socialement fragiles ne peuvent supporter ce coût. De façon générale, au-delà de l’école, je propose que les masques, puisque leur caractère obligatoire se généralise, soient pris en charge par l’Assurance-maladie. C’est une mesure de justice et surtout de prévention. Notre pays ne consacre pas assez de moyens aux politiques de santé publique et de prévention. Alors que les grands pays développés y réservent 10% de leur budget d’assurance-maladie, c’est seulement 5% en France. Mieux vaut financer les équipements de protection avant, qu’avoir à assurer des coûts d’hospitalisation gigantesques après.

Quelles sont les questions, au vu de vos premiers travaux au sein de la commission d’enquête parlementaire, que vous souhaitez approfondir cet automne ?

Nous avons établi très clairement un défaut d’anticipation face aux crises sanitaires. Depuis 2012, nous avons baissé la garde : nous n’étions clairement pas prêts en termes de moyens. Nous avons également mis en lumière notre dépendance extraordinairement dangereuse à quelques pays, notamment la Chine, en matière d’équipements comme les masques et les respirateurs, et de médicaments stratégiques comme les anesthésiants, les hypnotiques ou même le Doliprane dont la production dépend totalement de l’étranger. Il nous reste à approfondir le sujet le plus grave, qui personnellement me choque beaucoup : celui de la prise en charge des personnes âgées dépendantes au cœur de la crise.

Pourquoi ce sujet des Ehpad vous a-t-il particulièrement heurté ?

Nous avons établi, de façon irréfutable et non contestée sur la base de chiffres fournis par la direction générale de la santé, que les personnes âgées y résidant n’ont pas bénéficié d’un accès normal à l’hôpital et au sein de l’hôpital aux services de réanimation. Il y a eu 10 500 morts dans les Ehpad auxquels s’ajoutent 4 500 décès à l’hôpital de personnes âgées venues d’un Ehpad. Cela signifie que deux tiers des personnes âgées en Ehpad touchées par le Covid n’ont pas été hospitalisées. C’est un sujet essentiel car je suis persuadé que beaucoup de vies auraient pu être sauvées. C’est la mission d’un grand pays de prendre soin jusqu’à la dernière minute de façon décente de ses aînés. Face à cette réalité, nous serons amenés à faire des propositions. Il faudra aller vers des structures beaucoup plus médicalisées et beaucoup plus en lien avec l’hôpital. Les établissements qui ont connu le plus de décès sont le plus souvent des structures privées ou associatives qui sont sans lien structurel avec l’hôpital. Je pense que Brigitte Bourguignon qui était la présidente de notre commission, désormais en charge de l’autonomie au sein du gouvernement, a pleinement conscience de ces enjeux.

Quelles sont les prochaines auditions auxquelles vous allez procéder ?

Les deux Premiers ministres ayant eu à gérer cette crise, Edouard Philippe et Jean Castex, le ministre de la Santé, Olivier Véran, l’ambassadeur de France en Chine, afin de d’avoir des éléments sur le degré d’information des autorités françaises sur l’apparition du virus, les responsables du secrétariat général de la défense et la sécurité nationale, à l’origine en 2013 d’une nouvelle doctrine dont personne n’a eu connaissance parmi les principaux concernés… Nous serons amenés également avec le président de la commission d’enquête, Julien Borowczyk, à nous rendre en Allemagne afin de comprendre pourquoi, confronté à la même situation que nous, ce pays a eu trois fois moins de morts. Nous rendrons notre rapport début décembre.

 

Gestion des Violences : Macron promet « des décisions fortes »…. en faisant du ski

Gestion des Violences : Macron promet « des décisions fortes »…. en faisant du ski

Il y a quelque chose de surréaliste avec cette déclaration de Macron qui promet des décisions fortes après les violences qui ont eu lieu lors de l’acte 18 des gilets jaunes à Paris. Cette  déclaration a en effet été faite alors que Macron avait pris plusieurs jours de vacances pour faire du ski. (Son ministre de l’intérieur étant vu, lui, dans une boite de nuit !).  Or dans le même temps la France a connu ces jours derniers jours d’immenses  manifestations qui témoignent de l’État délétère du pays. Il y a eu la manifestation particulièrement suivie des jeunes vendredi ; et dimanche une autre manifestation, elle aussi très massive pour protester contre les dérèglements climatiques ; enfin le même jour la manifestation des gilets jaunes dont tout le monde savait qu’elle se conclurait par des violences. Et pendant ce temps-là Macron fait du ski.  Une activité qui n’est pas accessible à la plupart des gilets jaunes ! On objectera que le président a bien le droit de se reposer. Peut-être que ce président serait moins fatigué s’il ne se livrait pas à un véritable activisme électoral toute les semaines ; Du pays Revenu prématurément d’un séjour au ski dans les Pyrénées, Emmanuel Macron a affirmé samedi soir vouloir prendre rapidement « des décisions fortes, complémentaires » pour que les violences qui ont émaillé l’acte 18 des Gilets jaunes à Paris  »n’adviennent plus », lors d’un point de situation à la cellule de crise du ministère de l’Intérieur.  »Beaucoup de s’il ne se livrait pas à son activisme électoral avec sa campagne permanente. Il serait sans doute par ailleurs un peu plus lucide et plus pertinent pour les orientations qu’il a à prendre. En outre Macon participe à l’opération d’hystérisation qui discrédite aussi bien certain gilets jaunes que le gouvernement avec des propos décalés.  « Nous avons aujourd’hui des gens qui essayent par tous les moyens (…) d’abîmer la République pour casser, pour détruire au risque de tuer. On l’a encore vu avec l’incendie qui s’est produit ce matin », a souligné Emmanuel Macron, entouré du Premier ministre Edouard Philippe, du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et de Nicole Belloubet, ministre de la Justice. Cette  outrance ne caractérise pas caractérise pas un grand sens des responsabilités et de la mesure. En outre on s’étonne que Macron soit surpris par des violences qui se sont répétées depuis 18 semaines. Bref il serait temps qu’il prenne la mesure de l’enjeu du mécontentement en y répondant et qu’il se mette parallèlement en capacité d’assurer réellement le maintien de l’ordre au lieu d’instrumentaliser le mouvement des gilets jaunes pour mieux le discréditer. Enfin l’amalgame auquel il procède est à la fois inadmissible et grossier Le président de la République à Beauvau a en effet déclaré :
« Ce qui s’est passé sur les Champs n’était pas une manifestation. Tous ceux qui étaient présents en sont complices. » »Je veux qu’on prenne dans les meilleurs délais des décisions fortes pour que cela n’advienne plus. »

 

 

Violences : Macron promet « des décisions fortes »…. en faisant du ski

Violences : Macron promet « des décisions fortes »…. en faisant du ski

Il y a quelque chose de surréaliste avec cette déclaration de Macron qui promet des décisions fortes après les violences qui ont eu lieu lors de l’acte 18 des gilets jaunes à Paris. Cette  déclaration a en effet été faite alors que Macon avait pris plusieurs jours de vacances pour faire du ski. Or dans le même temps la France a connu ces jours derniers jours d’immenses  manifestations qui témoignent de l’État délétère du pays. Il y a eu la manifestation particulièrement suivie des jeunes vendredi ; et dimanche une autre manifestation, elle aussi massive pour protester contre les dérèglements climatiques ; enfin le même jour la manifestation des gilets jaunes dont tout le monde savait qu’elle se conclurait par des violences. Et pendant ce temps-là Macon fait du ski ! Une activité qui n’est pas accessible à la plupart des gilets jaunes. On objectera que le président a bien le droit de se reposer. Peut-être que ce président serait moins fatigué s’il ne se livrait pas à un véritable activisme électoral toute les semaines ; Du pays Revenu prématurément d’un séjour au ski dans les Pyrénées, Emmanuel Macron a affirmé samedi soir vouloir prendre rapidement « des décisions fortes, complémentaires » pour que les violences qui ont émaillé l’acte 18 des Gilets jaunes à Paris  »n’adviennent plus », lors d’un point de situation à la cellule de crise du ministère de l’Intérieur.  »Beaucoup de s’il ne se livrait pas à son activisme électoral avec sa campagne permanente. Il serait sans doute par ailleurs un peu plus lucide et plus pertinent pour les orientations qu’il a à prendre. En outre Macon participe à l’opération d’hystérisation qui discrédite aussi bien certain gilets jaunes que le gouvernement avec des propos décalés.  « Nous avons aujourd’hui des gens qui essayent par tous les moyens (…) d’abîmer la République pour casser, pour détruire au risque de tuer. On l’a encore vu avec l’incendie qui s’est produit ce matin », a souligné Emmanuel Macron, entouré du Premier ministre Edouard Philippe, du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et de Nicole Belloubet, ministre de la Justice. Cette  outrance ne caractérise pas caractérise pas un grand sens des responsabilités et de la mesure. En outre on s’étonne que Macron soit surpris par des violences qui se sont répétées depuis 18 semaines. Bref il serait temps qu’ils prennent la mesure de l’enjeu du mécontentement en y répondant et qu’il se mette parallèlement en capacité d’assurer réellement le maintien de l’ordre au lieu d’instrumentaliser le mouvement des gilets jaunes pour mieux le discréditer. Enfin l’amalgame auquel il procède est à la fois inadmissible et grossier Le président de la République à Beauvau a en effet déclaré :
« Ce qui s’est passé sur les Champs n’était pas une manifestation. Tous ceux qui étaient présents en sont complices. »"Je veux qu’on prenne dans les meilleurs délais des décisions fortes pour que cela n’advienne plus. »

Trump : premières décisions

Trump : premières décisions

 

Trump a déclaré que dés son installation île engagera le retrait des Etats-Unis du  traité TPP signé en 2015 par 12 pays de la région à l’exclusion de la Chine. « A la place, nous négocierons des traités commerciaux bilatéraux et justes qui ramèneront les emplois et l’industrie sur le sol américain », a ajouté le futur président américain. Sur l’immigration, également le premier jour de son mandat, Trump indique qu’il « ordonnera au ministère du Travail d’enquêter sur les abus des programmes de visas ». Il affirme qu’il « annulera les restrictions tueuses d’emplois dans la production de l’énergie américaine – y compris le gaz et le pétrole de schiste et le charbon propre – créant ainsi plusieurs millions d’emplois bien payés ». Pour la sécurité nationale, il « demandera au ministère de la Défense et au chef d’Etat-major d’élaborer un plan complet destiné à protéger les infrastructures vitales de l’Amérique des cyber-attaques, et de toutes les autres formes d’attaques ». Enfin il imposera aux responsables de l’exécutif une interdiction de faire du lobbying pendant cinq ans après leur départ de l’administration. En outre, d’une manière générale et afin de réduire la bureaucratie, l’adoption d’une nouvelle réglementation s’accompagnera de la suppression de deux anciennes réglementations, a-t-il affirmé. Il s’agit de « réformer » la classe politique, de « reconstruire notre classe moyenne » et de « rendre l’Amérique meilleure pour tout le monde », a-t-il expliqué.

Eleveurs : des décisions européennes peut-être en mars ?

Eleveurs : des décisions européennes peut-être en mars ?

Pas de décision immédiate concernant les éleveurs au niveau de l’Europe, peut-être des mesures qui pourraient être prises par l’Europe au conseil de mars. Même pas de décision concernant l’origine des produits. Or c’est une question essentielle car compte tenu de la complexité des processus de réduction, on est incapable de connaître l’origine exacte des productions de l’élevage. Stéphane Le Foll n’a pas obtenu d’engagements concrets lundi mais a donc présenté à Bruxelles un mémorandum dans lequel il demande un relèvement temporaire du prix d’achat public par l’Union européenne (prix d’intervention) de la poudre de lait et la création d’aides aux producteurs qui ont réduit volontairement leur production en période de baisse des prix. Paris réclame également la prolongation de l’aide au stockage privé pour le porc, l’indication du pays d’origine de la viande dans les produits transformés, la création d’un outil de crédit européen à l’exportation et des aides financières pour les exploitations les plus endettées. Le commissaire à l’Agriculture Phil Hogan a, selon un communiqué du ministère français de l’Agriculture, « reconnu la gravité de la crise agricole et la nécessité de proposer de nouvelles mesures au Conseil du mois de mars ».

Parisot : décisions fiscales «désastreuses» de Hollande

Parisot :  décisions fiscales «désastreuses» de Hollande

Invitée dimanche du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro», Laurence Parisot n’a pourtant pas voulu accabler la CGT, soulignant que certaines dérives étaient purement locales et liées à la présence de l’extrême gauche. «La CGT n’est pas uniforme, il y a beaucoup d’entreprises dans lesquelles les représentants de la CGT acceptent de participer au dialogue social», a noté la présidente du Medef.  Pour elle, les difficultés de la filière automobile sont dues à l’interventionnisme de l’État, pas aux erreurs des dirigeants de ces entreprises. Pas question pour Laurence Parisot de critiquer le salaire de Carlos Ghosn, le patron de Renault-Nissan, «un homme talentueux»: «Tout cela dépend de la décision du conseil d’administration.» Pour Laurence Parisot, l’accord sur la flexibilisation du travail signé le 11 janvier avec certains syndicats est «potentiellement historique». Potentiellement, car un risque existe que l’aile gauche de la majorité le dénature en le transposant dans la loi. Laurence Parisot menace, si tel était le cas, de retirer sa signature. Si l’accord avait existé plus tôt, il aurait permis d’éviter des désastres du type de Goodyear à Amiens, assure la patronne des patrons. Laurence Parisot juge que le plan de compétitivité français, avec son crédit d’impôt, n’est «qu’un premier pas», bien qu’allant dans la bonne direction. Son jugement est en revanche bien plus tranché sur d’autres mesures fiscales prises par François Hollande lors des premières semaines de son mandat, qualifiées de «désastreuses». En ligne de mire, l’alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail et la taxe à 75 %, qui ont dégradé l’image de la France aux yeux des investisseurs étrangers. Des propos forts, propres à rassembler le milieu patronal. Sans doute pas inutile lorsqu’on cherche à prolonger de deux ans son mandat à la tête du Medef – même si Laurence Parisot a redit que sa demande de modifier les statuts de l’organisation ne la concernerait pas forcément elle, et qu’elle n’avait «pas encore pris (sa) décision» à ce sujet. Ce qui ne l’empêche pas de faire des propositions pour les mois qui viennent. Comme, par exemple, d’étudier des «dégressivités par paliers» sur les allocations chômage, afin de réduire le déficit de l’Unedic et d’inciter les chômeurs à reprendre un emploi. [i]

 

 

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Compétitivité: décisions en novembre mais étalées sur cinq ans

Compétitivité:  décisions en novembre mais étalées sur cinq ans

.Des décisions seront « prises dès le mois de novembre dans tous les domaines de la compétitivité », y compris le coût du travail, a-t-il confirmé.  Selon le président Hollande, « une politique de compétitivité suppose une action dans la durée mais avec de la visibilité pour les acteurs économiques », notamment les chefs d’entreprise, les contribuables et les épargnants. Il a donc promis que lorsque son « pacte de compétitivité » sera annoncé, « chacun saura exactement ce qui sera fait » au cours des cinq prochaines années, au nom de la « stabilité ». Aucun sujet ne sera occulté, tout sera traité, tout est mis sur la table », a-t-il poursuivi, lors d’une conférence de presse organisée après avoir rencontré les dirigeants du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde, de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) Angel Gurria, de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Pascal Lamy, de la Banque mondiale Jim Yong Kim et de l’Organisation internationale du travail (OIT) Guy Rider. Interrogé sur l’appel des patrons du CAC 40 en faveur d’une baisse drastique du coût du travail, le chef de l’Etat a assuré ne pas croire que ses auteurs souhaitaient « le mettre sous le terme d’ultimatum », contrairement au titre du Journal du Dimanche qui l’a publié la veille.   »Nous sommes dans un moment où seul doit compter l’intérêt général », a-t-il ajouté, « il est aussi demandé un certain nombre de responsabilités aux hauts dirigeants ».  François Hollande s’est toutefois engagé à faire en sorte que les mesures qui seront prises n’affectent pas le pouvoir d’achat et la demande intérieure.   »Tous les indicateurs montrent que nous ne sommes pas dans la meilleure des situations », « parce que nous avons pris du retard depuis 10 ans », a-t-il insisté.  Pour lui, « la France est devant un triple défi »: l’endettement, la faible croissance conjuguée à un chômage élevé et la compétitivité.   »Les trois défis d’ailleurs sont liés les uns aux autres », a-t-il estimé.  Le directeur général de l’OMC a aussi fait un « lien entre croissance, compétitivité et emploi ». « C’est le problème majeur de la France et d’un certain point de vue de l’Europe en ce moment », a dit Pascal Lamy.   »Dans les cinq ans qui viennent, le moyen de créer des emplois en Europe, c’est d’aller chercher la croissance là où elle est », c’est-à-dire dans les pays émergents, a-t-il plaidé.   »Cela veut dire que l’attitude à l’égard de l’économie internationale doit être offensive et pas défensive », « c’est vrai d’une manière générale » mais « particulièrement » dans le cas de la France, a ajouté Pascal Lamy, issu comme François Hollande des rangs du Parti socialiste.

 

 




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