Archive pour le Tag 'décideurs'

La subjectivité du choix des décideurs

La subjectivité du choix des décideurs

Le psychologue et Prix Nobel d’économie, Daniel Kahneman ,  explore dans l’ouvrage qu’il a coécrit, la variabilité des jugements sur un même sujet, notamment dans des « décisions lourdes » de justice, de médecine ou entrepreneuriales, explique-t-il dans un entretien au « Monde ».

 

Pourquoi nos jugements, personnels comme collectifs, sont-ils si souvent défaillants ? Parce que nous sommes perturbés par des « bruits », aux conséquences parfois désastreuses pour nos vies, explique le psychologue et prix Nobel d’économie (2002) Daniel Kahneman, dont les travaux ont eu une grande influence sur les sciences comportementales.

Dans un nouvel ouvrage coécrit avec le spécialiste en stratégie Olivier Sibony et le juriste et économiste Cass R. Sunstein (Noise. Pourquoi nous faisons des erreurs de jugement et comment les éviter, Odile Jacob, 464 pages, 27,90 euros), il explique comment les bruits perturbent le fonctionnement d’institutions, comme la justice ou la médecine, et quelles stratégies permettent de les limiter.

Vos travaux sur les biais cognitifs ont été fondateurs pour l’économie comportementale. En quoi les bruits s’en distinguent-ils ?

Nous constatons une chose : selon le moment de la journée, un expert prend des décisions radicalement différentes sur un même sujet. Et deux experts disposant des mêmes informations émettent des jugements parfois opposés. Cette variabilité est engendrée par ce que nous appelons le bruit, et qui se différencie des biais cognitifs [comme l’aversion à la perte ou le besoin d’adhérer aux normes].

Comment le bruit perturbe-t-il le fonctionnement de nos institutions ?

Nous aimerions qu’une institution comme la justice, par exemple, parle d’une voix unique, à savoir que les juges délivrent les mêmes verdicts pour des affaires similaires. Mais ce n’est pas ce que l’on observe statistiquement. C’est ce que nous appelons le bruit systémique.

« Les réseaux sociaux sont des amplificateurs de différences extrêmement puissants, inédits dans l’histoire de l’humanité »

Le juge Marvin Frankel [1920-2002], le premier à s’être penché sur le sujet en 1973, a ainsi observé que les peines pour un même délit peuvent varier de plusieurs années selon les juges : cette loterie déterminant le destin des individus est insupportable. Il en va de même avec la médecine. Le diagnostic délivré pour une même maladie ne devrait pas dépendre du médecin, de son humeur ou de s’il a bien dormi. Ce bruit est rarement évoqué parce qu’il est largement sous-estimé, mais il a des conséquences potentiellement graves sur nos vies.

Quand l’avez-vous mesuré pour la première fois ?

Lors d’une enquête au sein d’une grande compagnie d’assurances, il y a sept ans. Nous nous sommes intéressés aux souscripteurs, dont le métier est de déterminer la valeur d’un risque. Nous avons demandé aux dirigeants de la compagnie à combien ils évaluaient l’écart entre les estimations des souscripteurs, censées être très proches. Ils ont répondu 10 %. Mais la différence observée était en vérité de 52 % ! Personne ne s’y attendait.

Déconfinement d’abord des cerveaux des décideurs

Déconfinement d’abord des cerveaux des décideurs 

 

 

La problématique du   confinement a soudain jailli dans les médias alors que le confinement n’est même pas encore totalement réalisé et qu’ en fait on  trouve trop de français qui  se baladent un peu comme ils veulent. -Les 20 % de parisiens qui ont fui la capitale , ceux qui  possèdent des résidences secondaires parisiens ou non. Le danger est évidemment que cette mobilité favorise la contamination dans des régions qui ne sont pas équipées sanitairement pour traiter les malades. C’est le cas notamment pour les localités maritimes  située en Loire-Atlantique et en Vendée.

Alors qu’on ne sait rien encore ou pas grand-chose du virus concernant notamment son mode de propagation, son traitement et encore moins sa prévention par vaccin, on parle déjà de déconfinement. Un discours totalement contre-productif et irresponsable. En effet une deuxième vague de contamination n’est pas impossible notamment du fait que le virus comme souvent peut évoluer et prendre d’autres formes.

Enfin surtout du fait que l’Afrique est atteinte quatre à six mois après les autres zones. Et que la seconde vague de contamination pourrait venir fin 2020 et début 2021 de ce continent incapable évidemment de contenir une pandémie. Une contamination facilité par la grande mobilité entre l’Europe et l’Afrique. Du coup les spéculations sur le D confinement apparaisse assez surréaliste. D’autant qu’on ne dit rien sinon que ce n’est pas pour demain et qui pourrait être progressif .

Coronavirus: « la situation est sous contrôle » ou l’irresponsabilité des décideurs

Coronavirus: « la situation est sous contrôle » ou l’irresponsabilité  des décideurs

 

 

Qu’il s’agisse de l’OMS, des responsables politiques français comme la ministre de la santé ou des maires  de grandes villes, l’irresponsabilité est de rigueur avec ce slogan mensonger consistant à affirmer : la situation est sous contrôle. Or chaque jour de nouveaux cas apparaissent dans des zones du monde très éloignées. Chaque jour aussi en Chine l’épidémie se développe au point qu’il a fallu confiner 40 millions d’habitants. La France n’est évidemment pas à l’abri pas davantage que d’autres pays pourtant le ministère se veut rassurant.

“Les trois patients, ayant séjourné en Chine, sont actuellement hospitalisés dans des établissements de santé de référence (ESR), l’un à Bordeaux et deux à Paris. Toutes les mesures d’isolement et d’hygiène nécessaires ont été prises”, ajoute le ministère.

Un troisième cas d’infection par le nouveau coronavirus apparu en Chine a été confirmé en France, annonce vendredi soir le ministère de la santé, quelques heures après avoir signalé les deux premiers.

“La ministre des Solidarités et de la Santé a annoncé ce vendredi 24 janvier deux premiers cas d’infection par le nouveau coronavirus 2019-nCoV. Un troisième cas, proche parent de l’un des cas, qui était en cours d’investigation, vient d’être confirmé”, écrit-il dans un communiqué.

“Les trois patients, ayant séjourné en Chine, sont actuellement hospitalisés dans des établissements de santé de référence (ESR), l’un à Bordeaux et deux à Paris. Toutes les mesures d’isolement et d’hygiène nécessaires ont été prises”, ajoute le ministère.

Toutes ces déclarations rassurantes relèvent de l’irresponsabilité dans la mesure où personne n’est en capacité aujourd’hui de contrôler la mobilité de voyageurs éventuellement affectés du virus. Et pour cause il faut une période d’incubation de l’art de sept à 15 jours avant de déceler des signes de fièvre annonciateur.

La vérité c’est qu’une fois de plus le business l’emporte sur les préoccupations de santé. Personne ne veut ce passé avec la Chine à la fois cuisine du monde mais aussi premier marché pour nombre de produits comme l’automobile par exemple. En Chine, le pays étend plus affecter par un ralentissement économique particulièrement sérieux que la pandémie pourrait encore accroître. Pas question donc de part et d’autre de stopper toute mobilité notamment par voie aérienne entre la Chine et les autres parties du monde.

 

Moral des décideurs : ça se tasse

Moral des décideurs : ça se tasse

 

Plusieurs facteurs explicatifs peuvent permettre de comprendre la baisse de moral des décideurs. D’abord il y a effectivement le tassement de l’activité récente, la Banque de France a dû d’ailleurs réviser encore en baisse ses prévisions. Il y a toujours l’hypothèque qui plane sur les échanges internationaux avec la vague montante du protectionnisme. En France, il faut  ajouter les incertitudes liées à plusieurs réformes internes notamment concernant les retraites D’après Le baromètre Viavoice, HEC Paris, Le Figaro et BFM Business de juillet 2019, le moral des décideurs  se tasse donc.  Les décideurs semblent, premièrement, moins positifs concernant leurs perspectives d’avenir. Ces derniers sont seulement 23% à anticiper une amélioration de leur situation financière, tandis que ce sentiment n’est pas de 16% pour le grand public. Cette crainte est liée au manque perçu d’opportunités professionnelles intéressantes. Seuls 24% des décideurs jugent «importantes» les opportunités susceptibles de faire progresser leur carrière, soit un recul de 4 points par rapport au moins de juin. Pour le grand public, cette part tombe à 17%, en recul de 1 point par rapport à juin. Par ailleurs, les réformes qui seront adoptées au cours des mois à venir suscitent également de l’inquiétude chez ces dirigeants. Enfin, plus profondément, l’envol de la dette publique frisant les 100% du PIB et la lancinante hypothèse d’une «récession à venir» qui serait «pire que celle de 2008» amplifie drastiquement le leur sentiment d’inquiétude.

 

 

*Interviews effectuées en ligne du 28 juin au 2 juillet 2019 auprès d’un échantillon de 401 décideurs, représentatif de la population des cadres résidant en France métropolitaine. Représentativité par la méthode des quotas, appliquée aux critères suivants: sexe, âge, secteur public ou privé.

Auprès également d’un échantillon grand public de 1000 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et résidant en France métropolitaine. Représentativité par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants: sexe, âge ; profession de l’interviewé, région et catégorie d’agglomération.

 




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