Archive pour le Tag 'décidée'

Glyphosate: La France appliquera la prolongation de 10 ans décidée par l’Europe

Glyphosate: La France appliquera la prolongation de 10 ans décidée par l’Europe

La prolongation de l’utilisation du glyphosate décidée par l’Europe s’appliquera donc aussi en France. D’une façon générale, beaucoup d’acteurs ont été surpris par cette décision européenne qui s’appuie sur le fait qu’il n’y a pas de produits de substitution suffisamment opérationnels aujourd’hui. Certains considèrent que cette prolongation va retarder d’autant justement les recherches sur des produits potentiels de remplacement. En tout cas d’après le gouvernement français, le pays appliquera la décision européenne.

Bruxelles s’apprête en effet à valider une «réhomologation» de cette molécule en Europe jusqu’à fin 2033. Jeudi, au terme d’un nouveau vote non conclusif des 27 États membres sur le sujet, la Commission a ainsi annoncé – comme elle le peut dans un tel scénario – qu’elle allait «procéder au renouvellement de l’approbation du glyphosate pour une période de dix ans, sous réserve de certaines nouvelles conditions et restrictions». Une décision qui a été sans surprise qualifiée de «scandaleuse» par le syndicat agricole Confédération paysanne, et de «rocambolesque» par la Ligue de protection des oiseaux (LPO).

Politique G20 : entrée de l’Union africaine décidée

Politique G20 : entrée de l’Union africaine décidée

Si le G20 n’a pas brillé pour son unanimité concernant le climat et l’Ukraine par contre il a pris une décision importante en acceptant désormais l’entrée de l’union africaine qui représente 55 pays.

Sur le climat compte tenu des divergences on s’est contenté de banalités et d’appeler à « accélérer les efforts vers la réduction de la production d’électricité à partir de charbon » non accompagnée de dispositifs de captage ou de stockage de carbone. Cela exclut de facto le gaz et le pétrole. « C’est un terrible message envoyé au monde, en particulier aux pays les plus pauvres et les plus vulnérables, qui souffrent le plus du changement climatique », a regretté Friederike Roder, vice-présidente de l’ONG Global Citizen, alors que les pays du G20 sont responsables de 80% des émissions de gaz à effet de serre.

Même médiocrité concernant guerre en Ukraine . La déclaration finale dénonce ainsi l’« emploi de la force » pour obtenir des gains territoriaux, le texte ne parle pas d’ « agression » russe en Ukraine, expression qu’avait utilisée en 2022 le communiqué de fin du sommet du G20 à Bali. « En ce qui concerne l’agression de la Russie contre l’Ukraine, le G20 n’a pas de quoi être fier », a fustigé le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko.

G20 : entrée de l’Union africaine décidée

G20 : entrée de l’Union africaine décidée

Si le G20 n’a pas brillé pour son unanimité concernant le climat et l’Ukraine par contre il a pris une décision importante en acceptant désormais l’entrée de l’union africaine qui représente 55 pays.

Sur le climat compte tenu des divergences on s’est contenté de banalités et d’appeler à « accélérer les efforts vers la réduction de la production d’électricité à partir de charbon » non accompagnée de dispositifs de captage ou de stockage de carbone. Cela exclut de facto le gaz et le pétrole. « C’est un terrible message envoyé au monde, en particulier aux pays les plus pauvres et les plus vulnérables, qui souffrent le plus du changement climatique », a regretté Friederike Roder, vice-présidente de l’ONG Global Citizen, alors que les pays du G20 sont responsables de 80% des émissions de gaz à effet de serre.

Même médiocrité concernant guerre en Ukraine . La déclaration finale dénonce ainsi l’« emploi de la force » pour obtenir des gains territoriaux, le texte ne parle pas d’ « agression » russe en Ukraine, expression qu’avait utilisée en 2022 le communiqué de fin du sommet du G20 à Bali. « En ce qui concerne l’agression de la Russie contre l’Ukraine, le G20 n’a pas de quoi être fier », a fustigé le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko.

Taux d’intérêt américain : nouvelle hausse décidée par la Fed

Taux d’intérêt américain : nouvelle hausse décidée par la Fed


La Banque centrale américaine (Fed) a relevé mercredi 3 mai son principal taux directeur pour la dixième fois d’affilée depuis mars 2022, d’un quart de point de pourcentage. La Fed s’est également décidée à juguler l’inflation malgré des signes d’essoufflement de l’économie et en dépit de la récente crise bancaire. Le principal taux directeur de la Fed se situe désormais dans une fourchette de 5,00 à 5,25%, au plus haut depuis 2006, une décision prise à l’unanimité, a annoncé l’institution dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de son comité de politique monétaire (FOMC).

Le président de la Fed, Jerome Powell, a indiqué lors d’une conférence de presse qu’«aucune décision sur une pause» dans la hausse des taux «n’a été prise aujourd’hui». Il a toutefois souligné que la Fed n’indique plus dans son communiqué qu’elle anticipe des hausses supplémentaires. «On a ôté cette partie. C’est un changement significatif», a précisé Jerome Powell. Le président de la Fed a également exclu un abaissement cette année des taux d’intérêt malgré la possibilité d’une «légère» récession car l’inflation «ne va pas baisser rapidement». De son côté la banque centrale européenne devrait bientôt suivre cette hausse de taux d’intérêt

Retraites–SNCF : grève reconductible décidée par tous les syndicats

Retraites–SNCF : grève reconductible décidée par tous les syndicats

Décidée par tous les syndicats y compris la CFDT. Cela à partir du 7 mars premier jour de mobilisation interprofessionnelle nationale. Ce lundi, la CFDT Cheminots a appelé à son tour «toutes les cheminotes et tous les cheminots» à participer à une grève reconductible, à compter du 7 mars prochain. Une décision qui rappelle le souvenir de 1995 voire même de mai 68 qui avait débuté avec la grève des étudiants puis des cheminots. Dans cette affaire,l’attitude de la jeunesse et le niveau de mobilisation globale pourrait être déterminant sur la suite de la réforme des retraites voire sur le pouvoir d’achat</strong

«Il est impératif de renforcer la mobilisation», plaide la CFGDT dans un communiqué, ajoutant craindre une accélération de la «suppression des régimes spéciaux» lors des débats au Sénat. «La capacité à toujours faire pire est bien réelle», regrette le texte. Suite à une consultation de ses adhérents, durant laquelle 80% des travailleurs interrogés ont dit soutenir une grève reconductible à compter du 7 mars, la CFDT Cheminots appelle donc à «durcir le mouvement» social, afin de faire reculer le gouvernement, en participant à la mobilisation reconductible.

Le gouvernement a rapidement réagi à cette annonce. Interrogée en marge de sa visite au Salon de l’agriculture, à Paris, la première ministre a appelé chacun à la «responsabilité». «Il faut que chacun prenne en compte la nécessité des Françaises et des Français de se déplacer, donc c’est un appel à la responsabilité», a déclaré Élisabeth Borne.
À VOIR AUSSI – Retraites : le retour en force des syndicats ?

Quatrième organisation représentative à la SNCF, la CFDT Cheminots s’est finalement rangée à l’idée formulée il y a un mois par la CGT Cheminots et Sud-Rail. Fin janvier, ces derniers appelaient déjà à organiser une «grève reconductible par périodes de 24 heures [...] «dès la mi-février». Mais, à l’époque, l’Unsa et la CFDT s’étaient opposées à cette idée. Cette fois-ci, cependant, «l’unité syndicale» a été maintenue, les quatre organisations appelant ensemble à faire grève à compter de la journée d’action nationale. Elles espèrent ainsi renforcer la pression sur l’exécutif, alors que le texte du gouvernement est attendu en séance publique au Sénat à partir de la semaine du 6 mars. Vendredi, l’Unsa ferroviaire précisait toutefois, dans un communiqué, qu’elle regarderait «chaque jour le taux de grévistes à la SNCF et dans les entreprises» du secteur comme ailleurs, afin de définir «des suites à donner à ce mouvement».

Cinq fédérations de la CGT – dont les Ports et docks, les industries chimiques ou les mines et l’énergie – ont d’ores et déjà appelé à la «lutte reconductible» à partir de cette date. Elles seront rejointes par la RATP : le 11 février, l’intersyndicale de la régie francilienne avait appelé à participer à une «grève reconductible à partir du 7 mars 2023 afin de peser encore plus fort et gagner le retrait de ce projet de loi». De son côté, l’intersyndicale nationale n’appelle pas encore à la grève reconductible, mais espère bien «mettre la France à l’arrêt» ce jour-là.

Taxes transactions financières décidée

Taxes transactions financières décidée

 

Les 11 pays concernés (Allemagne, France, Italie, Espagne, Autriche, Portugal, Belgique, Estonie, Grèce, Slovaquie et Slovénie) peuvent désormais lancer le projet sans la participation des 16 autres, comme le prévoient les règles de fonctionnement de l’UE. La taxe sur les transactions financières européenne, inspirée de travaux de l’économiste américain James Tobin remontant à une quarantaine d’années, aura une portée symbolique non négligeable en montrant que les autorités politiques, après cinq ans d’une crise née sur les marchés, entendent mettre à contribution au sens propre les banques. « Il s’agit d’une étape majeure dans l’histoire de la fiscalité », a déclaré le commissaire européen en charge de la Fiscalité, Algirdas Semeta, à l’issue du vote. La taxe pourrait entrer en vigueur dès janvier 2014 si le dossier progresse rapidement, a-t-il ajouté. Les règles de fonctionnement de l’Union européenne prévoient qu’une partie des Etats membres, à condition d’être au moins neuf et d’être soutenus par une majorité qualifiée de voix, peuvent lancer un projet qui ne fait pas l’unanimité. L’Allemagne et la France ont opté pour ce schéma de coopération renforcée faute de pouvoir obtenir l’accord de principe de l’ensemble des 27 et même des 17 membres de la zone euro. La Grande-Bretagne, qui taxe déjà les transactions sur les actions, s’est abstenue lors du vote, tout comme le Luxembourg, la République tchèque et Malte.