Archive pour le Tag 'décevante'

COP27 : décévante

COP27 : décévante

Finalement une nouvelle fois la COP aboutit à des résultats loin des espérances et des enjeux, le principal étend de réduire notamment les émissions à effet de serre. Avec la dérive du climat, il était pourtant urgent de fixer des objectifs plus volontaristes.Sur la tendance l’objectif de réduction des émissions de 1,5 % paraient illusoires car concrètement on risque d’être plus proche de 3 % si l’on veut parvenir à la neutralité carbone en 2050.

Le texte sur les réductions d’émissions a été également très disputé, de nombreux pays dénonçant ce qu’ils considéraient comme un recul sur les ambitions définies lors de précédentes conférences. Notamment sur l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris, contenir le réchauffement à 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle, qui est toutefois réaffirmé dans la décision finale.
Les engagements actuels des pays signataires de l’accord ne permettent pas de tenir cet objectif, ni même celui de contenir l’élévation de la température à 2°C par rapport à l’ère pré-industrielle, quand les humains ont commencé à utiliser en masse les énergies fossiles responsables du réchauffement climatique. Ces engagements, en admettant qu’ils soient intégralement tenus, mettraient au mieux le monde sur la trajectoire de +2,4°C à la fin du siècle et, au rythme actuel des émissions, sur celle d’un catastrophique +2,8°C.

On se réjouit toutefois d’une sorte de fond destiné aux victimes du réchauffement climatique. Un fonds d’une centaine de milliards mais dans les conditions d’utilisation demeurent très floues. En outre le montant de ce fonds est à comparer aux 4000 milliards de dollars par an que qui serait nécessaire en matière d’investissement.

Les réticences des pays pour fixer des objectifs volontaristes découlent sans doute de la crise actuelle de l’énergie qui a changé la donne puisque certains pays sont condamnés à utiliser est sans doute pour un longtemps des synergies encore plus polluantes.
Le directeur général de l’Agence française du développement et président du club des banques de développement (IDFC) confirme le maigre bilan de la conférence dans le Figaro.

LE FIGARO.- Faut-il se réjouir des résultats de la COP27?

Rémy RIOUX.- Il était attendu que cette COP27, en Afrique, place au cœur des discussions les pays les plus vulnérables, ceux qui sont les plus affectés par les dérèglements du climat, sans en être responsables. À ce titre, cette réunion est un grand succès pour eux, avec la création d’un fonds pour les «pertes et préjudices». Les autres résultats sont en revanche insuffisants, en particulier sur l’ambition (de réduction des émissions de gaz à effet de serre, NDLR) et la sortie des énergies fossiles. L’Accord de Paris reste heureusement un cadre solide pour faire un point annuel et remettre de la pression.

SONDAGE Macron: 52 % jugent l’action décevante

SONDAGE Macron:  52 % jugent l’action décevante

Selon  un sondage hebdomadaire réalisé par l’institut Elabe pour BFMTV et diffusé ce mercredi  la majorité des personnes interrogées estime pour

52% à l’action d’Emmanuel Macron au sommet de l’État décevante. 22% la jugent satisfaisante et 26% estiment qu’il est encore à ce stade prématuré de se prononcer sur ce point.

Dans le détail, les personnes interrogées déclarent majoritairement leur insatisfaction concernant des questions liées à la politique en matière d’immigration (79%), les dépenses publiques ou encore la lutte contre l’insécurité (77% ex-aequo).

La politique de lutte pour le pouvoir d’achat laisse aussi 76% d’insatisfaits et celle contre les inégalités sociales 75%. La politique de lutte contre l’islamisme radical génère quant à elle 73% d’insatisfaction, et la politique environnementale 69%.

Emmanuel Macron est plus sévèrement jugé dans les domaines liés à la politique régalienne, note Elabe, qui souligne par ailleurs que les thématiques qui trouvent le plus grâce aux yeux des Français sont la place de la France dans l’Union européenne, la santé et l’emploi.

2017 : Pourquoi la campagne est décevante

2017 : Pourquoi la campagne est décevante

 

Comme le montre une étude d’Harris Interactive, 80 % des Français considèrent que la campagne électorale n’est pas satisfaisante. En cause, évidemment plusieurs facteurs expliquent qui d’ailleurs interagissent entre eux. Il y a d’abord la complexité de la période caractérisée notamment par une crise économique, sociale et sociétale. Concernant l’environnement économique, jamais sans doute les mutations ont été aussi importantes  et rapides depuis des dizaines d’années voir des siècles. La transformation de la nature des productions, de leur mode de production et de commercialisation, les élargissements du champ spatial des échanges bouleversent la donne économique, les qualifications et les emplois. Or c’est phénomène sont insuffisamment expliqués quand ils ne sont pas ignorés par certains candidats. La campagne électorale est évidemment trop franco française. On ne peut raisonner économiquement dans le seul espace national. La complexification des modes de production et d’échange rend d’ailleurs impossible à déterminer la nationalité d’un produit ou d’un service puisque nombreux acteurs nationaux et internationaux interviennent dans le processus de production. La France a évidemment des atouts mais  aussi de nombreuses faiblesses, l’analyse par les candidats reste à faire. Une problématique vient sans doute du mal à entrer dans les programmes électoraux sur des promesses. Des promesses d’ailleurs illusoires car faute notamment de croissance, les petits cadeaux seront récupérés via l’inflation, la fiscalité et la baisse de l’euro. Notons que la thématique européenne a été peu  traitée sauf de manière négative de la même manière que les grands équilibres financiers. La responsabilité de ses insuffisances incombe aux candidats aussi aux Français eux-mêmes. Des candidats trop nombreux et qui  n’ont pas de légitimité suffisante,  sans parler de leur manque de compétence sur le terrain socioéconomique voire sociétale. On se demande en particulier ce que viennent faire au moins la moitié des candidats pour cette échéance électorale. Nombre de petits prétendants à la magistrature suprême ne dépasseront pas 1 % des votes. Des candidatures marginales voire farfelues ou des candidatures de témoignage. Parmi les quatre principaux candidats, 2 sont issus de primaires mais  n’ont jamais réussi à rassembler leur propre camp du fait de leur positionnement extrême. Il y a aussi deux candidats attrape tout surtout là pour récupérer les mécontentements de tous ordres et dont les programmes ne peuvent conduire qu’à la ruine du pays. Dernière responsabilité, celle des Français eux-mêmes qui du fait de leurs contradictions frein  toute évolution structurelle pourtant indispensable à la fois pour moderniser l’économie mais aussi réduire les vraies inégalités. D’une certaine manière,  si les Français en dés raisons de n’être pas satisfaits, ils favorisent  aussi l’émergence de candidats incompétents. Dans une certaine mesure,  la France a les candidats qu’elle mérite sinon comment pourrait-on expliquer que les présidents de la république soient aussi inconséquents depuis De Gaulle et Pompidou.

 

2017 : La campagne électorale décevante pour 80%

2017 : La campagne électorale décevante pour 80%  

.Selon  une étude  d’Harris Interactive, 81% les Français jugent  «pas satisfaisante» la campagne (7 points de moins qu’il y a un mois).  70 % des sondés jugent que le débat électoral n’aborde pas «les solutions aux problèmes rencontrés par la France», 75%, qu’il ne permet pas aux candidats «de bien savoir ce qu’attendent les Français». En cause la thématique des affaires qui a phagocyté la campagne et els candidats. . 49 % jugent que si la présidentielle n’est «pas intéressante, c’est surtout à cause des candidats». Les électeurs potentiels de François Fillon se distinguent de cette opinion générale, puisque 71% d’entre eux, soit une écrasante majorité, rendent les médias responsables du manque d’intérêt de la campagne. 70% les accusent même de maltraiter leur candidat. Ce chiffre explique le climat agressif vis-à-vis des journalistes qui règne dans les meetings de François Fillon. Son discours antimédias rencontre une large adhésion chez  ses fidèles. En revanche, alors que Marine Le Pen accuse encore volontiers la presse de la «diaboliser», ses électeurs potentiels sont beaucoup plus partagés : 45 % lui donnent raison, mais 43 % estiment qu’elle est plutôt «bien traitée».

Croissance 2016 : décevante pour le FMI

Croissance 2016 : décevante pour le FMI

Changement de discours très net de la part du FMI qui passe de l’optimisme béat à l’inquiétude pour 2016. Contrairement aux prévisions de la plupart des experts, le FMI estime en effet que l’économie mondiale est encore loin d’être sortie de la crise et que 2016 pourraient se traduire par une détérioration de la croissance mondiale. En cause peut-être d’abord la réduction depuis des mois du commerce international chinois et la diminution concomitante de la rentabilité de son industrie, un phénomène qui gagne aussi le Japon et d’autres régions en Asie.  second motif d’inquiétude l’éventuel effet de contagion de la hausse des taux d’intérêt aux États-Unis. Certes pour l’instant une hausse des taux limités à 0. 25 % mais qui pourrait handicaper la compétitivité du pays notamment avec la remontée du dollar. D’une manière générale tous les pays exportateurs voient leurs commandes se tasser. En effet la demande internationale s’affaiblit notamment de la part des pays en développement et des pays  producteurs de matières premières. Matières premières dont les cours ne cessent de diminuer. Le FMI attire donc l’attention sur la nécessité de gérer avec la plus grande prudence les politiques monétaires dont le caractère accommodant est encore indispensable dans nombre de régions La croissance mondiale sera « décevante » l’an prochain, déclare donc Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), dans une tribune publiée mercredi par le quotidien économique allemand Handelsblatt. Elle souligne que la perspective d’une poursuite de la remontée des taux aux Etats-Unis et le ralentissement de l’économie chinoise alimentent l’incertitude et augmentent le risque de vulnérabilité économique à l’échelle mondiale.  La directrice générale de l’institution internationale relève en outre le net ralentissement du commerce international, les difficultés de certaines économies émergentes pénalisées par la chute des cours des matières premières et les faiblesses du secteur financier dans de nombreux pays.  « Tout cela fait que la croissance mondiale sera décevante et inégale en 2016″, résume Christine Lagarde, en évoquant les freins supplémentaires que constituent la faible productivité, le vieillissement des populations et les répercussions de la crise financière mondiale.  La patronne du FMI salue le début de normalisation de la politique monétaire américaine et la transition de la Chine vers une économie davantage portée par la consommation comme des évolutions « nécessaires et saines », tout en appelant à mettre en œuvre ces changements de manière efficace et harmonieuse.  La Réserve fédérale américaine a relevé le 16 décembre ses taux d’intérêt pour la première fois depuis près de 10 ans, en soulignant qu’il s’agissait de la première étape d’un resserrement « progressif » de sa politique monétaire. Dans sa tribune, Christine Lagarde cite les « effets indirects potentiels » de cette hausse des taux, dont la perspective a déjà fait augmenter les coûts de financement pour certains emprunteurs, notamment dans les marchés émergents et en développement.  Même si les pays sont mieux préparés que dans le passé à faire face à une augmentation des taux d’intérêt, la directrice générale du FMI s’inquiète tout de même de leur capacité à absorber les chocs.  La hausse des taux d’intérêt américains et le renchérissement du dollar pourraient entraîner un risque de défaut pour certaines entreprises, ce qui pourrait affecter des banques voire des Etats par contagion.  « La plupart des économies développées à l’exception des Etats-Unis et peut-être de la Grande-Bretagne vont continuer à avoir besoin d’une politique monétaire accommodante mais l’ensemble des pays dans cette catégorie devraient prendre en compte de façon exhaustive les effets indirects dans leur processus de prise de décision », écrit-elle.




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