Archive pour le Tag 'décembre'

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Croissance : vers la stagnation en décembre

Croissance : vers la stagnation en décembre

Au moment même où on s’interroge sur les scénarios de croissance en 2016 qui varient de 1,2 % à 1,6 % pour la France, l’indicateur de l’activité dans les services en décembre pourrait bien faire plonger l’humeur des plus optimistes. Surtout à un moment ou les marchés financiers connaissent des états d’âme suite en particulier à la détérioration économique et financière en Chine. En outre l’indice composite (service et industrie manufacturière) affiche une stagnation qui ne saurait être imputée uniquement aux conséquences des attentats. L’activité dans les services s’est très légèrement contractée en décembre en France sous l’impact des difficultés des secteurs les plus touchés par les attentats du 13 novembre, dont l’hôtellerie-restauration, selon la version définitive des indicateurs PMI de Markit publiée mercredi. L’indice des services a reculé à 49,8, contre 51,0 en novembre, après avoir été annoncé à 50,0 en première estimation. Il évoluait depuis onze mois au-dessus de la barre de 50, qui sépare croissance et contraction de l’activité. L’indice composite, qui combine des éléments de l’indice des services et de celui du secteur manufacturier, annoncé lui en légère hausse en décembre, accuse aussi une baisse mais reste tout juste en zone de croissance : 50,1 après 51,0 en novembre. Markit explique la baisse du mois par le ralentissement de la croissance des nouvelles affaires et du volume des carnets de commande, qui affichent un niveau de quasi-stagnation. Les prestataires de services ne signalent en outre aucune création de postes en décembre, tandis qu’ils indiquent avoir de nouveau réduit leurs tarifs malgré une nouvelle hausse de leurs coûts. Parallèlement, les perspectives d’activité se détériorent par rapport à novembre et affichent un plus bas de quatorze mois. Les données sectorielles mettent en évidence un nouveau recul marqué de l’activité dans l’hôtellerie-restauration que n’ont pu compenser les croissances enregistrées dans la finance, les télécoms, les transports et la logistique.

Industrie manufacturière : léger mieux en décembre

Industrie manufacturière : léger mieux en décembre

 

L’indice du secteur est ressorti à 51,4, en progression sensible par rapport à novembre (50,6) mais un peu en retrait par rapport à sa première estimation (51,6). Il s’inscrit pour le quatrième mois consécutif au-dessus de la barre de 50, qui sépare croissance et contraction de l’activité. Les chefs d’entreprise interrogés font état d’une hausse de leur production pour le quatrième mois d’affilée, mais à un rythme qui reste modéré. La croissance des nouvelles commandes enregistre son plus haut niveau depuis avril 2014 même si elle reste elle aussi modérée. Les entreprises du secteur manufacturier ont signalé en outre une hausse de leurs arriérés de production et une reprise de l’emploi après vingt mois consécutifs de baisse.

FED: Une hausse de taux en décembre ?

FED: Une hausse de taux en décembre ?

La hausse des taux de la FED paraît désormais vraisemblable sauf que  la conjoncture internationale pourrait bien en limiter la portée voire même justifier un nouveau report.  15 des 17 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT, les banques habilitées à traiter directement avec la Fed) interrogés disent s’attendre à une hausse de taux le mois prochain. Onze ont précisé que leur conviction dans ce sens s’était renforcée depuis un mois. Mi-septembre, ils n’étaient que 12 sur 17 à tabler sur un relèvement avant la fin de l’année.   »La barre est vraiment trop haute pour dissuader la Fed de relever les taux en décembre », a commenté Derek Holt, économiste de Bank of Nova Scotia. Parmi les éléments susceptibles de remettre en cause le scénario désormais privilégié figurent selon lui de mauvais chiffres de l’emploi en novembre et le retour de « turbulences importantes sur les marchés liées à des risques internationaux ». La nouvelle enquête de Reuters a été réalisée après la publication vendredi des statistiques de l’emploi pour le mois d’octobre, nettement supérieures aux attentes. « Le rapport sur l’emploi est très solide et s’ajoute à d’autres éléments (les ventes de voitures, l’activité dans les services, etc.) montrant que l’activité sur le marché intérieur va rester solide et compenser la faiblesse internationale », explique Michael Gapen, responsable des études économiques chez Barclays, dans un courrier électronique. Barclays pense que la Fed relèvera les taux en décembre et sa conviction sur ce point s’est « nettement renforcée » depuis un mois.

Transactions courantes dans le rouge en décembre

Transactions courantes dans le rouge en décembre

Moins d’investissement français à l’étranger et moins d’investissements étrangers en France ont pesé sur les mauvais résultats de décembre ; En octobre 2014, le déficit était de 0,4 milliard d’euros. Mais les transactions   ont enregistré un déficit de 1.9 milliards en décembre.   La balance des transactions courantes est un bon indicateur de la situation d’une économie par rapport au reste du monde, car elle va au-delà des seuls échanges de biens, déficitaires depuis une dizaine d’années en France. Elle prend en compte ceux, croissants, de services ainsi que les revenus des investissements et ceux du travail versés entre agents économiques en France et à l’étranger. Les données mensuelles des transactions courantes sont corrigées des variations saisonnières et du nombre de jours ouvrables (cvs-cjo).  Les transactions courantes forment l’un des trois grands ensembles de la balance des paiements. Les deux autres composantes sont le compte de capital (remise de dette, achat de brevets, de terrains…), et le compte financier qui répertorie entre autres les investissements directs et de portefeuille et l’évolution des réserves en devises et en or. Au sein du compte financier (données non cvs), les opérations d’investissement direct se sont soldées par des désinvestissements français à l’étranger (-2,8 milliards) et étrangers en France (-2,3 milliards), selon la BdF.

 

 

Médecins généralistes : grève au-delà du 31 décembre

Médecins généralistes : grève au-delà du 31 décembre

 

Entre les médecins libéraux et Marisol Touraine, il y a toujours eu incompréhension ( pour ne pas dire davantage) ; Il faut dire que l’énarque Touraine ne comprend pas grand-chose à la médecine qu’ el le veut gérer par voie de lois et décrets ( comme Hollande pour l’économie). Deux questions notamment font débat, le tiers payant qui va engendrer des formalités administratives couteuses (nombre de médecins travaillent seuls sans logistique) et la revalorisation du prix de acte. En fait on veut favoriser le regroupement des médecins ou les maisons de santé. Ce qui cassera la relation privilégiée patient-médecin.  La grève contre le projet de loi santé pourrait Donc « durer » au-delà du 31 décembre. La Fédération des médecins de France déplorait vendredi que le gouvernement reste « sourd » à leurs revendications. La Confédération des syndicats de médecins français évoquait un mouvement « particulièrement suivi».  La grève des médecins va durer plus longtemps que prévu. C’est en tout cas ce qu’assurait vendredi le président de la Fédération des médecins de France, Jean-Paul Hamon.  »Cette grève normalement s’arrête le 31 décembre. Mais on sait que ça va durer, on sait que ça va être obligé de durer. On est en face d’un ministère qui est particulièrement sourd », a-t-il affirmé. Le gouvernement « prétend vouloir renégocier » mais lors des négociations qui se sont déroulées « la semaine dernière, on nous a ressorti le même texte qu’au mois de juillet, sans modification d’une virgule », a-t-il dénoncé. Dans un communiqué, la Confédération des syndicats de médecins français (CSMF, généralistes et spécialistes) souligne que la grève est « particulièrement suivie » avec plus de « 80% de cabinets médicaux fermés ». Les médecins sont en grève depuis le 24 décembre et jusqu’au 31. Du côté de l’impact de la grève pour les patients, Jean-Paul Hamon a reconnu qu’il n’y avait pas d’afflux aux urgences, comme l’a réaffirmé vendredi dans un communiqué la ministre de la Santé. Mais « il ne faudrait pas que Marisol Touraine pense qu’elle a échappé à une catastrophe sanitaire », celle-ci « va arriver avec la mise en œuvre de cette loi (le projet de loi santé, ndlr) » a ajouté Jean-Paul Hamon. Les grévistes exigent le retrait du projet de loi santé dont l’examen est prévu en avril. Parmi les points de ce texte dans le collimateur des médecins, figurent notamment la délégation de la vaccination aux pharmaciens, le pouvoir accru des agences régionales de santé ou la généralisation du tiers payant d’ici à 2017 (dispense d’avance de frais). Les généralistes demandent également une revalorisation de la consultation à 25 euros.

Croissance Etats-Unis : tassement du PMI manufacturier en décembre

Croissance  Etats-Unis : tassement du  PMI manufacturier en décembre

Le PMI manufacturier est ressorti à 53,7 en décembre en version flash. Les économistes attendaient 55,2 après 54,8 en novembre.
Directeurs d’achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d’achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l’activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s’éloigne des 50 et plus le rythme d’expansion ou de contraction de l’activité est important. L’indice composite qui regroupe l’indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l’un des indicateurs économiques les plus pertinents. L’indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l’activité en cours, les anticipations d’activité, les prix des intrants et l’emploi.

Patronat : Manifs en décembre

Patronat : Manifs en décembre

Chaque semaine chaque catégorie professionnelle exprime son mécontentement en France, en décembre ce sera le tour des patrons surtout mécontents  à juste titre de la bureaucratie qui entrave la liberté et freine le développement. Une grogne auusi pour exprimer le ras-le –bol fiscal qui tue la compétitivité en même temps la croissance et l’emploi.  Les organisations patronales appellent à la mobilisation début décembre pour exprimer le « ras-le-bol » et la « souffrance » des chefs d’entreprise face à la politique menée par le gouvernement, au lendemain de l’intervention télévisée du chef de l’Etat, resté sourd selon elles à leurs revendications.  La mise en œuvre du compte pénibilité lié à la réforme des retraites et la nouvelle obligation d’information en amont des salariés de tout projet de cession dans les PME figurent parmi les points de friction entre le gouvernement et le patronat.   »On ne va pas descendre dans la rue, on va simplement manifester sous diverses formes, il y aura des réunions, il y aura des témoignages », a déclaré le vice-président du Medef, Geoffroy Roux de Bezieux, sur BFM Business vendredi. « Certains descendront peut-être dans la rue pour exprimer le ras-le-bol et la souffrance des patrons français. »   »Il y a un patron de PME sur deux qui se suicide tous les deux jours, les trésoreries sont à sec (…) et le gouvernement pratiquement chaque jour rajoute une petite taxe par là, une mesure de complexité par là, il y a un vrai ras-le-bol ».  La CGPME, organisation patronale des PME, appelle pour sa part les patrons à « descendre dans la rue » le 1er décembre pour dénoncer les entraves imposées selon elle aux entreprises.   »Chacune des organisations organisera les manifestations qu’elle souhaite faire et nous, CGPME, nous descendrons dans la rue le 1er décembre à Paris et à Toulouse », a dit à Reuters Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire général du syndicat. « On va mettre en avant le fait que l’entreprise est cadenassée de toutes parts et on demande que les entreprises soient libérées », a-t-il ajouté.

 

Prix –Consommation : hausse de 0.3% en décembre

Prix –Consommation : hausse de 0.3% en décembre

Les prix à la consommation ont progressé de 0,3% en décembre en France sous l’effet notamment des hausses saisonnières de certains services et produits manufacturés et d’un rebond des prix pétroliers, selon les statistiques publiées mardi par l’Insee. Sur l’ensemble de 2013, ils affichent une hausse limitée à 0,7%, soit le rythme le plus faible depuis 1998, au moment où des économistes s’inquiètent de plus en plus des risques de déflation dans la zone euro. Le taux d’inflation annuel de la zone a déjà été estimé à 0,8% en décembre par l’institut Eurostat. L’indice des prix harmonisé IPCH, qui permet des comparaisons avec les autres pays de la zone euro, est ressorti à +0,4% en décembre et progresse de 0,8% sur douze mois. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne un taux d’inflation IPCH de 0,4% en décembre et de 0,9% en 2013. La faible inflation de 2013 aurait dû logiquement entraîner une nouvelle baisse du taux du livret A, qui a été ramené à 1,25% au 1er août dernier, lors de sa prochaine révision prévue le 1er février. Le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici a toutefois laissé entendre la semaine passée que le gouvernement pourrait renoncer à cette baisse en invoquant une nouvelle fois la protection du pouvoir d’achat des épargnants. Sur la base du taux d’inflation constaté, le taux du livret A, le produit d’épargne le plus populaire en France, aurait déjà dû être abaissé à 1,0%, un plus bas record, le 1er août dernier. Sa révision semestrielle est décidée par le ministre de l’Economie sur recommandation du gouverneur de la Banque de France. Corrigée des variations saisonnières, l’inflation de décembre est ressortie à +0,1% (+0,7% sur un an) tandis que l’indice des prix hors tabac a progressé de 0,4% (+0,6% sur un an).  

 

Chine : ralentissement en décembre

Chine : ralentissement  en décembre

L’indice PMI manufacturier HSBC/Markit a reculé en décembre à un plus bas de trois mois, pénalisé par une baisse des commandes à l’exportation, montre le résultat définitif de l’enquête publiée jeudi par HSBC et Markit. L’indice est tombé à 50,5 le mois dernier contre 50,8 en novembre, un chiffre conforme à celui qui était donné en première estimation. La composante des commandes à l’exportation a reflué à un plus bas de quatre mois à 49,1 le mois dernier. C’est la première fois depuis août qu’elle se situe en dessous du seuil de 50 qui sépare la croissance de la contraction.

 

Rythmes scolaires : grève en décembre

Rythmes scolaires : grève en décembre

A son tour Peillon s’enlise dans une réforme, celle des rythmes scolaires. Pas étonnant, il y avait sans doute plus urgent : le contenu des programmes notamment !Le SNUipp-FSU, principal syndicat d’enseignants du primaire, a donc menacé mercredi 6 novembre d’appeler à une grève nationale début décembre si Vincent Peillon n’ouvre pas rapidement des discussions avec la communauté éducative pour « améliorer » la réforme des rythmes scolaires. « La tenue d’une table ronde est aujourd’hui une urgence« , estime le syndicat dans un communiqué, rappelant qu’il réclame « depuis un an que soient réunis ensemble, et non séparément, les représentants des collectivités locales, des parents et des enseignants pour améliorer cette réforme ». Le ministre de l’Éducation nationale « doit répondre. Pour le SNUipp-FSU, la question d’une grève nationale début décembre est d’ores et déjà clairement posée ». « Si cette réforme se révèle être un casse-tête pour les communes, elle concerne aussi les enseignants et les familles qui ont leur mot à dire », fait valoir l’organisation syndicale, à quelques jours du congrès des Maires de France. Devant l’inquiétude des élus face au surcoût généré par la réforme (transport, cantine, organisation des activités périscolaires, recrutement d’animateurs expérimentés…), François Hollande avait annoncé au congrès de 2012 un étalement sur deux ans de la mise en oeuvre de la réforme et un fonds d’amorçage de 250 millions d’euros. L’Assemblée nationale a voté mardi une reconduction d’un an des aides aux communes.Environ 4.000 communes (sur les 24.000 ayant au moins une école) appliquent la semaine de 4,5 jours dans le primaire à cette rentrée. Deux communes, Boves (Somme) et Crillon (Oise) sont repassées à la semaine de 4 jours. Les autres communes sauteront le pas à la rentrée 2014. Le maire de Janvry (Essonne) a appelé pour sa part « à la désobéissance civile ». La demande d’une table ronde « est au coeur des mobilisations » (rassemblements, demandes d’audience avec les directeurs de l’Éducation nationale, grèves…) lancées lundi, dont le point culminant sera un rassemblement national devant le ministère le 20 novembre. Plusieurs départements appellent à une grève soit le 13 novembre, soit le 14 novembre, selon un premier bilan du SNUipp-FSU. Des mobilisations sont prévues ces jours-là, à l’appel de collectifs de parents d’élèves et de plusieurs syndicats représentant les enseignants et autres personnels travaillant dans les écoles (agents territoriaux….).

 

Chômage: +300 chômeurs seulement en décembre mais 46000 rayés des listes !

Chômage: +300 chômeurs seulement en décembre mais  46000 rayés des listes !

 

Il y a deux manières d’enrayer le chômage, par la croissance et la création d’emplois ou bien en rayant des listes les demandeurs d’emploi. La plupart des médias ont titré « stabilité du chômage en décembre » (300 inscrits en plus). En fait, l’élément significatif c’est qu’on a rayé 46 700 chômeurs des listes (‘ presque 10 000 en plus par rapport à novembre. Explication ? Aucune. En gros en moyenne, 30 000 chômeurs supplémentaires s’inscrivent par mois, en en rayant 40 à 50 000 par mois, « la courbe du chômage devrait bientôt s’inverser » et cela sans croissance et sans création d’emploi ! En réalité, pour le moindre prétexte les chômeurs sont rayés. Certes certains peuvent être en retard d’actualisation mais nombre « d’erreurs » informatique les éliminent  sans raison. Un jour de retard dans l’actualisation et c’est la radiation de Pôle emploi sans parler des pseudos convocation et pseudo courrier auxquels les chômeurs n’auraient pas répondu. Exception toutefois, des convocations à Pôle emploi mais cette fois sans motif. Bref la grande pagaille avec l’objectif surtout de décourager les inscriptions et den rayer le maximum. Il faut se rendre au moins une fois à Pôle emploi pour constater la pagaille et l’absurdité du système.   L’hécatombe est moindre qu’en 2009 titrent les médias mais 2012 restera une année noire avec 285.000 chômeurs sans activité de plus inscrits à Pôle emploi (+10%), le fragile répit observé en décembre ne marquant pas une inversion de la tendance, pour les experts et le ministère.  Après plusieurs mois de bonds mensuels nettement supérieurs (à trois reprises au-dessus de 40.000 nouveaux inscrits), les chiffres faisant état de 300 inscrits supplémentaires en décembre – 20e mois de hausse – ont été accueillis avec prudence.   »Cette stabilité est appréciable. Pour autant, elle ne marque pas une inversion de la tendance à la hausse observée depuis 2008, et particulièrement marquée depuis un an et demi », a réagi le ministère du Travail.  Alors que les prévisions ne laissent guère espérer d’amélioration dans les mois à venir, et que d’importantes corrections statistiques sont attendues en janvier, « c’est la tendance qu’il faut regarder sur plusieurs mois », insiste le ministère.  Depuis Lille, le président François Hollande a réaffirmé sa volonté d’ »inverser la courbe du chômage » d’ici à la fin de l’année.  En marge d’un déplacement au Chili, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a jugé que la bataille pour l’emploi n’était « pas terminée » et n’était « pas encore gagnée ». Sur un an, le nombre de chômeurs sans activité (catégorie A) a augmenté de 10% pour atteindre 3.132.900 personnes, proche du pic historique de janvier 1997 (3.205.000 de chômeurs sans activité). La Franche-Comté est la région la plus frappée en 2012 (+15,6%).  Aussi loin que remontent les statistiques du ministère (1996), 2012 marque la deuxième plus forte augmentation annuelle du nombre de chômeurs après 2009 (+347.000).  En incluant les personnes travaillant à temps réduit (catégories B et C), le nombre de nouveaux inscrits a continué de grimper en décembre (+10.200 personnes, +8,8% sur un an), portant le nouveau record à 4,627 millions (4,9 millions avec l’Outre-mer).  La « stabilisation » en décembre résulte pour partie « d’une progression inexpliquée des sorties pour radiation », observe la présidente du Conseil d’orientation pour l’emploi, Marie-Claire Carrère-Gée.  En l’occurence, Pôle emploi a procédé à 46.700 radiations (9.200 de plus qu’en novembre), la moyenne étant de 41.000 par mois en 2012, selon le ministère. Nonobstant cet « effet statistique », décembre confirme « un essoufflement de l’utilisation des CDD et intérimaires comme variable d’ajustement », les entreprises « licenciant désormais plus leurs salariés en CDI », analyse Marion Cochard, de l’Observatoire français des conjonctures économiques.  Décembre n’aura notamment pas accordé de répit aux seniors (+1% sur un mois, +17% sur un an), plus souvent en CDI: près de 700.000 étaient au chômage et sans aucune activité en fin d’année.  Le nombre de jeunes inscrits, stable sur un mois, a progressé de 9,4% sur un an, à 493.800 personnes.  Par ailleurs, la relative stabilité « dissimule une poursuite de la hausse du chômage de longue durée », note Mme Carrère-Gée, le nombre d’inscrits depuis plus d’un an atteignant un nouveau record absolu (1,96 million).  Alors que le Fonds monétaire international vient encore d’abaisser sa prévision de croissance à 0,3% pour 2013, aucun économiste ne fait le pari d’une inversion rapide. « 2013 sera aussi une année noire » pour Marion Cochard. L’Unédic table sur 185.500 chômeurs sans aucune activité de plus en 2013.  Confronté à une hémorragie d’emplois ininterrompue depuis son arrivée, le gouvernement a mis en place une série d’ »outils », emplois d’avenir, contrats de génération. Quant à l’accord sur l’emploi passé le 11 janvier entre le patronat et trois syndicats, ses effets seront « progressifs mais puissants pour améliorer le fonctionnement du marché du travail », insistait vendredi le ministère.

 

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Décembre : encore un recul de l’activité industrielle

Décembre : encore un recul de l’activité industrielle

L’activité s’est contractée pour le dixième mois d’affilée dans le secteur manufacturier en France en décembre, à un rythme légèrement moins rapide qu’en novembre, selon les résultats définitifs de l’enquête PMI Markit/CDAF. L’indice PMI sectoriel définitif a légèrement progressé à 44,6, un chiffre identique à celui publié en première estimation, après 44,5 en novembre. Cet indice est à son plus haut niveau depuis août mais reste sous le seuil de 50 qui sépare croissance et contraction de l’activité.  Les nouvelles commandes poursuivent leur contraction et atteignent leur plus bas niveau depuis mars 2009 à 39,3 contre 41,8 le mois précédent. « La baisse importante des nouvelles commandes en décembre accentue l’inquiétude pour le secteur manufacturier français, la demande domestique et à l’exportation montrant toutes les deux une faiblesse marquée », a déclaré Jack Kennedy, économiste chez Markit.  « Les perspectives pour 2013 sont sombres, dans un contexte de vents contraires pour l’économie française, dont une détérioration du marché du travail, une faible consommation et une demande fragile dans de nombreux marchés européens », a-t-il ajouté.

Japon : la croissance recule fortement en décembre

Japon :  la croissance recule fortement en décembre

L’indice PMI du secteur manufacturier japonais s’est contracté en décembre à son rythme le plus marqué en plus de trois ans, signe que les entreprises souffrent de la récession de l’économie japonaise et d’une faible demande pour les exportations. L’indice PMI manufacturier a reculé à 45,0 en décembre, ajusté des variations saisonnières, contre 46,5 en novembre et reste ainsi en-dessous de la barre des 50 qui sépare la croissance de la contraction. Il s’agit du plus fort recul de l’indice observé depuis avril 2009. L’indice des nouvelles commandes à l’exportation est passé de 45,1 en novembre à 43,3 en décembre et la composante de la production a atteint 44,4 contre 46,7 le mois précédent.

 

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