Archive pour le Tag 'décembre'

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Grève 5 décembre: fin du macronisme ?

Grève  5 décembre:  fin du macronisme ?

 

 

 

La grève du 5 décembre en fonction de son niveau de mobilisation pourrait bien conduire en fait à un véritable renoncement de  à la réforme des retraites ; pas totalement mais surtout à son caractère d’universalité puisque des brèches seront ouvertes pour laisser le temps aux régimes spéciaux de s’adapter. Un temps qui pourrait même ne  concerner que les nouveaux embauchés. En fait, ce serait alors l’échec central de la réforme de Macron, l’échec de cette espèce de progressisme approximatif et contradictoire. clairement Macron  est sur la défensive et ne souhaite surtout pas que le mécontentement actuel se transforme en un mouvement de gilets rouges qui hypothéqueraient  sérieusement ses chances de réélection en 2022. Comme tout bon politique qui se respecte, Macron  pourrait sacrifier ses promesses sur l’autel du pouvoir . Ce  serait en même temps la fin macronisme et de l’illusion de son réformisme qui se caractérise par une grande incompétence doublée d’une forte dose d’hypocrisie. Comme le démontre une récente étude de l’institut national de la statistique (INSEE) les mesures fiscales de Macron de son début de régime ont surtout profité aux  plus favorisée ( environ  de 800 € pour une année pour les plus riches et moins de 200 € pour les plus défavorisés).

D’une certaine manière macro renouvelle l’erreur qu’il a commise avec les gilets jaunes en méprisant  l’intermédiation des organisations sociales ( syndicales, patronales, parlementaires ou associatives) Sa principale erreur concerne ses rapports avec les syndicats réformistes -dont la CFDT- qui sont aujourd’hui majoritaires. Ces syndicats sont demandeurs d’une véritable négociation sur les grands enjeux sociaux. Or non seulement Macron les a oubliés  mais il les a méprisés et a renforcé les rangs des populistes et des radicaux. La décision des cheminots CFDT de rejoindre éventuellement le mouvement 5 décembre ajoutée à la mise en garde de la confédération CFDT constitue un tournant dans le processus du rapport de force. On a un peu de peine à croire que Macron engagera maintenant une vraie négociation ici de 5 décembre en dépit de ses déclarations :

“Le gouvernement va mener ses travaux, les rencontres bilatérales, les rencontres multilatérales et le Premier ministre à l’issue de ce processus aura à annoncer les termes de la réforme dans son ensemble dans les semaines qui viennent”, a-t-il précisé.

“C’est une réforme de responsabilité parce qu’elle sera lancée en mettant le système à l’équilibre”, a ajouté Emmanuel Macron, alors que la CFDT a mis en garde jeudi contre une réforme purement “paramétrique”.

A l’origine de l’appel à une grève “illimitée”, les syndicats de la RATP (Unsa, CGT et CFE-CGC) et de la SNCF (CGT-Cheminots, Unsa ferroviaire, SUD-Rail, FO-Cheminots) ont été rejoints jeudi par la CFDT-Cheminots, et des organisations d’EDF (CGT, FO, Sud et la CFE-CGC).

La CFE-CGC a aussi annoncé s’associer à la journée de mobilisation interprofessionnelle organisée par la CGT, FO, FSU, Solidaires et les syndicats étudiants Unef, Fidl, MNL et UNL.

Retraites : une majorité de Français pour la grève du 5 décembre

Retraites : une majorité de Français pour la grève du 5 décembre

Selon le dernier baromètre réalisé par BVA pour La Tribune, Orange et RTL, 6 Français sur 10 approuvent la prochaine journée de grève programmée le 5 décembre prochain pour contester la réforme des retraites. À l’opposé, 4 répondants sur 10 s’opposent au débrayage.

L’appel à la grève interprofessionnelle calée au début du mois de décembre est défendue en quasi majorité dans toutes les catégories de populations, hormis les retraités (42%) qui ne seront pas concernés, les cadres (45%) et les plus diplômés (42%). Le soutien est particulièrement marqué chez les ouvriers (74%), les agents du secteur public (70%) et les ouvriers (74%).

Par ailleurs, 7 Français sur 10 interrogés par l’organisme de sondages pensent que ce mouvement va s’inscrire dans la durée et va se poursuivre au-delà du 5 décembre. À l’inverse, 28% affirment que cette grève ne devrait pas durer. Interrogés sur différents scénarios, 34% des personnes interrogées pensent que le gouvernement va maintenir l’essentiel de sa réforme et 33% déclarent que l’exécutif va poursuivre son projet en le modifiant en profondeur. Enfin, 27% indiquent que le gouvernement va repousser la réforme à plus tard.

Retraites- RATP : grève illimitée à partir du 5 décembre

Retraite RATP : grève illimitée à partir du 5 décembre

 

Une grève de cinq syndicats de la RATP de nature illimitée est envisagée par cinq syndicats pour  protester  contre la remise en cause du statut notamment en matière de retraite.  Les syndicats Unsa, CFE-CGC, SUD, FO et Solidaires de la RATP s’opposent  la réforme des retraites, qui prévoit la disparition du régime spécial des agents de la RATP. Le mouvement précédent très suivi  lancé par ces cinq syndicats avec la CGT et RS, avait très fortement perturbé en Ile-de-France le trafic des métros, RER, bus et tramways. Dix lignes de métro avaient été totalement fermées, d’autres n’étaient que partiellement ouvertes.

Dans leur communiqué, les cinq syndicats estiment que «la très forte mobilisation du 13 septembre confirme l’attachement de tous les salariés de l’exploitation, de la maintenance, du tertiaire, à leur régime de retraite et au contrat social passé avec l’État lors de leur embauche».

 

 

Etats-Unis : répit jusqu’en décembre pour les taxes chinoises

Etats-Unis : répit jusqu’en décembre pour les taxes chinoises

 

Sans doute conscient des conséquences actuelles des futures taxes de 10 % sur 300 milliards d’importations en provenance de Chine, le président américain  a indiqué  que ces éventuelles taxes n’interviendraient pas avant la fin d’année. De quoi redonner un peu le moral aux marchés financiers et aux investisseurs affectés d’une part par une conjoncture mondiale très morose, d’autre part par les sombres perspectives du commerce international du fait des sanctions réciproques prises par les États-Unis et la Chine. Ceci étant, cela n’est qu’un délai et il faut prendre en compte que Trump  est en campagne électorale et que comme d’habitude il sera capable de changer encore de position. Ce délai sera un soulagement pour les distributeurs américains.

Même si certains comptaient de toute façon faire le plein d’articles à vendre en fin d’année avant même la date d’origine d’imposition des droits de douane, soit le 1er septembre, certains auraient subi l’impact de ces taxes sur des commandes complémentaires intervenant durant la période des fêtes de fin d’année. Les autres produits, dont les droits sont repoussés au 15 décembre, sont “les ordinateurs, les consoles de jeu vidéo, certains jouets, les écrans d’ordinateur et certains produits de confection et de la chaussure”, explique l’USTR dans un communiqué.

Un autre groupe de produits bénéficiera des mêmes conditions “sur la base d’éléments touchant à la santé, à la sécurité, à la sûreté nationale et d’autres éléments». Ces annonces sont de nature à apaiser des acteurs économiques qui redoutent que les conflits commerciaux ne viennent donner un coup de frein brutal à la croissance économique mondiale.

Goldman Sachs écrivait dimanche que la peur de voir le conflit commercial sino-américain déboucher sur une récession augmentait, la banque de Wall Street elle-même n’attendant plus d’accord entre les deux pays avant l’élection présidentielle américaine de novembre 2020.Le vice-Premier ministre chinois Liu He s’est entretenu avec Robert Lighthizer, le représentant américain au Commerce, et Robert Mnuchin, le secrétaire au Trésor, mardi soir, a dit le ministère du Commerce chinois dans un communiqué.

La Chine a exprimé ses réserves solennelles quant au projet américain d’imposer de nouveaux droits de douane sur des produits chinois à compter du 1er septembre, est-il écrit dans le communiqué, qui ne fait aucune mention des dernières annonces américaines.“Les deux parties ont convenu de se parler à nouveau au téléphone en l’espace de deux semaines”, ajoute le ministère.

Pouvoir d’achat : l’inflation à 1,6% en décembre ?

Pouvoir d’achat : l’inflation à 1,6% en décembre ?

On peut s’interroger sur la chute de l’inflation. En effet en novembre la hausse des prix était encore à 1,9 % mais en décembre elle est tombée à 1,6 %. Une baisse qui découlerait de la diminution des prix de l’énergie mais aussi des produits manufacturés. Si la baisse de l’énergie est réelle notamment celle du pétrole par contre celle des produits manufacturés paraît plus surprenante d’autant que le changement de prix intervient rarement en décembre mais plutôt en janvier. On sait que l’indice de mesure des prix de l’INSEE est structurellement obsolète. Cet indice n’est pas neutre car c’est celui qui sert à l’indexation de nombreux revenus. D’après les chiffres officiels de l’INSEE l’inflation en 2017, s’était établie à 1% en moyenne, en 2018,  son taux a fortement progressé, grimpant jusqu’à 2,2% en octobre dernier. Le ralentissement des deux derniers mois provient principalement de la baisse des prix de l’énergie, qui jusqu’ici ont plus que compensé l’accélération continue des prix de l’alimentation. La hausse des prix à la consommation en France s’est élevée à 1,6% sur un an au mois de décembre, contre 1,9% en novembre et 2,2% en octobre, selon un chiffre provisoire publié vendredi par l’Insee. Sur un mois, les prix à la consommation devraient être stables, après un repli de 0,2% en novembre, a indiqué l’Institut national des statistiques, qui impute le ralentissement de l’inflation à la baisse des prix de l’énergie, dans le sillage de ceux du pétrole, mais aussi des services et du tabac, et d’un recul plus prononcé de ceux des produits manufacturés. En revanche, les prix de l’alimentation ont continué à accélérer avec 2,5% d’augmentation sur un an en décembre, tandis que ceux des produits manufacturés sont en baisse de 0,5% et que ceux des services progressent de 0,9% sur la période, relève dans le détail l’Insee. Le problème c’est que les dépenses des couches moyennes et défavorisés ont surtout été consacrées à l’alimentation et moins aux produits manufacturés. Notons que pour entretenir encore un peu plus de confusion l’Insee indique encore que sur un an, l’indice des prix à la consommation (IPC) harmonisé, qui sert de référence pour les comparaisons européennes, « ralentirait nettement à +1,9 %, après +2,2 % en novembre. Sur un mois, il augmenterait de 0,1 %, après un repli de 0,2 % le mois précédent. » L’institut avertit enfin que ces chiffres provisoires « ne doivent pas être utilisés pour des revalorisations contractuelles » et que le chiffre définitif de l’évolution des prix à la consommation en décembre sera communiqué le 15 janvier.

Automobile : baisse inquiétante en décembre

Automobile : baisse inquiétante en décembre

 

-Deux chiffres assez contradictoires, d’une part une progression de l’ordre de 3 % sur l’ensemble de l’année mais une baisse inquiétante de près de 15 % en décembre. Il semble bien qu’en France comme ailleurs en Europe, le marché s’inscrit depuis plusieurs mois dans une tendance baissière liée en particulier aux incertitudes économique, et environnementales. Il y a en effet les nouvelles normes imposées par l’Europe que contestent les constructeurs parce qu’elles vont remettre en cause le processus de production. Du coup certains automobilistes peuvent  être tentés d’attendre la nouvelle génération d’automobiles moins polluantes. S’ajoute à cela le ralentissement économique général provenant en particulier du tassement de la consommation des ménages, Le marché automobile français a connu en 2018 une quatrième année de hausse d’affilée, malgré un mois de décembre marqué par une baisse de 14,47% en données brutes, a annoncé mardi le CCFA. Il s’est immatriculé 165.390 voitures particulières neuves le mois dernier dans l’Hexagone, selon le Comité des constructeurs français d’automobiles. En septembre, octobre et novembre, le marché avait rechuté respectivement d’environ 13%, 1,5% et 5%, après un bond d’environ 40% en août. Les nouvelles normes d’homologation WLTP ont faussé l’an dernier le cycle traditionnel des ventes, avec des remises généreuses avant l’introduction des normes, et des perturbations dans les livraisons après. Malgré le flottement du quatrième trimestre le marché automobile français a affiché une progression de 2,97% sur l’ensemble de l’année. En 2017, la croissance des immatriculations en France avait atteint 4,7%, tirée par l’embellie des perspectives économiques et l’engouement pour les nouveaux SUV, qui ne s’est pas démenti en 2018.En 2016, le marché avait progressé de 5,1% après +6,8% en 2015. Cette série faste était venue interrompre cinq années de stagnation ou de baisse imputable notamment au contrecoup de la fin des primes à la casse instaurées face à la crise de 2008-2009.En décembre, les immatriculations du groupe PSA, qui regroupe désormais les marques Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall, ont baissé de 1,88% par rapport au même mois de 2017, donnant +13,36% sur l’année. Les ventes des marques du groupe Renault (Renault, Dacia et Alpine pour le marché français), qui a négocié plus difficilement le virage du WLTP et qui se trouve au coeur d’une crise de gouvernance depuis l’arrestation de son PDG Carlos Ghosn au Japon, ont enregistré une baisse de 19,21%.Pour Renault, l’année 2018 se solde par une progression de 2,48%.

Croissance Chine : hausse des produits manufacturiers en décembre

Croissance Chine : hausse des produits manufacturiers en décembre

L‘indice PMI manufacturier Caixin/Markit, publié mardi, est remonté à 51,5 le mois dernier, contre 50,8 en novembre, alors que les économistes interrogés par Reuters l‘attendaient à nouveau en baisse à 50,6. Les analystes pensaient que les mesures drastiques prises par les autorités pour lutter contre la pollution atmosphérique, mais aussi le ralentissement du marché immobilier et la hausse des coûts d‘emprunt allaient peser davantage sur le dynamisme de la deuxième économie mondiale, qui a finalement résisté mieux que prévu. L‘indice PMI Caixin/Markit demeure ainsi nettement au-dessus de la barre des 50 séparant croissance et contraction d‘une activité. Les nouvelles commandes en Chine et à l’étranger ont augmenté à leur rythme le plus soutenu depuis août dernier, le sous-indice ressortant à 53,0 en décembre après 51,8 le mois précédent.

Hausse croissance manufacturière en décembre : une hirondelle ?

Hausse croissance manufacturière en  décembre : une hirondelle ?  

 

Une bonne nouvelle cette hausse du secteur manufacturier en zone euro au mois de décembre. Le secteur manufacturier de la zone euro a enregistré en décembre sa plus forte croissance en plus de cinq ans d’après les résultats de l’enquête mensuelle Markit auprès des directeurs d’achat. L’indice PMI IHS Markit définitif pour la région a atteint 54,9 le mois dernier, au plus haut depuis avril 2011.   La question est de savoir s’il s’agit d’une hirondelle annonçant le printemps économique. En effet,  on se souvient que la croissance avait connu des mouvements de yo-yo en 2016 notamment en France. La croissance avait été très dynamique au premier trimestre avant de retomber à zéro au second. De ce point de vue l’année 2017 pourrait ressembler à 2016 avec un résultat final d’une hausse de l’ordre de 1,3 % pour l’ensemble de l’année. L’activité dans le secteur manufacturier a cependant franchement accéléré en France en décembre, enregistrant sa progression la plus rapide depuis mai 2011, selon la version définitive de l’indice Markit publiée lundi. L’indice synthétique du secteur manufacturier s’est établi à 53,5 le mois dernier, un chiffre confirmant la première estimation « flash » publiée mi-décembre et nettement supérieur à la marque de 51,7 relevée en novembre. Il se maintient donc pour le troisième mois consécutif au-dessus du seuil de 50, qui distingue croissance et contraction de l’activité, ce qui n’était par arrivé depuis janvier 2016. Cette croissance a notamment été alimentée par des hausses d’une ampleur sans précédent depuis mai 2011 des composantes reflétant l’évolution de la production et des nouvelles commandes. La croissance de l’activité manufacturière en Allemagne a atteint en décembre un pic de près de trois ans, soutenue par la demande en provenance d’Asie et des Etats-Unis, montre l’enquête Markit auprès des directeurs d’achat publiée lundi. L’indice PMI définitif du secteur manufacturier, qui représente environ un cinquième de l’économie allemande, s’est élevé à 55,6 le mois dernier après 54,3 en novembre, soit un plus haut de 35 mois. C’est un dixième de point supérieur à l’estimation préliminaire et nettement au-dessus du seuil de 50 séparant contraction et croissance de l’activité. « La solide croissance de décembre signifie que les producteurs de biens ont connu au T4 leur meilleur trimestre en près de trois ans », a dit Philip Leake, économiste chez Markit. « Le secteur manufacturier va en conséquence probablement aider la croissance globale du PIB à accélérer après le modeste 0,2% observé au troisième trimestre. » Les pressions inflationnistes se sont également accrues en décembre. Les coûts des intrants ont augmenté à leur rythme le plus rapide depuis juin 2011, la faiblesse de l’euro ayant contribué à relever les prix des produits importés, a souligné Markit. L’activité manufacturière en Espagne a connu en décembre sa croissance la plus dynamique depuis 11 mois en raison de la vigueur des nouvelles commandes et de la production, montre l’enquête Markit auprès des directeurs d’achat publiée lundi. En Italie, l’indice PMI manufacturier définitif calculé par Markit s’est élevé à 55,3 le mois dernier après 54,5 en novembre. Il est supérieur à 50 depuis novembre 2013. Rome prévoit pour une croissance de 0,8% pour l’an dernier, soit plus de deux fois moins que ce que Berlin anticipe pour l’économie allemande. Mais la croissance du PIB a rebondi au troisième trimestre, en hausse de 0,3% par rapport au trimestre précédent, après une progression de 0,1% au deuxième trimestre.

Macron : gros meeting le 10 décembre pour exploiter le boulevard du centre

 Macron : gros  meeting le 10 décembre pour exploiter le boulevard du centre

Suite à la nomination de Fillon comme représentant de la droite, les sondages montrent que Macron dispose d’un boulevard au centre. Il y a d’abord les réformistes du PS déçus de Hollande et Valls, les Juppéistes déçus d’être mis à l’écart par Fillon, aussi les jeunes de l’UDI, certains radicaux de gauche sans compter ceux du Modem dont le responsable Bayrou ne récolterait qu’atour de 6 à 7% s’il se présente pour la quatrième fois. Du coup Macron peut espérer environ 16% pour l’instant.  L’ex-ministre de l’Economie Emmanuel Macron, conforté dans sa position de troisième homme de l’élection présidentielle après le triomphe de François Fillon à la primaire de la droite, entend donc frapper un grand coup le 10 décembre à Paris. Il tiendra ce jour-là au Parc des Exposition, Porte de Versailles, le plus grand meeting à ce jour de sa campagne, lancée le 16 novembre par l’annonce de sa candidature. « Ce sera le premier véritable meeting de sa campagne », explique le secrétaire général de son mouvement, « En Marche ! », le député socialiste Richard Ferrand, selon qui Emmanuel Macron vise au moins 6.000 à 7.000 participants. Le porte-parole d’ »En Marche ! » Benjamin Griveaux parle pour sa part de 8.000 à 10.000 participants attendus. Un sondage Elabe publié mercredi confirme que l’ancien ministre de l’Economie de François Hollande devance désormais le candidat de la « France insoumise », Jean-Luc Mélenchon, dans les intentions de vote de premier tour. Il recueille 16% si le chef de l’Etat porte les couleurs de la gauche de gouvernement, 14% si c’est le Premier ministre, Manuel Valls, et 17% si c’est son ancien collègue Arnaud Montebourg. « La vraie question pour nous c’est de préserver la dynamique dans laquelle nous sommes et d’accélérer. Et donc d’avoir une offre politique qui est claire », a déclaré mercredi Emmanuel Macron lors d’un déjeuner avec des journalistes. Selon Richard Ferrand, l’objectif de la réunion publique du 10 décembre sera à la fois de mobiliser les partisans de l’ex-ministre et de préciser ses propositions. Depuis le 16 novembre, le nombre d’adhésions à « En Marche ! » est passé de 94.000 à près de 115.000. Dans la foulée de la victoire de François Fillon à la primaire de la droite dimanche, « En Marche ! » a notamment enregistré le ralliement public de 130 cadres et militants de la composante jeunes de l’UDI (centre). Selon Richard Ferrand, « des gens engagés au Modem », le parti centriste présidé par François Bayrou, qui laisse planer le doute sur ses intentions, « manifestent leur intérêt ». « Nous recevons beaucoup de messages de gens qui étaient engagés dans les campagnes d’Alain Juppé et de Nathalie Kociusko-Morizet », deux des rivaux malheureux de François Fillon, assure pour sa part Benjamin Griveaux. Le nombre de parlementaires qui soutiennent publiquement Emmanuel Macron tourne toujours autour de la quarantaine. Mais le porte-parole du mouvement assure que de nombreux élus du Parti socialiste, notamment, « posent des question » sur « En Marche ! » et le projet de l’ancien ministre. Une partie des élus nationaux du Parti des radicaux de gauche (PRG), allié traditionnel du PS, ont déjà fait le choix de soutenir l’ancien ministre, comme le sénateur Jacques Mézard ou le député Jacques Krabal.

Croissance : vers la stagnation en décembre

Croissance : vers la stagnation en décembre

Au moment même où on s’interroge sur les scénarios de croissance en 2016 qui varient de 1,2 % à 1,6 % pour la France, l’indicateur de l’activité dans les services en décembre pourrait bien faire plonger l’humeur des plus optimistes. Surtout à un moment ou les marchés financiers connaissent des états d’âme suite en particulier à la détérioration économique et financière en Chine. En outre l’indice composite (service et industrie manufacturière) affiche une stagnation qui ne saurait être imputée uniquement aux conséquences des attentats. L’activité dans les services s’est très légèrement contractée en décembre en France sous l’impact des difficultés des secteurs les plus touchés par les attentats du 13 novembre, dont l’hôtellerie-restauration, selon la version définitive des indicateurs PMI de Markit publiée mercredi. L’indice des services a reculé à 49,8, contre 51,0 en novembre, après avoir été annoncé à 50,0 en première estimation. Il évoluait depuis onze mois au-dessus de la barre de 50, qui sépare croissance et contraction de l’activité. L’indice composite, qui combine des éléments de l’indice des services et de celui du secteur manufacturier, annoncé lui en légère hausse en décembre, accuse aussi une baisse mais reste tout juste en zone de croissance : 50,1 après 51,0 en novembre. Markit explique la baisse du mois par le ralentissement de la croissance des nouvelles affaires et du volume des carnets de commande, qui affichent un niveau de quasi-stagnation. Les prestataires de services ne signalent en outre aucune création de postes en décembre, tandis qu’ils indiquent avoir de nouveau réduit leurs tarifs malgré une nouvelle hausse de leurs coûts. Parallèlement, les perspectives d’activité se détériorent par rapport à novembre et affichent un plus bas de quatorze mois. Les données sectorielles mettent en évidence un nouveau recul marqué de l’activité dans l’hôtellerie-restauration que n’ont pu compenser les croissances enregistrées dans la finance, les télécoms, les transports et la logistique.

Industrie manufacturière : léger mieux en décembre

Industrie manufacturière : léger mieux en décembre

 

L’indice du secteur est ressorti à 51,4, en progression sensible par rapport à novembre (50,6) mais un peu en retrait par rapport à sa première estimation (51,6). Il s’inscrit pour le quatrième mois consécutif au-dessus de la barre de 50, qui sépare croissance et contraction de l’activité. Les chefs d’entreprise interrogés font état d’une hausse de leur production pour le quatrième mois d’affilée, mais à un rythme qui reste modéré. La croissance des nouvelles commandes enregistre son plus haut niveau depuis avril 2014 même si elle reste elle aussi modérée. Les entreprises du secteur manufacturier ont signalé en outre une hausse de leurs arriérés de production et une reprise de l’emploi après vingt mois consécutifs de baisse.

FED: Une hausse de taux en décembre ?

FED: Une hausse de taux en décembre ?

La hausse des taux de la FED paraît désormais vraisemblable sauf que  la conjoncture internationale pourrait bien en limiter la portée voire même justifier un nouveau report.  15 des 17 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT, les banques habilitées à traiter directement avec la Fed) interrogés disent s’attendre à une hausse de taux le mois prochain. Onze ont précisé que leur conviction dans ce sens s’était renforcée depuis un mois. Mi-septembre, ils n’étaient que 12 sur 17 à tabler sur un relèvement avant la fin de l’année.   »La barre est vraiment trop haute pour dissuader la Fed de relever les taux en décembre », a commenté Derek Holt, économiste de Bank of Nova Scotia. Parmi les éléments susceptibles de remettre en cause le scénario désormais privilégié figurent selon lui de mauvais chiffres de l’emploi en novembre et le retour de « turbulences importantes sur les marchés liées à des risques internationaux ». La nouvelle enquête de Reuters a été réalisée après la publication vendredi des statistiques de l’emploi pour le mois d’octobre, nettement supérieures aux attentes. « Le rapport sur l’emploi est très solide et s’ajoute à d’autres éléments (les ventes de voitures, l’activité dans les services, etc.) montrant que l’activité sur le marché intérieur va rester solide et compenser la faiblesse internationale », explique Michael Gapen, responsable des études économiques chez Barclays, dans un courrier électronique. Barclays pense que la Fed relèvera les taux en décembre et sa conviction sur ce point s’est « nettement renforcée » depuis un mois.

Transactions courantes dans le rouge en décembre

Transactions courantes dans le rouge en décembre

Moins d’investissement français à l’étranger et moins d’investissements étrangers en France ont pesé sur les mauvais résultats de décembre ; En octobre 2014, le déficit était de 0,4 milliard d’euros. Mais les transactions   ont enregistré un déficit de 1.9 milliards en décembre.   La balance des transactions courantes est un bon indicateur de la situation d’une économie par rapport au reste du monde, car elle va au-delà des seuls échanges de biens, déficitaires depuis une dizaine d’années en France. Elle prend en compte ceux, croissants, de services ainsi que les revenus des investissements et ceux du travail versés entre agents économiques en France et à l’étranger. Les données mensuelles des transactions courantes sont corrigées des variations saisonnières et du nombre de jours ouvrables (cvs-cjo).  Les transactions courantes forment l’un des trois grands ensembles de la balance des paiements. Les deux autres composantes sont le compte de capital (remise de dette, achat de brevets, de terrains…), et le compte financier qui répertorie entre autres les investissements directs et de portefeuille et l’évolution des réserves en devises et en or. Au sein du compte financier (données non cvs), les opérations d’investissement direct se sont soldées par des désinvestissements français à l’étranger (-2,8 milliards) et étrangers en France (-2,3 milliards), selon la BdF.

 

 

Médecins généralistes : grève au-delà du 31 décembre

Médecins généralistes : grève au-delà du 31 décembre

 

Entre les médecins libéraux et Marisol Touraine, il y a toujours eu incompréhension ( pour ne pas dire davantage) ; Il faut dire que l’énarque Touraine ne comprend pas grand-chose à la médecine qu’ el le veut gérer par voie de lois et décrets ( comme Hollande pour l’économie). Deux questions notamment font débat, le tiers payant qui va engendrer des formalités administratives couteuses (nombre de médecins travaillent seuls sans logistique) et la revalorisation du prix de acte. En fait on veut favoriser le regroupement des médecins ou les maisons de santé. Ce qui cassera la relation privilégiée patient-médecin.  La grève contre le projet de loi santé pourrait Donc « durer » au-delà du 31 décembre. La Fédération des médecins de France déplorait vendredi que le gouvernement reste « sourd » à leurs revendications. La Confédération des syndicats de médecins français évoquait un mouvement « particulièrement suivi».  La grève des médecins va durer plus longtemps que prévu. C’est en tout cas ce qu’assurait vendredi le président de la Fédération des médecins de France, Jean-Paul Hamon.  »Cette grève normalement s’arrête le 31 décembre. Mais on sait que ça va durer, on sait que ça va être obligé de durer. On est en face d’un ministère qui est particulièrement sourd », a-t-il affirmé. Le gouvernement « prétend vouloir renégocier » mais lors des négociations qui se sont déroulées « la semaine dernière, on nous a ressorti le même texte qu’au mois de juillet, sans modification d’une virgule », a-t-il dénoncé. Dans un communiqué, la Confédération des syndicats de médecins français (CSMF, généralistes et spécialistes) souligne que la grève est « particulièrement suivie » avec plus de « 80% de cabinets médicaux fermés ». Les médecins sont en grève depuis le 24 décembre et jusqu’au 31. Du côté de l’impact de la grève pour les patients, Jean-Paul Hamon a reconnu qu’il n’y avait pas d’afflux aux urgences, comme l’a réaffirmé vendredi dans un communiqué la ministre de la Santé. Mais « il ne faudrait pas que Marisol Touraine pense qu’elle a échappé à une catastrophe sanitaire », celle-ci « va arriver avec la mise en œuvre de cette loi (le projet de loi santé, ndlr) » a ajouté Jean-Paul Hamon. Les grévistes exigent le retrait du projet de loi santé dont l’examen est prévu en avril. Parmi les points de ce texte dans le collimateur des médecins, figurent notamment la délégation de la vaccination aux pharmaciens, le pouvoir accru des agences régionales de santé ou la généralisation du tiers payant d’ici à 2017 (dispense d’avance de frais). Les généralistes demandent également une revalorisation de la consultation à 25 euros.

Croissance Etats-Unis : tassement du PMI manufacturier en décembre

Croissance  Etats-Unis : tassement du  PMI manufacturier en décembre

Le PMI manufacturier est ressorti à 53,7 en décembre en version flash. Les économistes attendaient 55,2 après 54,8 en novembre.
Directeurs d’achat (indice des) : cette statistique reflète la confiance des directeurs d’achat. Elle est disponible pour le secteur manufacturier et pour celui des services. Un indice supérieur à 50 signale une expansion de l’activité dans un secteur et un indice inférieur, une contraction. Plus cet indicateur s’éloigne des 50 et plus le rythme d’expansion ou de contraction de l’activité est important. L’indice composite qui regroupe l’indicateur pour le secteur manufacturier et celui des services est très utile pour prévoir les évolutions du PIB à court terme. Il est considéré comme l’un des indicateurs économiques les plus pertinents. L’indice manufacturier comprend principalement les composantes production, commande et emploi. La statistique pour les services comprend notamment l’activité en cours, les anticipations d’activité, les prix des intrants et l’emploi.

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