- Menace de décapitation à un professeur: un an de prison
- «Je vais te décapiter, c’est un truc de prof d’histoire-géographie», a lancé lors d’un échange sur Facebook un individu des Clayes-sous-Bois (Yvelines), à un professeur d’histoire-géographie des Clayes-sous-Bois (Yvelines), interpellé mardi chez ses parents après le dépôt d’une plainte par l’enseignant.
- Le 16 octobre dernier, Samuel Paty, enseignant d’histoire-géographie au collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) a été décapité par un réfugié russe tchétchène de 18 ans car il avait montré des caricatures de Mahomet lors de deux cours sur la liberté d’expression.
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Menace de décapitation aussi à Lyon
Après Bron, c’est dans le huitième arrondissement de Lyon que sont apparus des appels à la décapitation.
Dans un tweet, le maire de Lyon Grégory Doucet a condamné «fermement ces tags d’une violence inqualifiable» et apporté son «soutien inconditionnel» à l’élu.
Jeudi des inscriptions menaçant d’un tel sort Jérémie Bréaud, le maire LR de Bron, une ville voisine de Lyon, avaient été découvertes en trois lieux différents, conduisant le ministre de l’Intérieur à demander la protection de l’élu.
Ces inscriptions interviennent après la décapitation de Samuel Paty. Cet enseignant de Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, a été assassiné après avoir fait un cours sur la liberté d’expression, début octobre, où il a montré à ses élèves des caricatures de Mahomet.
Menace de décapitation pour le maire de Bron
Le maire de Bron près de Lyon a été menacé par des inscriptions qui appellent à sa décapitation. Une réaction sans doute à l’amplification de l’action de la police municipale contre les réseaux mafieux. Le signe sans doute qu’une guerre d’usure s’installe contre le séparatisme, l’islamisme et les réseaux de drogue.
«À Bron, nous avons augmenté les effectifs de la police municipale de 70%, renforcé la vidéoprotection… on lutte contre le trafic de drogue… Je pense qu’on dérange». «On voit qu’on a un ennemi qu’on identifie maintenant, l’islam radical», a déclaré le maire de Bron avant d’ajouter «quand on s’attaque aux élus, mais aussi aux pompiers, à la police, c’est la République qu’on attaque». L’élu a annoncé son intention de porter plainte. Une enquête a été ouverte par le ministère de l’intérieur.
L’association France urbaine, qui regroupe la quasi-totalité des grandes villes et des métropoles françaises, a également apporté son soutien à Jérémie Bréaud: «Ce type de menace (… ) mérite une condamnation ferme et unanime», a-t-elle affirmé dans une réaction transmise à l’AFP.
Le syndicat de la police nationale Synergie Officiers a également réagi sur le réseau social en tweetant : «Opérations stups qui dérangent, refus des dérives et rodéos lors de mariages… la fermeté ne plait pas à la #racaille. Les élus sont désormais des cibles».
À la suite de troubles lors d’un récent mariage à Bron, en particulier des rodéos en grosses cylindrées, Jérémie Bréaud avait décidé de restreindre la cérémonie aux deux mariés, parents et témoins, s’attirant des insultes.