Tchad : Idriss Déby mort au combat face aux rebelles
C’est au commandement de son armée face aux rebelles que le président tchadien a connu la mort. Le Tchad est un pays qui a souvent connu des situations guerrières du fait d’oppositions internes De Régine ethnique, des tentatives islamiques, d’intrusion d’éléments externes venant notamment du Soudan ou de la Libye. Bref un pays d’une grande pauvreté le 195 ème pays le plus pauvre sur 200 avec un pipe moyen de 1000 $ par habitant. Un pays pauvre, un régime fragile, un pays divisé soutenu par la France et qui sans cela aurait sans doute éclaté. Bref le drame habituel de certains pays africains en plus rongé par la corruption
Idriss Déby, 68 ans, militaire de carrière, s’était emparé du pouvoir en 1990 à l’issue d’un coup d’Etat. Il venait tout juste d’être réélu pour un mandat de six ans avec 79,32 % des suffrages exprimés, selon des résultats provisoires publiés lundi soir.
Idriss Déby a été blessé par des rebelles que l’armée avait assuré avoir défait pendant le week-end. Il s’était rendu samedi et dimanche auprès des troupes engagées contre des « terroristes », terme employé par son équipe de campagne, venus du nord du pays et se dirigeant vers la capitale N’Djamena pour réclamer la fin de sa présidence.
Ce groupe de rebelles basés en Libye, le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), a progressé depuis la frontière nord du Tchad et parcouru des centaines de kilomètres à travers le désert vers le sud du pays après avoir attaqué un poste frontière le jour du scrutin présidentiel, le 11 avril.
Son fils âgé de 37 ans, Mahamat Kaka, général quatre étoiles et commandant de la garde présidentielle, a été désigné chef d’Etat par intérim, a annoncé l’armée. Des élections « libres et démocratiques » seront organisées à l’issue d’une « période de transition » de 18 mois, a promis l’armée, qui a décidé l’instauration d’un couvre-feu et la fermeture des frontières du pays.