Archive pour le Tag 'début'

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Immobilier : « début de frénésie » !!!!, (Century 21)

Immobilier : « début de frénésie » !!!!, (Century 21)

 

Le poids des mots et le choc des photos pour le patron de Century 21 qui invité des Échos déclare que le secteur immobilier connaît un début de frénésie. Il ajoute que les prix vont s’envoler. Sans doute la situation à Paris s’améliore-t-elle un peu mais il est pour le moins excessif de prévoir un spectaculaire redressement de l’immobilier. Certes certains éléments sont favorables aux achats notamment le niveau des taux et les prix nettement plus bas que les années passées. Mais pour une véritable et durable reprise encore faudrait-il que les conditions soient réunies pour permettre aux acquéreurs potentiels notamment les plus jeunes de remplir les critères de solvabilité. Or c’est  le cœur de la problématique. Pour obtenir des prêts les acquéreurs doivent emprunter (à moins qu’il ne dispose d’une fortune personnelle). Ils doivent faire la preuve d’un revenu de près de 5000 € par mois pour un bien environ 250 000 €. Or cette cible est très étroite et c’est toute la question des modalités de financement qui est posée en même temps que le niveau des prix. Faute d’acquéreurs potentiels la tendance lourde en France n’est donc pas à une croissance des prix mais à la baisse. « Je pense que d’ici à la fin de l’année, Paris aura fait +5% sur les prix », déclare cependant Laurent Vimont, le président de Century 21. Il est « L’invité des Echos ». « Les taux bas portent le marché de façon spectaculaire », assure Laurent Vimont, le président de Century 21. « Nous avons, depuis 2015, vu le marché en forte hausse. Nous pensons qu’il a fait +10%, et de notre côté (Century 21, NDLR), nous avons fait +15% », se réjouit-il. Rien qu’au premier semestre, la croissance des promesses de vente a été de 15% au sein du réseau d’agences immobilières. Plus spécifiquement, « il y a un début de marché frénétique à Paris avec un retour à la hausse des prix. Je pense que d’ici à la fin de l’année, Paris aura fait +5% sur les prix et qu’il y aura une pénurie de logements », anticipe Laurent Vimont qui se garde pour autant de parler d’une bulle.

Primaire républicains : le début du bidouillage ?

Primaire républicains : le début du bidouillage ?

 

Nicolas Sarkozy est parvenu à faire adopter par le bureau politique une modification des conditions de vote des Français de l’étranger. Du coup beaucoup s’interrogent  pour savoir si ce n’est pas le début du bidouillage du scrutin. Un bidouillage condamné par la plupart des candidats aux primaires, Sarkozy excepté bien sûr. Un changement de mode électoral également condamné par la Haute autorité chargée de l’organisation des primaires. Il s’agit bien entendu d’un enjeu majeur : celui de définir l’assiette de l’électorat et les conditions de vote. Des modalités qui pourraient influencer le résultat final. Ce n’est pas ce qui avait jusque-là été prévu. Mardi, lors d’un bureau politique, les Républicains ont voté un changement du mode de scrutin pour les Français de l’étranger lors de la primaire de la droite prévu en novembre. Alors que ces derniers – ils sont 1,2 million inscrits sur les listes consulaires – devaient initialement pouvoir voter de manière électronique, via Internet, il a finalement été décidé qu’ils devraient voter par courrier. Un choix défendu par Nicolas et entériné par 43 voix sur 47 présents. Mais cette option n’est pas approuvée par ses principaux rivaux. Ni Alain Juppé, ni François Fillon, ni Bruno Le Maire n’étaient d’ailleurs pas présents lors du bureau politique. Lors du vote de mardi, seuls les juppéistes Benoist Apparu, Jean-Pierre Raffarin, Fabienne Keller et Olivier Chartier se sont prononcés contre, indique L’Opinion. Mercredi, dans un communiqué, François Fillon affirme que les Français de l’étranger doivent « avoir la possibilité de voter à la primaire dans des conditions qui respectent la spécificité de leur territoire de résidence ». « Je défendrai le droit des Français de l’étranger à s’exprimer dans cette consultation démocratique. Il en va de l’égalité entre tous les Français », poursuit l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy. « Je veux que les Français de l’étranger puissent voter aussi facilement que les Français qui résident sur le territoire français », a pour sa part déclaré Bruno Le Maire sur France Info, jugeant « beaucoup plus simple » le vote par Internet. « On se prive de faire voter les Français installés à l’étranger. Je trouve que c’est dommage », a pour sa part déclaré au JDD Nadine Morano. « J’aimerais que le président des Républicains remette le sujet à l’ordre du jour officiellement, et qu’on ait un débat là-dessus », indique-t-elle. Saisie du problème, la Haute autorité de la primaire a rapidement réagi. « Cette position n’est pas celle qui lui avait été transmise jusqu’à présent et sur la base de laquelle elle a travaillé », écrit-elle dans un communiqué. Le guide de la primaire, publié la semaine dernière, indique d’ailleurs, dans son article 6, que le vote des Français de l’étranger sera électronique. « Attirant l’attention sur les difficultés propres à l’organisation du scrutin pour les 1,2 million de Français établis hors de France », la Haute autorité appelle à un nouveau vote du bureau politique sur les « propositions de modifications de la Charte de la primaire permettant un vote effectif des Français établis hors de France ».Mardi, lors du bureau politique, Nicolas Sarkozy avait pris la parole après les explications de Thierry Solère sur le choix du vote électronique pour les Français de l’étranger. « Tu vois, je reviens de la Somme. Je ne vois pas au nom de quoi un mec de la Somme devrait faire 40 kilomètres pour aller voter, alors qu’un golden boy de New York n’aurait qu’à appuyer sur un bouton », aurait déclaré dans la foulée le président des Républicains, relate L’Opinion.

 

(Avec JDD)

A321 russe : la piste de l’attentat depuis le début … mais !

A321 russe : la piste de l’attentat depuis le début … mais !

 

Il est à peu près certain, depuis le début, que l’321 qui a explosé en vol au dessus du Sinaï a été victime d’un attentat. Pourquoi ? Parce Daech ne dispose pas des moyens techniques pour atteindre un avion au dessus à environ 9000 mètres. Mais la piste terroriste embarrasse les russes et l’Egypte. Du coup l’enquête traine. Il est même possible qu’on la fasse durer assez longtemps. Dans intérêt de Poutine dont l’image en a prix un coup. Dans l’intérêt surtout de l’Egypte qui va se trouver fragilisé sur le plan économique et surtout politique. En attendant l’enquête s’embourbe dans des batailles d’experts pour essayer de gagner du temps.  Le président du comité d’enquête, Ayman al Moukaddam, a dit que son équipe continuait à rassembler des informations et à étudier toutes les pistes pour tenter d’expliquer la destruction de l’avion de ligne russe, alors que la thèse d’une bombe est évoquée par les services secrets américains et britanniques et que plusieurs pays ont suspendu leurs vols avec l’Egypte. « Une analyse spectrale sera effectuée en laboratoire par des spécialistes afin d’identifier la nature de ce bruit », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse au Caire.   »Le comité examine avec la plus grande attention tous les scénarios possibles pour expliquer l’accident et n’est pas parvenu jusqu’ici à une quelconque conclusion », a-t-il ajouté.  Ayman al Moukaddam a déclaré que l’analyse des boîtes noires montrait que l’appareil s’était détruit 23 minutes après le décollage de Charm el Cheikh, alors que le pilotage automatique était enclenché, et que les débris avaient été éparpillés sur 13 km, « ce qui corrobore l’hypothèse d’une dislocation en vol ». « L’examen initial de l’épave ne permet pas d’identifier l’origine de cette dislocation en vol », a-t-il dit. Interrogé sur les soupçons d’attentat émanant de sources occidentales, Ayman al Moukaddam a déclaré qu’aucun élément appuyant cette thèse n’avait été transmis à son équipe.

Moral des ménages : au plus bas depuis le début de l’année

Moral des ménages : au plus bas depuis le début de l’année

Le  moral des Français replonge. Ils ne sont que 22% à déclarer être confiants en l’avenir de la situation économique du pays, selon le baromètre économique d’octobre, réalisé Odoxa pour BFM Business, Challenges et Aviva assurance. C’est le plus faible score depuis  le début de l’année! Et si les Français ne croient pas en l’environnement économique, ils sont à peine plus rassurés sur leur sort personnel : seuls 28% déclarent voir leur avenir positivement.    Un pessimisme qui est partagé avec une partie de l’Europe. « Un rideau de fer semble de nouveau partager l’Europe, non plus entre l’est et l’ouest, mais entre les grands pays du sud de l’Europe et ceux du Nord », note Gaël Sliman, président d’Odoxa.  Ainsi, c’est en Italie que la confiance est la plus érodée, avec seulement 21 % des habitants qui croient en leur avenir personnel. Du côté espagnol, ils sont 28%, faisant ainsi jeu égal avec la France. Et c’est en Allemagne que l’on affiche le plus bel optimisme, avec 57% des citoyens qui voient les mois à venir d’un bon œil.  Heureusement, cette morosité ne touche pas toutes les couches de la population française. Le baromètre Odoxa s’est penché ce mois-ci sur les entrepreneurs, et particulièrement ceux exerçant des professions libérales. Les médecins sont ainsi 34% à avoir confiance dans leur situation sur les prochains mois, malgré leur colère contre le projet de loi Santé.  Mais le plus bel optimisme est affiché  par les professions réglementées non médicales, comme les avocats, architectes, notaires… Ces entrepreneurs sont 41% à se déclarer confiants sur l’évolution économique de leur activité, soit 13 points de plus que la moyenne des Français. S’ils sont autant à se montrer positifs, c’est qu’ils misent sur leurs ressorts personnels pour continuer à prospérer. Ils sont 44% à s’appuyer sur une bonne réputation personnelle pour développer leur activité et 14% sur la mise en œuvre de projets de développement. En revanche, seuls 29% misent sur une amélioration de la situation économique générale qui pourrait ainsi relancer la consommation.  Du côté des entrepreneurs inquiets, c’est justement l’environnement économique qui pose problème. 57% jugent que, si la croissance n’est pas de retour, cela aura nécessairement un impact sur leurs résultats. 18% trouvent l’environnement réglementaire inquiétant. A tel point qu’ils sont 14% à avancer que leur préoccupation principale est une évolution négative de la fiscalité et ils sont tout autant à craindre que les lois et règlements de leur profession soient remis en question. « Il semble bien qu’en terme de moral, l’Etat soit clairement le problème, pas la solution » analyse Gaël Sliman.

Permissions de sortie en prison : une évasion par jour depuis début 2015

Permissions de sortie en prison : une évasion par jour depuis début 2015

Après le drame survenu en début de semaine à Saint-Ouen (Seine Saint-Denis) où un détenu en cavale a grièvement blessé par balle un policier de la brigade anti-criminalité, Christiane Taubira souhaite réexaminer la législation applicable aux sorties de prison, pour éventuellement la modifier. Les chiffres sont en effet sidérants, puisque depuis le début de l’année, 236 détenus ne sont pas rentrés à temps de leurs sorties, ce qui équivaut pratiquement à une évasion par jour. Les détenus ne reviennent par exemple pas d’un enterrement, de l’hôpital ou d’un rendez-vous administratif et n’ont pas besoin de déjouer la surveillance puisque l’immense majorité va et vient librement. Ils n’ont en effet pas de bracelet électronique ou de policiers devant leur maison alors que les permissions de sortie peuvent aller jusqu’à 3 jours maximum mais ne durent la plupart du temps que quelques heures.  Les permissions sont très difficiles à obtenir. La justice tranche au cas par cas et c’est la prudence qui prime. Ainsi, pour les peines de plus de 5 ans, aucune sortie n’est permise avant un tiers de la peine. Le juge décide d’une heure de retour précise, temps de trajet inclut. Si le détenu est en retard, il devient un évadé.  L’idée de Christiane Taubira est donc de ne plus laisser seuls certains de ces détenus. Les sorties pourraient ainsi se faire menottées et encadrées par les policiers, sans que l’on sache encore pour quels types de profils et avec quels moyens, car aujourd’hui ces escortes restent absolument exceptionnelles : 18 seulement depuis janvier pour 40.000 permissions de sorties classiques sans surveillance.

EELV : François de Rugy démission, le début de l’éclatement

EELV : François de Rugy démissionne, le début de l’éclatement

 

Le départ de François de Rugy constitue sans doute le début d’un processus d’éclatement chez les verts. Des verts  écartelés entre leur volonté de participer à la majorité présidentielle et leur envie de rejoindre l’extrême-gauche dans l’opposition. Mais de toute façon des verts qui s’éloignent  de plus en plus des préoccupations écologiques pour privilégier les aspects politiciens. Les positions contradictoires prises par les uns et les autres leur des prochaines  régionales illustrent  les divisions en cours. À l’issue d’ailleurs de ces sélections régionales,  il est fort probable que le mouvement sera un peu plus marginalisé. Certains pourraient rejoindre le PS, d’autres Mélenchon, le reste  demeurant  dans un micro parti qui ne représenterait plus que quelques %.  François de Rugy, coprésident des députés écologistes, annonce donc on départ d’Europe écologie-Les Verts dans une interview diffusée jeudi sur le site internet du Monde.  »Je quitte Europe écologie-Les Verts car pour moi EELV, c’est fini. Le cycle ouvert par Daniel Cohn-Bendit en 2008 est arrivé à son terme. Aujourd’hui, on n’arrive plus à avoir les débats, ni de fond ni stratégiques, au sein d’un parti qui s’enfonce dans une dérive gauchiste », explique le député de Loire-Atlantique. L’élu dénonce « la dérive gauchiste » d’EELV mais assure ne pas avoir l’idée « d’adhérer à une autre formation ni d’en créer une autre ». François de Rugy restera par ailleurs membre du groupe écologiste à l’Assemblée nationale. Il devrait proposer « dans les jours qui viennent » des propositions pour un nouveau fonctionnement, conjointement avec Barbara Pompili, également coprésidente du groupe. Pessimiste à propos des chances de succès des composantes de la majorité dans les mois qui viennent, François de Rugy déplore qu’EELV soit devenu, selon lui, « une petite boutique présidentielle ». Le député estime qu’une primaire de gauche avant la prochaine élection sera indispensable. « Je m’y prépare, assure-t-il. J’affirme cette volonté d’y représenter les écologistes réformistes ».

 

Migrants : plus de 2000 ont péri en mer depuis le début de l’année

Migrants : plus de 2000 ont péri en mer depuis le début de l’année

 

La venue de migrants continus mais l’Europe n’a toujours pas défini de politique commune dans ce domaine . Témoin là Hongrie vient de construire un mur de 170 km pour empêcher les migrants venus de Serbie de pénétrer sur son territoire. L’afflux de migrants entrant en Macédoine à partir de la Grèce devrait se poursuivre au rythme de 3.000 personnes par jour dans les prochains mois, estime l’agence de l’Onu pour les réfugiés (HCR) alors que les Européens peinent à s’entendre sur une « répartition équitable » de ces populations sur leurs territoires. Près de 300.000 réfugiés ou demandeurs d’asile ont franchi la Méditerranée depuis le début de l’année à destination de l’Europe, fuyant les conflits au Proche-Orient et en Afrique mais aussi en Asie. Environ 181.500 ont rejoint l’Union européenne en gagnant les côtes grecques et 108.500 en atteignant l’Italie, selon les chiffres du HCR. L’objectif pour tous est de rejoindre l’espace Schengen en accédant à la Hongrie après une traversée de la Macédoine puis de la Serbie, une situation qui accentue les tensions dans ces pays. Quelque 10.000 réfugiés, dont un tiers de femmes et d’enfants, sont entrés sur le territoire macédonien au cours du week-end, les autorités de cet Etat des Balkans ayant admis être submergées par l’afflux des populations. « Ils se présentent par groupes de 300 ou 400 et voyagent à bord de trains ou d’autocars à destination de la Serbie. Nous prévoyons que cet afflux sur cette voie de transit continue au rythme de 3.000 personnes par jour », a dit Melissa Fleming, porte-parole du Haut commissariat pour les réfugiés.   »Nous ne prévoyons pas que ce flux de personnes va se tarir dans les prochains mois tant qu’il y aura du beau temps et que les gens seront en mesure de franchir la Méditerranée », a-t-elle ajouté. Depuis le début de l’année, 2.373 migrants ont péri en mer, soit 300 de plus que sur la même période en 2014, a précisé Joel Millman, de l’Organisation internationale pour la migration (OIM).

 

Kerviel : le début d’une autre affaire Société Générale

Kerviel : le début d’une autre affaire Société Générale

 

Dans une Interview à l’Express Kerviel régit aux révélations de la policière qui met en cause la Société Générale et considère que c’est une bombe.

Il y a un an, vous demandiez – en vain – à François Hollande de garantir la protection des personnes prêtes à témoigner des dysfonctionnements dans le traitement de votre dossier. L’une d’entre elles parle aujourd’hui à visage découvert. Est-ce la fin de l’affaire Kerviel?

La fin, je ne sais pas, je l’espère. C’est à tout le moins le début de l’affaire Société générale. C’est une bombe, car non seulement ce témoignage fait sauter la banque en démasquant sa version officielle, mais il provient de la personne la plus au fait de l’affaire. C’est elle qui a mené l’intégralité de l’enquête depuis 2008 et qui a rédigé le procès-verbal de synthèse qui concluait à ma seule responsabilité. Elle connaît le dossier comme personne, probablement mieux que tous les magistrats qui ont été amenés à me juger. Pour moi, ça a valeur de réhabilitation. Je suis stupéfait par le courage de cette personne qui aujourd’hui trouve la force d’assumer et de dire: j’ai été trompée. Je ne sais que trop ce que ça peut lui coûter. Je ne sais pas si, à sa place, j’aurais eu ce courage. J’espère que les magistrats prendront à sa juste valeur cet acte de bravoure.

S’il avait été protégé, ce témoin aurait pu vous épargner d’être incarcéré. Vous le saviez lorsque vous avez été interpellé. Qu’avez-vous ressenti alors?

Un mélange de peine, de dégoût, de rage aussi. Car j’avais acquis la certitude que des dysfonctionnements existaient. C’était ce qui ressortait de l’enquête de Mediapart publiée la veille de mon arrestation. Ça coûtait quoi à l’Etat d’assurer l’anonymat des témoins? On était alors en plein débat sur le statut des lanceurs d’alerte et la manière de les protéger. J’ai toujours été respectueux de la justice française en espérant qu’elle fonctionne, je n’ai jamais fui, je me suis rendu en temps et en heure, sur décision du parquet, qui avait pourtant cinq ans pour mettre à exécution ma peine. Mais ce qui s’est passé ce jour-là était à l’opposé de l’image de la France, de ses valeurs telles qu’on me les a inculquées. Il n’y a pas un jour en prison où je n’ai pas espéré que l’un d’entre eux ait le courage de parler.

Aujourd’hui, comment vous sentez-vous?

Libéré, en paix avec moi-même. Quelle que soit la décision que prendront les juges, au moins, la promesse faite à ma mère, rendre l’honneur au nom de ma famille, est confortée. Au-delà de ma réhabilitation, c’est aussi celle de tous ces gens qui m’ont soutenu, ceux qui ont accepté de témoigner pendant mon procès, qui ont pris le risque de mettre en jeu leur carrière au nom d’un certain idéal de justice et qui ont été successivement raillés, maltraités et sanctionnés. Ce que je ressens comme une réhabilitation leur revient en priorité, car ils ont eu raison avant tout le monde.

Votre avocat, David Koubbi, a déposé la semaine dernière un recours en révision. Qu’en attendez-vous?

La réouverture du dossier, la tenue d’une vraie enquête à charge et à décharge, une véritable expertise financière indépendante sur les pertes de la banque. Mais aussi l’espoir que la justice arrête de dérailler, que le parquet cesse cette énorme mascarade, que les magistrats, les hommes politiques et les citoyens saisissent l’enjeu de ce qui est train de se passer.

A votre sortie de prison, vous avez déclaré que vous aspiriez désormais à « une vie normale ». Cela semble plus compliqué que vous ne l’aviez imaginé…

Je n’avais pas anticipé à quel point on se sent en sécurité dans une cellule de 9 m2. En prison, votre agenda est réglé comme du papier à musique, vous n’avez pas besoin de vous projeter, vous ne réfléchissez pas à l’avenir, le temps ne compte plus. Surtout que je m’étais mis en tête que j’allais purger la totalité de ma peine, c’est-à-dire trois ans. Je me le répétais tous les jours. C’était compter sans la pugnacité de mon avocat et de ses collaborateurs du cabinet 28 octobre. Sans eux, on ne serait pas allé jusqu’au bout et je ne serais peut-être pas là aujourd’hui. Une fois dehors, ce processus psychologique, destiné à me protéger, m’a sauté à la figure. Pendant des semaines, je me suis levé avec la peur de sortir dans la rue. Le moindre bruit de clefs ou de portes me renvoyait à la prison. Je me posais un milliard de questions, je culpabilisais d’être dehors et de ne pas me sentir heureux. J’ai mis plusieurs mois pour reprendre conscience et accepter qu’il me fallait entamer un travail sérieux sur moi-même. Ce que j’ai fait. Je ne sais pas si vous mesurez tout ce que j’endure depuis 2008. Sept ans, c’est long, mais nous ne lâcherons pas.

Vous aviez entamé une « marche contre la tyrannie des marchés financiers ». Comment allez-vous poursuivre ce combat?

Ça chemine. Des gens nous rejoignent, des professeurs d’économie, des universitaires, d’anciens traders, des hommes politiques. On réfléchit à importer un concept qui a fait ses preuves aux Etats-Unis, qui consiste à racheter des prêts étudiants pour les financer par des dons. J’adorerais l’appliquer en France à des personnes surendettées. On envisage aussi de lancer un site Internet pour intéresser les citoyens au monde de la finance, donner des clefs, bref, éveiller les consciences.

Sarkozy « dix à quinze mesures très fortes, début 2016″, on fait quoi en attendant ?

Sarkozy « dix à quinze mesures très fortes, début 2016″

 

Jusque là la mayonnaise n’a pas pris ;  du coup, Sarko annonce 15 mesures fortes mais pour début 2016. Pour meubler en attendant,  Sarko focalise sur le fonctionnement de l’UMP, un sujet qui évidemment passionne les foules. Avec  une  réflexion de portée philosophique concernant l’expression médiatique : « ferme sur le respect de l’unité et souple sur l’expression de la richesse de la diversité. Si on fait comme ça, on aura quelque chose qui correspond à la diversité de la France ». A relire plusieurs fois pour décoder la finesse dialectique. Sarko   a  donc  dévoilé l’esquisse d’un premier plan pour l’UMP ce samedi 7 mars. « On va multiplier les conventions thématiques et au début 2016, on présentera un projet de l’UMP. Il y aura dix à quinze mesures très fortes, que nous aurons fait adopter par la totalité de ceux qui pourraient être candidats aux primaires », a affirmé le président de l’UMP, devant près d’un millier de personnes. Plusieurs responsables UMP étaient présents, notamment Laurent Wauquiez, secrétaire général du mouvement, et Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente déléguée. « Que chacun fasse savoir ses différences, c’est très bien mais il y a un socle commun », a-t-il dit. « À la direction du mouvement, nous devons être très fermes sur le respect de l’unité et souples sur l’expression de la richesse de la diversité. Si on fait comme ça, on aura quelque chose qui correspond à la diversité de la France », a-t-il ajouté.  L’UMP tient sa première convention thématique de l’ère Sarkozy sur le logement le 18 mars. L’ancien Premier ministre François Fillon, qui a récemment présenté ses propres propositions dans ce domaine, viendra les expliquer, a expliqué Nicolas Sarkozy. Pourvu que l’UMP ne propose pas comme Valls de repeindre les cages d’escalier des HLM ! On va manquer de peinture en France !

 

Début des raids américains sur l’Irak

Début des raids américains sur l’Irak

 Première réplique américaine contre les djihadistes responsables de l’exil de plus de 100 000 personnes notamment des chrétiens. L’armée américaine a mené vendredi deux nouveaux raids aériens contre les djihadistes de l’Etat islamique dans le nord de l’Irak, a annoncé le Pentagone. Ces frappes font suite au largage de deux bombes sur les positions des combattants de l’EI plus tôt dans la journée.  Un drone a pris pour cible une batterie de mortier des islamistes et quatre chasseurs F/A-18 ont pilonné un convoi et une batterie de mortier de l’Etat islamique, précise le Pentagone dans un communiqué. Des responsables américains et européens ont déclaré que les convois de l’IE étaient à destination d’Erbil, capitale de la région autonome du Kurdistan irakien. Un des responsables a ajouté qu’il était possible de l’un des convois visait à mener une attaque contre des communautés chrétiennes dans Erbil ou à proximité de cette ville. Le gouvernement régional kurde et des responsables américains ont reconnu que les peshmerga sont confrontés à des adversaires mieux armés et équipés qu’eux. Les djihadistes se sont constitué un arsenal d’armes et de munitions, principalement de fabrication américaine, qu’ils ont prises à des unités de l’armée irakienne mises en déroute lors de l’offensive qu’ils ont menée cette année.

 

Immobilier: seulement le début de la correction

Immobilier: seulement le début de la correction

Dans une étude publiée ce vendredi 26 juillet, Standard and Poor’s. estime que ce recul sera de 4% pour l’année 2013. Si la France affiche des indicateurs économiques en berne, son marché immobilier demeure « très cher et n’est qu’au début de sa phase de correction », analyse S&P. L’agence juge que « les primo-accédants aux revenus modestes souffriront le plus pour pénétrer le marché de l’immobilier résidentiel ». « La baisse des taux d’intérêt des prêts immobiliers, l’augmentation constante des prêts immobiliers concédés par les institutions financières françaises, et le déséquilibre entre l’offre et la demande de logement », expliquent ce maintien de prix élevés dans l’Hexagone.  La correction des prix enregistrée par l’Hexagone resterait toutefois contenue au regard de l’Espagne, où S&P estime que les prix vont diminuer de 8%, soit le double de la France. Les raisons de cette chute sont nombreuses: une économie en récession, un stock de logements invendus élevé (635.000 à fin 2012) ou encore un haut niveau de chômage à plus de 27%. Dans ce contexte, les fondamentaux du marché demeurent défavorables. Même si certains indicateurs, consommation des ménages, ventes au détail, laissent augurer une « stabilisation progressive dans les 12 mois à venir », explique l’agence.  Au Portugal, lui aussi en sévère récession, les prix ne devraient se contracter que de 3,5% en 2013, dans la mesure où ils avaient peu augmenté entre 1990 et le début de la crise financière mondiale, en 2007. Et ils devraient se stabiliser l’an prochain (-0,5%), estime S&P, tablant sur une amélioration de l’économie portugaise. La mauvaise conjoncture économique, la hausse du chômage et la perte de confiance des ménages devraient aussi entraîner un recul des prix aux Pays-Bas (-5,5%) et en Italie (-3%) en 2013. En Irlande, après une correction de l’ordre de 50% en six ans, le marché immobilier devrait voir ses prix se stabiliser (-0,9%) cette année et l’an prochain. A l’opposé, le marché immobilier allemand, sous évalué de 20% selon certains indicateurs, devrait continuer de croître de 3% en 2013, prédit S&P, qui prévoit aussi une hausse de 2,5% au Royaume-Uni et de 0,5% en Belgique.

 

France : fin de Florange mais début du mariage pour tous ! Surréaliste !

France :  fin de Florange mais début du mariage pour tous ! Surréaliste !

 

Au même moment on a annoncé l’extinction définitive des hauts fourneaux de Florange et le vote du mariage pour tous. Tout un symbole des priorités de la politique de Hollande. Une excuse cependant, Hollande ne croyait pas que l crise serait aussi importante. ! Il y a de toute évidence un léger décalage entre les préoccupations de l’oligarchie politique et celles de la France profonde. Comme dit Rocard sur RTL ce matin, il faudrait que Hollande change de vision. Après 20 mois de lutte sociale et de polémiques, la Lorraine tourne mercredi une page de son histoire industrielle avec la mise à l’arrêt définitive des hauts fourneaux de Florange, une étape symbolique que certains syndicalistes veulent célébrer par la pose d’une stèle en mémoire des « promesses non tenues » de François Hollande.   »Pendant qu’on posera cette stèle, derrière nous, ils seront en train de porter le dernier coup dans la mise à mort de notre outil de travail », a résumé mardi Walter Broccoli, représentant FO ArcelorMittal à Florange.  Le gaz alimentant les quatre tours de chauffe encore en état de marche dans les deux cathédrales d’acier du site d’ArcelorMittal, le P3 et le P6, sera coupé entre mercredi et jeudi, au cours d’une procédure qui durera 48 heures.   »Ça veut dire qu’on ne pourra plus redémarrer les hauts fourneaux, à moins d’investir dans de nouvelles installations », analyse François Lopera, de la CGT.  La procédure complète de mise sous cocon de l’usine à chaud, qui devrait être achevée d’ici fin juin, comprend l’arrêt et la consignation de toutes les installations de la « phase liquide » de Florange, ainsi que la mise en sécurité du site.  Cette fermeture d’une partie de l’usine, qui conserve ses activités dites à froid (packaging et automobile), était prévue dans l’accord conclu fin novembre entre le gouvernement et le numéro un mondial de l’acier, qui la jugeait inéluctable en raison du contexte économique.  Ce texte prévoyait également qu’il n’y aurait aucun licenciement sec pour les 629 salariés concernés (sur les quelque 2.500 du site), 206 d’entre eux ayant atteint l’âge de la retraite depuis la signature de l’accord, alors que la promesse de reclassement des 423 salariés encore en activité sera l’objet des prochaines négociations sociales.  L’accord prévoyait par ailleurs l’engagement d’ArcelorMittal d’investir 180 millions d’euros en cinq ans dans la filière à froid.   »Ces engagements seront tenus et j’en serai, avec le gouvernement, le garant », a assuré François Hollande en décembre.  Mais pour les syndicats, qui reprochent au gouvernement d’avoir capitulé face à la stratégie industrielle à court terme de Mittal, cet accord est un échec.  C’est ce qui a valu au Premier ministre Jean-Marc Ayrault d’être qualifié de « traître » par Edouard Martin, militant CFDT devenu le chef de file médiatique du combat des « Florange ».  Après l’abandon du projet Ulcos visant à réduire les émissions de CO2 dans le processus de fabrication de l’acier et dans lequel les salariés de Florange voyaient le dernier espoir de sauver les hauts fourneaux, ArcelorMittal a assuré qu’il poursuivrait ses programmes de recherche en France, autour d’un nouveau projet baptisé Lis.  Lundi, le groupe a annoncé 32 millions d’euros supplémentaires d’investissements dans ce programme par le biais d’un partenariat public-privé, mais les possibles applications industrielles ne seront pas connues avant six ans, durée de la mise sous cocon des hauts fourneaux.  En 2009, une stèle en mémoire des promesses non tenues de Nicolas Sarkozy avait été érigée après la fermeture de l’aciérie voisine de Gandrange.

 

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