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Dengue: 2 800 cas importés depuis le début de l’année.

Dengue:   2 800  cas importés depuis le début de l’année.

 

 

Entre le 1er janvier et le 30 avril, 2 166 cas importés avaient déjà été décomptés en France hexagonale. Ces nouveaux cas portent le total à 2 800 cas, battant le record du nombre de cas importés sur toute l’année 2023 (2 019 cas).

En revanche, à la date du 18 juin,  »aucun épisode de transmission autochtone n’a été détecté », c’est-à-dire contracté en France hexagonale par des personnes qui n’ont pas voyagé en zone de circulation des virus, note Santé publique France. En 2023, la France avait recensé une cinquantaine de cas autochtones de dengue, transmis par un moustique présent sur place, après un record de 66 en 2022.

Avec les Jeux olympiques de Paris, et alors que le moustique tigre est présent dans la grande majorité des départements hexagonaux, les autorités et les épidémiologistes prévoient une encore plus forte circulation du virus pendant l’été, en raison de l’afflux de nombreux voyageurs.

Pour rappel, la dengue est une maladie virale transmise par les moustiques aux humains, le plus souvent bénigne, qui peut évoluer, dans environ 1% des cas, vers une forme plus grave provoquant notamment des saignements. Les décès sont très rares.

Economie: Croissance proche de zéro pour le début de l’année (INSEE)

Economie: Croissance proche de zéro pour le début de l’année (INSEE)

D’après l’INSEE, la croissance devrait être assez insignifiante pour la première partie de l’année 2024. Finalement la prolongation de la morosité économique des six derniers mois de 2023.Le problème c’est qu’on ne sait pas du tout si cette croissance pourra repartir au deuxième semestre 2024 compte tenu de l’amputation du pouvoir d’achat et de la réduction en volume de la consommation et des investissements sans parler des exportations sans doute en déficit de l’ordre d’une 80 de milliards encore.

L’économie française peine à sortir la tête de l’eau. Frappée de plein fouet par l’inflation et l’envolée des taux d’intérêt, la France demeure empêtrée dans une activité atone. La croissance du produit intérieur brut (PIB) a, certes, augmenté de 0,9% en 2023. Mais ce chiffre résulte en grande partie d’un rattrapage : l’activité en rythme trimestriel, elle, plafonne à zéro durant trois trimestres sur quatre. Et les six prochains mois ne s’annoncent pas miraculeux non plus. Dans son point de conjoncture dévoilé ce mercredi, l’Insee table sur une croissance du PIB de… 0,2% pour les deux premiers trimestres de 2024.

De son côté, le gouvernement table toujours sur une croissance du PIB de 1,4% en 2024. Mais ce pari est désormais de moins en moins crédible aux yeux de la plupart des économistes.

De son côté, l’OCDE a dégradé sa projection de 0,2 point lundi dernier : à 0,6%, contre 0,8% en novembre. L’exécutif devrait réviser prochainement son chiffre de croissance. Et pour cause, en zone euro, les moteurs de l’activité sont au point mort.

Sur le front des investissements, les mauvaises nouvelles s’accumulent. Après une année 2023 morose, l’Insee ne prévoit pas d’embellie pour les mois à venir. Quelques indicateurs avancés, comme le climat des affaires dans le commerce de gros ou les investissements prévus dans les services, poursuivent leur chute inexorablement depuis deux ans.

Du côté des ménages, le repli de la fin de l’année 2023 (-1,4% au dernier trimestre) se poursuivrait au moins jusqu’au premier semestre 2024. « Le principal canal par lequel passe les effets de la politique monétaire est l’investissement des ménages », explique le conjoncturiste. Résultat, les secteurs de la construction et de l’immobilier risquent de souffrir pendant encore un long moment. « Globalement, les promoteurs immobiliers sont très pessimistes dans les enquêtes ». Compte tenu du temps de propagation des effets de la politique monétaire sur l’économie estimée entre 12 et 18 mois, l’horizon risque de rester sombre pendant encore longtemps pour les acteurs de la construction.

Dans l’industrie, les indicateurs sont également décevants. Le climat des affaires dans les grandes branches de l’industrie manufacturière sont en chute libre depuis le début de l’année 2021.

Sur le front des prix, l’inflation pourrait redescendre à 2,5% d’ici juin prochain. Après avoir atteint 3,7% en décembre, l’indice général des prix est retombé à 3,1% à la fin du mois de janvier. « L’alimentation a été la principale contribution à l’inflation entre septembre 2022 et septembre 2023 », a résumé Clément Bortoli, chef de la division Synthèse conjoncturelle.

« Ce sont désormais les services qui devraient principalement contribuer à l’inflation avec la dynamique des salaires », a-t-il poursuivi.

Dans le secteur privé, « les salaires ralentissent un peu (après environ +4,5% en moyenne annuelle en 2023), mais restent assez dynamiques car les négociations se fondent sur l’inflation passée. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +2,6% », détaille à La Tribune, Dorian Roucher.

Du côté du secteur public, « le salaire moyen par tête a évolué à un rythme proche, mais légèrement inférieur à celui du secteur privé (+4,0% en 2023), notamment du fait des mesures catégorielles en faveur des enseignants et de la revalorisation du point d’indice au 1er juillet 2023. Début 2024, de nouvelles mesures ont été mises en œuvre et l’évolution resterait un peu inférieure à celui du secteur privé. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +1,9% ».

Economie: Croissance insignifiante pour le début de l’année (INSEE)

Economie: Croissance insignifiante pour le début de l’année (INSEE)

D’après l’INSEE, la croissance devrait être assez insignifiante pour la première partie de l’année 2024. Finalement la prolongation de la morosité économique des six derniers mois de 2023.

L’économie française peine à sortir la tête de l’eau. Frappée de plein fouet par l’inflation et l’envolée des taux d’intérêt, la France demeure empêtrée dans une activité atone. La croissance du produit intérieur brut (PIB) a, certes, augmenté de 0,9% en 2023. Mais ce chiffre résulte en grande partie d’un rattrapage : l’activité en rythme trimestriel, elle, plafonne à zéro durant trois trimestres sur quatre. Et les six prochains mois ne s’annoncent pas miraculeux non plus. Dans son point de conjoncture dévoilé ce mercredi, l’Insee table sur une croissance du PIB de… 0,2% pour les deux premiers trimestres de 2024.

De son côté, le gouvernement table toujours sur une croissance du PIB de 1,4% en 2024. Mais ce pari est désormais de moins en moins crédible aux yeux de la plupart des économistes.

De son côté, l’OCDE a dégradé sa projection de 0,2 point lundi dernier : à 0,6%, contre 0,8% en novembre. L’exécutif devrait réviser prochainement son chiffre de croissance. Et pour cause, en zone euro, les moteurs de l’activité sont au point mort.

Sur le front des investissements, les mauvaises nouvelles s’accumulent. Après une année 2023 morose, l’Insee ne prévoit pas d’embellie pour les mois à venir. Quelques indicateurs avancés, comme le climat des affaires dans le commerce de gros ou les investissements prévus dans les services, poursuivent leur chute inexorablement depuis deux ans.

Du côté des ménages, le repli de la fin de l’année 2023 (-1,4% au dernier trimestre) se poursuivrait au moins jusqu’au premier semestre 2024. « Le principal canal par lequel passe les effets de la politique monétaire est l’investissement des ménages », explique le conjoncturiste. Résultat, les secteurs de la construction et de l’immobilier risquent de souffrir pendant encore un long moment. « Globalement, les promoteurs immobiliers sont très pessimistes dans les enquêtes ». Compte tenu du temps de propagation des effets de la politique monétaire sur l’économie estimée entre 12 et 18 mois, l’horizon risque de rester sombre pendant encore longtemps pour les acteurs de la construction.

Dans l’industrie, les indicateurs sont également décevants. Le climat des affaires dans les grandes branches de l’industrie manufacturière sont en chute libre depuis le début de l’année 2021.

Sur le front des prix, l’inflation pourrait redescendre à 2,5% d’ici juin prochain. Après avoir atteint 3,7% en décembre, l’indice général des prix est retombé à 3,1% à la fin du mois de janvier. « L’alimentation a été la principale contribution à l’inflation entre septembre 2022 et septembre 2023 », a résumé Clément Bortoli, chef de la division Synthèse conjoncturelle.

« Ce sont désormais les services qui devraient principalement contribuer à l’inflation avec la dynamique des salaires », a-t-il poursuivi.

Dans le secteur privé, « les salaires ralentissent un peu (après environ +4,5% en moyenne annuelle en 2023), mais restent assez dynamiques car les négociations se fondent sur l’inflation passée. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +2,6% », détaille à La Tribune, Dorian Roucher.

Du côté du secteur public, « le salaire moyen par tête a évolué à un rythme proche, mais légèrement inférieur à celui du secteur privé (+4,0% en 2023), notamment du fait des mesures catégorielles en faveur des enseignants et de la revalorisation du point d’indice au 1er juillet 2023. Début 2024, de nouvelles mesures ont été mises en œuvre et l’évolution resterait un peu inférieure à celui du secteur privé. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +1,9% ».

Croissance : Croissance insignifiante pour le début de l’année (INSEE)

Croissance : Croissance insignifiante pour le début de l’année (INSEE)

D’après l’INSEE, la croissance devrait être assez insignifiante pour la première partie de l’année 2024. Finalement la prolongation de la morosité économique des six derniers mois de 2023.

L’économie française peine à sortir la tête de l’eau. Frappée de plein fouet par l’inflation et l’envolée des taux d’intérêt, la France demeure empêtrée dans une activité atone. La croissance du produit intérieur brut (PIB) a, certes, augmenté de 0,9% en 2023. Mais ce chiffre résulte en grande partie d’un rattrapage : l’activité en rythme trimestriel, elle, plafonne à zéro durant trois trimestres sur quatre. Et les six prochains mois ne s’annoncent pas miraculeux non plus. Dans son point de conjoncture dévoilé ce mercredi, l’Insee table sur une croissance du PIB de… 0,2% pour les deux premiers trimestres de 2024.

De son côté, le gouvernement table toujours sur une croissance du PIB de 1,4% en 2024. Mais ce pari est désormais de moins en moins crédible aux yeux de la plupart des économistes.

De son côté, l’OCDE a dégradé sa projection de 0,2 point lundi dernier : à 0,6%, contre 0,8% en novembre. L’exécutif devrait réviser prochainement son chiffre de croissance. Et pour cause, en zone euro, les moteurs de l’activité sont au point mort.

Sur le front des investissements, les mauvaises nouvelles s’accumulent. Après une année 2023 morose, l’Insee ne prévoit pas d’embellie pour les mois à venir. Quelques indicateurs avancés, comme le climat des affaires dans le commerce de gros ou les investissements prévus dans les services, poursuivent leur chute inexorablement depuis deux ans.

Du côté des ménages, le repli de la fin de l’année 2023 (-1,4% au dernier trimestre) se poursuivrait au moins jusqu’au premier semestre 2024. « Le principal canal par lequel passe les effets de la politique monétaire est l’investissement des ménages », explique le conjoncturiste. Résultat, les secteurs de la construction et de l’immobilier risquent de souffrir pendant encore un long moment. « Globalement, les promoteurs immobiliers sont très pessimistes dans les enquêtes ». Compte tenu du temps de propagation des effets de la politique monétaire sur l’économie estimée entre 12 et 18 mois, l’horizon risque de rester sombre pendant encore longtemps pour les acteurs de la construction.

Dans l’industrie, les indicateurs sont également décevants. Le climat des affaires dans les grandes branches de l’industrie manufacturière sont en chute libre depuis le début de l’année 2021.

Sur le front des prix, l’inflation pourrait redescendre à 2,5% d’ici juin prochain. Après avoir atteint 3,7% en décembre, l’indice général des prix est retombé à 3,1% à la fin du mois de janvier. « L’alimentation a été la principale contribution à l’inflation entre septembre 2022 et septembre 2023 », a résumé Clément Bortoli, chef de la division Synthèse conjoncturelle.

« Ce sont désormais les services qui devraient principalement contribuer à l’inflation avec la dynamique des salaires », a-t-il poursuivi.

Dans le secteur privé, « les salaires ralentissent un peu (après environ +4,5% en moyenne annuelle en 2023), mais restent assez dynamiques car les négociations se fondent sur l’inflation passée. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +2,6% », détaille à La Tribune, Dorian Roucher.

Du côté du secteur public, « le salaire moyen par tête a évolué à un rythme proche, mais légèrement inférieur à celui du secteur privé (+4,0% en 2023), notamment du fait des mesures catégorielles en faveur des enseignants et de la revalorisation du point d’indice au 1er juillet 2023. Début 2024, de nouvelles mesures ont été mises en œuvre et l’évolution resterait un peu inférieure à celui du secteur privé. L’acquis de croissance du salaire moyen par tête à mi-année serait de +1,9% ».

Bourses: Début d’année difficile

Bourses: Début d’année difficile

Avec des taux d’intérêt au plus bas, des actions qui plafonnent, on ne voit pas bien comment les marchés pourraient bien commencer l’année.

Par Karl Eychenne, chercheur chez Oblomov & Bartleby dans « La Tribune »

Les marchés financiers n’ont pas besoin d’arguments pour monter. Mais s’ils en ont, c’est mieux. Problème, le dernier trimestre 2023 a été particulièrement gourmand en termes de promesses, avec des hausses spectaculaires des marchés d’actions, d’obligations, des actifs bien ou mal notés, jusqu’aux cryptomonnaies évidemment.

Sur ces entrefaites de fin d’année, il ne resterait désormais plus grand-chose à croquer. Les marchés seraient condamnés à errer autour des niveaux actuels en 2024, avec bien entendu la gueule de bois de début d’année passée l’ivresse de la fin d’année passée. Un scénario plutôt crédible d’après les experts. Et donc fortement douteux. L’investisseur en a vu d’autres. Il a l’habitude de telles imprécations. Alors il attend son heure, puisqu’on lui dit qu’elle doit venir.

« Les taux ne peuvent plus baisser. C’est donc qu’ils doivent monter »
Il est vrai que les niveaux actuels des taux d’intérêt anticipent déjà des gestes forts de la part des Banques centrales américaine et européenne pour 2024. Près de 5 ou 6 baisses de taux directeurs sont anticipées par les marchés, avec des baisses dès ce trimestre. Le consensus des économistes croit aussi à des baisses de taux, mais avec modération. Sans parler des autorités monétaires qui elles osent à peine évoquer le sujet.

Mais il y a plus fort encore. Car non seulement les taux directeurs anticipés par les marchés ont baissé, mais l’incertitude liée à un tel scénario s’est aussi effondrée. Les investisseurs semblent convaincus que cela doit se passer ainsi, que les Banques centrales n’auront pas d’autre choix que de valider leurs anticipations. Comme si les investisseurs n’exigeaient plus de couverture contre le risque de se tromper. Les initiés reconnaitront la prime de terme, cet objet invisible à l’œil nu, mais dont la faiblesse constitue une des plus grandes énigmes de la finance du 21e siècle. Autrement dit, les niveaux des taux longs semblent déjà à bout de souffle, comme s’ils avaient déjà inspiré toutes les bonnes nouvelles disponibles, et n’étaient plus capables que d’expirer. Dans un tel scénario, difficile d’imaginer un début d’année serein sur les marchés obligataires.

Si les taux ne peuvent plus baisser, alors cela pose un sérieux problème aux marchés d’actions. En effet, les taux d’intérêt sont devenus le principal animateur des actions depuis quelques mois. Lorsque les taux montent, les actions baissent. Et lorsque les taux baissent, les actions montent. Aucune ruse, juste du bon sens et un peu de finance. Le taux est la monnaie d’échange entre aujourd’hui et demain, un taux élevé témoigne de votre préférence pour le présent. Si le taux monte, vous préférez garder votre argent aujourd’hui plutôt que de l’investir pour demain. Et si le taux baisse, vous êtes prêt à vous priver du présent pour prêter au futur. Aujourd’hui, le taux est au plus bas. Vous avez donc prêté beaucoup au futur. Effectivement, l’investisseur semble beaucoup croire aux promesses des marchés d’actions, au vu des niveaux atteints.

Mais sans baisse de taux supplémentaire, comment les marchés d’actions pourraient-ils monter davantage ? Il y aurait bien les bénéfices des entreprises pour compenser l’absence de soutien des taux. Mais il ne semble pas que l’année 2024 se présente sous les meilleurs hospices. Le consensus des analystes anticipe plutôt une correction… après celle de 2023 qui n’est jamais venue. Autrement dit, 2024 paierait la résilience de 2023. Dans le détail, les initiés parleront d’une correction des marges des entreprises, des marges enfin pénalisées par les tensions sur salaires, alors que le volume de vente serait lui enfin bridé par la faiblesse croissance économique. Pas de soutien des bénéfices, donc. Pas de soutien des taux non plus. Dernier espoir, la prime de risque action ?

Cette prime de risque actions est la grande sœur de la prime de terme vue plus haut pour les taux. Sauf qu’ici, il ne s’agit pas de monnaie d’échange contre le temps, mais contre le risque. Le risque d’acheter une action plutôt qu’une obligation. Lorsque l’investisseur est agressé par le cycle économique qui menace son épargne, il se montre plutôt réticent à acheter des actifs vulnérables à une baisse de la croissance, ce qui est le cas des actions. On dit alors qu’il exige une prime de risque actions plus élevée afin d’accepter d’acheter une action plutôt qu’une obligation réputée moins risquée (voire sans risque). Il suffirait donc que la prime de risque baisse pour donner un nouveau souffle aux marchés d’actions. C’est possible, techniquement. Mais peu probable en pratique. En effet, on a du mal à imaginer un investisseur détendu alors que les taux montent, les bénéfices baissent. Ainsi donc, les marchés d’actions seraient finalement privés de tout élan vital. Panne sèche.

Alors courage, fuyons ? Faut-il prendre ses jambes à son cou, et courir à vau-l’eau ? La thèse semble convaincante. On a beau tourner les marchés dans tous les sens, aucun profil ne semble plus favorable qu’un autre. Concrètement, tous les marchés seraient promis à une correction de début d’année, une correction presque nécessaire afin de restaurer quelque potentiel d’appréciation pour des jours meilleurs.

Curieusement, cette quasi-conviction que tous les marchés ne peuvent que baisser pourrait motiver quelque espoir. Le mathématicien nous apprend qu’il existe des jeux de fortune qui produisent de telles conditions favorables à l’expression de bizarreries. Lorsque tout semble perdu d’avance, il existe (parfois) une mécanique de la bonne surprise. Très sérieux. Il s’agit du Paradoxe de Parrondo. Un genre de double jeu qui vous promet la défaite si vous jouez à l’un ou à l’autre (obligations ou actions), mais assure la victoire si vous jouez aux deux en même temps. Assurément, la finance de marché n’a pas besoin d’arguments aussi techniques pour produire de tels paradoxes. En général, elle se contente juste de faire l’inverse du bon sens. Et puisque le bon sens nous dit que les marchés doivent baisser en ce début d’année, on peut raisonnablement imaginer qu’ils pourraient faire l’inverse.

Bourses:« Début damné » ?

Bourses:« Début damné » ?

Avec des taux d’intérêt au plus bas, des actions qui plafonnent, on ne voit pas bien comment les marchés pourraient bien commencer l’année.

Par Karl Eychenne, chercheur chez Oblomov & Bartleby dans « La Tribune »

Les marchés financiers n’ont pas besoin d’arguments pour monter. Mais s’ils en ont, c’est mieux. Problème, le dernier trimestre 2023 a été particulièrement gourmand en termes de promesses, avec des hausses spectaculaires des marchés d’actions, d’obligations, des actifs bien ou mal notés, jusqu’aux cryptomonnaies évidemment.

Sur ces entrefaites de fin d’année, il ne resterait désormais plus grand-chose à croquer. Les marchés seraient condamnés à errer autour des niveaux actuels en 2024, avec bien entendu la gueule de bois de début d’année passée l’ivresse de la fin d’année passée. Un scénario plutôt crédible d’après les experts. Et donc fortement douteux. L’investisseur en a vu d’autres. Il a l’habitude de telles imprécations. Alors il attend son heure, puisqu’on lui dit qu’elle doit venir.

« Les taux ne peuvent plus baisser. C’est donc qu’ils doivent monter »
Il est vrai que les niveaux actuels des taux d’intérêt anticipent déjà des gestes forts de la part des Banques centrales américaine et européenne pour 2024. Près de 5 ou 6 baisses de taux directeurs sont anticipées par les marchés, avec des baisses dès ce trimestre. Le consensus des économistes croit aussi à des baisses de taux, mais avec modération. Sans parler des autorités monétaires qui elles osent à peine évoquer le sujet.

Mais il y a plus fort encore. Car non seulement les taux directeurs anticipés par les marchés ont baissé, mais l’incertitude liée à un tel scénario s’est aussi effondrée. Les investisseurs semblent convaincus que cela doit se passer ainsi, que les Banques centrales n’auront pas d’autre choix que de valider leurs anticipations. Comme si les investisseurs n’exigeaient plus de couverture contre le risque de se tromper. Les initiés reconnaitront la prime de terme, cet objet invisible à l’œil nu, mais dont la faiblesse constitue une des plus grandes énigmes de la finance du 21e siècle. Autrement dit, les niveaux des taux longs semblent déjà à bout de souffle, comme s’ils avaient déjà inspiré toutes les bonnes nouvelles disponibles, et n’étaient plus capables que d’expirer. Dans un tel scénario, difficile d’imaginer un début d’année serein sur les marchés obligataires.

Si les taux ne peuvent plus baisser, alors cela pose un sérieux problème aux marchés d’actions. En effet, les taux d’intérêt sont devenus le principal animateur des actions depuis quelques mois. Lorsque les taux montent, les actions baissent. Et lorsque les taux baissent, les actions montent. Aucune ruse, juste du bon sens et un peu de finance. Le taux est la monnaie d’échange entre aujourd’hui et demain, un taux élevé témoigne de votre préférence pour le présent. Si le taux monte, vous préférez garder votre argent aujourd’hui plutôt que de l’investir pour demain. Et si le taux baisse, vous êtes prêt à vous priver du présent pour prêter au futur. Aujourd’hui, le taux est au plus bas. Vous avez donc prêté beaucoup au futur. Effectivement, l’investisseur semble beaucoup croire aux promesses des marchés d’actions, au vu des niveaux atteints.

Mais sans baisse de taux supplémentaire, comment les marchés d’actions pourraient-ils monter davantage ? Il y aurait bien les bénéfices des entreprises pour compenser l’absence de soutien des taux. Mais il ne semble pas que l’année 2024 se présente sous les meilleurs hospices. Le consensus des analystes anticipe plutôt une correction… après celle de 2023 qui n’est jamais venue. Autrement dit, 2024 paierait la résilience de 2023. Dans le détail, les initiés parleront d’une correction des marges des entreprises, des marges enfin pénalisées par les tensions sur salaires, alors que le volume de vente serait lui enfin bridé par la faiblesse croissance économique. Pas de soutien des bénéfices, donc. Pas de soutien des taux non plus. Dernier espoir, la prime de risque action ?

Cette prime de risque actions est la grande sœur de la prime de terme vue plus haut pour les taux. Sauf qu’ici, il ne s’agit pas de monnaie d’échange contre le temps, mais contre le risque. Le risque d’acheter une action plutôt qu’une obligation. Lorsque l’investisseur est agressé par le cycle économique qui menace son épargne, il se montre plutôt réticent à acheter des actifs vulnérables à une baisse de la croissance, ce qui est le cas des actions. On dit alors qu’il exige une prime de risque actions plus élevée afin d’accepter d’acheter une action plutôt qu’une obligation réputée moins risquée (voire sans risque). Il suffirait donc que la prime de risque baisse pour donner un nouveau souffle aux marchés d’actions. C’est possible, techniquement. Mais peu probable en pratique. En effet, on a du mal à imaginer un investisseur détendu alors que les taux montent, les bénéfices baissent. Ainsi donc, les marchés d’actions seraient finalement privés de tout élan vital. Panne sèche.

Alors courage, fuyons ? Faut-il prendre ses jambes à son cou, et courir à vau-l’eau ? La thèse semble convaincante. On a beau tourner les marchés dans tous les sens, aucun profil ne semble plus favorable qu’un autre. Concrètement, tous les marchés seraient promis à une correction de début d’année, une correction presque nécessaire afin de restaurer quelque potentiel d’appréciation pour des jours meilleurs.

Curieusement, cette quasi-conviction que tous les marchés ne peuvent que baisser pourrait motiver quelque espoir. Le mathématicien nous apprend qu’il existe des jeux de fortune qui produisent de telles conditions favorables à l’expression de bizarreries. Lorsque tout semble perdu d’avance, il existe (parfois) une mécanique de la bonne surprise. Très sérieux. Il s’agit du Paradoxe de Parrondo. Un genre de double jeu qui vous promet la défaite si vous jouez à l’un ou à l’autre (obligations ou actions), mais assure la victoire si vous jouez aux deux en même temps. Assurément, la finance de marché n’a pas besoin d’arguments aussi techniques pour produire de tels paradoxes. En général, elle se contente juste de faire l’inverse du bon sens. Et puisque le bon sens nous dit que les marchés doivent baisser en ce début d’année, on peut raisonnablement imaginer qu’ils pourraient faire l’inverse.

Majorité : un changement de gouvernement ou la dissolution de l’assemblée début 2024

Majorité : un changement de gouvernement ou la dissolution de l’assemblée début 2024

Après la très grande confusion qui a caractérisé le vote de la loi immigration, force est de constater la crise qui va sans doute s’installer de manière durable au sein même de la majorité. En effet un quart des députés de la majorité n’ont pas voulu soutenir le projet qui s’est dégagé de la commission mixte paritaire du Parlement soutenu par le gouvernement. Pire certains responsables et même des ministres ont menacé de démissionner.

A minima, le président sera donc bien obligé de procéder à un changement ministériel voire même un changement de gouvernement tellement la première ministre voire même le ministre de l’intérieur ont été usés par les péripéties de cette loi.

On pourrait aussi imaginer que face à une crise d’une telle ampleur que la dissolution de l’Assemblée nationale remette les compteurs à zéro pour repréciser l’appartenance des uns et des autres à la majorité comme à l’opposition.

Compte tenu du caractère particulier du président qui n’a cessé d’afficher des contradictions en même temps que son immobilisme, on peut imaginer que le pouvoir décidera de réformer a minima le gouvernement.

Pourtant avec cette réforme de l’immigration sonne la fin officielle de ce qu’on appelait le macronisme sorte de parenthèse politique confuse qui se traduit surtout par la gestion du pays par un homme seul, inexpérimenté, contradictoire et responsable d’amplification de grandes faiblesses dans le pays

Politique: Loi Immigration : le début de la fin du macronisme

Politique: Loi Immigration : le début de la fin du macronisme

Difficile de considérer que c’est la fin d’un courant politique qui en réalité ne s’est jamais installé dans le paysage politique. Le macronisme, c’est en effet une sorte de même temps contradictoire. Mais cette fois, la majorité elle-même éclate sous les contradictions. Bref le début de la fin sans doute pour le macronisme en crise politique. En effet à l’occasion du vote de la loi immigration, les soutiens aux textes sont plus enthousiastes chez les « républicains » et l’extrêmes droite que dans la majorité. Bref un texte obtenu avec un soutien non souhaité mais réel du RN.

Dans cette affaire Macron perd la main sur sa majorité qui progressivement va éclater entre les responsables qui penchent à gauche et les responsables qui pencheraient plutôt à droite. De toute manière, le calendrier va confirmer l’état de crise car de plus en plus de responsables de la majorité vont prendre de la distance par rapport à un président qui ne maîtrise plus grand-chose y compris dans son propre parti.

Le texte immidration a en effet mis le feu aux poudres dans la majorité présidentielle et le gouvernement, avec notamment la démission du ministre de la Santé Et le vote contre de 25 % des députés macronistes.

Aurélien Rousseau, ancien directeur de cabinet d’Elisabeth Borne, n’est pas le seul ministre hostile à la loi votée mardi soir. Figurent également d’autres ministres Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur), Patrice Vergriete (Logement) ou encore Clément Beaune (Transports).

Selon un député Renaissance, macroniste de la première heure, le soutien du RN est un « baiser de la mort pour la majorité ». « On est dans la main du RN, on a perdu sur tous les tableaux » et Marine Le Pen « a tout gagné », a de son côté confié à l’AFP une députée du groupe centriste.

Depuis le vote de la CMP, le RN mais aussi LR se gargarisent en effet du contenu du texte – « notre texte », selon le président de LR Éric Ciotti- , qui traduit selon Marine Le Pen une « victoire idéologique du Rassemblement national puisqu’il est inscrit maintenant dans cette loi la priorité nationale ».

Numériquement, les voix du RN ont pourtant pencher la balance. Et pour cause : les divisions sont telles au sein du camp présidentiel que le projet de loi controversé adopté mardi par une commission parlementaire à l’issue d’un accord entre la droite et la majorité risquait de ne passer, à l’Assemblée nationale, que grâce aux voix des députés de Marine Le Pen.

Les opposants à un texte trop dur ont également reçu le soutien du Medef, par la voix de son patron Patrick Martin, qui a souligné que l’économie française aurait « massivement » besoin de « main-d’œuvre immigrée » dans les prochaines décennies. Parallèlement, une cinquantaine d’associations, syndicats et ONG, dont la Ligue des droits de l’Homme, dénoncent le texte « le plus régressif depuis au moins 40 ans » en France.

Loi Immigration : le début de la fin du macronisme

Loi Immigration : le début de la fin du macronisme

Difficile de considérer que c’est la fin d’un courant politique qui en réalité ne s’est jamais installé dans le paysage politique. Le macronisme, c’est en effet une sorte de même temps contradictoire. Mais cette fois, la majorité elle-même éclate sous les contradictions. Bref le début de la fin sans doute pour le macronisme en crise politique. En effet à l’occasion du vote de la loi immigration, les soutiens aux textes sont plus enthousiastes chez les « républicains » et l’extrêmes droite que dans la majorité. Bref un texte obtenu avec un soutien non souhaité mais réel du RN.

Dans cette affaire Macron perd la main sur sa majorité qui progressivement va éclater entre les responsables qui penchent à gauche et les responsables qui pencheraient plutôt à droite. De toute manière, le calendrier va confirmer l’état de crise car de plus en plus de responsables de la majorité vont prendre de la distance par rapport à un président qui ne maîtrise plus grand-chose y compris dans son propre parti.

Le texte immidration a en effet mis le feu aux poudres dans la majorité présidentielle et le gouvernement, avec notamment la démission du ministre de la Santé Et le vote contre de 25 % des députés macronistes.

Aurélien Rousseau, ancien directeur de cabinet d’Elisabeth Borne, n’est pas le seul ministre hostile à la loi votée mardi soir. Figurent également d’autres ministres Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur), Patrice Vergriete (Logement) ou encore Clément Beaune (Transports).

Selon un député Renaissance, macroniste de la première heure, le soutien du RN est un « baiser de la mort pour la majorité ». « On est dans la main du RN, on a perdu sur tous les tableaux » et Marine Le Pen « a tout gagné », a de son côté confié à l’AFP une députée du groupe centriste.

Depuis le vote de la CMP, le RN mais aussi LR se gargarisent en effet du contenu du texte – « notre texte », selon le président de LR Éric Ciotti- , qui traduit selon Marine Le Pen une « victoire idéologique du Rassemblement national puisqu’il est inscrit maintenant dans cette loi la priorité nationale ».

Numériquement, les voix du RN ont pourtant pencher la balance. Et pour cause : les divisions sont telles au sein du camp présidentiel que le projet de loi controversé adopté mardi par une commission parlementaire à l’issue d’un accord entre la droite et la majorité risquait de ne passer, à l’Assemblée nationale, que grâce aux voix des députés de Marine Le Pen.

Les opposants à un texte trop dur ont également reçu le soutien du Medef, par la voix de son patron Patrick Martin, qui a souligné que l’économie française aurait « massivement » besoin de « main-d’œuvre immigrée » dans les prochaines décennies. Parallèlement, une cinquantaine d’associations, syndicats et ONG, dont la Ligue des droits de l’Homme, dénoncent le texte « le plus régressif depuis au moins 40 ans » en France.

Marseille Chicago : 49e homicide depuis le début de l’année

Marseille Chicago : 49e homicide depuis le début de l’année

Encore un homme mortellement blessé par balle dans le contexte du trafic de drogue à Marseille. C’est la 49e victime de ce type depuis le début de l’année. De quoi s’interroger sur la volonté et l’efficacité des pouvoirs publics. Certes des moyens supplémentaires ont été affectés mais certainement pas à la hauteur de l’enjeu sans parler du laxisme de la justice.

Un homme d’une vingtaine d’années a été mortellement blessé par balles lundi 13 novembre au soir dans une cité des quartiers populaires du nord de Marseille, a appris l’AFP de source policière et auprès des marins-pompiers, confirmant une information de La Provence. Selon les marins-pompiers, qui ont constaté le décès de la victime sur place, les faits se sont produits un peu avant 21h30 dans la cité de la Bricarde.

Il y a deux jours on avait déjà assisté à une fusillade ayant fait demeurer trois blessés.
Ces cinq personnes, trois hommes et deux femmes, ont été visées par des tirs de Kalachnikov samedi soir alors qu’ils se trouvaient à bord d’un véhicule sur le parking d’un McDonald’s. Les deux morts sont un homme de 22 ans, le conducteur, et la passagère de 25 ans qui se trouvait à ses côtés.

Marseille Chicago : encore deux morts soit 42 depuis le début de l’année

Marseille Chicago : encore deux morts soit 42 depuis le début de l’année


Et 2 morts supplémentaires à Marseille dans le cadre évidemment des règlements de compte relatifs aux drogues.Soit au total 42 personnes mortes dont trois complètement étrangères aux stupéfiants.

Au ministère de l’intérieur on affirme que la croissance des tueries découle précisément de la lutte anti drague qui perturbe les réseaux de distribution. Un argument à relativiser car la vérité c’est que les moyens pourtant importants sont encore très insuffisants au regard des enjeux à Marseille d’abord mais aussi ailleurs. Ce n’est pas une seule compagnie de CRS spécialisés qu’il convient de mobiliser mes 25 ou 50 en France.

Ces deux nouveaux meurtres -dont le lien avec les trafics de drogue qui gangrène la deuxième ville de France n’est pour l’heure pas établi- interviennent plus de deux semaines après le dernier homicide officiellement lié par les enquêteurs à la guerre entre gangs pour le contrôle des points de vente de stupéfiants dans la cité phocéenne.

Tarifs Électricité : nouvelle hausse début 2024 ?

Tarifs Électricité : nouvelle hausse début 2024 ?

EDF voudrait bien procéder à une nouvelle hausse des tarifs de l’électricité pour les particuliers d’au moins 10 % au 1er janvier. Pour l’instant le gouvernement tergiverse et déclare que cette hausse ne dépassera pas les 10 %. Autant dire qu’il approuve ce chiffre. Par ailleurs la fourniture d’électricité aux industriels faits encore l’objet d’âpres discussions.En février 2023, le tarif réglementaire de l’électricité est donc passé de 0,174 euro par kilowattheure à 0,2062 euro par kilowattheure. La facture des ménages était alors réduite de 43 % par rapport à son tarif réel sans aide. Les calculs du CRE prévoyaient, en dehors de toute compensation, une hausse théorique de 99 %.

Au cœur de l’été 2023, le gouvernement a annoncé alléger son aide aux ménages, passant sa compensation tarifaire de 43 à 37 %. Pour les Français, la facture d’électricité a donc augmenté de 10 %. Cette hausse continue a été justifiée par la nécessité de « lourds investissements » à réaliser par Enedis et RTE pour « accélérer la transition écologique en France et le développement des énergies renouvelables », ainsi que « la modernisation du réseau électrique ». Cela représente une hausse de « 160 euros par an en moyenne », selon le gouvernement.

CLIMAT: le début de « L’ÈRE DE L’ÉBULLITION » ( ONU)

CLIMAT: le début de « L’ÈRE DE L’ÉBULLITION » ( ONU)

« Le changement climatique est là. Il est terrifiant. Et c’est juste le début. L’ère du réchauffement climatique est terminée, place à l’ère de l’ébullition mondiale », a déclaré le patron de l’ONU, Antonio Guterres.
« pour les scientifiques, c’est sans équivoque: les humains sont responsables », a-t-il insisté, notant que « la seule surprise est la vitesse du changement ».

« Les conséquences sont claires et tragiques: des enfants emportés par les pluies de mousson, des familles qui fuient les flammes, des travailleurs qui s’évanouissent sous la chaleur brûlante ».
Face à ce constat catastrophique, le secrétaire général de l’ONU a répété ses appels incessants à agir radicalement et de façon urgente, s’en prenant aussi une nouvelle fois au secteur des énergies fossiles.

« L’air est irrespirable, la chaleur est insoutenable. Et les niveaux de profits des énergies fossiles et l’inaction climatique sont inacceptables », a-t-il martelé. « Les dirigeants doivent diriger. Assez d’hésitation. Assez d’excuses. Assez d’attente que les autres bougent en premier ».

Antonio Guterres, qui accueillera à New York en septembre un sommet pour l’ambition climatique, appelle notamment les pays développés à s’engager à atteindre la neutralité carbone le plus près possible de 2040 et les économies émergentes le plus près possible de 2050.

Climat et Fortes températures : ce n’est qu’un début !

Climat et Fortes températures : ce n’est qu’un début !


Alors que le mois de juin 2023 a enregistré les températures les plus élevés au plan mondial, l’ONU a appelé, mardi 4 juillet, les gouvernements à anticiper les conséquences du phénomène météorologique El Niño, qui vient de débuter et qui est généralement associé à une hausse des températures mondiales. Le phénomène se poursuivra toute l’année à une intensité « au moins modérée », a précisé l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l’ONU.

Le 8 juin, l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) avait déjà annoncé l’arrivée d’El Niño. L’OMM annonce à son tour « le début de l’épisode », avec une probabilité de 90% pour qu’il se poursuive au second semestre. L’effet à la hausse sur les températures mondiales se manifeste généralement dans l’année suivant le développement du phénomène. Il sera donc probablement plus apparent l’an prochain.

« L’arrivée d’El Niño augmentera considérablement la probabilité de battre des records de température et de déclencher une chaleur plus extrême dans de nombreuses régions du monde et dans les océans », a prévenu le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, dans le bulletin de l’organisation. « L’annonce d’un épisode El Niño par l’OMM est un signal donné aux gouvernements du monde entier pour qu’ils se préparent à en limiter les effets sur notre santé, nos écosystèmes et nos économies. »

L’organisation mondiale de la santé (OMS) craint aussi une augmentation des maladies liées à l’eau, comme le choléra, ou encore une hausse des épidémies de maladies transmises par les moustiques, comme le paludisme et la dengue. L’OMS s’inquiète aussi au sujet de maladies infectieuses telles que la rougeole et la méningite.

Fortes températures : ce n’est qu’un début !

Fortes températures : ce n’est qu’un début !


Alors que le mois de juin 2023a enregistré les températures les plus élevés au plan mondial, l’ONU a appelé, mardi 4 juillet, les gouvernements à anticiper les conséquences du phénomène météorologique El Niño, qui vient de débuter et qui est généralement associé à une hausse des températures mondiales. Le phénomène se poursuivra toute l’année à une intensité « au moins modérée », a précisé l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l’ONU.

Le 8 juin, l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) avait déjà annoncé l’arrivée d’El Niño. L’OMM annonce à son tour « le début de l’épisode », avec une probabilité de 90% pour qu’il se poursuive au second semestre. L’effet à la hausse sur les températures mondiales se manifeste généralement dans l’année suivant le développement du phénomène. Il sera donc probablement plus apparent l’an prochain.

« L’arrivée d’El Niño augmentera considérablement la probabilité de battre des records de température et de déclencher une chaleur plus extrême dans de nombreuses régions du monde et dans les océans », a prévenu le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, dans le bulletin de l’organisation. « L’annonce d’un épisode El Niño par l’OMM est un signal donné aux gouvernements du monde entier pour qu’ils se préparent à en limiter les effets sur notre santé, nos écosystèmes et nos économies. »

l’organisation mondiale de la santé (OMS) craint aussi une augmentation des maladies liées à l’eau, comme le choléra, ou encore une hausse des épidémies de maladies transmises par les moustiques, comme le paludisme et la dengue. L’OMS s’inquiète aussi au sujet de maladies infectieuses telles que la rougeole et la méningite.

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