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Les propositions fantaisistes de De Rugy

Les propositions fantaisistes de De Rugy

 

 

Il est toujours intéressant de relire les intentions programmatiques de personnalités politiques surtout quand elles sont amenées à prendre les manettes gouvernementales. C’est le cas de François de Rugy Un écologiste, expert en langue de bois, qui lorsqu’il était candidat à la primaire de la gauche critiquait très fortement Emmanuel Macron. Par exemple En janvier 2017, il exprimait publiquement ses réserves sur le candidat d’En Marche!, sur le plateau de France 24. «Il ne parle pas d’écologie. Je ne sais pas quel est son programme écologique», lâchait-il, avant de lui reprocher de miser sur le diesel et le nucléaire.

Dans son programme, François de Rugy, ne proposait pas moins de 66 mesures, dont les premières étaient consacrées à l’écologie. Le futur président de l’Assemblée nationale prônait la mise en place d’une production énergétique 100% renouvelable d’ici 2050. Pour y parvenir, il envisageait la fermeture des centrales nucléaires construites il y a plus de 40 ans. François de Rugy tablait sur une disparition du nucléaire en 2040, avec comme point d’étape une production chutant de 75% à 50% en 2025.

Bref de Rugy reprenait à son compte les propositions complètement irréalistes de Ségolène Royal, en piret. Notons que la décision de fermer Fessenheim n’est pas prise puisqu’elle est conditionnée à la mise en service de l’EPR de Flamanville qui n’entrera pas en fonction avant 2020. Bref il se pourrait qu’aucune centrale ne soit fermée d’ici la fin du mandat. Ne parlons pas de l’objectif de ramener la production électrique d’origine nucléaire à 50 % en 2025, ni de la perspective d’une production électrique 100 % renouvelable d’ici 2050 alors que la plupart des réacteurs verront  leur durée de vie prolongée précisément jusqu’en 2050 ou 2060. C’est donc avec une certaine gourmandise qu’on attend les premiers discours fumeux de De Rugy.

 

François de Rugy présente son plan pour la réforme de l’Assemblée

François de Rugy présente son plan pour la réforme  de l’Assemblée

Retraites, avantages démocratie, le président  François de Rugy veut réformer l’assemblée nationale :

« Que les députés soient contrôlés par le déontologue. Traçabilité des dépenses, certification : voilà qui prêtera beaucoup moins le flanc au soupçon. »

- « Envisager un contrôle du budget de l’Assemblée par la Cour des comptes, comme pour le budget de l’Elysée. »

- « Que soit supprimée la gratuité sur le réseau SNCF dont bénéficient les anciens députés ayant fait plus de trois mandats. »

- « Rationaliser les navettes parlementaires » : « Une fois qu’on a examiné un texte à l’Assemblée et au Sénat, qu’on a regardé si un compromis était possible entre les deux chambres, il faut trancher et décider. »

- « Trouver un accord pour que certains textes soient examinés uniquement en commission. »

 

 

Dans une intreview au JDD, le président de l’assemblée nationale précise les réformes qu’il veut engager.

 

Vous présenterez mercredi des pistes de réforme de l’Assemblée nationale, que vous présidez. Lesquelles?
J’ai été élu pour présider l’Assemblée nationale, mais aussi pour la réformer. Mercredi, je proposerai au bureau de l’Assemblée de lancer ce chantier avec la création de sept groupes de travail. Ils traiteront de sujets aussi variés que la réforme de la procédure législative, les moyens de contrôle et d’enquête des députés, la question du statut des collaborateurs, la mise en œuvre du développement durable à l’Assemblée ou la démocratie numérique. Chaque sensibilité politique animera un de ces groupes, composés de dix députés de toutes tendances, afin d’associer tout le monde. L’objectif est de bâtir une Assemblée nouvelle, en complément de la réforme institutionnelle lancée par le président de la République.

Quel est votre calendrier?
Je souhaite que ces groupes commencent à travailler dès la fin septembre, pour être en mesure de faire des premières propositions avant la fin de l’année. La conduite des réformes s’articulera ensuite autour de périodes de six mois, jusqu’à la fin de la législature, en 2022.

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Vous souhaitez accélérer la procédure parlementaire…
C’est la crédibilité du Parlement qui est en jeu. Aujourd’hui, la procédure parlementaire donne une prime à l’obstruction. On fait comme si les députés étaient utiles lorsqu’ils retardent l’adoption d’un projet de loi, et non pas lorsqu’ils l’enrichissent. La plupart des textes de loi mettent ensuite deux ans à être fabriqués, débattus et appliqués. Que des engagements de campagne mettent autant de temps à devenir réalité, cela pose un vrai problème démocratique.

Comment faire?
Il faut rationaliser les navettes parlementaires, qui sont aujourd’hui des processus de répétition, et pas d’enrichissement. Je suis très respectueux du Sénat et de l’existence des deux chambres, qui permet d’enrichir les textes de nos expériences respectives. Mais une fois qu’on a examiné un texte à l’Assemblée et au Sénat, qu’on a regardé si un compromis était possible entre les deux chambres, il faut trancher et décider.

Faut-il simplifier aussi le travail au sein de l’Assemblée?
L’Assemblée nationale doit être plus efficace. J’ai la conviction que nous pouvons trouver un accord pour que certains textes soient examinés uniquement en commission. On le fait déjà pour les budgets.

Vous plaidez aussi pour plus de transparence, notamment sur les frais de mandat des députés…
J’ai toujours dit à mes collègues : ne croyez pas que le secret vous protège. Au contraire, l’opacité nourrit l’antiparlementarisme et les fantasmes. Des citoyens ne comprennent pas pourquoi les députés refusent de justifier l’utilisation des fonds publics qui leur sont alloués. La loi sur la confiance dans la vie publique tire les leçons des dérives qui ont pu exister. Une fois la loi votée et promulguée, le bureau de l’Assemblée mettra en œuvre des moyens concrets. Il faut notamment que les députés soient contrôlés par le déontologue. Traçabilité des dépenses, certification : voilà qui prêtera beaucoup moins le flanc au soupçon. Il y a encore des députés qui résistent, sur la suppression des emplois familiaux ou le contrôle de l’indemnité représentative de frais de mandat. Il est dommage que certains ne tirent pas les leçons de ce mauvais climat.

Avez-vous aussi des pistes d’économies?
Je proposerai dès mercredi que soit supprimée la gratuité sur le réseau SNCF dont bénéficient les anciens députés ayant fait plus de trois mandats. Rien ne justifie un tel avantage. Reconduire cela coûterait 800.000 euros par an à l’Assemblée! L’application des principes du développement durable va aussi nous permettre des économies. Mais je tiens à souligner que le budget de l’Assemblée nationale est stable depuis des années. Je connais peu d’administrations dans ce cas. Mais là aussi, on peut sans doute progresser. Un contrôle par la Cour des comptes, comme pour le budget de l’Elysée, peut être envisagé.

Vous voulez également modifier le système de retraite des députés…
Je vais, dès mercredi, proposer au bureau de l’Assemblée d’aligner le mode de calcul des retraites de députés sur le mode de calcul du régime général. De même pour l’allocation chômage. Avec des règles simples et claires, celles du droit commun, on parlera enfin des députés non plus pour des soupçons mais pour le travail qu’ils font : la fabrique de la loi, du budget, mais aussi le travail d’évaluation et de contrôle.

Il y a eu ces derniers jours beaucoup de cafouillages dans l’hémicycle…
Cela fait à peine un mois que l’Assemblée siège. Forcément, quand 72% des députés sont des nouveaux députés, il y a une période de rodage. Mais l’Assemblée est au travail. Et avec des résultats : les débats, même parfois houleux, permettent de prendre des décisions et de faire adopter des réformes sur lesquelles nous nous étions engagés, avec le président. Aucune mesure ne sera jamais prise dans la joie et la concorde nationale. Il y aura toujours des oppositions, c’est normal : cela fait partie de la démocratie.

Les députés LREM, et certains vice-présidents ou présidents de commission en particulier, font-ils preuve d’amateurisme, comme l’affirme l’opposition?
Je regrette que certains collègues, notamment des anciens, se soient laissés aller à des formes de bizutage des nouveaux vice-présidents. Mais je constate que les séances se déroulent normalement. Attention à ne pas anecdotiser la vie politique! Il y a parfois un peu de surenchère entre les groupes de l’opposition. L’Assemblée actuelle a la particularité d’en compter cinq… C’est du jamais-vu.

Vous êtes vous-même mis en cause par certains députés…
Il y a un président, et six vice-présidents pour le seconder, parce que le rôle du président de l’Assemblée ne se limite pas à diriger les débats en séance publique : j’ai présidé près de la moitié du temps de séance depuis le début du mandat, soit près de quarante-huit heures. Mon rôle est avant tout de rappeler et d’appliquer les règles. Je l’ai fait chaque fois que nécessaire. Lors des débats, ces règles ont été respectées et appliquées. Mon rôle est aussi de rappeler des principes, dont le respect du travail, de la neutralité et de la loyauté des fonctionnaires de l’Assemblée. Je ne peux accepter la mise en cause des services de l’Assemblée, comme cela a été fait à quelques reprises cette semaine.

François Ruffin, député de la France insoumise, a été critiqué pour sa tenue, jugée débraillée. Voulez-vous remettre de l’ordre sur la tenue des députés?
Le bureau de l’Assemblée a pris acte qu’il n’y avait pas de tenue obligatoire. Il y a donc une liberté vestimentaire, à la condition qu’elle ne porte pas atteinte à la sérénité des débats et à l’image de l’Assemblée. A cet effet, nous mettrons des garde-fous pour interdire les signes religieux et politiques, ou les uniformes. Après, chaque député assume devant ses électeurs l’apparence qu’il donne.

Serez-vous président de l’Assemblée jusqu’en 2019, comme vous l’aviez dit, ou jusqu’en 2022?
Je n’ai pas varié : nous avons dit au sein du groupe LREM que nous aurions une discussion sur l’exercice et la répartition des responsabilités à mi-mandat. Je ne préjuge pas du résultat de cette discussion, que je respecterai, sachant que le président de l’Assemblée nationale est élu pour la durée de la législature.

L’ancien trader avait déposé deux plaintes contre la banque : l’une pour « subornation de témoin », la seconde pour « escroquerie au jugement » et « faux et usage de faux ». La justice avait décidé d’attendre le dénouement de l’enquête pour « escroquerie au jugement » avant de se prononcer sur un éventuel nouveau procès pénal.

De Rugy lâche Hamon pour Macron

De Rugy lâche Hamon pour Macron

Adieu  la charte de la Belle alliance populaire, De Rugy lâche Hamon et se prononce pour Hamon. . Pas étonnant car les positions de cette écolo modéré plutôt centriste sont assez incompatibles avec les orientations gauchistes de Benoît Hamon.  Candidat au scrutin en janvier, l’élu écologiste, éliminé au premier tour, se devait ainsi de soutenir le vainqueur, Benoît Hamon. Mais un mois plus tard, François De Rugy a fait son choix : ce sera finalement Emmanuel Macron. Après avoir rencontre l’ancien ministre de l’Economie à son QG jeudi dernier, il a annoncé son ralliement mercredi sur France Info . Avant de passer le Rubicon, François De Rugy a toutefois rencontré le co-directeur de campagne de Benoît Hamon, Mathieu Hanotin, afin, selon BFMTV, d’évoquer une place dans l’équipe de campagne. Finalement, François De Rugy rejoindre l’équipe du leader d’En Marche. Selon ses proches interrogés par BFMTV, le député de Loire-Atlantique « est surpris par le fait qu’Hamon ne s’adresse qu’à Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon ». Ses fidèles mettent également en avant son indépendance : « François De Rugy est libre et cohérent. » Dans l’entre-deux-tours de la campagne de la primaire de gauche, François De Rugy avait déjà critiqué Benoît Hamon, sans appeler pour autant à voter Manuel Valls au second tour du scrutin.  »Benoît Hamon a certes verdi son projet socialiste, mais d’un autre côté il refuse la responsabilité, avait-il déclaré sur France Info. Je ne peux pas voter pour Benoît Hamon et en même temps je vois Manuel Valls qui lui assume la responsabilité et je pourrais converger avec lui là-dessus mais il reste très en retrait sur l’écologie, sur les réformes dites de société, démocratiques et je le regrette. A ce stade, je ne suis pas en mesure de dire que je voterai pour l’un ou pour l’autre, je suis déjà en mesure de dire que je ne pourrai pas voter pour Benoît Hamon. »

« EDF : danger de mort » (François de Rugy)

« EDF : danger de mort » (François de Rugy)

 

 

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Le propos de François de Rugy, candidat écologiste à la primaire organisée par le PS est sans doute excessif mais l’analyse des finances d’EDF parait quand même pertinente. Témoins l’action qui  valait 32 € en 2005 et qui est passée sous la barre des 10 € ;  en cause, la prolongation de la durée de vie des centrales  pour un de  coût de 100 milliards d’euros sur 15 ans. , la dette de 40 milliards, les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle enfin un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. Sans parler des coûts de démantèlement.  

 

« On a accumulé les dettes et (on) a devant nous un mur d’investissements (…) à 100 milliards d’euros, si l’on veut prolonger les centrales nucléaires. Donc moi je propose au contraire que ces 100 milliards d’euros, on les investisse dans le développement des énergies renouvelables », a expliqué le député de Loire-Atlantique, qui vise dans son programme d’arriver à 100% d’énergie renouvelable d’ici à 2050.   Il faut donc dire aux salariés d’EDF, oui on va fermer les centrales, on ne va pas vous mentir, on va le faire ensemble, vous serez tous reconvertis, vous serez tous gardés au sein de l’entreprise EDF », a-t-il ajouté.  Selon François de Rugy, « c’est d’ailleurs en faisant ce virage qu’on sauvera EDF, sans quoi (l’entreprise) risque de mourir à cause des boulets financiers qu’elle a aux pieds à cause du nucléaire ».       François de Rugy a aussi estimé que la fermeture de la centrale de Fessenheim, une promesse de campagne de François Hollande, était « tout à fait possible » d’ici la fin du quinquennat. « Il est encore temps de le faire avant la fin du mandat », a-t-il déclaré.

Punir l’ abstention ? ( François de Rugy )

Punir l’ abstention ? ( François de Rugy )

L’abstention massive prévue aux départementales inquiètent sans d’abord parce qu’elle va bousculer les équilibres politiques . ( en particulier peser de manière très négative sur les résultats du PS dont les électeurs sont les moins motivés). Certains  s’interrogent et notamment François de Rugy ( verts, EELV). Comme dans certains pays le vote pourraiat alors être obligatoire. La question se pose cependant pour savoir si cette abstention, sans doute record aux prochaines municipales, n’est pas la conséquence d’une absence de résultat économique et social du pouvoir en place. Au-delà sil ne découle pas plus généralement dune absence d’offre politique crédible. Un vote obligatoire et voire uen sanction ne saurit pas forcément de nature à répondre à ces problématiques. Faut-il sanctionner l’absentéisme ? Pour François de Rugy, le droit de vote est surtout un devoir. « J’en ai un peu assez qu’à chaque élection on se lamente, qu’on se mette à pleurer sur l’abstention et qu’on ne fasse rien. » Le coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale a partagé son agacement face à l’absentéisme qui s’annonce lors des prochaines élections départementales.  »Je vais déposer une proposition de loi à l’Assemblée nationale cette semaine pour le vote obligatoire », a-t-il annoncé au micro de Sud Radio Mais alors, quelles sanctions contre les abstentionnistes ? François de Rugy mise sur une contravention. « Il s’exposerait à une petite amende, comme quand on se gare mal, qu’on comment des infractions mineures, une amende de 35 euros qui peut-être minorée à 22 euros. » Une amende donc pour lutter contre ce phénomène grandissant de l’abstention. « Sinon il faut arrêter de se lamenter et dire que finalement, l’abstention, c’est quasiment un vote comme un autre’, a-t-il commenté. La République ce sont des droits mais aussi des devoirs. Si l’abstention était sanctionnée, le député écologiste rappelle cependant que le vote blanc est une possibilité alors qu’une loi a été votée l’année dernière pour reconnaître ce choix. « Évidemment, si l’on n’est pas content par l’offre politique des partis et des candidats qui se présentent et bien on a la possibilité de voter blanc. Et ce vote est décompté de façon précise », a-t-il argumenté avant de conclure « la République ce sont des droits mais aussi des devoirs ». 

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