Ferrand : « je reste » ….comme de Rugy
En se s’asseyant sur le protocole, Ferrand à utilisé le papier officiel de l’assemblée nationale pour justifier sa position dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne. La moindre des choses aurait voulu qu’il manifeste sa position sous son seul nom. En effet à l’époque des faits reprochés, Richard Ferrand n’était ni ministre, ni président de l’assemblée. En plus Richard Ferrand a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de démissionner. Or évidemment la décision ne lui appartient pas. Certes comme il y a séparation des pouvoirs entre le législatif et l’exécutif, le gouvernement ne peut décider de sa mise à l’écart.
Pour autant Ferrand doit rendre des comptes à ceux qui l’ont élu, c’est-à-dire d’une part les députes, d’autre part les électeurs. En outre aujourd’hui, l’opinion publique peut largement s’exprimer à travers les médias notamment les réseaux sociaux. La pression médiatique n’est pas prête de diminuer. Il se pourrait bien que Richard Ferrand connaisse le sort de Rugy. D
e toute façon, il le mérite encore davantage que l’ancien ministre de l’écologie On sait en général comment ces affaires évoluent. Plus le temps passe et plus les gouvernements s’enfoncent dans la boue politique et le moment venu il faut lâcher l’intéressé. Le gouvernement aura perdu plusieurs semaines voire plusieurs mois avec une nouvelle atteinte à sa crédibilité. Notons d’ailleurs que les éléments de langage de l’ensemble du gouvernement pour défendre Richard Ferrand sont assez pauvres. Les macronistes en effet se rangent derrière le paravent de la séparation des pouvoirs comme si Richard Ferrand n’était pas un proche de Macron. Paradoxe, lors de la formation du premier gouvernement de Macron, Richard Ferrand avait été écarté d’un poste ministériel pour les mêmes motifs que lui reprochent aujourd’hui la justice avec en plus une mise en examen officiel
L’Elysée, le Premier ministre, Edouard Philippe, et plusieurs hauts responsables de la majorité sont venus au secours de ce proche d’Emmanuel Macron en invoquant aussi la présomption d’innocence.
Richard Ferrand a été mis en examen dans la nuit de mercredi à jeudi, à l’issue d’un interrogatoire de plusieurs heures dans le cadre de l’information judiciaire ouverte en janvier 2018 à la demande du Parquet national financier (PNF).
Sa compagne, Sandrine Doucen, a quant à elle été placée sous le statut de témoin assisté au terme de son audition, jeudi, selon une source judiciaire.
Dans un communiqué publié dans la nuit, les services de la présidence de l’Assemblée nationale ont indiqué que Richard Ferrand prenait “acte” de sa mise en examen “qui va lui permettre de pouvoir se défendre dans ce dossier en bénéficiant de tous les droits attachés” au statut de mis en examen.
“Serein” sur l’issue de la procédure, “le président de l’Assemblée nationale est déterminé à poursuivre la mission que lui ont confiée ses pairs et ses électeurs au service de la représentation nationale et de son pays”, peut-on lire.
Contacté par Reuters, l’Elysée a fait savoir qu’Emmanuel Macron “conservait tout son soutien et toute sa confiance” à Richard Ferrand. Exactement ce qu’avait déjà déclaré effet le pouvoir vis-à-vis de de Rugy !
Affaire De Rugy : comment ne pas payer d’impôts avec un revenu de plus de 13 000 euros mensuels ?
Affaire De Rugy : comment ne pas payer d’impôts avec un revenu de plus de 13 000 euros ?
Comment ne pas payer d’impôt avec un revenu d de 13 000 €. C’est la question qui se pose puisque le ministre de l’écologie a réussi à ne pas être imposable en 2015 et cela paraît-il en toute légalité. Or de Rugy touche pas moins de 11.552 euros par mois : 7.209,74 euros bruts chaque mois, plus la jolie indemnité de frais de mandat qui s’élève à 5.770 euros, que chaque député peut dépenser comme il le souhaite, excepté pour acheter un bien immobilier et pour participer à une campagne électorale. Il faut donc que disposer d’un très compétent conseiller fiscal pour parvenir à éviter l’imposition. Nombre de français dont le salaire représente 15 à 20 % du revenu du ministre de l’écologie sont pourtant condamnés à payer cet impôt sur le revenu. On objectera sans doute que nombreux de dirigeants de grandes entreprises sollicitent aussi l’évitement fiscal par exemple en se faisant rémunérer par des filiales à l’étranger dont la fiscalité est faible voir nulle. Les sommes sont alors considérables. Cela aussi en toute légalité. Cela vaut pour les individus, chefs d’entreprise mais aussi pour l’imposition des sociétés. La combine la plus légale consiste à externaliser les profits dans des filiales situées dans des pays à très faible fiscalité ou sans fiscalité du tout et inversement à internaliser les pertes dans les sociétés en sur facturant les filiales françaises. Il existe bien d’autres mécanismes. La fraude légale ou pas porterait sur une somme de l’ordre de 50 milliards. Une somme en réalité très approximative car par définition on ne dispose pas de chiffres pertinents dans ce domaine. Bien sûr les sommes économisées par de Rugy en 2015 n’ont rien à voir avec les fraudes qui viennent d’être évoquées. Pour autant c’est parce qu’elle présente un caractère d’exemplarité que cette affaire choque. Cela d’autant plus que Macron et de Rugy en particulier dés le début du mandat ont affirmé le principe de la transparence et de la rigueur. Une rigueur qu’on applique aux autres mais pas à soi-même. En fait il n’y rien il n’y a rien de nouveau sous le soleil mais aujourd’hui compte tenu du contexte d’une part et des millions d’observateurs des réseaux sociaux les petites combines sont de plus en plus difficile à dissimuler.