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Le Brésil pour de nouvelles élections au Venezuela

Le Brésil pour  de nouvelles élections au Venezuela

Le président brésilien Lula a suggéré ce jeudi 15 août à son homologue vénézuélien Nicolas Maduro de «convoquer» de nouvelles élections pour résoudre la crise née de la présidentielle contestée du 28 juillet.

 

Lula a également suggéré  de «laisser entrer les observateurs du monde entier pour assister aux élections». Comme on lui demandait s’il reconnaissait la réélection de son allié Nicolas Maduro, il a répondu : «Pas encore»«Il sait qu’il doit une explication à la société brésilienne et au monde», a ajouté le président brésilien de gauche.

Le Venezuela est plongé dans une nouvelle crise depuis que le Conseil national électoral (CNE) a proclamé la réélection du président socialiste Nicolas Maduro, contestée par l’opposition qui dénonce une fraude et revendique la victoire de son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia. L’annonce de la réélection de Nicolas Maduro pour un troisième mandat a provoqué des manifestations spontanées de protestation, avec un bilan officiel de 25 morts, 192 blessés et 2400 arrestations.

 

Assurance Habitation: De nouvelles hausses cette fois justifiées par les catastrophes naturelles

Assurance Habitation: De nouvelles hausses cette fois justifiées par les catastrophes naturelles

Les tarifs d’assurance habitation pourraient subir une augmentation sensible pour les années à venir. Une augmentation aussi que justifient les assureurs avec la hausse du coût des risques climatiques. Ces risques climatiques devraient augmenter de 40% d’ici 2050. Pour servir la cause de l’augmentation des tarifs, les assureurs assurent que leur modèle économétrique ont mal pris en compte ces risques.

En France, il y aurait même urgence à sauver le régime public privé « catastrophes naturelles », déficitaire depuis 2015. Le constat est d’ailleurs partagé par les politiques, les assureurs et bien sûr, par la Caisse centrale de réassurance (CCR), un établissement public qui joue le rôle de réassureur du régime. Dans son dernier rapport sur le climat, la CCR propose même d’augmenter le taux de la surprime, qui est resté inchangé depuis les tempêtes Lothar et Martin en décembre 1999, d’environ 60 %. Et ce, le plus rapidement possible.

Selon ses estimations, le réassureur public estime en effet que la facture des sinistres « Cat Nat » pourrait croître de 40 % à l’horizon 2050, voire de 60 % pour tenir compte des nouveaux enjeux de couverture pour les assurés. Il chiffre ainsi le niveau de primes nécessaire pour équilibrer le système à 3,2 milliards d’euros par an, contre environ 2 milliards d’euros aujourd’hui, supportés à 55% par les particuliers et à 45% par les entreprises. Dans un premier temps, il propose de faire passer ce taux de surprime de 12% à 19% du montant des garanties dommages sur les contrats habitation et biens professionnels, et de 6% à 13 % pour les contrats sur l’automobile.

Derrière cette demande d’augmentation des tarifs d’assurance il y a la prise en compte de motivations écologiques pour contribuer à sauver la planète. Reste qu’il s’agit cependant d’augmentation dont l’ampleur n’a pas toujours avoir avec l’environnement.

Sauver le régime « Cat Nat », oui, mais à quel prix ? C’est à cette question que Bercy doit répondre, car la décision de relever ce taux lui revient, sous la forme d’un arrêté.

Métropoles: de nouvelles cathédrales administratives

Métropoles: de nouvelles cathédrales administratives

 

 

Regrouper des structures administratives, c’est souhaitable en apparence mais à condition de ne pas maintenir les anciennes. En outre on peut s’interroger sur la nécessité de prioriser les grandes zones urbaines, les futures métropoles. En fait il y a partout trop de communes, 36000, plus l’intercommunalité, plus les départements plus les régions. Autant de structures qui font souvent double emploi qui disposent de superstructures, de budgets qui favorisent les gaspillages de tous ordres. L’intercommunalité fait souvent doublon avec la commune, (des communes beaucoup trop nombreuses), le département ne sert à rien, quant aux régions elles sont deux fois trop nombreuses. L’analyse des flux de marchandises qui témoigne de la réalité économique fait apparaitre à peine une dizaine de région viable ; Evidemment toutes ces superstructures favorisent les vocations d’apparatchiks et le corporatisme des élus qui peuvent ainsi exister et vivre du système. Dernière question faut-il favoriser le gigantisme urbain ou les villes moyennes ? Réponse non si l’on s’en tient à la tendance mondiale dans ce domaine mais peut-être réponse oui car les très grandes villes deviennent ingérables (transport, sécurité, équipements, cadre de vie etc.). Le projet de la ministre de la Réforme de l’Etat, Marylise Lebranchu, intitulé « modernisation de l’action publique territoriale et affirmation des métropoles », a été soigneusement détricoté en juin, en première lecture au Sénat, notamment en ce qui concerne la création de la métropole du Grand Paris.  Avec cette première lecture à l’Assemblée, il s’agit donc pour les députés PS, avec en tête le rapporteur du texte Olivier Dussopt, de remettre en selle le projet gouvernemental.  Le projet, qui a été réécrit en commission à l’Assemblée, instaure des « conventions territoriales » conclues dans chaque région entre les collectivités, et assorties de contraintes financières pour les collectivités qui ne souhaiteraient pas y adhérer.  En ce qui concerne les métropoles, dont le Sénat souhaitait limiter le nombre en n’accordant le statut qu’aux agglomérations qui en feraient la demande, Olivier Dussopt a rétabli l’automaticité du statut aux agglomérations remplissant les critères – 400.000 habitants dans une aire urbaine de 650.000 -. Le projet incluant certaines dispositions dérogatoires pour de grandes cités régionales, il devrait y avoir, avec Paris, Lyon, Marseille, huit autres métropoles. Quant au Grand Paris qui figurait dans le projet initial et que le Sénat avait torpillé, le texte issu de la commission des lois rétablit, en la renforçant et en la reconfigurant, la création d’une métropole du Grand Paris.  La nouvelle structure deviendra au 1er janvier 2015 un EPCI (établissement public de coopération intercommunale) ce qui, de fait, exclura de son périmètre toute autre intercommunalité. Au grand dam de nombreux élus locaux et notamment de Patrick Braouezec (Front de Gauche) président de l’une des principales intercommunalités d’Ile de France, Plaine Commune, qui réunit 9 communes et 410.000 habitants en Seine-Saint-Denis.  De fait, comme au Sénat, le texte suscite l’opposition farouche du Front de Gauche qui parle de « big bang institutionnel », de « véritable putsch contre nos institutions républicaines », selon les termes employés par le président des députés FG André Chassaigne.   »Une concentration de désordres institutionnels » « Ce qui est en jeu », ont dénoncé mardi des élus FG, c’est, au-delà de l’existence des départements, « la disparition des communes et la proximité qu’elles ont avec les citoyens ».  Ils demandent l’organisation de référendums au niveau de chaque métropole.  Les écologistes ne sont pas en reste. François de Rugy, coprésident du groupe à l’Assemblée, a annoncé qu’ils voteraient contre le texte, « peu lisible », « s’il n’y avait pas l’introduction, par amendement, de l’élection au suffrage universel direct des élus des futures structures ».  A droite, Christian Jacob, chef de file des députés UMP, a informé que son groupe voterait contre, estimant que ce texte « peu lisible » ne ferait que rajouter « une strate supplémentaire ». « On repart sur de la gabegie financière », a-t-il dit.  Patrick Devedjian, député UMP et président du conseil général des Hauts-de-Seine, qui devrait être un des principaux orateurs du groupe sur le texte, a tiré à boulets rouges sur la métropole du Grand Paris.   »C’est un projet réactionnaire qui entend nous renvoyer avant 1982 et les lois de décentralisation de Gaston Defferre », dit-il dans une interview au Parisien.  Pour lui, « en rajoutant une métropole au millefeuille administratif, le calcul de la gauche est simple: garder la main à tout prix, parce qu’elle a peur de perdre Paris en 2014″.  Michel Piron, pour l’UDI, dénonce, à travers le texte, « une concentration de désordres institutionnels ».  Il a fait part de sa « perplexité » devant ce projet, reprochant au gouvernement de « construire l’aménagement du territoire sur le seul fait métropolitain, en reléguant la question du maillage territorial et des solidarités territoriales au second plan, voire en l’oubliant ».  La discussion générale du texte devait durer toute la soirée de mardi, les députés n’entrant dans le vif du sujet que mercredi.  Près de 1300 amendements ont été déposés sur ce texte touffu pour lequel le gouvernement a décidé d’appliquer le temps programmé, en l’occurrence 30 heures

 




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