Archive pour le Tag 'de nous'

Vœux Macron 2018 : trop de « je », 2019 : trop de nous et d’actes de contrition ?

Vœux  Macron 2018 : trop de « je »,  2019 : trop de nous et d’actes de  contrition ?

 

Si on se  souvient bien de l’allocution des vœux 2018, Macron avait déclaré que l’année serait consacrée à la solidarité et à l’unité. Une petite erreur de diagnostic évidemment. On avait  remarqué la longueur de la prestation de Macron lors de ces vœux 2018. Une longueur excessive à telle enseigne que Macron avait  été contraint de faire une deuxième version limitée à deux minutes sur Internet ;  une version par ailleurs nettement plus réussie et plus naturelle. Ce qui avait également caractérisé cette allocution, c’est son manque de chaleur. Pas vraiment de quoi s’enthousiasmer avec ce discours relativement froid. Un discours à la mode des responsables de la république en marche souvent  manquant sérieusement d’humanité, de simplicité et de vraie compassion. Bref des discours technos. Dernier élément assez insupportables : l’emploi du  je à presque toutes les phrases. Une soixantaine de fois lors de ce discours. Cette année le discours risque d’être plus modeste. Sur le mode » je vous ai compris », vous avez raison, une sorte d’acte de contrition et d’excessive empathie pour compenser l’égotisme précédant. Macron sera quand même contraint de réaffirmer l’autorité de l’État bien mis à mal après la démission de plusieurs ministres, les gilets jaunes et le deuxième épisode Benalla. Ce qui devrait marquer cette allocution sera son invitation renouvelée à un grand débat et surtout vite fait et dont on voit mal ce qui pourrait en sortir compte tenu des modalités d’organisation et la volonté réaffirmée de ne pas changer de cap.

 

Hollande « la crise est derrière nous » ; oui, tout près, de nous rattraper !

Hollande « la crise est derrière nous » ; oui, tout près, de nous rattraper !  

 

La méthode Coué pout Hollande qui craint évidemment que l’Italie ne replonge dans des difficultés financières et contamine toute la zone Euro ; la crise est en effet derrière nous mais prés à nous rattraper avec le danger que représente l’Italie et autres Grèce et  Espagne. «Je ne peux pas encore lever l’alerte complètement, je suis prudemment optimiste», a pour sa part déclaré dans un entretien télévisé la chancelière allemande, Angela Merkel, réagissant ainsi indirectement aux propos du président français. Autant de déclarations qui interviennent alors que l’Italie, fragilisée par une nouvelle période d’agitation politique, se retrouve dans le viseur des marchés. Cela n’a pas empêché le président français de lancer: «La crise de la zone euro, je l’ai déjà dit, elle est derrière nous.» «Le pire – c’est-à-dire la crainte d’un éclatement de la zone euro -, oui, est passé», estimait-il dès le 17 octobre, assurant dans les colonnes de plusieurs journaux européens à propos de la sortie de la crise de la zone euro: «Nous en sommes près, tout près.» Ce lundi, François Hollande a étayé son affirmation par une énumération : «La Grèce, nous avons enfin apporté les fonds qu’elle attendait. L’Espagne, nous avons permis au secteur bancaire d’être renfloué. L’Italie, même s’il y a une incertitude politique, je suis sûr que les Italiens vont y répondre.» «Et donc, a-t-il poursuivi, tout ce que nous avons à faire ce n’est plus simplement de sortir de la crise de la zone euro: c’est fait.» Louant son action, le président de la République a lancé: «Depuis six mois je me suis engagé pour régler les problèmes.» Selon lui, «maintenant il faut sortir de la crise», soit «apporter de la croissance, apporter de l’emploi, apporter de la confiance pour les jeunes». François Hollande s’est par ailleurs dit «convaincu que ce qui vient de se passer permettra à l’Italie de trouver un gouvernement stable après les élections du mois de février». Lui dit avoir «senti qu’il y avait chez M. Monti non pas de l’abattement, nullement, mais au contraire de l’envie de s’engager pour son pays». La nouvelle crise politique qui frappe la péninsule a agité les marchés ce lundi. Suite à l’annonce du retour du Cavaliere Silvio Berlusconi et de la démission du chef du gouvernement Mario Monti, la Bourse de Milan a clôturé en forte baisse. De quoi raviver le souvenir des heures noires de la crise de l’euro et ranimer le spectre de la contagion au sein de la zone euro.




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