Le pape François de Corrèze et l’archevêque Jean-Marc de Nantes
Des députés PS qui pensent que Hollande gère la France comme le conseil général de Corrèze et Montebourg qui dit à Ayrault qu’il gère le pays comme le conseil municipal de Nantes ; pas de quoi être rassuré sur la gouvernance du pays. Hollande a fait un aveu fondamental lors de son intervention télévisée : il ne savait pas, il y a dix mois, que la crise était aussi grave et allait durer. ! De quoi être inquiet sur les compétences de nos dirigeants. Certes la crise ne date pas d’aujourd’hui notamment l’endettement qui fête ses trente ans ; mais notre épiscopat politique entretient des liens ésotériques avec les réalités économiques et sociales. Pour preuve, un jour on dépense sans compter, on taxe, on embauche des fonctionnaires, quelques mois après, le contraire, c’est la détaxe et l’austérité. Du coup on a du mal à comprendre l’évolution du montant du denier du culte et surtout son efficacité. L’homélie télévisée du pape François a été d’une grande indigence et de la plus grande confusion ; exemple quand on confond dématérialisation des procédures et simplification du contenu même de l’arsenal administratif et fiscal. Pas étonnant que 66% des français ait jugé ce sermon négatif. Paradoxe, Hollande et Ayrault ne suscitent pas de haine ou de mépris ; nos deux ecclésiastiques seraient plutôt sympathiques ; ils sont tout simplement d’une nullité affligeante. Rarement une intervention télévisée d’un président aura été aussi déstructurée et incohérente. La seule ligne reconnaissable – recommandée bien sûr par les éminences du service de services de com.- : faire le chef et en permanence employer : je, je, je…Un peu court comme contenu. A cet égard (comme on dit chez les pontifes de l’énarchie), le tort des services de com. élyséens, c’est avoir autorisé le pape francois à prononcer son homélie en français. En latin, il est certain que le discours aurait pris une dimension plus religieuse et plus solennelle, ce qui comptait c’était la tonalité pas vraiment les paroles. Du coup, les fidèles se font de moins en moins nombreux, 30% à peine ; on glisse doucement vers les 20% (comme Jospin). Même ceux qui ont voté pour Hollande rejoignent les mécréants. Une perte de foi qui pourrait bien mettre en cause l’existence même du phénomène de professionnalisation de l’épiscopat politique en France, en particulier au PS ( mais pas seulement).