Archive pour le Tag 'de l’Elysée'

Justice- affaire des sondages de l’Élysée : Sarkozy refuse de répondre

Justice- affaire des sondages de l’Élysée : Sarkozy refuse de répondre

 

 

 

Une situation un peu ubuesque concernant l’affaire du très grand nombre de sondages réalisés par l’Élysée durant le mandat de Nicolas Sarkozy. Les différents collaborateurs de l’ancien président sont mis en examen mais pas le président , lui, est couvert par la constitution. Du coup, la justice a le droit de le convoquer mais l’intéressé a le droit de ne pas répondre aux questions. Dans ce genre de circonstances, ni la justice ni l’intéressé ne sortent grandis de cette espèce de grand-guignol judiciaire qui peut-être repose la question de l’urgence d’une réforme de la justice .

Nicolas Sarkozy a déclaré anti constitutionnelle sa mise en cause. « La  séparation des pouvoirs n’est pas à géométrie variable! Je n’ai pas le droit de venir m’expliquer sur la façon dont j’ai organisé mon cabinet. Je n’ai pas le droit de le faire et j’ai bien l’intention d’appliquer la Constitution », s’est prévalu Nicolas Sarkozy.

Interrogé par le magistrat Benjamin Blanchet en dépit de sa déclaration, Nicolas Sarkozy a opposé qu’il était de son « devoir » de ne pas répondre:

« Je n’ai pas dû être très clair. Ce n’est pas un choix, c’est un devoir. Ce n’est ni rébellion ni manque de respect », a défendu l’ancien ministre de l’Intérieur. « Si je répondais à vos questions, la séparation des pouvoirs n’existerait plus ».

Si Nicolas Sarkozy a le droit de garder le silence, il n’y est pas tenu, analyse sur BFMTV Evelyne Sire-Marin, magistrate honoraire et ancienne présidente du Syndicat de la magistrature.

« Nicolas Sarkozy a tout à fait le droit de dire qu’il ne veut pas s’expliquer, étant couvert par l’immunité présidentielle. (…) C’est lié à l’exercice de ses fonctions de Président, comme l’a dit le juge d’instruction dans son ordonnance de renvoi dans le tribunal, il n’a pas à s’expliquer là-dessus. Maintenant, il aurait pu le faire », nuance Evelyne Sire-Marin.

Affaire Cahuzac : le directeur adjoint de l’Élysée entendu le 18 juin

Affaire Cahuzac : le directeur adjoint de l’Élysée entendu le 18 juin


La commission d’enquête parlementaire sur les dysfonctionnements de l’État dans l’affaire du compte en Suisse de Jérôme Cahuzac auditionnera mardi 18 juin le directeur adjoint de cabinet de François Hollande à l’Élysée, Alain Zabulon, et le 19 juin l’ancien juge d’instruction Jean-Louis Bruguière, selon Le Figaro. Auditionné par la commission d’enquête, Michel Gonelle, l’ancien maire RPR de Villeneuve-sur-Lot, a expliqué aux députés qu’après les premières révélations de Mediapart, le 4 décembre 2012, il avait écrit une lettre manuscrite à François Hollande, sept mois après son élection à l’élection présidentielle. Le 15 décembre, Michel Gonelle avait pris contact avec Alain Zabulon, directeur adjoint de cabinet du chef de l’État, qu’il connaissait comme ancien sous-préfet du Lot-et-Garonne, pour lui remettre «ce pli manuscrit avec tous les détails, dit-il, que j’étais le seul à connaître». «Je voulais dire au président de la République comment ça s’était passé». D’après Michel Gonelle, le collaborateur du chef de l’État l’aurait rappelé depuis l’Élysée le 18 décembre et lui aurait dit, au sujet de la lettre: «N’en faites rien. Attendez que je vous appelle.» Ce qu’il n’aurait jamais fait. Ce témoignage a attiré l’attention de Charles de Courson, le président UDI de la commission d’enquête, qui veut connaître la version des faits par Alain Zabulon. Les ministres Pierre Moscovici, Manuel Valls et Christiane Taubira seront auditionnés les derniers par la commission d’enquête, en juillet. Par ailleurs, comme le révèle Le Parisien-Aujourd’hui en France ce jeudi, Alain Zabulon va être nommé coordinateur national du renseignement à l’Elysée, pour remplacer Ange Mancini.

Affaire Tapie : les ordres venaient de l’Elysée

 

Affaire  Tapie : les  ordres  venaient de  l’Elysée

 

L’ordre de régler le litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais par un arbitrage est venu de l’Elysée, déclare l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, Stéphane Richard, dans Le Canard enchaîné à paraître mercredi. L’ancienne ministre de l’Economie, devenue directrice générale du Fonds monétaire international, a été placée sous le statut de témoin assisté dans cette affaire et l’un des trois juges du tribunal arbitral a été mis en examen du chef d’escroquerie en bande organisée. Plusieurs personnalités, dont l’ancien P-DG du Crédit Lyonnais Jean Peyrelevade, ont estimé que la ministre de l’Economie avait agi sur ordre de la présidence de la République. Mais Stéphane Richard, aujourd’hui P-DG de France Télécom, est plus direct dans Le Canard enchaîné. « En juillet 2007, Jean-François Rocchi, président du CDR (Consortium de réalisation chargé de gérer le passif du Lyonnais-NDLR), et moi avons été convoqués par Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée. Il nous a donné pour instruction de recourir à un arbitrage. Le choix de l’exécutif était parfaitement clair », dit-il. Stéphane Richard a fait part de son intention d’informer la justice de cette instruction lors de sa convocation le 10 juin, ajoute l’hebdomadaire. Joint par Reuters, Claude Guéant n’a pas souhaité s’exprimer au sujet de cet article.  En juillet 2008, les trois juges du tribunal arbitral ont condamné le CDR à verser à Bernard Tapie 285 millions d’euros d’indemnités, dont 45 millions à titre de préjudice moral (403 millions d’euros avec les intérêts).

 

Affaire Tapie : les ordres venaient de l’Elysée

 

Affaire  Tapie : les  ordres  venaient de  l’Elysée

 

L’ordre de régler le litige entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais par un arbitrage est venu de l’Elysée, déclare l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde, Stéphane Richard, dans Le Canard enchaîné à paraître mercredi. L’ancienne ministre de l’Economie, devenue directrice générale du Fonds monétaire international, a été placée sous le statut de témoin assisté dans cette affaire et l’un des trois juges du tribunal arbitral a été mis en examen du chef d’escroquerie en bande organisée. Plusieurs personnalités, dont l’ancien P-DG du Crédit Lyonnais Jean Peyrelevade, ont estimé que la ministre de l’Economie avait agi sur ordre de la présidence de la République. Mais Stéphane Richard, aujourd’hui P-DG de France Télécom, est plus direct dans Le Canard enchaîné. « En juillet 2007, Jean-François Rocchi, président du CDR (Consortium de réalisation chargé de gérer le passif du Lyonnais-NDLR), et moi avons été convoqués par Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée. Il nous a donné pour instruction de recourir à un arbitrage. Le choix de l’exécutif était parfaitement clair », dit-il. Stéphane Richard a fait part de son intention d’informer la justice de cette instruction lors de sa convocation le 10 juin, ajoute l’hebdomadaire. Joint par Reuters, Claude Guéant n’a pas souhaité s’exprimer au sujet de cet article.  En juillet 2008, les trois juges du tribunal arbitral ont condamné le CDR à verser à Bernard Tapie 285 millions d’euros d’indemnités, dont 45 millions à titre de préjudice moral (403 millions d’euros avec les intérêts).

 




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