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Ayrault : la trouille de la Bretagne

Ayrault : la trouille de la Bretagne

 

De toute évidence le gouvernement craint la manifestation de samedi en Bretagne. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a lancé vendredi un appel au calme à la veille de la manifestation prévue à Quimper pour l’emploi en Bretagne et pour la suppression de l’écotaxe sur fond de crise dans le secteur agroalimentaire local. « Je souhaite que cette manifestation soit pacifique, c’est le souhait de l’immense majorité des Français, c’est aussi le souhait des Bretons et de tous ceux qui veulent redonner confiance à ce territoire », a-t-il dit depuis Moscou, où il effectue une visite officielle. « On ne résoudra pas le problème des Bretons autrement que par le dialogue », a affirmé Jean-Marc Ayrault. « L’essentiel c’est que tout le monde se mette autour de la table et au travail. » Plusieurs organisations, notamment le patronat local, les transporteurs routiers, le comité régional des pêches ou encore la FNSEA se sont désolidarisés de cette manifestation après la décision prise mardi par le gouvernement de suspendre l’entrée en vigueur de l’écotaxe poids lourds. Une précédente action, organisée samedi dernier à Pont-de-Buis (Finistère) avait donné lieu à des débordements et des heurts avec les forces de l’ordre. Sur Europe 1, la ministre de la Fonction publique et de la Décentralisation, Marylise Lebranchu, a déclaré de même espérer que la manifestation de samedi ne dégénérerait pas. « Je pensais très honnêtement que cette manifestation n’aurait plus lieu » après la suspension de l’écotaxe, a-t-elle dit. « J’espère surtout qu’il n’y aura pas de violences. » La ministre, qui est une élue du Finistère, a fait état de retours « nous disant que certains groupes déjà sur place ont l’intention de faire de cette manifestation quelque chose d’un peu plus violent qu’on ne pourrait malheureusement l’espérer. » « J’espère que ceux qui ont appelé à la manifestation (…) sauront éviter et prévenir si jamais ce genre de groupes est effectivement présent à Quimper pour faire autre chose que manifester », a-t-elle ajouté.

 

Hausse de l’euro : attentisme de la BCE

Hausse de l’euro : attentisme de la BCE

 

La hausse de l’euro handicape un peu plus la compétitivité de l’Europe mais  la Banque centrale européenne (BCE) est divisée quant aux réponses à apporter à cette appréciation de la devise européenne. La vigueur de l’euro, en grande partie reflet d’un dollar affaibli par la politique de la Réserve fédérale américaine (Fed), est source de préoccupation pour les responsables monétaires européens aux prises avec une reprise fragile et une inflation faible et en ralentissement. A seulement 1,1% en rythme annuel, la hausse des prix est bien en-deçà de l’objectif de la BCE d’une inflation à moyen terme inférieure à 2% mais proche de ce seuil. La vigueur de l’euro, en pesant sur les prix à l’importation, pourrait accentuer un peu plus encore le ralentissement de l’inflation. Trois écoles de pensée coexistent parmi les 23 membres du conseil des gouverneurs quant à la réponse à apporter, selon des sources au fait des débats au sein de l’instance décisionnaire en matière de politique monétaire. L’une privilégie l’option d’une nouvelle opération de refinancement à long terme des banques, une autre favorise une baisse des taux directeurs tandis que les tenants de la troisième préconisent l’attentisme. Tout en estimant que l’appréciation de l’euro n’est pas bienvenue, Ewald Nowotny, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a ainsi déclaré mardi à l’agence financière MNI qu’il ne voyait pas quels instruments elle pourrait employer pour la contrer. « Je ne pense pas que le problème ait atteint une dimension qui appelle une réponse, donc nous devons faire avec », a-t-il ajouté.

 

Hollande :le plus impopulaire de la Ve République

Hollande :le plus   impopulaire de la Ve République

François Hollande bat des records d’impopularité dans les études d’opinion de tous les instituts de sondage. Il y a une semaine, dans le baromètre Ifop paru dans le JDD, il voyait déjà sa cote de popularité se stabiliser à 23% d’opinions favorables. Mais il restait plus populaire que François Mitterrand qui, lui, a atteint la barre de 22% en décembre 1991. Le sondage BVA publié lundi pulvérise, en revanche, le record d’impopularité. La cote de François Hollande plonge de six points au mois d’octobre, avec 26% de bonnes opinions. Il s’agit de la plus mauvaise cote de popularité d’un chef de l’Etat dans le baromètre BVA, créé en 1981, après l’élection de François Mitterrand. La proportion des personnes interrogées qui disent avoir une mauvaise opinion de lui grimpe de sept points d’un seul coup, pour atteindre 73%, précise cette étude commandée par Orange, L’Express, la presse régionale et France Inter. 1% ne se prononce pas. « Jamais, en 32 ans de mesures, un président n’était tombé en dessous de 30% de bonnes opinions » dans une enquête BVA, souligne Gaël Sliman, directeur général adjoint de l’institut. « Sarkozy avait atteint ce niveau, et Hollande tout comme Mitterrand ou Chirac s’en étaient dangereusement approché », précise le sondeur. De son côté, Jean-Marc Ayrault subit la même tendance, moins accentuée toutefois, avec une perte de quatre points l’amenant à 25% de bonnes opinions, un niveau analogue à celui de François Hollande. Le Premier ministre cumule 73% de mauvaises opinions (+4). 2% sont sans avis. Plus généralement, le record d’impopularité dans le baromètre BVA pour une personnalité politique reste la propriété d’Alain Juppé (20% de bonnes opinions après les grèves de décembre 1995).

Ecotaxe : demande d’ajournement de la taxe par le député PS du Finistère Urvoas

Ecotaxe : demande d’ajournement de la taxe par le  député PS du Finistère Urvoas

Le député PS du Finistère a réitéré sa demande d’ajournement de l’écotaxe en Bretagne afin de pouvoir mesurer « avec précision son impact sur les entreprises bretonnes ». L’écotaxe ne passe décidément pas. Interrogé par i>TELE, Jean-Jacques Urvoasa réitéré sa demande d’ajournement de l’écotaxe en Bretagne. Le député PS de Finistère a rappelé que sa demande était formulée par « l’ensemble des députés de Bretagne et les collectivités bretonnes à majorité socialiste ». »Nous ne demandons pas la fin de l’écotaxe mais son ajournement pour le cas breton, car personne n’est capable de dire avec précisions l’impact de l’écotaxe sur les entreprises bretonnes », a assuré celui qui est aussi le président de la Commission des Lois de l’Assemblée nationale. Urvoas a expliqué que cet ajournement « de quelques mois » permettrait « de comprendre quelle sera la part réelle qui sera imposée aux entreprises». Questionné sur la manifestation violente la veille dans le Finistère contre l’écotaxe, Urvoas a condamné les « débordements » qui « n’incitent pas à la discussion ». Il a toutefois lancé un appel au gouvernement, estimant qu’il y aurait « des discussions apaisées » dès lors qu’un ajournement de l’écotaxe sera décidé.

Europe de la défense : avec des avions américains !!

Europe de la défense : avec des avions américains !!

 

 Après la Grande-Bretagne, l’Italie, la Norvège et les Pays-Bas, la Belgique est fortement tentée de s’offrir, sans même lancer un appel d’offres international, l’avion de combat américain F-35, qui est pourtant aujourd’hui un gouffre financier et est confronté à nombreux problèmes techniques. Pourtant trois avions européens sont disponibles : l’Eurofighter, du consortium européen formé par BAE Systems, EADS et l’italien Finmeccanica, le Gripen de Saab et, enfin, le Rafale de Dassault Aviation. Un choix que le ministre de la Défense, Pieter de Crem, pourrait expliquer à son homologue français, Jean-Yves Le Drian, qui le reçoit ce jeudi à Paris en compagnie de Roman Jakic, ministre de la Défense de la Slovénie, et Vlastimil Picek, ministre de la Défense de la République Tchèque. Les Belges ont besoin de renouveler leur flotte de F-16 modernisés au-delà de 2020. Dans ce cadre, la Belgique envisagerait d’acquérir de 35 à 55 avions de combat, selon Reuters. Bruxelles est très tentée par le F-35. Pourquoi ? Parce que l’armée de l’air belge est équipée actuellement de 59 F-16 AM/BM. Après l’achat de Mirage 5 en 1968 et d’Alpha Jet en 1973, deux avions de Dassault Aviation, Bruxelles avait fini par choisir le F-16A/B de Lockheed Martin en 1975 au détriment du Mirage F1. La Belgique se ralliait ainsi au choix des Pays-Bas, de la Norvège et du Danemark pour le F-16 et signait un chèque à Lockheed Martin pour 116 F-16A/B. Car ces quatre pays de l’OTAN avaient décidé de faire un choix commun pour leur futur avion de combat. En 1983, elle avait signé un nouveau chèque à Lockheed Martin pour l’achat de 44 F-16A/B supplémentaires. Soit au total 160 F-16A/B. Aussi, la Belgique devrait être naturellement tentée de reformer le club des quatre (Belgique, Pays-Bas, Norvège et Danemark). D’autant que selon l’agence Reuters, une délégation officielle américaine a même présenté en septembre le F-35 aux Belges. Contrairement à son prédécesseur, André Flahaut, Pieter de Crem est très favorable à un tel achat sur étagère ainsi que le chef d’état-major des armées, le général Gérard van Caelenberge. Bref, la messe semble dite. Et la Belgique devrait tourner une nouvelle fois le dos à la préférence européenne.Face au rouleau compresseur des Etats-Unis, la France devrait crânement jouer ses quelques atouts. Tout d’abord la société belge SABCA, qui a assemblé dans ses ateliers les Mirage 5, puis les Alpha Jet, et enfin les F-16A/B de l’armée de l’air belge, est une filiale de Dassault Aviation (53,28 %), le solde étant détenu par Stork (43,57 %) et par Euronext (3,15 %). Paris est prêt à proposer à la Belgique une coopération très large sur le Rafale.La Belgique compte aussi malgré tout des partisans de la préférence européenne, à l’image de l’ancien ministre de la Défense, aujourd’hui président de la Chambre des représentants depuis 2010 et ministre d’Etat depuis le 7 décembre 2009. C’est lui qui avait décidé de ne pas lancer la Belgique dans le programme F-35, contrairement aux Pays-Bas, à la Norvège et au Danemark. Peut-être une chance pour un avion de combat européen… Mais il sera difficile de dénouer les liens opérationnels très forts entre les armées de l’air néerlandaise et belge.

 

FN -Brignoles: avertissement ? Non, coup de pied au cul de la démocratie

FN -Brignoles: avertissement ? Non, coup de pied au cul de la démocratie

 

 

Il n’ya pas lieu de se réjouir de la victoire du FN à Brignoles qui n’est que la conséquence du désaveu des partis de gouvernement qui ont été incapables de gérer la France depuis 30 ans. En réalité le FN n’a nullement besoin d’analyse, de projets, de programmes, il n’a pas même le besoin de s’exprimer. Moins Marine Lepen parle et plus elle est crédible . le FN surfe sur les insuffisances, les contradictions et même les trahisons des partis de gouvernement. Il récolte la mise sans rien faire de significatif, y compris en présentant des candidats inconnus, pas même issus de la région où ils se présentent (finalemenet le même parachutage que les dans les autres partis !)  Evidemment sans aucun programme crédible hormis un catalogue de dénonciations ; bref un vote de rejet des partis traditionnels et non d’adhésion. Ce n’est pas seulement un avertissement, un rappel à l’ordre mais un véritable coup de pied au cul de la démocratie. Quand il n’y a plus que l’extrême droite comme refuge c’est que la démocratie est agonisante. Certes le FN pose certaines questions pertinentes mais il n’apporte aucune solution cohérente. Son programme mènerait à la ruine rapide du pays en commençant par une dévaluation de 20 à 30 % de la monnaie (avec l’inflation qui l’accompagne). Ce coup de pied au cul va-t-il réveiller le PS et le gouvernement dont la politique économique est rejetée par 80% des français ? Pas sûr. Même si quand même  Thierry Mandon, porte-parole du groupe PS à l’Assemblée, a pour sa part estimé lundi que le Front républicain, « ça ne marche pas ». Le Front républicain, pour faire barrage à l’extrême droite, est-il mort? a demandé France 2 au député. « Il est aux urgences, au minimum », a-t-il répondu. « Ca ne marche pas d’abord parce que les électeurs sont des adultes et n’aiment pas les consignes de vote », « parce que la droite passe son temps à expliquer que le Front national, c’est moins pire qu’un socialiste sectaire », a-t-il ajouté en allusion à François Fillon appelant à voter « pour le mois sectaire » en cas de duel FN-PS. « Ca ne marche pas, mais il faut comprendre que le FN n’est pas un parti comme les autres », « toutes ses réponses sont des problèmes en plus pour le pays » : sortie de l’Euro, retraites…  Il a souhaité que la gauche s’interroge « sur une façon plus exemplaire de faire de la politique, beaucoup plus implacable avec ceux qui trichent » et aussi « plus empathique avec ceux qui souffrent ». « On a des progrès à faire », a dit l’élu de l’Essonne.

 

Crise budgétaire Etats-Unis : relèvement provisoire de la dette

Crise budgétaire Etats-Unis : relèvement provisoire  de la dette

Les républicains ont proposé jeudi à Barack Obama un relèvement temporaire de la limite de la dette jusqu’au 22 novembre pour écarter le risque d’un défaut de paiement, mais sans inclure de mesure rouvrant entièrement l’Etat fédéral, paralysé depuis le 1er octobre.  Ils ont présenté ce plan jeudi au président mais « aucune décision définitive n’a été prise », selon le porte-parole du président de la Chambre John Boehner. Ce porte-parole, Brendan Buck, a salué une « conversation utile et productive ».  La Maison Blanche a rendu compte de la réunion dans des termes très neutres, en observant qu’ »après une discussion sur les possibles façons d’aller de l’avant, aucun choix spécifique n’a été effectué ». De même source, « le président espère continuer à faire des progrès avec les membres des deux partis », démocrate et républicain.  Les républicains sont sous pression, l’opinion publique se rangeant majoritairement du côté de Barack Obama depuis le début de la crise. Selon un sondage NBC/Wall Street Journal publié jeudi, 53% des Américains estiment que les républicains sont responsables de la paralysie fédérale, contre 31% qui accusent Barack Obama.  Les marchés reprennent des couleurs En échange du relèvement de la limite de la dette, les républicains veulent l’ouverture de négociations sur le budget et une réforme des programmes sociaux, comme le système de retraite. Avant la réunion entre les républicains et le président, le porte-parole de celui-ci, Jay Carney, a expliqué qu’il réservait son jugement sur cette proposition, même s’il « promulguerait sans doute » un relèvement de la dette à court terme. Il a en revanche répété que le dirigeant refusait de céder aux demandes de « rançon » de ses adversaires sur le budget. L’annonce républicaine a été très favorablement accueillie par les marchés: les principaux indices de Wall Street ont bondi de plus de 2% et dans leurs roues, les bourses asiatiques ont grimpé nettement vendredi avec +1,16% pour Tokyo, +1,60% pour Hong Kong, +1,59% pour Sydney, +0,47% et +1,13% respectivement pour Shanghai et Séoul. Elle a en revanche suscité une réaction mesurée des démocrates du Sénat, qui ont eux aussi rencontré M. Obama jeudi après-midi. Leur chef de file, Harry Reid, a assuré à sa sortie du siège de l’exécutif que ses troupes étaient prêtes à « discuter de tout, absolument tout » avec les républicains après le vote d’un budget. Mais il a écarté l’idée de conditionner la fin de la paralysie de l’Etat à des négociations. « Cela n’aura pas lieu », a-t-il lancé. Jeudi matin, le secrétaire au Trésor Jacob Lew avait prévenu le Congrès que prolonger la crise sur le plafond de la dette « pourrait être très dangereux ». Actuellement d’environ 16.700 milliards de dollars, la limite de la dette a été atteinte en mai et le Trésor n’a pu continuer à emprunter que grâce à des mesures « extraordinaires ». Mais au-delà du 17 octobre, le Trésor a prévenu qu’il serait totalement incapable d’emprunter, et que ses ressources seraient limitées à une trésorerie d’environ 30 milliards de dollars et aux rentrées fiscales subséquentes.

 

Lampedusa: le drame de la politique de développement et de la corruption

Lampedusa: le drame de la politique de développement et de la corruption

 

Parler pour ne rien dire sinon exprimer sa compassion, c’est le message d’Ayrault. En fait le drame de Lampedusa c’est surtout l’échec et le scandale de la politique de développement en direction des économies les plus pauvres d’Afrique. Une politique de développement surtout politicienne qui se préoccupe surtout du soutien des chefs d’Etats africains (à l’ONU, au CIO, à l’OMC)  et peu des populations. Les aides au développement servent surtout à l’enrichissement des responsables politiques africains dont la richesse personnelle est à peu près égale à l’endettement de l’ensemble du continent ! La France, l’Europe, les organismes autres organisations internationales sont complices de ces véritables détournements de fonds qui condamnent certaines populations à la misère et à l’exode. Le scandale n’est pas dans le contrôle des frontières voire dans l’existence de filières d’immigration mais dans l’incapacité à créer sur place les richesses nécessaire au maintien sur place des populations. C’est le drame de la corruption et du détournement des fonds du développement. La réaction de Ayrault apparaît bien dérisoire au regard de ces enjeux.  Jean-Marc Ayrault a  en effet estimé samedi à Metz que les pays européens devaient « vite » se réunir pour évoquer la gestion des frontières maritimes après le dramatique naufrage d’une embarcation de clandestins à Lampedusa (Sud de l’Italie). »Au-delà du drame, de la tragédie, il est important que les responsables politiques européens en parlent, et vite, ensemble », a déclaré le Premier ministre en marge d’une visite à Metz. « C’est à eux de se réunir pour trouver la bonne réponse mais la compassion ne suffit pas », a ajouté M. Ayrault. « Qui peut rester insensible? J’ai été profondément touché, ému par les images que j’ai vues », a-t-il dit.  Selon le chef du gouvernement, « c’est un drame terrible, qui ne peut que soulever notre compassion, notre solidarité mais au-delà des mots, je crois qu’il est important que l’Europe se préoccupe de cette situation particulièrement dramatique ».

Boissons énergisantes : une taxe candidate au concours Lépine de la fiscalité

Boissons énergisantes : une taxe candidate au concours Lépine de la fiscalité

Au PS c’est le concours Lépine de la fiscalité ; Pour s’illustrer et sortir de l’anonymat chaque député y va de sa petite taxe.txe sur les boissons alcoolisées bien sûr mais taxe sur les boissons sucrées, taxe sur les boissons non sucrées et maintenant taxes sur les boissons énergisantes ! Et jusqu’à 1 euro par canette ! A quand une taxe sur l’eau de pluie ? Alors que l’agence sanitaire Anses rend mardi un rapport pointant les risques sanitaires des boissons énergisantes, contenant caféine, ginseng, taurine ou vitamines, le député Gérard Bapt propose de taxer sensiblement ces boissons. « Il y a urgence à considérer cette consommation sous l’angle sanitaire, sous l’angle de la santé publique. Ma proposition est effectivement une taxe comportementale, sans doute entre 0,5 et 1 euro par cannette. Je pense que cette addition peut être dissuasive », a estimé l’élu socialiste mardi matin sur Europe 1. « Ce n’est pas une nouvelle taxe, puisque cette taxe avait été votée par le Parlement l’an dernier, mais censurée par le Conseil constitutionnel parce qu’il avait considéré qu’il n’y avait pas suffisamment d’éléments sanitaires », a poursuivi le député de Haute-Garonne. « Aujourd’hui, nous avons les éléments sanitaires ; des troubles cardio-vasculaires ou des troubles neuropsychiques peuvent être occasionnés par la seule consommation de boisson énergisantes, indépendamment de toute ingestion alcoolisée. Le gouvernement et le Parlement dans son ensemble, n’auront aucune raison de s’y opposer », a-t-il espéré.

 

Achat logement à louer : fiasco de la loi Duflot

Achat logement à louer :  fiasco de la loi Duflot

Un enfer pavé de bonnes intentions cette loi Duflot qui voulait sécuriser les rapports locataires-propriétaires et qui provoque le contraire. La complexité et le mode de détermination des loyers ont découragé les acheteurs. Du coup on obtiendra l’effet inverse à celui recherché. D’autant qu’on est très loin des 500  000 logements neufs prévus.  Une confirmation plus qu’une surprise. Découragés par le projet de loi Alur (accès au logement et urbanisme rénové) porté par la ministre du Logement, Cécile Duflot, les Français qui souhaitent investir se détournent de l’immobilier. Une étude réalisée par le réseau d’agences Century 21, queLe Figaros’est procuré, montre qu’au troisième trimestre 2013, l’achat de logements anciens par des particuliers qui veulent les louer a reculé de 5,8 % sur un an. Une baisse sensible qui vient amplifier la tendance constatée depuis la seconde partie de l’année 2012. Au deuxième trimestre, toujours sur un an, la baisse était de 5,2 % et de plus de 6 % au premier trimestre. Sur l’ensemble de l’Hexagone, Century 21 estime ainsi à 81.000, le nombre de logements anciens qui n’ont finalement pas été achetés. Les chiffres sont encore plus alarmants sur Paris et sa région. Depuis janvier 2013, la part des investisseurs dans les acquisitions a chuté de près de 11 % en moyenne. En petite couronne, les propriétaires en fin de bail préfèrent revendre leur bien plutôt que de chercher un nouveau locataire, affirme le réseau. Dans l’Essonne, l’investissement locatif a plongé de 29,8 % et de 14,5 % dans les Yvelines. Century 21 n’est pas le seul à donner l’alerte. Au mois de juin, L’Union nationale de la propriété immobilière, qui représente 250 .000 propriétaires bailleurs, avait dénoncé le projet de loi et la complexité «extrême des nouveaux rapports locatifs, notamment concernant le mode de fixation des loyers». L’association prévoyait aussi que «la suppression de toute liberté contractuelle», provoquerait la disparition des investisseurs dans le secteur locatif privé. Selon l’étude de Century 21, la part des cadres supérieurs et des professions libérales parmi les investisseurs s’est déjà effondrée de moitié (- 46 %). Le réseau souligne également que près de 20 % des investisseurs sont des ouvriers et des employés qui préparent leur retraite. Une population fragile qui pourrait décider de placer ses économies ailleurs. Century 21 relève d’ailleurs un mouvement de report vers l’immobilier commercial. Dans la capitale, l’investissement dans l’immobilier d’entreprise a augmenté de 19,5 % au troisième trimestre par rapport à 2012. D’où le danger bien réel de voir s’assécher le parc locatif, sur un marché déjà en pénurie. «Nous nous dirigeons à grands pas vers une véritable crise du logement», alerte Laurent Vimont, président de Century 21, qui déplorait début septembre que certaines mesures de la loi Duflot ne soient qu’un écran de fumée pour camoufler la promesse non tenue de construire 500.000 logements

Europe Écologie-Les Verts : pas d’adhésion de la société (N. Hulot) »

Europe Écologie-Les Verts : pas d’adhésion de la société (N. Hulot) »

Après Noël Mamère, d’autres,  Nicolas Hulot constate que Europe Ecologie Les Verts ne rencontre pas l’adhésion de la société. En cause sans doute, le fait que les « verts » d’EELV sont davantage préoccupés de politique que d’écologie. Dénier épisode en date la comédie sur le rattrapage du gasoil vis-à-vis de l’essence et qui finit en eau de boudin puisque vraisemblablement tous les carburants seront augmentés de la même manière ; du coup tout le monde est perdant . En cause également le fait qu’EELV aborde les questions écologiques de manière très théorique en ignorant les réalités concrètes. Des verts, souvent très radicalisé, très proches du rouge sauf quand ils sont au gouvernement où la stratégie politicienne prend le pas sur les enjeux environnementaux  Dès lors que les verts se sont transformés en parti politique, ils ont perdu leur âme et sont devenus un parti comme les autres, un marchand d’illusions et un panier de crabes. L’ancien candidat à la primaire EELV pour la présidentielle 2012 est revenu mercredi matin sur RTL sur la décision de Noël Mamère, qui a annoncé quitter le parti écologiste. « Je ne sais pas s’il a tort ou raison », a réagi Nicolas Hulot. « Ce qui est clair, c’est que dans cette formation politique, (…) il y a quelque chose qui ne marche : ils ne rencontrent pas l’adhésion de la société », a-t-il ajouté. Le député-maire de Bègles Noël Mamère a annoncé son départ de son parti Europe Écologie-Les Verts, dans une interview au Monde. Cette annonce, qui officialise un éloignement progressif de l’ancien journaliste vis-à-vis de la formation écologiste, intervient alors que le secrétaire national de EELV Pascal Durand doit jeter l’éponge et renoncer à briguer un second mandat au congrès de novembre.  qui en réalité sont plus proches du rouge . C sauf lorsqu’ils sont au gouvernement. où la  stratégie politicienne prend le pas sur les considérations environnementales.L’ancien candidat à la primaire EELV pour la présidentielle 2012 est revenu mercredi matin sur RTL sur la décision de Noël Mamère, qui a annoncé quitter le parti écologiste. « Je ne sais pas s’il a tort ou raison », a réagi Nicolas Hulot. « Ce qui est clair, c’est que dans cette formation politique, (…) il y a quelque chose qui ne marche pas : ils ne rencontrent pas l’adhésion de la société », a-t-il ajouté.  Le député-maire de Bègles Noël Mamère a annoncé son départ de son parti Europe Écologie-Les Verts, dans une interview au Monde. Cette annonce, qui officialise un éloignement progressif de l’ancien journaliste vis-à-vis de la formation écologiste, intervient alors que le secrétaire national de EELV Pascal Durand doit jeter l’éponge (à la demande express de l’Elysée !) et renoncer à briguer un second mandat au congrès de novembre.

 

Conférence environnementale : une petite baisse de TVA sur les travaux thermiques pour faire passer la pilule de la taxe carbone

Conférence environnementale : une petite baisse de TVA sur les travaux thermiques pour faire passer la pilule de la taxe carbone

 C’est du Hollande pur sucre- de l’enfumage-  et les médias suivent ! On ne parle que de la baisse de la TVA sur la rénovation thermique et on oublie la taxe carbone (rebaptisée «  contribution climat énergie) ; ainsi par exemple on ne va pas augmenter spécifiquement le diesel mais en même temps essence et gasoil. En fait quelques mesurettes mais une fiscalité qui rapporter plusieurs milliards vers 2015-2016.  

• Création d’une contribution climat-énergie

Une semaine après l’avoir évoqué sur TF1, le président de la République, François Hollande, a confirmé la création d’une taxe carbone (ou «contribution climat-énergie»). Le gouvernement l’assure: il ne s’agit pas d’un nouvel impôt mais d’un «verdissement» de la fiscalité existante. Histoire de ne pas inquiéter un peu plus les Français à qui on a assuré qu’il y aurait une pause fiscale pour 2014-2015. Le chef de l’Etat demande que le Conseil européen reprenne cette idée aux frontières de l’Union européenne.  Sans rentrer dans les détails, le chef de l’Etat a déclaré que «la montée en charge de la contribution climat-énergie sera progressive et compensée par des baisses de prélèvements» !!  «L’introduction d’une assiette carbone dans le budget 2014 est un acte politique fort, a-t-il affirmé. Elle donnera à nos entreprises un avantage compétitif en permettant de moins taxer le travail et devra préserver le pouvoir d’achat des ménages».

• Réduire de 50% la consommation énergétique d’ici 2050

François Hollande prône une réduction de 50% de la consommation d’énergie finale à l’horizon 2050. Ce qui, selon le président, permettrait au pays de réaliser des économies de 20 à 50 milliards dès 2030 sur la facture énergétique. Le chef de l’Etat a insisté sur l’urgence de trouver une solution contre le réchauffement climatique. François Hollande propose également de réduire de 30% la consommation d’énergies fossiles en 2030. «L’urgence climatique appelle un sursaut à l’échelle internationale d’abord», a affirmé François Hollande. Le président espère ainsi parvenir à un «pacte mondial équitable et contraignant pour limiter les émissions de gaz à effet de serre», à l’occasion de la Conférence climat que la France accueillera en 2015.

Mais avant cela, François Hollande va proposer à l’Union européenne de réduire de 40% en 2030 par rapport à la situation en 1990. Et espère trouver un accord avant 2015. «L’Europe doit adopter une politique économique et climatique pour la période 2020-2030». Et de poursuivre: «La transition énergétique n’est pas un choix de circonstances, une négociation, un compromis, mais une décision stratégique. (…) L’épuisement du charbon est inéluctable, a-t-il ajouté. Si nous n’agissons pas, la planète connaîtra d’ici la fin du siècle un réchauffement climatique de 3 à 4 degrés». Le chef de l’État a annoncé que la loi sur la transition énergétique devrait être «conclue d’ici la fin de l’année 2014», alors qu’elle était censée être présentée cet automne. «Ce texte sera l’un des plus importants du quinquennat», a déclaré François Hollande. Coût de la transition: 20 milliards d’euros.

• Baisse de la TVA sur la rénovation énergétique des logements

Le président de la République a confirmé la réduction, en 2014, de la TVA de 10% à 5% sur la rénovation énergétique des logements, espérée par les professionnels. «Cette mesure réduira la facture énergétique des ménages, (…), et soutiendra l’activité du bâtiment», a déclaré François Hollande. Objectif: atteindre 500.000 logements rénovés par an en 2017 contre environ 150.000 actuellement.

Le Japon critique les 35 heures de la France

Le Japon critique les 35 heures de la France

 

 

« Entre les 35 heures, les salaires et les prélèvement sociaux particulièrement élevés, l’environnement de travail n’est pas favorable à l’investissement alors que la main d’œuvre  représente une part significative de nos coûts », a critiqué Mitsuo Okamato dans le quotidien Le Parisien.  Le groupe est installé depuis près de 40 ans (1965) en France mais « à dire vrai, aujourd’hui, s’il s’agissait d’investir pour la première fois en France, nous y réfléchirons à deux fois », a-t-il ajouté.  Ces remarques ont été publiées alors que le groupe devait annoncer un investissement de 40 millions d’euros sur ses trois sites de production en France, qui devrait déboucher sur la création de « plusieurs dizaines » d’emploi.  Et ce, en présence du ministre français du Redressement économique Arnaud Montebourg et de son homologue du Commerce extérieur Nicole Bricq à l’occasion de l’inauguration du siège européen du groupe à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis).  M. Okamato a du reste tempéré ses propos à cette occasion, en regrettant que « dans un quotidien du matin, (ils) aient été mal compris ».   »Si nous investissons en France, depuis plus de 20 ans, c’est que nous sommes convaincus de l’excellence industrielle de votre pays », a-t-il déclaré. « Ici en France, les technologies, le personnel et le marché existant en sont les atouts majeurs. (?). La position géographique de la France et la qualité des infrastructures font parties des atouts de votre pays », a-t-il dit.  L’investissement projeté vise à augmenter de 50% la production des trois usines françaises: Château-du-Loir (Sarthe), spécialisé dans les presses plieuses et les cisailles, Charleville-Mézières (Ardennes), qui fabrique des poinçonneuses, et Auffay (Seine-Maritime), qui produit des outils destinés à équiper des poinçonneuses.  Ces investissements vont permettre de créer 20% d’emplois supplémentaires sur ces sites, soit « plusieurs dizaines d’emplois », assure Amada dans un communiqué.  Actuellement, environ 340 salariés travaillent sur les trois sites, dont l’activité ne cesse de croître.  Sept millions d’euros ont déjà été engagés dans un centre d’usinage, le foncier et la rénovation d’usinage. Le reste le sera entre fin 2013 et 2014, a précisé le fabricant des machines et solutions de production pour le travail de la tôle fine (découpe laser, poinçonnage, pliage et soudure).  En juillet, le groupe avait indiqué qu’il songeait à accueillir de nouvelles activités logistiques, un centre de maintenance de fibres laser à Charleville-Mézières notamment.  En 2012, cette usine a réalisé un chiffre d’affaires combiné de 77 millions d’euros, tandis que l’usine normande d’Auffay a enregistré 6,5 millions d’euros.  En plus des sites industriels, Amada France dispose d’agences commerciales à Toulouse, Lyon et Nantes, en sus de son siège social, jusqu’ici seulement français, à Tremblay-en-France.  Au total, la filiale française compte environ 540 personnes pour un chiffre d’affaires de 160,5 millions d’euros en 2012, en hausse de près de 11% sur un an.   »

 

Trou de la Sécu : 14 milliards en 2013

Trou de la Sécu : 14 milliards en 2013

Si « de premiers résultats » ont été obtenus pour réduire le « trou de la Sécu » en 2011 puis 2012, le redressement des comptes sociaux connaîtra un « véritable coup d’arrêt » en 2013, note l’institution dans son rapport annuel sur la Sécurité sociale.   »L’interruption du mouvement de réduction du déficit est préoccupante même si elle résulte largement de l’atonie de la croissance », a relevé le premier président de la Cour Didier Migaud.  Cette année, le déficit du régime général (salariés du privé) devrait ainsi s’élever à 14,3 milliards d’euros, hors Fonds de solidarité vieillesse.  Ces comptes vont être ajustés le 26 septembre, lors de la présentation du budget de la Sécu 2014 par le gouvernement, qui s’est engagé à limiter le déficit public à 3,6% du PIB fin 2014. Plus généralement, la Cour évoque une « spirale » de la dette sociale « anormale et particulièrement dangereuse », dont l’encours global « devrait passer de 147 milliards d’euros à 159 milliards d’euros entre 2011 et 2013″, selon M. Migaud.  Il a fait valoir que dans la zone euro « seules la Grèce et l’Espagne » ont connu en 2012 un déficit supérieur des administrations sociales.   »Résorber le déficit de la Sécurité sociale doit constituer une priorité majeure » et c’est « essentiellement en pesant sur la dépense que la trajectoire de retour à l’équilibre doit se poursuivre et s’accélérer », relève l’institution.  Il  existe « des gisements d’économies considérables » dans l’assurance maladie, dont le déficit devrait atteindre près de 8 milliards en 2013, « sans compromettre, bien au contraire, la qualité des soins ni l’égalité d’accès au système de santé », a estimé M. Migaud.  La progression des dépenses de santé remboursées par l’assurance maladie, fixée chaque année par l’Ondam (objectif national des dépenses de l’assurance maladie), doit être limitée à 2,4% en 2014 (au lieu de 2,6% prévu) puis 2,3% en 2015 et 2016, selon la Cour.  En 2012, ces dépenses se sont élevées à 170,3 milliards d’euros.  Cinq chapitres sont en outre consacrés aux hôpitaux, privés ou publics, en particulier au développement de la chirurgie ambulatoire (actes chirurgicaux pratiqués à l’hôpital permettant la sortie le jour même du patient).  Quatre interventions sur dix sont pratiquées sur ce modèle en France, contre huit sur dix dans plusieurs pays « qui nous sont comparables ». Or, le développement de la chirurgie ambulatoire permettrait d’économiser 5 milliards d’euros.  Des efforts peuvent également être réalisés sur les dépenses liées à la biologie médicale, dont le coût représente six milliards d’euros pour l’assurance maladie. La récente réorganisation des laboratoires « est encore bien trop timide pour faire baisser les coûts », relève la Cour. L’objectif est d’agir à la fois sur la tarification des actes et sur leur nombre afin d’économiser « de l’ordre de 500 millions d’euros ».  Autre piste d’économies: la permanence des soins la nuit, les jours fériés et les week-ends, où l’on assiste à une « explosion des dépenses de l’assurance maladie qui ont triplé depuis 2001″.  La CSMF, premier syndicat de médecins libéraux, a aussitôt dénoncé une « stigmatisation ».

 

Liste des impôts en plus de la «pause fiscale»

Liste des impôts en plus de la «pause fiscale»

 

Drôle de pause fiscale quand on faiat la liste des impôts en plus pour 2014 (sans compter l’effet de ceux déjà décidés en 2013) et d’autres dossiers comme l’Unedic (24 milliards de déficit)

 

• Augmentation de la TVA

Le taux normal de la TVA va passer au 1er janvier de 19,6 % à 20 % et le taux intermédiaire (restaurant, travaux du logement, cinéma) de 7 à 10 %. Le taux réduit (alimentation, gaz et électricité) va en revanche être ramené de 5,5 % à 5 %. Ces mesures, votées fin 2012, doivent rapporter 6,4 milliards pour financer une partie du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE).

• Baisse du plafond du quotient familial

Déjà réduit dans le précédent budget, le plafond du quotient familial va être abaissé de 2 000 à 1 500 euros. Ce coup de rabot vise les familles les plus aisées. Le gouvernement en attend une économie de 1 milliard. Selon Bercy, 1,3 million de ménages sont concernés, les plus riches, soit 12 % de ceux avec enfants. Leur impôt augmentera en moyenne de 768 euros sur un an. Mais, pour certains, les impôts bondiront de 500 euros par demi-part, soit 500 euros pour un enfant, 1 000 euros pour deux enfants et 2 000 euros pour 3 enfants… L’impact sera maximal à partir d’un revenu de 77 160 euros pour un couple avec 2 enfants et de 95 640 euros avec 3 enfants.

• Hausse des cotisations retraite

Contrairement à celle prévue pour les entreprises, la hausse des cotisations retraite des salariés ne sera pas compensée. Elle est de 0,15 point en 2014 et au total de 0,3 point d’ici à 2017. S’y ajoutera un relèvement déjà acté des cotisations de retraite complémentaire, décidé par les partenaires sociaux. Par ailleurs, la majoration de 10 % des pensions pour familles nombreuses sera désormais fiscalisée.

• Relèvement des droits de mutation

Il s’agit d’un impôt payé lors de l’acquisition d’un bien immobilier. Les départements peuvent jusqu’à présent appliquer un taux d’imposition maximal de 3,8 %. Ils vont être autorisés à monter jusqu’à 4,5 % en 2014.

• Taxe à 75 % sur les revenus supérieurs à 1 million

Cette mesure symbolique sera finalement acquittée par les entreprises. La question est de savoir si cette taxe s’appliquera sur les revenus de 2013 ou de 2014.

• Nouvelle imposition sur les dividendes et intérêts

Jusqu’à présent taxés à un pourcentage fixe, les dividendes et intérêts vont être imposés selon le barème de l’impôt sur le revenu, ce qui augmentera la facture pour les plus hauts salaires.

 

• Suppression de niches

Le gouvernement veut s’attaquer aux niches fiscales qui ont représenté en 2012 un «manque à gagner» fiscal de 70,8 milliards. Bercy, qui a déjà prévu de supprimer des réductions d’impôts pour les familles ayant des enfants dans le secondaire, devrait étendre cette mesure aux étudiants. L’État va gagner 445 millions d’euros avec cette seule mesure. Bercy souhaiterait par ailleurs diminuer les avantages fiscaux des salariés dont la complémentaire santé s’inscrit dans un contrat collectif, selon Les Échos.

 

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