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Affaire Cahuzac : discrédit fatal de la classe politique

 

 

Cahuzac : le  discrédit fatal de classe politique

 

L’affaire Cahuzac n’est pas la première du genre ; à droite comme à gauche, des ministres, en position judicaire délicate,  ont déjà été contraints de démissionner. Une grande différence toutefois, cette démission  concerne celui qui était chargé d’imposer l’austérité et cela en pleine période crise. Quelle crédibilité pourra-ton désormais accorder aux professeurs de rigueur qui ne cessent d’expliquer que les français doivent des efforts, encore de efforts, et en plus pour des résultats économiues et sociaux lamentables. A l’incompétence générale s’ajoutent  la goujaterie et l’hypocrisie d’une classe politique discréditée. En cause,  sans doute la professionnalisation des responsables politiques qui considèrent cette fonction come un métier et non comme un service civique temporaire. Le copinage, le corporatisme, les liaisons dangereuses avec les puissants portent un coup sévère à la démocratie. Démagogie,  irresponsabilité caractérisent ceux qui sont en charge de l’intérêt public. Si la crise est économique et sociale, elle est tout autant culturelle et démocratique ; la plupart de nos politiques ne sont guidés que par leur plan de carrière ; pour la plupart ils y entrent sitôt sortis des grandes écoles et y demeurent jusqu’à 70 ans voire davantage. La sociologie des responsables atteste de la coupure avec les forces actives du pays, pratiquement pas d’ouvrier, de chefs d’entreprise, de syndicaliste, d’agriculteur  ou encore d’employé du privé. Pour l’essentiel des fonctionnaires (ou équivalents), des apparatchiks, des pros de la politique. Le phénomène italien pourrait bien s’étendre à d’autres  pays et se traduire par un rejet général de la classe politique traditionnelle. Certes le politique ne peut pas tout mais il peut entraver l’  initiative, plomber la compétitivité,  tuer le pouvoir d’achat par la fiscalité ; sans parler des procédures kafkaïennes dont se nourrissent les fonctionnaires mais qui annihilent  tout effort de modernisation. La crise est profonde car elle ne concerne pas seulement les responsabilités nationales, jusqu’au plus bas niveau de la commune c’est la même démagogie, la même irresponsabilité. Une posture encouragée par une union économique elle aussi dirigée essentiellement par des fonctionnaires qui n’ont qu’une idée approximative des réalités économiques et sociales. La  vérité c’et que les dirigeants ne savent pas où ils vont, faute de connaissances et de doctrine, on suit bêtement la rigueur trop brutale imposée par Bruxelles et toute l’Europe va dans le mur. La crise sera durable car elle est systémique avec de interactions bien entendu économiques et sociales mais aussi politiques et culturelles.

Kho Lanta (deux morts) : le drame de la débilité

Kho Lanta (deux morts) : le drame de la débilité

 

Pleurer, aimer, souffrir et même malheureusement mourir presque en direct, c’est  le drame de la téléréalité ou plutôt de la télé débilité. Des émissions par ailleurs souvent assez suivies qui témoignent du niveau culturel de certains. Des émissions fondées sur le voyeurisme et qui exploitent  le sentimentalisme, la naïveté et parfois les instincts de brutalité. Faut-il interdire ces émissions sans mettre en cause la liberté ? Sans doute difficilement, elles renaîtront sous d’autres formes  (ou a d’autres horaires), on ne peut interdire la bêtise ; quels sont les coupables de ces idioties ? Les producteurs, les chaines, les téléspectateurs, ? Tous évidemment dans la mesure où il y a interaction entre l’offre et la demande. Le divertissement n’est évidemment pas interdit, il est même recommandé notamment pour oublier pendant un temps la grisaille économique et sociale, voire pour s’instruire ; tout simplement se distraire. Les deux morts de Kho Lanta sont deux morts de trop, des morts stupides qui révèlent aussi peut-être un  élément de la crise, culturelle celle là : la télé devenue opium du peuple. Il faudrait choisir ses programmes et discréditer par l’audience la téléréalité ; mais comme en politique si nos dirigeants sont aussi mauvais c’est pour partie de la faute des électeurs. Qui votent parce qu’on leur promet la lune.

Suppression allocations familiales : un risque d’explosion de la solidarité

Suppression allocations familiales : un risque d’explosion de la solidarité

 

L’enfer est pavé de bonnes intentions comme le bricolage de Hollande notamment sur les allocations familiales ; A priorité, personne ne peut contester l’intérêt de supprimer les allocations familiales pour les couches moyennes en cette période de rigueur. (Il s’agira bien des couches moyennes sinon cette suppression sur les seuls très hauts revenus aurait très peu d’intérêt en matière d’économies ) ; mais de la même manière, on pourra aussi trouver légitime que demain les prestations maladie de la sécurité sociale soient moins remboursées pour ces mêmes couches moyennes. Du coup, on pourra alors s’interroger s’i faut vraiment continuer de cotiser pour ces couches moyennes ( d’autant que le nombre d’enfants de ces couches moyennes est inférieur à la moyenne)  ; la ponction est loi d’être négligeable et c’est le financement de la sécu qui pourrait exploser. Hollande faiat du bricolage et risque même d’être à nouveau remis à sa place par le conseil constitutionnel ; il s’attaque en effet au principe d’universalité. Il aurait sans doute été plus habile de fiscaliser ces allocations.  François Hollande, en proposant de réduire les allocations familiales pour les ménages les plus aisés, a donc ouvert une brèche dans le principe d’universalité de la politique familiale de la France, souvent citée en exemple, au grand dam des associations familiales qui craignent d’autres mesures d’économies à l’avenir.  Le chef de l’Etat n’a pas attendu que soit examiné, le 4 avril, le rapport commandé au président du Haut conseil de la famille (HCF) Bertrand Fragonard, en vue de réduire le déficit de la branche famille pour lever un coin du voile.   »Que les plus hauts revenus aient les mêmes allocations, non ! Ce sera revu », a-t-il lancé jeudi soir sur France 2.  Ainsi, pour la première fois depuis la création de la Sécurité sociale à la Libération, est remise en cause partiellement l’universalité des allocations familiales, dont le montant est actuellement identique, quel que soit le revenu de la famille, et ne varie qu’en fonction du nombre d’enfants.  Si les intentions de M. Hollande n’ont pas vraiment surpris les acteurs de la politique familiale, certains ont fait part de leur colère.  Rappelant, qu’outre la mission Fragonard, le Haut conseil pour le financement de la protection sociale doit aussi se prononcer sur le financement de la branche famille, le président de la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf), Jean-Louis Deroussen (CFTC) s’interroge auprès de l’AFP: « A quoi servent toutes ces missions, tous ces rapports, si les décisions sont déjà prises, on peut s’étonner ».  Ton plus virulent du côté des organisations familiales. « Ce serait un contre-sens historique en matière de politique familiale. A terme cela risque de remettre en cause la dynamique démographique de notre pays », a estimé François Fondard, président de l’Union nationale des associations familiales (Unaf).  Même si M. Hollande s’est défendu de vouloir remettre en cause l’universalité, puisque les familles aisées continueraient de percevoir des allocations, les associations y voient un premier pas vers une plus grande redistribution des allocations des plus riches vers les plus pauvres.   »C’est une première marche, c’est le signe que la République ne respecte plus un principe de justice qui avait fait ses preuves depuis la Libération », s’est insurgé Thierry Vidor, directeur général de Familles de France, membre de l’Unaf.  Selon lui, du fait de ce premier pas, « on pourra revenir demain sur l’universalité de la Sécurité sociale pour la branche maladie et dire qu’en fonction des revenus les patients auront des remboursements modulés également ».  Les associations familiales laïques (AFL), plus marquées à gauche, ont toutefois tenu à se démarquer des positions de l’Unaf. « Quoi de plus normal que d’introduire plus de justice sociale dans la politique familiale? », ont-elle estimé.  Mais pour les AFL, la meilleure solution est la création d’un crédit d’impôt pour toutes les familles, à partir du premier enfant, et la suppression du quotient familial sur la feuille d’impôt qui, selon elles, favorise les familles les plus aisées.  Le député Gérard Bapt, rapporteur du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) qui tiendra compte, à l’automne prochain, des économies décidées sur la branche famille, s’est félicité des déclarations présidentielles.  Tout récemment, avec son collègue de l’Ardèche Pascal Terrasse, il avait fait part de leurs propositions de diviser par deux les allocations familiales des ménages avec deux enfants dont le revenu mensuel est supérieur à 53.000 euros par an (4.400 euros par mois) et à 61.000 pour ceux qui ont trois enfants.   »Le chef de l’Etat s’est prononcé pour la modulation et cela va dans le sens de ce qu’on avait proposé », a déclaré M. Bapt à l’AFP.  Selon un récent sondage Ifop pour le Journal du Dimanche, 66% des Français sont d’accord pour réduire ou supprimer les allocations familiales au-delà d’un certain niveau de revenu. Le déficit de la branche famille est prévu à 2,7 milliards pour 2013.  Les allocations familiales sont versées chaque mois à partir du deuxième enfant (127,05 euros). Mais d’autres prestations familiales plus récentes sont accordées sous conditions de ressources.

Hausse de la TVA en 2014 ?

Hausse de la TVA en 2014 ?

 

Christian Eckert, le rapporteur du budget à l’Assemblée a répondu aux questions de BFMBusiness.com. (BFMBusiness.com)

Vous avez proposé, avec d’autres députés socialistes, un changement des taux de TVA. Quel accueil ont-elles reçu de la part du gouvernement?

Elles n’ont pas reçu un accueil très enthousiaste, hormis sur un point déjà acquis, à savoir la baisse de la TVA sur le logement social et sur les travaux dans le logement social. Il ne faut pas oublier –et je pense notamment à Jean-Louis Borloo- que c’est le gouvernement précédent qui l’avait augmenté de 5 à 7% ! A l’époque, ça n’avait pas l’air de le choquer. Nous, nous allons le baisser et le ramener à 5%. Donc M. Borloo n’a pas de leçon à nous donner. Nous avons effectivement proposé une modulation des taux de TVA, que nous avons calibrée sans changer la recette globale. Le gouvernement n’a pas l’air d’être favorable au passage du taux intermédiaire de 10 à 9%. Pour le reste, nous proposons d’augmenter le taux normal de 20 à 20,5%. Ce qui reste un taux inférieur à celui pratiqué dans 17 des 27 pays européens. C’est une question qui sera peut-être posée un jour, en raison des équilibres budgétaires nécessaires. Elle sera peut-être même posée en fin d’année par certains. Nous ne sommes qu’au mois de mars. Il nous est impossible de donner les détails du budget 2014. Ma préférence va à une taxation de la partie versante, c’est-à-dire les entreprises qui versent des salaires supérieurs à un million d’euros. Le Conseil d’Etat a rendu son avis, le gouvernement est en train d’y réfléchir. Soit nous présentons une mesure dans la prochaine loi de finances initiale, vers la fin de l’année. Soit nous anticipons -pourquoi pas?- avec une mesure comme celle que je défends dans la loi sur la rémunération des dirigeants de grandes entreprises. Cela pourrait alors se produire au premier semestre de cette année. J’en ai parlé avec le nouveau ministre du Budget (Bernard Cazeneuve, Ndlr). Il y réfléchit.

France: recul des revenus, des marges et de la croissance

France: recul des revenus, des marges et de la croissance

 

 Le PIB en volume s’est replié de 0,3% au quatrième trimestre, après avoir augmenté de 0,2% au troisième trimestre, un chiffre révisé à la hausse par l’Insee, qui l’avait fixé à 0,1% lors de ses précédentes estimations.  La contraction de 0,1% du PIB aux premier et deuxième trimestres 2012 est, elle, confirmée par l’Insee qui aboutit à un constat de croissance nulle sur l’ensemble de l’année, alors que le gouvernement escomptait un petit +0,3%.  Pour 2013, l’Insee ne table que sur une très légère amélioration, avec une croissance zéro au premier trimestre et de 0,1% au deuxième.  Si l’institut devait se montrer trop optimiste et si le premier trimestre devait finalement marquer un nouveau repli du PIB, la France serait techniquement de nouveau en récession comme elle l’a été avec deux trimestres négatifs consécutifs début 2012.  Le pouvoir d’achat s’est contracté de 0,8% au quatrième trimestre, en raison notamment de l’augmentation des impôts et d’une accélération des cotisations sociales à la charge des salariés au quatrième trimestre (+2,0% après +0,7%), liée à « la hausse du taux de cotisation et la suppression des exonérations sur les heures supplémentaires », a expliqué l’Insee.  Le revenu disponible brut des ménages a donc baissé de 0,5 % au quatrième trimestre, après +0,1% au troisième, malgré une légère progression de la masse salariale reçue (+0,3%) et le dynamisme des prestations sociales (+0,9% après +1%). Parallèlement, les prix à la consommation ont augmenté de 0,3% au quatrième trimestre, après 0,1% au trimestre précédent.  Sur l’ensemble de l’année, le pouvoir d’achat a fléchi de 0,4%, après avoir au contraire progressé de 0,5% en 2011. Il s’agit du premier recul depuis 1984 (-1,1%), assure l’Insee. Mesuré par unité de consommation, ce qui permet de le ramener à un niveau individuel, il s’est replié de 1% en 2012 (-0,1% en 2011).  L’Insee a précisé que, malgré tout, la consommation des ménages avait progressé de 0,2% au quatrième trimestre et s’était montrée plus dynamique que l’évolution des revenus. Cette évolution a entraîné une baissse du taux d’épargne qui est passé de 16,2% à 15,6% au quatrième trimestre et s’est établi à 16,0% en moyenne sur 2012 contre 16,2% en 2011.  Au quatrième trimestre, la valeur ajoutée des sociétés non financières (SNF, qui exclut banques et assurances) a été atone, en baisse de 0,1% après avoir progressé de 0,7% au trimestre précédent. Les rémunérations totales qu’elles versent ont légèrement accéléré (+0,4%) alors que leur masse salariale a légèrement ralenti, avec la hausse des cotisations d’assurance vieillesse et la fin de l’exonération sur les heures supplémentaires.  Parallèlement, les impôts sur la production « augmentent fortement » (+3,6% contre +1,8% au troisième trimestre) « en raison de la hausse du taux du forfait social de 8% à 20% au 1er août », a assuré l’Insee. « Au total, l’excédent brut d’exploitation baisse et le taux de marge des SNF recule de 0,5 point pour s’établir à 27,7% en fin d’année », a poursuivi l’institut, calculant une moyenne de 27,9% sur 2012, son plus bas niveau depuis 1985.

Chypre : blocus monétaire de la BCE

Chypre : blocus monétaire de la BCE

 

Après avoir «pris acte» du rejet du plan d’aide par Nicosie, la BCE a sorti son arme de dissuasion massive: le blocus monétaire. Elle a prévenu qu’elle n’alimenterait plus les banques chypriotes en liquidités, tant que le plan de sauvetage UE-FMI ne serait pas accepté. «Les liquidités d’urgence de la BCE ne sont disponibles que pour les banques solvables, or les banques chypriotes ne sont pas solvables tant qu’elle ne seront pas recapitalisées rapidement», a indiqué Jorg Asmussen, l’un des membres du directoire de la BCE. Jamais la BCE n’avait encore brandi une telle menace. Du coup, le ministre des Finances chypriote et le gouverneur de la banque centrale de l’île n’ont pas d’autre choix que de laisser les banques fermées jusqu’à nouvel ordre. «S’ils ouvrent les banques, alors que la BCE bloque l’accès aux liquidités, ce sera la ruée sur les guichets», prévient Gilles Moec de la Deutsche Bank. Certains évoquent un risque d’émeutes comme en Argentine en 2002.  «Les déposants ne pourraient plus retirer du cash, faute de billets suffisants, et ceux qui voudraient faire des virements à l’étranger se verraient répondre que c’est impossible car la banque n »est plus autorisée à le faire par la BCE…», poursuit Gilles Moec, spécialiste des questions monétaires européennes. En attendant, les distributeurs automatiques de billets fonctionnent toujours à Chypre. Ils sont alimentés par les réserves de la banque centrale chypriote. Combien de temps cela va-t-il durer? Nul ne le sait. Cela dépendra des réserves en «cash» de la banque centrale locale qui, selon les pays, peuvent permettre de «tenir un siège» d’après les experts Plus grave encore: les entreprises, notamment les compagnies aériennes chypriotes ne pourront bientôt plus payer leurs factures de kérosène, faute de pouvoir faire des virements à l’étranger… Si la situation se prolonge, le blocus monétaire peut très vite se transformer en blocus économique. Du jamais vu dans l’Union européenne!

 

Chypre : rejet de la taxe par le parlement

Chypre : rejet de la taxe par le parlement  

Le parlement chypriote n’approuvera « semble-t-il » pas la taxe polémique sur les dépôts bancaires et réfléchit à une nouvelle formule, a annoncé mardi matin un porte-parole du gouvernement. Le président chypriote doit de nouveau s’entretenir avec les chefs d’État russe et allemand, Angela Merkel et Vladimir Poutine, a par ailleurs ajouté cette source.

 

Retraite additionnelle fonctionnaires : critiques de la cour des comptes

Retraites additionnelle fonctionnaires : critiques de la cour des comptes

 

 La Cour des Comptes a, elle, décidé de rendre public ce jeudi 14 mars un référé sur la retraite additionnelle des fonctionnaires (voir ci-contre). La Cour y dénonce les problèmes posés par le financement de ce régime, « au regard notamment du financement de la dette publique et de la préservation du droit des agents ». Le régime de retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP) a été instauré en 2005 et concerne 4,3 millions de fonctionnaires civils et militaires et de magistrats de l’ordre judiciaire. La Cour note que l’Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique (ERAFP), gestionnaire du régime, aura encaissé 75 milliards d’euros de cotisations d’ici 2050. Pour autant, ce n’est qu’à partir de cette date que le montant annuel des prestations atteindra celui des cotisations. Toujours en 2050, « l’effort global de l’Etat aura alors atteint entre 21 et 27 milliards d’euros, celui des collectivités territoriales entre 7,8 et 10,5 milliards d’euros et celui des hôpitaux publics entre 8,8 et 11,7 milliards d’euros ».  La Cour constate donc que, malgré un coût important, « compte tenu de la lenteur de montée en charge de ce dispositif par capitalisation ex nihilo, les rentes viagères ne devraient améliorer significativement, quoique modestement, les revenus des agents ayant cessé leur activité qu’à l’horizon 2045-2050, toutes choses égales par ailleurs ». Par ailleurs, la Cour des comptes pointe du doigt des erreurs de gestion du régime. « Elle considère que le dispositif confiant à la Caisse des Dépôts la gestion courante du régime soulève sur certains sujets importants des problèmes de régularité ». En effet, la Caisse des dépôts est chargée de collecter les cotisations et de verser les prestations. Ce qui contrevient à un principe des finances publiques puisque seuls les comptables publics peuvent verser les prestations.

Les objectifs de La Grèce étaient irréalisables !

Les objectifs de La Grèce étaient irréalisables !

Les objectifs d’assainissement budgétaires fixés à la Grèce par ses bailleurs de fonds internationaux étaient « irréalisables », contrairement à ceux assignés à l’Irlande, selon une étude de l’Organisation bancaire internationale (IIF) rendue publique jeudi.  En conséquence, l’IIF plaide pour que les bailleurs de fonds du pays surendetté, UE et FMI, assouplissent leurs exigences de rigueur et envisagent « un financement additionnel » en faveur du pays.  En Irlande, « les mesures d’ajustement ont été douloureuses mais plus gérables politiquement et socialement », écrit dans cette note Jeffrey Anderson, directeur pour les affaires européennes de l’IIF.  Dans le cas de l’Irlande, souvent présentée comme une success-story du redressement au pas de charge face au contre-exemple de la Grèce, qui vit sa sixième année de récession après trois ans de cure d’austérité, « les objectifs étaient réalisables. Ceux fixés à la Grèce ne l’étaient pas », note-t-il.   »Un ajustement budgétaire plus tempéré a aidé l’Irlande à réussir à retrouver de la croissance (…) Appliquer cet exemple à la Grèce pour aider à la relance nécessiterait un financement additionnel », ajoute-t-il.  L’UE n’a pas exclu d’envisager une telle rallonge, qui pourrait prendre la forme d’un nouvel effacement d’une partie de la dette grecque, si Athènes respecte la feuille de route d’austérité et réformes qui lui a été prescrite, mais aucun engagement n’a jusque là été pris.  Selon l’étude de l’IIF, ce nouveau coup de pouce à un pays qui bénéfice déjà de prêts UE-FMI de 240 milliards d’euros, et a procédé en 2011 et 2012 avec ses créanciers privés à deux restructurations de ses créances souveraines « aurait au final un coût bien moindre que si le PIB grec continue de chuter et si les doutes sur la solvabilité du pays ne reculent pas ».  L’IIF, qui a négocié avec Athènes son premier effacement de créances, a livré cet audit alors qu’Athènes et la troïka, représentant ses créditeurs officiels, peinent à s’entendre sur les modalités des mesures d’austérité et réformes dont le pays doit poursuivre la mise en oeuvre.  La Grèce a fait « des progrès significatifs » mais des questions restent à régler, ont affirmé jeudi la Banque centrale européenne (BCE), la Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI), après un ajournement des discussions avec Athènes, qui doivent reprendre début avril.

Leçon de la Bundesbank à la France

Leçon de la Bundesbank à la France

 

La crise de la zone euro n’est pas finie et les gouvernements des différents Etats doivent s’attaquer à la racine du problème en mettant en oeuvre des réformes, a estimé mardi le président de la Bundesbank, s’inquiétant notamment de la situation en France. « La crise n’est pas finie en dépit du calme récent observé sur les marchés financiers », a prévenu Jens Weidmann lors de la présentation du rapport annuel de la Bundesbank. Il a fait état d’incertitudes entourant le processus de réformes en Italie et à Chypre, avant d’ajouter : « En France, le cours des réformes semble piétiner. » Jens Weidmann s’est ainsi fait l’écho de propos tenus le mois dernier par Jörg Asmussen, autre membre allemand du directoire de la BCE, qui a appelé Paris à prendre des mesures « concrètes et quantifiables » pour réduire son déficit budgétaire. La banque centrale allemande, qui ne cache pas son désaccord avec les mesures prises par la Banque centrale européenne pour aider le secteur bancaire de la zone euro, a augmenté de 6,7 milliards d’euros ses provisions pour risque en 2012, les portant à 14,4 milliards. Jens Weidmann, qui fait partie du conseil des gouverneurs de la BCE, n’est pas non plus favorable au programme OMT de rachat d’obligations souveraines en quantité illimitée que la BCE n’a pas eu à appliquer jusqu’ici. Tout en jugeant que l’économie allemande est « structurellement en forme », il a estimé que « seule une partie de la confiance perdue à la suite de la crise a été retrouvée pour le moment ». »A court terme, nous sommes confrontés dans la zone euro à des risques d’inflation de moins en moins importants », a-t-il fait valoir en plaidant pour que la BCE ne laisse planer aucun doute sur l’orientation de « stabilité » à moyen terme de sa politique monétaire.

 

Guillaume Pepy reconduit à la tête de la SNCF

Guillaume Pepy reconduit à la tête de la SNCF

Jean-Marc Ayrault a confirmé lundi qu’il proposait de reconduire Guillaume Pepy à la tête de la SNCF, un poste qu’il occupe depuis février 2008. « Le Premier ministre envisage de proposer au président de la République de nommer M. Guillaume Pepy en qualité de président du conseil d’administration de la Société nationale des chemins de fer français », indiquent les services de Matignon dans un communiqué.  Les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Claude Bartolone et Jean-Pierre Bel, sont invités à saisir les commissions respectives de leur assemblée « de ce projet de nomination », ajoute-t-on de même source.  Le mandat de président de la SNCF s’étale sur cinq ans. La reconduction de Guillaume Pepy avait été annoncée dès la fin février par les services du ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvilier. Guillaume Pepy, 54 ans, est entré en 1988 à la SNCF. La compagnie a triplé son bénéfice net l’an dernier, tout en réduisant son endettement de près d’un milliard d’euros, pour un chiffre d’affaires de 33,8 milliards (+3% sur un an).

Coût de la congestion de la circulation : 266 milliards de dollars

Coût  de la congestion de la circulation : 266 milliards de dollars

 

266 milliards de dollars… C’est ce que coûtent les difficultés de circulation dans les 30 plus grandes villes du monde, selon une étude du cabinet Roland Berger. »La mobilité personnelle est clé pour le succès et la prospérité de l’économie d’un pays. Mais la croissance démographique, et donc l’augmentation du trafic au sein des plus grandes mégalopoles mondiales mènent à une paralysie », constatent les spécialistes qui ont réalisé l’étude.  Ils estiment que la solution est « la mobilité connectée »: lier les données de transport et les modes de transport. « Bien que nous vivions dans un monde de plus en plus connecté, la mobilité individuelle reste très fragmentée: au moment opportun, nous manquons d’information sur la meilleure manière d’aller du point A au point B », explique Xavier Aymonod, de la division Transport du cabinet Roland Berger.  Le cabinet suggère en outre d’interconnecter les différents modes de transport (véhicules privés, transports publics, co-voiturage et voitures électriques) pour que les voyageurs puissent passer de l’un à l’autre selon leurs besoins. « L’intégration de modes de transport variés aurait des impacts positifs en termes environnementaux, mais aussi sur la qualité de vie et permettrait d’économiser 266 milliards de dollars par an pour les 30 plus grandes mégalopoles mondiales », selon cette étude.  Roland Berger note que « plusieurs des conditions nécessaires sont déjà en place », à commencer par la vulgarisation des smartphones, « avec déjà plus d’un milliard de smartphones présents sur le marché mondial » (et un doublement attendu dans les deux ans), qui permet d’accéder à l’information en temps réel, n’importe où.  « Les dispositifs mobiles, les technologies de transmission rapide (LTE) et les services en cloud sont déjà une réalité et constituent l’ossature de la future mobilité », explique Xavier Aymonod. L’étude ajoute qu’au-delà des constructeurs de voiture, « déjà au coeur de la mobilité individuelle », les opérateurs ferroviaires et les compagnies aériennes avec leurs réseaux internationaux « pourraient également assumer cette fonction intégratrice ».  Enfin, « les opérateurs télécoms et les fournisseurs Internet sont également en bonne position pour mutualiser les services de divers fournisseurs de mobilité via des portails uniques », estiment-ils.

 

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

Europe et France : massacre organisé de la croissance et de l’emploi

Europe et France : massacre organisé de la croissance et de l’emploi

 

L’Europe et la France s’enfoncent  dans la récession ; pour autant, on ne change pas de politique, pire on l’accentue. A l’inverse du Japon (qui retrouve la croissance), de la Chine ou encore des Etats Unis qui ont décidé de s’engager dans la guerre des monnaies avec des politiques monétaires plus qu’accommandante. En clair,  on choisit de soutenir la croissance (notamment les exports). En Europe et en France, c’est la doctrine de l’austérité qui domine ; une politique qui mène à l’échec et surtout au massacre de l’emploi. Un vrai cercle vicieux puisque les déficits ne s’améliorent  pas (la preuve dès janvier en France) mais qu’en plus on assèche l’activité économique. La problématique est pourtant simple, moins d’activités,  c’est moins de rentrées fiscales, plus de dépenses sociales (retraites, chômage etc.), donc de plus grands déséquilibres budgétaires. Les exemples les plus caricaturaux sont ceux de la Grèce et de l’Espagne où le chômage dépasse les 25% (et de l’ordre de 50% chez les jeunes). L’union européenne n’a rien compris ; pas étonnant elle est dirigée par des fonctionnaires (comme en France) qui n’ont qu’une idée approximative de l’économie réelle. Le pacte budgétaire est une folie. Certes à terme, les équilibres doivent être mieux maitrisés mais pas sur une période aussi courte et de manière contra cyclique. Une preuve de l’incompétence totale des dirigeants qui se couchent  devant l’Allemagne qui pourtant sera touchée elle aussi (et l’est déjà) ; une Allemagne  qui ne veut pas bouger en raison de son contexte électoral. En bref, rien ne changera  en Europe avant la fin 2013 (date des élections allemandes). Il faudrait pourtant décaler d’au moins cinq ans les objectifs du pacte budgétaire (obsolète avant d’être appliqué)  et faire de la croissance la seule priorité du moment. Ce qu’a compris le Japon qui abreuve l’économie de liquidités monétaires alors que sont endettement dépasse tous les records (200% du PIB). L’immobilisme de la BCE (l’hypocrisie de Draghi) et de la gouvernance européenne comporte des risques considérables sur le plan économique, social mais aussi politique. A l’image de l’Italie, il faut s’attendre à de rejets massifs des organisations politiques installées qui font de l’austérité la seule philosophie de politique économique. Avec des majorités introuvables.  La France est  aussi un bon exemple de cette absurdité. Des impôts encore des impôts qui tuent compétitivité et consommation. Presque tous les jours de nouveaux prélèvements obligatoires sont inventés. Pendant ce temps là,  le solde de chômeurs croit de manière exponentielle, les usines ferment,  l’activité stagne ou régresse (officiellement croissance zéro mais on sera en dessous comme d’habitude quand il s’agit de prévisions officielles). En face de cela,  quelle réaction ? Rien, le vide absolu ou alors pire, le mensonge, comme lorsqu’on affirme qu’on va inverser la courbe du chômage fin 2013. La facture politique sera  lourde ; ce qui est le plus grave, le plus dramatique même, c’est  la facture sociale. Le risque politique le plus probable, c’est  le rejet de cette Europe par les populations et une période d’incertitude qui accélérera le déclin économique.

Ségolène Royal : pour des circuits courts de la viande

Ségolène Royal : pour des circuits courts de la viande

 

En pleine crise autour du scandale de la viande de cheval, Ségolène Royal dit vouloir porter un message de « confiance ». « Il faut saisir l’occasion de cette crise pour changer le système et faire en sorte que les agriculteurs puisse vendre directement les produits », explique-t-elle au JDD.fr. La socialiste plaide pour les « circuits-courts ». « Il n’y a aucune raison que la viande fasse 5.000 kilomètres pour atterrir dans nos assiettes », assure-t-elle.. Puis, devant un restaurant gastronomique réunissant les bonnes tables du Poitou-Charentes, où trône une photo de Ségolène Royal, elle vient prendre le micro pour remettre le prix Poitou-Charentes « circuits-courts, de la fourche à la fourchette » à deux lauréats. « L’alimentation n’est pas une marchandise comme les autres », assène-t-elle. Et dénonce « un système prédateur, spéculateur « . « Ce que veulent les éleveurs, c’est que cette crise serve à quelque chose », assure Ségolène Royal, qui considère que les consommateurs sont la « proie des gens sans vergogne et sans morale ». Elle le promet : « Un autre modèle agricole est possible. » Ministre de l’Agriculture, Ségolène Royal? Elle balaye l’hypothèse en quelques mots : « Je m’en occupe déjà. » 

 

Augmentation de la TVA à 20.5%

Augmentation de la TVA à 20.5%

 

La TVA au-delà de 20% : c’est une des pistes du groupe de travail socialiste à l’Assemblée nationale. Les députés qui planchent sur ce dossier envisagent en contrepartie de réduire la fiscalité à 5% pour certains secteurs, comme le logement social ou les transports publics. Ce serait donc valable pour le taux normal de TVA, qui concerne tous les biens de consommation courant, sauf l’alimentation. Par exemple, vous achetez un pull. Vous payez aujourd’hui un taux de TVA de 19,6%. A partir du 1er janvier 2014, le gouvernement veut que ce taux passe à 20%, et bien ce sera peut-être  20, 5%. En contrepartie, le taux de TVA intermédiaire – celui qui concerne la restauration, par exemple – ne passerait plus de 7% à 10%, mais de 7% à 9%. Et surtout, un grand nombre de secteurs seraient considérés comme des produits de première nécessite, donc moins taxés, à 5%.Ca baisserait donc pour le logement social, le ticket de bus, les ordures ménagères, les travaux de rénovation énergétique. La liste n’est pas encore définitive. Il y a encore un débat sur le prix du ticket de cinéma. Mais le but, selon le rapporteur général du Budget, Christian Eckert (PS), c’est un rééquilibrage social. Face à des « préoccupations légitimes », notamment pour le logement social, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici avait assuré aux députés que le Parlement pourrait retoucher l’architecture des taux en 2013 à condition que cela rapporte globalement autant que prévu par le gouvernement, dont 6,4 milliards d’euros en 2014 pour contribuer à financer le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE).

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