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Les atouts de l’Europe sur le climat

les atouts de l’Europe sur le climat

 

INTERVIEW – Le PDG du Boston Consulting Group, partenaire de Choose France, organisé lundi par l’Élysée analyse la transformation post-Covid des entreprises, les forces et les faiblesses de l’Europe ou de la Chine.

Interview dans le Figaro (extrait)

L’Américain Rich Lesser a dirigé le Boston Consulting Group (BCG) pendant neuf ans. Il passera la main le 1er octobre et présidera le conseil d’administration du cabinet de conseil qui compte 22000 employés répartis dans plus de 50 pays. Il participe lundi à l’événement Choose France organisé par l’Élysée, son premier voyage à l’étranger depuis quinze mois, pandémie oblige..


La pandémie de Covid-19 a accéléré la transformation numérique. Quels effets profonds faut-il en attendre pour les entreprises?

Rich LESSER. - Avec cette pandémie, à la différence de la crise financière de 2008 où les entreprises ont eu tendance à faire le gros dos en attendant que cela se passe, elles doivent accélérer le changement. À l’origine de cette accélération se trouve l’analyse numérique des données qui impacte la façon de travailler, l’organisation des chaînes d’approvisionnement et la relation client. Au BCG, nous parlons d’ «entreprise bionique», en référence à cette série des années 70…

 

Pas sûr cependant que la transformation numérique À elle seule suffise à donner un contenu réellement environnemental à une politique de transition. Derrière l’enflure du discours sur les atouts de l’Europe leur vis-à-vis de climat se dissimule en effet aussi de grandes faiblesses quant au futur de l’appareil industriel  européen qui laisse des plumes dans la compétition internationale vis-à-vis de pays moins soucieux de préoccupations écologiques (Conditions d’extraction déterra par exemple) et qui privilégient la croissance par rapport à l’environnement. De ce point de vue, il y a par exemple à s’inquiéter de la transition trop brutale de l’industrie automobile européenne condamnée à se reconvertir à marche forcée mais avec des technologies et des fournitures essentiellement chinoises quand la production n’est pas totalement délocalisée puis réimportée.

Croissance fin 2020: Résistance de l’Europe sur fond de récession

Croissance fin 2020. Résistance de l’Europe sur fond de récession

 

 

En Allemagne, des exportations robustes ont aidé la plus grande économie d’Europe à enregistrer une croissance de 0,1% au quatrième trimestre, .

La France, deuxième économie de la zone euro, a reculé de 1,3% au cours des trois derniers mois de 2020 après que le pays est entré dans un deuxième verrouillage du coronavirus en octobre pour contenir une deuxième vague d’infections.

L’Espagne a réalisé une timide croissance trimestrielle de 0,4%. Mais cela n’a pas empêché l’Espagne d’enregistrer sa pire contraction économique annuelle, avec une production en baisse de 11% par rapport au niveau de 2019, selon les données officielles.

«Les chiffres pour l’Allemagne, la France et l’Espagne ont montré que le PIB était relativement résilient au quatrième trimestre», a écrit Nicola Nobile d’Oxford Economics dans une note de recherche. Mais il a ajouté, « il n’y a pas beaucoup d’indices que cette dynamique aurait pu se poursuivre au premier trimestre. »

Deux fait  les indicateurs de janvier sont relativement mauvais en raison essentiellement de l’aggravation de la pandémie un peu partout.

Le Fonds monétaire international a déclaré cette semaine que la zone euro risquait de glisser derrière les États-Unis dans sa reprise.

«Les trajectoires de reprise varient au sein du groupe, les États-Unis et le Japon devraient retrouver leurs niveaux d’activité de fin 2019 au second semestre 2021, tandis que dans la zone euro et au Royaume-Uni, l’activité devrait rester inférieure aux niveaux de fin 2019 jusqu’en 2022, »A déclaré le FMI dans ses Perspectives de l’économie mondiale.

France : nouveau malade de l’Europe ?

France : nouveau malade  de l’Europe ?

Près de 100% d’endettement, pas de croissance, chômage record, fiscalité excessive (dépenses publiques  à 56% du PIB), autant de symptômes d’un pays très malade. Standard & Poor’s menaçait d’abaisser la note de la France, à « AA » contre « AA+ », depuis plusieurs mois, reste que l’annonce officielle vendredi de la décision a cueilli le gouvernement à froid.  Tout comme la publication mardi par la Commission européenne de prévisions budgétaires bien plus pessimistes que celles de Paris, puisque l’exécutif européen a estimé le déficit public français à 3,7% en 2015.  Le gouvernement français, lui, maintient qu’il descendra à cette date sous la barre de 3%. Pour l’agence de notation comme pour la Commission, c’est le nouveau credo du gouvernement qui est mis en doute, celui de la réduction à marche forcée des dépenses publiques. Le ministre français au Budget Bernard Cazeneuve a beau marteler que le redressement des finances publiques françaises passera désormais « exclusivement » par des coupes dans les dépenses de l’Etat et des régimes de Sécurité sociale, le message a du mal à passer.   »Nous ne percevons pas de plan d’ensemble pour redéfinir les dépenses publiques pour dégager un potentiel de croissance », selon le chef économiste de Standard & Poor’s pour l’Europe, Jean-Michel Six.  L’agence a fait savoir que pour remonter la note de la France, il faudrait que le pays fasse preuve « d’une compétitivité améliorée », ou qu’il réduise son endettement net de manière à le ramener à moins de 80% du Produit intérieur brut. Un effort énorme, puisque ce ratio approche aujourd’hui les 95%.  Les économistes européens jugent que la baisse de la note ne sera pas vraiment suivie d’effet politique.  Holger Schmieding estime que la France, face à sa descente en « deuxième division en Europe », finira par mettre en ?uvre les réformes nécessaires « mais cela prendra du temps, tout comme il fallu du temps à l’Allemagne à réagir à ses problèmes quand ils sont devenus apparents en 1995″, quand le pays était considéré comme l’homme malade à cause de son chômage et de son marasme économique.  Pour lui, « le plus grand problème est cette tradition post-révolutionnaire française de protester vigoureusement contre la moindre réforme. » Mais il ne juge pas pour autant que la France soit « candidate à une crise financière majeure ».  Daniel Gros, directeur du Centre for European Policy Studies (CEPS) de Bruxelles, juge lui aussi que « pour le moment la France représente plus un problème potentiel qu’un problème concret », mais il appelle à « changer le cap » si le pays ne veut pas se trouver confronté « à une dette qui ne serait plus soutenable, et au rythme actuel cela pourrait arriver dans 3 ou 4 ans ».   »Le poids de l’Etat dans l’économie est trop lourd », explique-t-il, avec une dépense publique française de quelque 55% du PIB, c’est-à-dire plus de la moitié de la richesse générée chaque année dans le pays. C’est 10 points de plus que l’Allemagne.  ’Le seul langage que les gouvernements comprennent’  Pour lui, le danger est celui d’une flambée des taux d’emprunt de la France, jusqu’ici très modérés: « Si cela arrive, ce sera du jour au lendemain et ce sera brutal. Et c’est un moment impossible à prévoir avec précision ».   »Le seul langage que les gouvernements comprennent, c’est celui des taux », estime aussi Amit Kara, économiste à Londres pour la banque UBS.  Pour lui, « l’histoire récente montre que les annonces des agences de notation ne font pas beaucoup bouger les marchés ».  Mais l’humeur de ces mêmes marchés peut « changer du jour au lendemain », prévient-t-il, ajoutant que « le détonateur pourrait être fourni par la contestation sociale » grandissante en France.  La semaine prochaine s’annonce aussi périlleuse puisque la Commission doit se prononcer vendredi prochain sur le projet de budget 2014 de la France et de tous les autres pays de la zone euro.

 




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