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Hausse des prix de l’électricité ?

Hausse des prix de l’électricité ?

De toute manière l’électricité va augmenter, reste à savoir de combien. Le rapporteur public du Conseil d’Etat a estimé lundi que la décision du gouvernement de limiter à 2% la hausse des tarifs réglementés de l’électricité en juillet 2012 devait être annulée, ce qui pourrait conduire à une hausse rétroactive des tarifs appliqués par EDF. La juridiction administrative devrait demander au gouvernement de prendre un nouvel arrêté tarifaire dans un délai de deux mois, a également indiqué son rapporteur lors d’une audience publique. Saisi par l’association des opérateurs alternatifs (Anode), qui regroupe les concurrents d’EDF, le Conseil d’Etat doit rendre sa décision au cours des prochaines semaines. Bien que les conclusions de son rapporteur n’aient pas de caractère contraignant, elles sont généralement suivies par la juridiction. L’Anode a déposé son recours au motif que le plafonnement de la hausse survenue en 2012 ne permettait de couvrir les coûts de production de l’opérateur historique, contrairement à ce que prévoit la loi. En juin 2013, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) avait estimé que la hausse de 2% des tarifs des ménages survenue en 2012 représentait un écart de 7,4 points de pourcentage avec ce qui aurait été nécessaire pour couvrir les coûts d’EDF. L’Anode juge en outre qu’une nouvelle hausse de 5% serait nécessaire en 2015 après celles, de 5% également, décidées pour 2013 et 2014. Une source à l’Elysée a toutefois déclaré fin 2013 que l’Etat souhaitait limiter entre 2% et 3% par an voire moins la hausse des tarifs réglementés de l’électricité sur la période 2015-2018.

 

Chômage : recul de l’emploi intérimaire

Chômage :  recul de l’emploi intérimaire

 

Net recul de l’emploi intérimaire sur un an. L’organisation patronale qui regroupe les différentes agences d’intérim explique dans son rapport qu’en un an, l’emploi intérimaire a reculé de 2,4%. C’est dans le bâtiment et les travaux publics que la baisse est la plus forte, presque 10 % entre février 2013 et février 2014. Et pas question d’accuser la météo. Le temps a été plutôt clément cet hiver. Ce ralentissement des embauches d’intérimaires sur les chantiers est le simple reflet de l’activité économique très faible. Seul point annexe qui a pu jouer, la proximité des élections municipales. Les élus sont en-effet beaucoup plus prudents en fin de mandat et évitent les travaux qui occasionnent des nuisances. Mais au-delà du BTP, les services, le commerce et les transports, sont aussi touchés par une baisse de l’emploi intérimaire. « La reprise n’arrive toujours pas d’autant plus que mes 3 premières semaines de mars sont mauvaises. Nous sommes obligés de décevoir un certain nombre de demandeurs d’emplois qui ne trouvent pas de missions« , explique François Roux, le délégué général de Prismemploi. « Mais paradoxalement, détaille-t-il, il y a encore des métiers sur lesquels on n’arrive pas à recruter car sans doute jugés peu attractifs comme l’hôtellerie et la restauration. » Et parmi les autres secteurs où il manque toujours des intérimaires il y aussi certaines branches de l’industrie, comme l’aéronautique. Dans cette dernière, on manque, par exemple, de soudeurs suffisamment qualifiés.

 

Bourse : la peur de l’Ukraine.

Bourse : la peur de l’Ukraine.

La tendance baissière constatée dans les bourses se nourrit des risques de conflits en Ukraine. En effet si la Russie devait annexer d’autres régions, l’occident serait sans doute contraint de prendre au moins des sanctions économiques qui nuiraient globalement aux échanges et à la croissance mondiale d’autant que la Russie répliquerait certainement dans ce domaine par exemple sur le gaz fourni à l’Europe.  Les tensions géopolitiques tirent les marchés vers le bas, les opérateurs craignant l’envenimement de la situation. ‘Alors que le monde a toujours les yeux braqués sur la Crimée, les craintes s’accentuent sur une possible annexion d’autres régions de l’Est de l’Ukraine par les forces russes ; les investisseurs ont une forte aversion pour ces situations de vive tension’, souligne Daniel Gravier, directeur général de XTB France. En Asie, le repli de l’indice manufacturier HSBC/Markit continue de décevoir les investisseurs qui tablaient sur une lecture à 48,7, s’établissant à 48,1 en mars contre 48,5 en février’, indique pour sa part Rudolf Muscat, trader chez RTFX. ‘Cette semaine, les investisseurs resteront particulièrement attentifs à l’évolution de la situation en Ukraine mais également aux différents indicateurs économiques pour vérifier que les récents indicateurs médiocres n’étaient dus qu’aux conditions météorologiques particulièrement défavorables qui ont touché le territoire nord-américain’, ajoute Saxo Banque.  Aucune statistique n’est parue cet après-midi. Néanmoins, les investisseurs ont appris que le retour à la croissance de la France en mars améliore les perspectives de reprise de l’Eurozone, selon la dernière enquête PMI publiée par Markit. L’indice PMI Flash Composite de l’activité globale dans l’Eurozone s’inscrit à 53,2 contre 53,3 en février, à savoir un plus bas de deux mois. Ainsi, le secteur privé français a renoué avec la croissance en mars avec un taux d’expansion au plus haut depuis plus de deux ans et demi, à en croire la dernière enquête PMI publiée par Markit. Dans sa version ‘flash’, l’indice PMI composite de l’activité globale en France compilé par Markit s’est redressé à 51,6 ce mois-ci, contre 47,9 en février, soit un plus haut de 31 mois.

Grande–Bretagne : un Britannique sur deux favorable à une sortie de l’UE

Grande–Bretagne : un Britannique sur deux favorable à une sortie de l’UE

Selon un sondage publié ce dimanche 23 mars par le journal Sun on Sunday, seuls 41% des Britanniques estiment que la Grande-Bretagne doit rester dans l’Union européenne. A l’inverse, 41% des sondés se déclarent favorables à sa sortie. Un autre sondage réalisé pour le journal Mail on Sunday révèle lui que 48% de Britanniques voteraient pour sortir de l’UE dans le cas d’un référendum et 39% se prononceraient pour y rester contre 13% d’indécis. Par ailleurs seuls 20% des sondés estiment que David Cameron peut ménager un meilleur sort à la Grande-Bretagne au sein de l’UE alors que le Premier ministre a promis un référendum sur la question en 2017 s’il est réélu en 2015. Celui-ci promet depuis des mois de tenir un référendum d’ici la fin 2017 s’il est réélu l’année prochaine et se targue d’être le seul grand dirigeant de parti à vouloir demander leur avis au peuple britannique. Sur une échelle de préférence de 27 pays et institutions, le parlement européen – pour le renouvellement duquel des élections vont avoir lieu en mai – n’arrive en outre qu’à la 21e place et l’Union européenne seulement à la 23e place. Dans le classement des préférences, seuls l’Arabie saoudite, l’Iran et la Corée du Nord arrivent derrière le parlement européen.

 

Etats-Unis: croissance de l’emploi

Etats-Unis: croissance de l’emploi

175.000 nouveaux emplois ont été créés aux Etats-Unis en février, a annoncé ce vendredi 7 mars le département américain du Travail. C’est plus que ce que prévoyaient les observateurs, et d’autant plus étonnant vu le mauvais temps qui a sévi outre-Atlantique à cette époque. L’hiver glacial, ponctué de tempête de neige a clairement eu un impact sur l’emploi: l’enquête auprès des ménages, à partir de laquelle est extrait le taux de chômage, a montré que 601.000 personnes ayant un emploi sont restées chez elles en raison des intempéries. C’est un nombre sans précédent pour un mois de février depuis 2010.  Les créations d’emplois plus nombreuses que prévu pourrait conforter la Réserve fédérale dans le bien-fondé de sa politique de réduction des rachats d’actifs. Quoique le taux de chômage, lui, est légèrement remonté en février. Il a augmenté de 0,1 point à 6,7%. Mauvaise surprise en revanche sur le front des exportations: le déficit commercial américain a poursuivi sa hausse en janvier, à la surprise des analystes, selon les chiffres du département du Commerce publiés vendredi. En données corrigées des variations saisonnières, il s’est élevé à 39,1 milliards de dollars, en progression de 0,3% par rapport au mois de décembre, dont le chiffre a en outre été révisé en hausse. C’est presque deux milliards de plus que la prévision médiane des analystes, qui tablaient sur un net recul à 37,3 milliards de dollars.

Déficit budget ; stable en janvier grâce à l’augmentation de l’impôt sur le revenu

Déficit budget ; stable en janvier grâce à l’augmentation de  l’impôt sur le revenu

 

 

Le déficit du budget de l’Etat français s’est légèrement contracté à 12,7 milliards d’euros en janvier, contre 12,8 milliards pour le même mois de 2013, selon les données publiées vendredi par le ministère du Budget. Dans un communiqué, le ministère indique que ce montant inclut 1,3 milliard d’euros de décaissement au titre du nouveau programme « d’investissement d’avenir ». Au 31 janvier, les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) atteignent 32,6 milliards d’euros, contre 32,1 milliards un an plus tôt. Elles sont donc en retrait de 0,8 milliard hors investissement d’avenir.  Les recettes s’élèvent dans le même temps à 23,2 milliards, contre 21,9 milliards en janvier 2013. Les seules recettes fiscales nettes augmentent de 5,4% grâce à un bond de 18% des rentrées d’impôt sur le revenu alors que celles d’impôt sur les sociétés ont reculé de 18,9%. Les recettes de TVA, dont les taux ont augmenté au 1er janvier, progressent de 2,9% à 14,8 milliards. Le ministère du Budget souligne que l’évolution positive des recettes est « encore peu significative en ce tout début de gestion » alors que celle des dépenses est conforme, selon lui, aux prévisions de la loi de finances. Celle-ci prévoit un déficit de 82,6 milliards d’euros, y compris 11 milliards au titre des investissements d’avenir, contre 74,9 milliards en 2013.

 

L’instabilité fiscale et administrative : le pire ennemi de l’économie

L’instabilité fiscale et administrative : le pire ennemi de l’économie

 

Le taux de prélèvement obligatoire, le plus élevé du monde est évidemment un handicap pour la France mais au-delà se ose surtout la problématique de  l’instabilité fiscale et administrative ; En fait c’est le facteur explicatif majeur qui justifie la méfiance autant des entreprises que des ménages. Exemple on décide 50 milliards d’économies d’ici 2017 mais on ne sait pas où comment, sans doute des suppresion de niches fiscales ( certes trop nombreuses mais certaines justifiées), on décide de faire une remise à plat de la fiscalité ( y compris CSG, IR, impôts sur les sociétés), on décide de supprimer les cotisation familiales sur les entreprises mais on va agglomérer cette mesures avec le CICE) etc. Le pire c’est sans doute cette pathologie procédurière de l’administration avec ses  innombrables paperasses , contrôles et sanctions. En cause évidemment le nombre de fonctionnaires qui cherchent  à pérenniser leur objet social et leur job mais aussi un parlement qui de cesse de pondre des lois pour justifier son existence ( 11 000  lois, plus de 30 000 décrets). Des lois appliquées, peu ou pas du tout, en fonction des états d’âme des ministères et de leurs fonctionnaires. En fait le gouvernement cherche à rassurer mais brasse tout en même tant  de manière contradictoire et crée ainsi une instabilité qui freine les investissements des entreprises come des ménages. Pour parler clair personne n’a confiance dans la capacité du gouvernement à redresser l’économie (seulement 10% des français et des chefs d’entreprises) , on  redoute surtout le double langage. D’où attentisme général et un climat peu propice à la relance des activités.

Après le pacte de responsabilité, le conseil stratégique de l’attractivité pour occuper l’espace médiatique pendant 24 heures

Après le pacte de responsabilité, le conseil stratégique  de l’attractivité pour occuper l’espace médiatique pendant 24 heures

 

Encore un nouveau machin, en tout cas de quoi occuper l’espace médiatique pendant 24 heures à défaut d’une politique économique efficace. Après le pacte de stabilité, c’est le conseil stratégique de l’attractivité pour une opération séduction des patrons étrangers. Ce qu’il va en sortir ? Sans doute rien (comme pour l’autre conseil stratégique de la dépense) ; on va évoquer évidemment le poids des prélèvements obligatoires en particulier la fiscalité sur les entreprises, la lourdeur de la réglementation du travail et les procédures administratives kafkaïennes. Et après rien ou pas grand chose ; quelques mesurettes ; Pourquoi pas aussi un conseil stratégique de l’emploi puisque 90% des chômeurs jugent que pôle emploi ne sert à rien ; Un conseil stratégique du redressement productif puisque l’écolo Placé considère que Montebourg est un ministre inutile. Mieux encore un conseil stratégique de l’orientation politique puisque le gouvernement est en plein potage. Aussi un conseil stratégique de l’avenir du PS dont Cambadélis pense qu’il va subir un massacre à la tronçonneuse. A chaque jour suffit sa peine, aujourd’hui c’est le conseil stratégique de l’attractivité, le café du commerce pour Mélenchon.  Le  gouvernement tentera de faire passer aux 34 dirigeants d’entreprises mondiales attendus ce lundi 17 février, à partir de 8h30, pour un conseil stratégique de l’attractivité. Ces patrons, qui ont dîné hier soir à Matignon, participeront à cette réunion censée leur montrer que la France, distancée sur plusieurs baromètres internationaux par le Royaume-Uni et l’Allemagne, est un pays dans lequel il faut investir. « Les investissements étrangers en France, c’est aussi une source de création d’emplois. Dans l’industrie, un emploi sur trois est un emploi qui vient de capitaux étrangers. On compte 20.000 entreprises implantées pour un million d’emplois (…). On peut faire plus, dans le respect de nos intérêts », estime Pierre Moscovici au micro de RTL. Ces chefs d’entreprise, « qui pèsent 850 milliards d’euros » selon le ministre de l’Économie, auront, eux, à cœur de faire connaître à l’exécutif leurs éventuelles réticences concernant des investissements en France. Clara Gaymard, PDG de General Electric France, aimerait par exemple savoir « sur quoi vont porter les 50 milliards d’économies » annoncés par le gouvernement. Ce conseil stratégique de l’attractivité sera l’occasion pour tous de méditer sur les déclarations de Carlos Ghosn. Le PDG de Renault  rappelait, durant Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI du dimanche 16 février, que « les entreprises aiment être aimées ». François Hollande conclura l’opération séduction par une allocution.

 

Conseil stratégique de l’attractivité, « le café du commerce » ( Mélenchon)

Conseil stratégique de l’attractivité, « le café du commerce » pour Mélenchon

Jean-Marc Ayrault a reçu dimanche soir à Matignon les patrons de 26 entreprises internationales, à la veille de la tenue à l’Elysée d’un « Conseil de l’attractivité », a constaté une journaliste de l’AFP.   »Nous sommes heureux de partager avec vous, et de discuter de la richesse de vos expériences », a déclaré M. Ayrault, selon des propos rapportés par son entourage.   »L’investissement est, et a été, dès le départ, une priorité de mon gouvernement », a-t-il ajouté, précisant que son « ambition est que la France soit à la hauteur des grandes mutations du monde ».  Le Conseil stratégique de l’attractivité qui se tiendra lundi matin à l’Elysée a pour but de convaincre les patrons étrangers « que la France est un pays où l’on peut investir », avait expliqué vendredi le ministre de l’Economie Pierre Moscovici.  L’objectif est de « leur expliquer tout ce que nous faisons sur la compétitivité, sur la simplification, sur l’amélioration de l’environnement réglementaire et fiscal », avait-il dit.  Selon M. Moscovici, le message de François Hollande, qui a été celui de sa visite aux Etats-Unis, est de dire que « la France est un pays dans lequel on peut avoir confiance ».  . « Réunir des grands patrons en disant aujourd’hui ‘c’est la journée de l’attractivité’, c’est le café du commerce ce  truc », a  ironisé Mélenchon sur BFM.

Pas de gel de l’avancement automatique des fonctionnaires

Pas de gel de l’avancement automatique des fonctionnaires

 

Valls qui parle de la PMA, Peillon qui parle des salaires des fonctionnaires, Montebourg qui parle de l’euro, bref au gouvernement on parle beaucoup de sujet hors champ des ministres ; et cette fois c’est pour annoncer puis pour démentir l’avancement automatique des fonctionnaires. Un avancement automatique sans doute justifié par les efforts demandés aux autres ! L’annonce aurait l’effet d’une bombe. Le quotidien économique Les Echos a affirmé mercredi soir que le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, s’apprêtait à proposer « le gel des promotions et avancements automatiques » des fonctionnaires. Aussitôt contacté par metronews, l’entourage du ministre a « formellement » démenti l’information. Petite incongruité, le ministre de l’Education allait, toujours selon Les Echos, proposer sa mesure pour les fonctionnaires dépendant non seulement de son ministère, mais aussi « de l’ensemble de la fonction publique ». »Mais la fonction publique ne relève pas des compétences du ministre ! », s’exclament ses services. C’est en effet du domaine de Marylise Lebranchu. Alors, si Vincent Peillon s’en défend, sa collègue s’apprête-elle en revanche à monter au créneau ? Voire le Premier ministre lui-même ? La tentation est grande… Si l’on en croit la Cour des comptes, la mesure permettrait en effet 1,2 milliard d’euros d’économies par an (dont 424 millions rien que pour les personnels enseignants). Une sacrée somme, alors que le Conseil stratégique de la dépense publique cherche en ce moment même, sous l’égide de l’Elysée, où raboter les 50 milliards de dépenses publiques que François Hollande a promis d’économiser d’ici à 2017. Reste que l’option est très risquée pour l’exécutif. Les bonnets rouges et la « Manif pour tous », passe encore, mais voir les fonctionnaires descendre dans la rue représente le cauchemar d’un gouvernement de gauche ! Or ceux-ci ont déjà été mis en alerte par une déclaration de Marylise Lebranchu, qui le 16 janvier a indiqué que le point d’indice – référence pour calculer leur paye, gelé depuis 2010 – ne serait pas réévalué cette année. Un premier manque à gagner qui a déjà bien échauffé les esprits. La branche fonction publique de la CGT a d’ailleurs appelé les agents à cesser le travail à l’occasion d’une journée nationale d’action interprofessionnelle organisée

 

Fiscalité-bureaucratie: Les fous furieux de l’assemblée nationale

Fiscalité-bureaucratie: Les fous furieux de l’assemblée nationale

 

En plein ralbol fiscal et alors que Hollande promet  maintenant  des allégements de fiscalité d’ici 2017 (en clair l’année qui va procéder les élections) , les députes continuent leur matraquage fiscal. D’abord, ils viennent d’augmenter la fiscalité sur les mutuelles au premier janvier (en plus de toutes les autres  mesures, type TVA), ensuite pour la remise à plat de la fiscalité, on envisage sérieusement à l’assemblée de ne plus exonère la CSG de l’IR (en clair on taxe la CSG comme un revenu). Un comble puisque la CSG est déjà une taxe ! Pour couronner le tout on envisage d’  accroitre l’assiette d’IR (ce qui est mécanique avec l’affaire de la CSG et le non actualisation du barème de l’impôt pendant deux ans). La même instabilité fiscale menace les entreprises y compris avec le pacte de responsabilité et son imbroglio de contrepartie inapplicables. On peut se demander si nos responsables en général et nos députés en particulier  ne sont pas atteints d’une pathologie grave : la démence fiscale. Pas surprenant,  cette assemblée n’est absolument pas représentative de la population, évidemment les femmes sont sous représentées mais aussi les salariés du privé, les artisans, peu de paysans aussi. Quant aux ouvriers : pas un seul ! En fait une majorité de fonctionnaires (55%) pour qui la réalité économique et sociale de la production marchande relèvent de l’ésotérisme. Certes on parle des travailleurs, voire des exploités, des couches populaires mais ce sont de artifices sémantiques pour orner des discours. C’est évidemment une honte pour la démocratie d’accepter une telle déformation de la représentativité ;. Cette oligarchie plombe la compétitivité, la croissance et l’emploi avec lois, fiscalités et procédures au nom de couches populaires dont ils ignorent tout. Bref, le PS qui a opéré depuis Mitterrand un véritable détournement de l’objet social de ce parti devenu un simple club d’élus, de notables et  de fonctionnaires en mal de carrière politique. Ces députés sont atteints de démence bureaucratique, ils ne se rendent aucunement compte qu’il mène le pays vers l’abime et encore moins de la souffrance de français jetés de plus en plus vers désespoir,  la précarité voire la misère

Cumul des mandats interdit : révolution démocratique ou renforcement de l’oligarchie ?

Cumul des mandats interdit :  révolution démocratique ou renforcement de l’oligarchie ?

Le cumul des mandats est en général considéré come une avancée voire comme une révolution démocratique. En fait il va permettre de faire émerger environ 500 responsables politiques en plus   soit au plan local, soit au plan national. C’est peu par rapport aux 600 000 élus que compte la France. La question est de savoir si cela est vraiment de nature à opérer un changement sociologique et générationnel. Pas certain car il n’y a pratiquement aucune chance d’être élu d’une commune un peu importante (encore moins élu national)  sans le soutien de l’oligarchie qui cadenasse les candidatures ; Or les partis sont essentiellement composés d’élus (ou de candidats à l’élection).   Du coup on risque de créer en fait 500 poste de barons en plus alors que la vraie réforme serait de diminuer au moins de moitié des élus qui sécrètent bureaucratie et fiscalité tant au plan national que local. Or l’enjeu central du pays c’est de supprimer cette bureaucratie et cela passe précisément par une diminution du nombre de politiques et d’étages administratifs. Rappelons simplement que la fameuse décentralisation a surtout généré des gâchis énormes en matière tant d’investissements que de fonctionnement et notamment d’innombrables postes de fonctionnaires. Le Parlement français a adopté définitivement mercredi les deux projets de loi interdisant à partir de 2017 le cumul de fonctions exécutives locales -maire notamment- avec un mandat de député, de sénateur ou de parlementaire européen. L’Assemblée, qui dispose constitutionnellement du dernier mot, a procédé à l’adoption définitive des deux textes dans la version qu’elle avait votée le 20 novembre, ignorant celle votée la semaine dernière par les sénateurs, qui maintenaient le cumul pour eux-mêmes. Les groupes PS et écologiste ont voté pour, de même que celui du Front de gauche. En revanche, celui des radicaux de gauche a voté contre ainsi que le groupe UMP. La majorité de l’UDI (centriste) a voté contre, quelques-uns de ses membres s’abstenant. Le premier projet de loi, qui a été adopté par 313 voix contre 225, interdit à partir de 2017 le cumul d’un mandat parlementaire avec une fonction exécutive locale: maire ou adjoint, président ou vice-président d’une intercommunalité, d’un conseil départemental, d’un conseil régional, d’une société d’économie mixte ou bien encore d’un établissement public local. Ce texte étant une loi organique, le Conseil constitutionnel sera automatiquement saisi. Le second texte, qui a été voté par 300 voix contre 198, interdit ce même cumul aux parlementaires européens. Les détracteurs de la loi estiment que cette réforme promise par François Hollande va couper les élus de la réalité du terrain et l’UMP a promis de revenir sur le texte en cas d’alternance en 2017. Soixante pour cent des députés et sénateurs français exercent actuellement une fonction locale.  

 

Evadés fiscaux en Suisse : la liste HSBC falsifiée par les services de l’Etat

Evadés fiscaux en Suisse : la liste HSBC falsifiée par les services de l’Etat

La liste HSBC falsifiée par les services de l’Etat par l’ex-employé de la banque HSBC Hervé Falciani a été falsifiée, affirme le quotidien Agefi. L’Agefi précise que « la liste comprenait 8.993 noms. En retirant les doublons, il restait (selon Le Monde) 6.313 personnes physiques ou morales ». Or, souligne l’Agefi, « pendant l’été 2009, l’ancien ministre du Budget, Eric Woerth n’évoquait plus qu’une liste de 3.000 noms d’exilés fiscaux« . « Le calcul est vite fait : environ 3.300 noms de clients français de HSBC Private Bank ont été éliminés », estime le quotidien spécialisé qui évoque des « incohérences » mentionnées dans le rapport de l’Office fédéral de la police sur les copies des fichiers remises par la France à la Suisse début 2010. Interrogé par l’AFP, un porte-parole de Bercy a renvoyé au rapport présenté en juillet 2013 par le rapporteur du budget à l’Assemblée nationale, Christian Eckert, infirmant toute disparition de contribuable. « L’élaboration des listes de contribuables établies par l’administration fiscale a donné lieu à de nombreux commentaires dans les médias. Le Rapporteur général ne peut qu’infirmer l’affirmation que des contribuables auraient ‘disparu’« , selon un extrait de ce rapport parlementaire. Hervé Falciani, ancien informaticien de la banque HSBC à Genève, a révélé en 2008 des fichiers permettant de découvrir des milliers d’évadés fiscaux dans le monde, ce qui lui vaut d’être poursuivi en Suisse. Deux premières condamnations, à huit et dix mois de prison avec sursis, ont été prononcées en France à la mi-décembre dans un dossier de fraude fiscale ouvert sur la foi des fichiers HSBC remis à la justice par Hervé Falciani.

Economies budgétaires: les opérateurs de l’Etat visés

Economies budgétaires: les opérateurs de l’Etat visés

Il faudra du courage pour réduite le train de vie de l’Etat notamment de ses opérateurs car la plupart du temps ce sont des postes pour ceux qui tournent autour de la politique (anciens conseillers des cabinets notamment), parfois même des reclassements de politiques ; Des postes aussi nécessaires pour écouler les sureffectifs de l’ENA,  de sciences po  de l’INSEE etc . Des postes pour y placer quelques amis en situation « précaire » ou les amis des amis.  

Ce qu’il faut retenir Les opérateurs de l’Etat:

> 550 organismes
> 443.708 employés
> 75 milliards d’euros de budget (6,7% des dépenses publiques)
> 15% d’augmentation de dépenses en cinq ans
> 6% d’effectifs en plus entre 2007 et 2013

Quel est le point commun entre Pôle emploi, le Commissariat à l’énergie atomique, l’Etablissement public du marais poitevin, l’Agence pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique, le Centre national du cinéma ou encore le Musée du Louvre ?  Ce sont tous des « opérateurs de l’Etat ». Au total 550 organismes au statut juridique varié mais qui sont dans le collimateur de l’exécutif. Bernard Cazeneuve, le ministre du Budget, ne manque d’ailleurs pas une occasion de faire référence à ces opérateurs lorsqu’il évoque la nécessité d’économies.  Quand on cherche 50 milliards d’euros d’économies publiques d’ici à 2017, des organismes dont les budgets cumulés atteignent 75 milliards d’euros, soit 7% de ces dépenses, sont logiquement dans le viseur. Surtout lorsque leurs dépenses ont augmenté de 15% en cinq ans en raison de la liberté de gestion dont ils disposent, et du contrôle pour le moins laxiste exercé par l’Etat.  Le gouvernement Fillon avait bien commencé à serrer la vis des opérateurs. Sans grands résultats. Le gouvernement Ayrault a repris le flambeau avec un peu plus d’ardeur. Dans le budget 2014, les effectifs ont été réduits de 1229 postes hors Pôle emploi et universités.  « Le Budget 2014 réduit de 1 % en moyenne les subventions pour charges de service public qui leur sont versées », explique Christian Eckert, le rapporteur général du Budget de l’Assemblée. « Au total, la contribution des opérateurs l’État au redressement budgétaire s’élèvera à près de 1,2 milliard d’euros en 2014, ce qui représente une réduction moyenne de 4 % par rapport à 2013″.  Trois opérateurs ont par ailleurs fermé: la Mission de l’histoire de France, l’Agence nationale des services à la personne et le Groupement pour l’éducation numérique en Afrique… Deux regroupements ont eu lieu par ailleurs: celui de l’Ecole nationale d’ingénieurs du Val de Loire et l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Bourges. Un peu court pour arriver à des économies substantielles.  Pour aller plus loin, il est évident que le gouvernement va devoir passer à la vitesse supérieure. En clair annoncer des fusions d’opérateurs, ce qui permettrait de rationaliser les moyens en réduisant les effectifs.  Est-il normal par exemple de continuer à financer l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance et le Centre de ressources, d’expertises et de performances sportives?  Mais même le gouvernement a la volonté de tailler dans les dépenses, la fusion d’organismes prendra nécessairement du temps  et les résultats ne seront pas tangibles rapidement. Raison de plus pour commencer dès cette année.

 

Centrafrique : Hollande obtient le soutien virtuel de l’Europe, mais sans soldat et sans argent !

Centrafrique : Hollande obtient le soutien virtuel  de l’Europe, mais sans soldat et sans argent !

Hollande obtient le soutien de l’Europe mais sans argent et sans soldat. Une sorte de soutien virtuel ; Merkel a dit clairement non à Hollande. En fait il est assez légitimement reproché à Hollande d’avoir décidé seul l’opération en Centrafrique et face aux difficultés notamment financières de demander après-coup la solidarité de l’Europe. Une Europe qui donne ainsi une légitimité juridique à son désintérêt pour l’Afrique. Une nouvelle défaite aussi pour Hollande après celle sur la croissance. L’enterrement également du couple franco-allemand comme moteur de l’Europe. La seule patronne, c’est désormais Merckel; et elle le faiat savoir sans ménagement y compris à Hollande.   La  question d’une participation de l’Union aux opérations en Centrafrique, en hommes et en moyens financiers, est renvoyée au conseil des affaires européennes de janvier. François Hollande était arrivé jeudi au conseil européen avec la volonté d’obtenir une implication de ses homologues. La France avait notamment laissé entendre qu’elle comptait sur un financement commun. Ce sujet sera tranché plus tard. « Pour l’instant, il n’y a pas de mission européenne, parce que les délais ne le permettaient pas », a justifié le chef de l’Etat. Une mise en œuvre nécessite un accord des Vingt-huit. L’hypothèse principale porte désormais sur une action humanitaire. François Hollande écarte de fait tout besoin supplémentaire pour mener des actions armées. « Il y aura sans doute une opération civile, et pour partie, sécuritaire », a-t-il estimé, évoquant l’aide aux populations, les soins de santé, et la protection de l’aéroport de Bangui. « Il ne s’agissait pas pour la France d’obtenir tout de suite un soutien financier », a assuré le Président. « Nous ne demandons pas une prise en charge » des 1.600 soldats français, a-t-il insisté, alors que plusieurs pays ont considéré que la démarche de Paris est intéressée. « Quand on lance une telle opération, il est important qu’on puisse se mettre d’accord avant. On ne peut envoyer l’addition après », a lancé le chancelier autrichien, Werner Faymann. François Hollande s’en est donc défendu : « Je le fais pour l’Europe, je ne le fais pas pour la France, je ne le fais pas pour gagner 30, 40 millions d’euros pour soulager je ne sais quelle dépense dans le budget de l’Etat ». Mais Paris n’est plus tout à fait seul. A ce stade, la Pologne promet d’engager un avion pour trois mois avec 50 militaires de l’armée de l’air. La Belgique et l’Estonie étudient une participation. François Hollande a salué le soutien de ces pays ainsi que celui du Royaume-Uni, de l’Espagne, des Pays-Bas et de l’Allemagne. Angela Merkel a toutefois prévenu qu’elle s’opposerait à un financement rétroactif des déploiements français. Pour le reste « on verra », s’est contenté de dire la chancelière.

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