Archive pour le Tag 'de France'

« Fin du cash? » (Banque de France)

 «  Fin du cash?  » (Banque de France)

 

 Dans une interview à la Tribune Erick Lacourrège (BDF)  tente de se rassurer en considérant que la suppression du cash n’interviendra pas avant une vingtaine d’années. Pourtant force est de constater que les versements revenus (retraite, pension etc.) doivent être effectué par virement bancaire il en est de même pour les principales opérations commerciales. De fait progressivement avec les nouveaux moyens de paiement le cash tend à diminuer. En France il ne représente plus que 20 à 30 % des paiements. La généralisation probable des paiements par Smartphone même pour les petits achats pourra encore faire  baisser cette portion. Il faut ajouter que certaines monnaies alternatives menacent les monnaies officielles

 

 

 Eric LACOURRÈGE - À la Banque de France, nous n’anticipons pas de disparition des espèces à horizon visible, c’est-à-dire à dix ou vingt ans. Ceci dit, toute chose est mortelle et le cash finira par disparaître. La question est : quand ? Nous avons eu un grand débat sur cette question essentielle à la Banque de France et au sein de l’Eurosystème, qui regroupe les 19 pays de la zone euro et la Banque centrale européenne (BCE), puisque nous avons une stratégie d’investissement et de gestion de crise intimement liée au cash. La Banque de France a décidé d’investir lourdement depuis trois-quatre ans dans la filière cash, tant dans la gestion, la circulation, le recyclage et le tri des billets que dans la fabrication. En novembre 2016, nous avons pris la décision importante de déménager, d’ici à 2022, l’impression des billets de notre usine de Chamalières, qui a eu 100 ans, vers une usine ultramoderne sur le site de Vic-le-Comte, à 20 kilomètres de Clermont-Ferrand, où nous possédons déjà une papeterie fiduciaire, en coentreprise avec trois banques centrales (Italie, Autriche et Irlande). Il y a une logique industrielle à regrouper les deux activités. Avant d’approuver un investissement de plus de 200 millions d’euros, la Banque de France, qui gère de l’argent public, s’est évidemment interrogée sur l’existence ou non d’un retour sur investissement raisonnable. Nous avons donc étudié l’avenir du cash. Le sujet est très complexe et la réponse n’est pas unique en fonction des marchés auxquels on s’adresse : la Banque de France est le plus gros acteur public en Europe dans la fabrication de billets, elle produit le quota de billets euros pour la France, ce qui correspond à 20 % des besoins de la zone euro, et elle a une importante activité d’export, travaillant pour 20 pays ou institutions, où les comportements de consommation sont assez différents.

Observe-t-on les premiers signes de baisse des usages du cash ?

E. L. - En zone euro, nous observons un paradoxe : les paiements électroniques sont à la mode et en plein essor, et dans le même temps, la demande de billets en euro a crû systématiquement de 7% par an en moyenne, même de 10% certaines années. C’est contre-intuitif ! Ce n’est pas un phénomène isolé : dans l’immense majorité des pays développés, la demande de billets est en croissance ou stable, mis à part dans quelques pays scandinaves, c’est-à-dire 30 à 40 millions d’habitants sur 7 milliards dans le monde. Peut-on en conclure qu’une hirondelle fait le printemps ? Dans le reste du monde, il y a beaucoup d’initiatives sur les monnaies digitales, néanmoins, la croissance de la demande en billets reste très forte, partout, notamment dans les pays émergents, de 5% à 10% par an en moyenne, voire plus. Trois facteurs orientent la demande de billets dans les pays émergents : la croissance économique, la croissance démographique et le taux de bancarisation, qui est encore très faible, entre 10% et 50%. À Madagascar, un des pays clients de la Banque de France, 10 % de la population est bancarisée : le cash constitue l’unique moyen de paiement physique pour la vaste majorité de la population. Il va donc certainement disparaître un jour, mais la demande va rester soutenue encore un moment.

La « monnaie mobile » en Afrique ne joue-t-elle pas un rôle de substitution ?

E. L. - Si l’on prend l’exemple de M-Pesa, le succès le plus emblématique de monnaie mobile émise par un opérateur commercial, Vodafone, au Kenya, un nombre très important de transactions finissent paradoxalement par un retrait de liquide. La banque centrale du Kenya indique qu’il n’y a pas eu d’impact sur la demande en billets pour l’instant.

Et en zone euro, comment expliquer cette demande de billets en hausse ?

E. L. - Si l’on regarde le comportement des consommateurs, la part des billets thésaurisés, jouant le rôle d’encaisse de précaution, est très significative et a tendance à augmenter. Il y a un lien direct avec la stabilité financière : en tant qu’institut d’émission, on se rend compte que dès qu’il y a une crise, on observe un accroissement des sorties de cash, parfois très importantes. On l’a vu avec la crise grecque, la crise chypriote, Lehman Brothers, etc. Par ailleurs, pour les grandes monnaies internationales, le cash a une vocation autre que domestique : un tiers des billets en euro en circulation sont hors de la zone ! Pour le dollar, d’après la Fed, c’est 50%. On sort de la seule logique de monnaie nationale pour entrer dans celle de monnaie de réserve. C’est un paramètre très important qui produit des effets d’entraînement sur la demande et que nous devons intégrer dans nos prévisions. Cette demande en hausse témoigne aussi du succès de l’euro. Au moment du passage des monnaies nationales à l’euro en 2002, dans les 11 pays fondateurs de la zone euro, les plus peuplés comme aujourd’hui, nous avons mis en circulation 7 milliards de coupures pour une contre-valeur de 300 milliards d’euros. Aujourd’hui, il y a 21 milliards de billets en circulation pour une contre-valeur de 1.130 milliards d’euros. Du côté du dollar, il y a 40 milliards de billets en circulation, dont un tiers de coupures d’un dollar, pour une contre-valeur de 1.400 milliards de dollars, un montant très proche des euros en circulation.

Quelle est la part du cash dans les paiements ?

V. B. - Les espèces sont encore très largement utilisées dans les 19 pays de la zone euro. Selon une étude récente de la BCE, en 2016, 79 % des paiements dans le commerce de détail, en magasins, sont réalisés à l’aide de cash. En valeur, la part est de 54 %. C’est beaucoup plus dans certains pays comme l’Allemagne, l’Autriche, l’Italie, qui sont à 80 % en volume. La France se situe en dessous de la moyenne : le cash représente 68 % des opérations et 28 % en valeur.

TVA : pas d’impact sur l’inflation selon la Banque de France !!!

TVA : pas d’impact sur l’inflation selon la banque de France !!!

 

La Banque de France ne prévoit pratiquement pas d’impact des hausses de TVA sur l’inflation ; on croit rêver. Ou alors les économistes très chers payés (comme les autres salariés de cet honorable établissement)  ne font pas les courses au même endroit que la majorité des français ; Ils n’ont pas non plus la même structure de dépenses. Pour les plus défavorisés et les couches « très moyennes » l’essentiel des dépenses est affecté aux dépenses contraintes (services, alimentation, assurances, impôts notamment). Par exemple les transports vont subir une hausse de TVA de 7 à 10%. Dans les grands magasins, il faut s’attendre à une valse des étiquettes et bien au-delà de la hausse de TVA. On le sait, la Banque de France, organisme partiellement très inutile depuis la création de l’Euro, est à la botte de gouvernement. Il diffuse donc des messages de propagande, y compris sur le pseudo reprise économique. On pourra vérifier rapidement en comparant les étiquettes avant la fin 2013 et celles du début 2014, ce que se propose d’ailleurs ce site. Évidemment on pourra toujours considérer que sur l’appréciation de l’indice INSEE, l’inflation progresse peu. Mais il s’agit  d’un indice obsolète, une moyenne qui ne signifie pas autre chose qu’une moyenne et complètement inadaptée pour rendre compte de l’évolution del’  inflation pour les couches les plus modestes.

Plagiat : grand rabbin de France refuse de démissionner ; il a raison !

Plagiat : le grand rabbin de France refuse de démissionner ; il a raison

 

 Le grand Rabbin a raison, il n’a pas à démissionner pour plagiat sinon l’académie française (et autres institutions « littéraires ») seraient vidées d’au mois de moitié si leurs membres en faisaient autant. Plagiat ou recours à un nègre, c’est l’usage dans la profession littéraire ; pourquoi le Grand rabbin devrait faire ce que les autres refusent ? Ou alors il faudrait imposer comme en politique une liste du patrimoine littéraire vraiment personnel à tous. Une différence toutefois, pour le patrimoine en politique, on sous-estime et en littérature, on surestime.  Le grand rabbin de France Gilles Bernheim a reconnu mardi de nombreux plagiats et avoir laissé penser qu’il était agrégé de philosophie mais a refusé de démissionner, jugeant que ce serait une forme de « désertion ». Invité sur radio Shalom, Gilles Bernheim a également estimé qu’une démission, réclamée par plusieurs membres de la communauté juive, serait « contraire à la collégialité qui préside à la décision ». « Je suis solide et dans cet esprit de collégialité j’assume pleinement ma fonction », a-t-il dit. « Démissionner sur une initiative personnelle relèverait d’une désertion. » Gilles Bernheim a justifié sa succession d’erreurs et de mensonges par le souci de ne pas décevoir ceux qui lui tressaient des louanges et a exprimé ses regrets. « Beaucoup de gens, si vous réussissez un tant soit peu, vous perçoivent comme une espèce de héros (…) et vous n’avez pas envie de les décevoir et vous vous enfermez dans l’image que les autres peuvent avoir de vous », a-t-il dit. Il avait déjà reconnu mercredi dernier un plagiat et un mensonge, admettant avoir réagi « avec maladresse » quand les premières accusations de plagiat étaient apparues à l’encontre de son ouvrage « Quarante méditations juives ». Depuis, le site « Archéologie du copier-coller » de l’universitaire Jean-Noël Darde, a mis en évidence un autre « emprunt » dans un essai qu’il a fait paraître à l’automne contre le mariage homosexuel. Ce document publié le 18 octobre dernier avait été cité en décembre 2011 par le pape Benoît XVI pour dire une nouvelle fois non au mariage homosexuel, ce qui avait valu à Gilles Bernheim un écho international. Le grand rabbin a reconnu mardi avoir puisé des passages dans « L’idéologie du Gender: Identité reçue ou choisie? », publié en mars 2012 par Joseph-Marie Verlinde. Prié de justifier son attitude, il a répondu que sa démarche était « soit suicidaire », soit liée « à la confiance accordée à certains », une allusion à l’utilisation de « nègres ». D’autres accusations de plagiats ont été diffusées mardi. L’Express a également révélé que le grand rabbin ne figurait pas dans les listes des agrégés de philosophie de l’université, comme il s’en prévalait dans différentes notices biographiques. Gilles Bernheim a admis sur radio Shalom qu’il n’était pas agrégé de philosophie, disant avoir « craqué » avant l’agrégation en raison d’un « événement tragique » dans sa vie. La veille, bouleversé par « les révélations successives », le président du Conseil représentatif des institutions juives (Crif)) Richard Prasquier, a estimé dans sa revue que Gilles Bernheim devait « une explication à la communauté juive, frappée derrière lui et plus largement à la communauté nationale dans laquelle sa place est importante ».

 




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