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Politique-Le » Davos russe » : surtout des dictateurs !

Politique-Le » Davos russe » : surtout des dictateurs !

 

À Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine A réuni des pays du « Sud global » conviés  au Forum économique russe.  En faie, un Sud global qui réunit tous des pays à régimes illibéraux voire de dictateur. Comme les Chinois les talibans, les Iraniens et des Africains.

Autant de pays qui ont besoin du soutien ou en tout cas de la bienveillance russe pour se maintenir au pouvoir par la force et s’approprier les richesses de leur pays.

 

Une occasion donc, pour le chef du Kremlin, de compter ses « amis » et de présenter à nouveau la Russie à l’avant-garde d’un « nouvel ordre mondial » face à l’hégémonie déclinante des États-Unis et de leurs « vassaux » européens. « L’an dernier, la part de paiements de nos exportations en monnaies “toxiques”, celles des pays inamicaux, a été divisée par deux et le rouble représente 40% des transactions », a déclaré le chef du Kremlin, dans un long discours de clôture.

Évidemment des statistiques très douteuses sans doute sorti du KGB (FSB aujourd’hui). Et de toute façon en Russie plus c’est gros plus ça passe.

Le Davos russe : surtout des dictateurs !

Le Davos russe : surtout des dictateurs !

 

À Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine A réuni des pays du « Sud global » conviés  au Forum économique russe.  En faie, un Sud global qui réunit tous des pays à régimes illibéraux voire de dictateur. Comme les Chinois les talibans, les Iraniens et des Africains.

Autant de pays qui ont besoin du soutien ou en tout cas de la bienveillance russe pour se maintenir au pouvoir par la force et s’approprier les richesses de leur pays.

 

Une occasion donc, pour le chef du Kremlin, de compter ses « amis » et de présenter à nouveau la Russie à l’avant-garde d’un « nouvel ordre mondial » face à l’hégémonie déclinante des États-Unis et de leurs « vassaux » européens. « L’an dernier, la part de paiements de nos exportations en monnaies “toxiques”, celles des pays inamicaux, a été divisée par deux et le rouble représente 40% des transactions », a déclaré le chef du Kremlin, dans un long discours de clôture.

Évidemment des statistiques très douteuses sans doute sorti du KGB (FSB aujourd’hui). Et de toute façon en Russie plus c’est gros plus ça passe.

Davos : Macron capitaine de l’Europe sans équipage et sans argent

Davos : Macron capitaine de l’Europe sans équipage et sans argent

À Davos, Macron a nouveaux a plaidé à nouveau la création d’une grande dette européenne pour relancer l’économie, investissement et innovation.

De quoi sans doute refroidir les pays frugaux notamment l’Allemagne qui se sont toujours opposés la mutualisation d’un endettement commun.

Emmanuel Macron a plaidé notamment pour que l’Europe investisse en commun, au moyen d’«eurobonds» pour financer ses besoins en matière de défense, comme elle l’a fait pour se protéger des effets économiques de la pandémie de Covid. S’adressant directement aux grands patrons en face de lui, il leur a enjoint : «Aidez-nous à donner plus d’espoir aux classes moyennes, à créer des “good jobs”.»

Macro a clairement donné l’impression qu’il s’était investi lui-même comme capitaine de l’Europe mais un capitaine sans équipage et sans argent

Crises: Pessimisme à Davos

Lors du sommet de Davos, politiques et experts se sont montrés assez pessimistes par rapport aux crises en cours.

 « Nous avons au moins quatre crises, qui sont imbriquées. Nous avons une inflation élevée (…) nous avons une crise énergétique (…) nous avons la précarité alimentaire et nous avons une crise climatique. Et nous ne pouvons pas résoudre les problèmes si nous nous concentrons sur une seule de ces crises », a dit le vice-chancelier allemand Robert Habeck. « Mais si aucun de ces problèmes n’est résolu, j’ai vraiment peur que nous allions tout droit vers une récession mondiale avec des conséquences énormes (…) sur la stabilité mondiale », a ajouté Robert Habeck, également ministre de l’Economie et du Climat.

Le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé le mois dernier pour la deuxième fois de l’année ses prévisions de croissance de l’économie mondiale, en citant la guerre en Ukraine et en qualifiant l’inflation de « danger clair et bien présent » pour de nombreux pays. Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI, a déclaré le 23 mai à Davos que la guerre, le resserrement des conditions financières et les chocs de prix, en particulier sur les produits alimentaires, avaient encore, depuis, clairement « assombri » les perspectives. Priée de dire si elle s’attendait à une récession, elle a toutefois répondu : « Non, pas à ce stade. Cela ne signifie pas que cela soit hors de question. »

Pour la fin de Davos ?

Pour la fin de  Davos ?

Dans le JDD Felix Marquardt, cofondateur de Black Elephant et écrivain, revient sur ses années passées au Forum économique de Davos. Il fait l’analogie entre l’addiction à la drogue et à la croissance, et appelle à ne pas retourner à Davos en 2022.

 

Une sorte de cri pour dénoncer le manque d’articulation entre préoccupations environnementales et préoccupations économiques. Pour autant l’auteur dénonce davantage qu’il ne  propose. Beaucoup de généralités dans le constat mais rien de vraiment pertinent pour construire une transition énergétique. Bref surtout une réflexion de bobo. Ce n’est pas la suppression de Davos qui fera beaucoup à avancer la problématique.  Quant au lien avec la culture woke, elle paraît tirée par les cheveux (NDLR)

 

La tribune :

 

« La réunion du grand chambard alpin des grands de ce monde n’aura pas lieu en 2021. Le Forum économique mondial vient d’annoncer l’annulation des rencontres prévues en août à Singapour en lieu et place de sa réunion annuelle en janvier et d’un sommet exceptionnel prévu à Lucerne en mai. Les raisons invoquées pour cette troisième annulation et ce qui est présenté comme un sage et serein report à 2022 sont d’ordre logistique et technique, liées au contexte sanitaire et aux restrictions imposés par la pandémie. La réalité est plus cruelle : Davos, qui s’affaisse depuis des années sous le poids de ses contradictions, est en bout de course.

Pendant une décennie, j’ai arpenté les allées enneigées au pied de la Montagne magique aux côtés de grands de ce monde. Pendant un quart de siècle, j’ai aussi consommé une quantité prodigieuse de drogues. Une accoutumance de plus en plus sévère au cannabis et à l’alcool fut éventuellement parachevée par une descente brutale dans l’addiction à la cocaïne et à la méthamphétamine. Dans la trajectoire qui est la mienne, l’apogée de mes élucubrations à Davos et celle de ma carrière de drogué coïncident.

Des années durant, je vécus dans le déni. Je ne pouvais pas être un drogué. Les drogués, c’étaient ceux qui fumaient du crack ou se piquaient à l’héroïne aux alentours de la station Stalingrad ou de la gare de Saint Denis. Je parcourais le monde en classe affaires, passant le plus clair de mon temps dans d’augustes appartements, des palais présidentiels et des palaces. Lorsque je finis par atterrir en cure de désintoxication, le déni céda la place à une sorte de fierté mal placée : j’avais été un drogué fort fonctionnel pour avoir été ainsi capable de donner le change et de travailler pour tout ce beau monde tout en étant complètement intoxiqué le plus clair du temps.

Avec le bénéfice de quelques années en rétablissement (cela fait maintenant plus de sept ans que je n’ai pas bu un verre ni consommé de drogue), il m’apparut que la réalité était tout autre : ce n’est pas en dépit de mon addiction que je m’épanouis jadis dans les cercles du pouvoir mais bien grâce à elle. Les griseries de la proximité du pouvoir, de l’égo, de la luxure et des jours fastes n’étaient pas fondamentalement différentes de celles que me procurait la consommation des substances sus-cités.

Au même moment où ce qui devint Davos voyait le jour, un groupe de scientifiques du Massachussetts Institute of Technology mené par Dennis et Donatella Meadows jetait un pavé dans la marre: celle selon laquelle la croissance économique pouvait être réellement durable et soutenable dans un monde fini.

Nous avons un problème de croissance écocide

Cinquante ans plus tard, alors que de multiples études montrent que le niveau des inégalités au sein des pays et entre eux, déjà dramatique avant la pandémie, a été fortement accentué par cette dernière et que 50% des émissions de gaz à effet de serre sont produites par les 10% d’êtres humains les plus riches (ceux dont les revenus égalaient ou dépassaient, non pas des millions, mais 38.000 dollars en 2015), quelles furent donc les principales conclusions du prestigieux cénacle alpin en 2020? Que nous avons un problème de croissance écocide.

Pour ceux que pareille inertie consterne, le prisme de l’addiction se révèle fort utile pour en comprendre la cause. La dépendance se caractérise notamment par le déni et l’immaturité. Le moment est venu de poser la question : se pourrait-il que nous soyons devenus « accros » à la croissance, au carbone, à l’énergie et l’extraction? Et si c’est le cas, n’est-il pas temps de reconnaître qu’attendre d’une institution qui depuis un demi-siècle perçoit des centaines de millions d’euros d’entreprises dont les actionnaires ne souhaitent pas qu’on ait une conversation difficile sur la croissance, c’est un peu comme attendre d’un héroïnomane disposant de la meilleure came de la place qu’il nous aide à nous rétablir de notre toxicomanie.

La crise existentielle dans laquelle la pandémie plonge notre civilisation met à nu certaine réalités fondamentales. En dépit de toutes nos bonnes intentions, pour l’heure, nous ne savons pas décorréler croissance économique et consommation énergétique. La formule « croissance verte » relève pour le moment de l’oxymore. Ce qui existe aujourd’hui est au mieux un système mondial de vases communicants énergétiques.

Dans ce contexte, notre tendance à nier la complexité du monde en prétendant que des phénomènes étroitement liés et imbriqués tels que changement climatique, inégalités, extraction et colonialité (le rapport moderne de domination entre êtres humains et entre ceux-ci et le reste de l’écosphère dont l’ère coloniale ne fut que le prélude) sont distincts relève d’une culture adolescente voire puérile que nous ne pouvons plus nous permettre.

Qu’ils soient économiques ou politiques, les grands dirigeants sont aujourd’hui obnubilés par une question par-dessus toutes : comment prouver à leurs audiences respectives qu’ils ont compris que la pandémie et la cascade de crises qu’elle révèle et accentue change tout, et pour de bon. Ce n’est pas chose aisée. Ce qui est sûr, c’est qu’il existe un moyen très simple pour eux de montrer qu’ils n’ont pas compris : retourner à Davos en 2022. »

* Felix Marquardt est cofondateur de Black Elephant et écrivain. Son prochain livre, The New Nomads, paraîtra chez Simon & Schuster en anglais le 8 juillet.

A Davos, Macron : un beau discours et après ?

 

A Davos, Macron : un beau discours et après ?

 

D’une certaine manière Macron c’est l’ONU à lui tout seul. Il ne s’est pas contenté d’aborder les questions économiques et financières mais aussi les questions de régulation et les problématiques sociales et sociétales. Bref le coup d’œil d’un généraliste sur les principales pathologies de ce monde. Un discours pertinent, brillant qui a été salué par les participants comme par les grands médias. Le président français n’a pas manqué de valoriser sa politique en France en soulignant l’importance des réformes pour moderniser le pays et changer les mentalités. Il a à nouveau souhaité une plus forte intégration européenne. Un discours qui s’adressait peut-être davantage à Merkel qui a réitéré ses réserves concernant certaines propositions de Macron et en particulier son opposition à la mutualisation des risques et des dettes. Pour faire plaisir à son auditoire, composé aussi de responsables de pays en développement Macron a souligné la nécessité d’une plus grande solidarité internationale aussi  l’obligation morale des entreprises pour accompagner le développement, mieux répartir les richesses pas seulement pour  favoriser le développement économique mais aussi social. Macron s’est montré très mondialiste et libre échangiste mais en soulignant le besoin d’une autorégulation à défaut d’une régulation internationale. Sinon pour lui, les dégâts non contrôlés de la mondialisation favoriseront tous les nationalismes Il n’a pas manqué des thèmes sociétaux fondamentaux comme l’environnement assure mais aussi la santé, la formation, la culture. Un discours de haute tenue qui articule des problématiques économiques, sociales sociétales à l’échelle internationale. Mais il ne s’agit que d’un discours de plus après notamment celui de la Sorbonne. Il y a en effet toujours un fossé entre les intentions surtout celles prononcées dans un milieu on ne prend pas de décision et les actes. De ce point de vue la hauteur du discours de Macon est en décalage avec les réalités françaises dont il est loin d’être le seul responsable évidemment concernant en particulier l’étatisme, le record de fiscalité mondiale et les déséquilibres financiers chronique ( ces derniers ne changent pas beaucoup en 2018). Sur ces trois aspects fondamentaux,  la France n’a guère avancé en dehors de quelques mesures. D’un certain point de vue, on peut considérer que Macron systématise l’utilisation du en même temps. En même temps,  il prononce un discours universitaire de très grande qualité, en même temps il maintient le pays sous la tutelle étatiste voire paternaliste quand il refuse pour l’instant d’associer les travailleurs à la gestion des entreprises comme en Allemagne. Pour Macron le en même temps imposerait de maintenir cette hauteur de discours mais de hausser celle des actes. (Dernier exemple en date l’indépendance de la justice).

 

Pré-sommet Davos à Versailles : Macron champion des sommets !

Pré-sommet Davos à Versailles : Macron champion des sommets !

 

Macron  ne manque jamais une occasion d’organiser un sommet mondial que ce soit sur le climat ou sur n’importe quel thème international. Cette fois ce sera un copier coller de Davos juste avant la réunion officielle afin de vanter l’attractivité de la France. Et pour faire moderne ce sommet sera intitulé : « choses France ». Les patrons internationaux ne se feront pas prier pour goûter à l’excellence de la cuisine française en présence du Premier ministre et éventuellement parler business. Une opération communication sans doute. Destinée davantage  à convaincre les Français eux-mêmes de la grandeur du pays et de son président  que les grands patrons étrangers. Macron  fera évidemment le discours final en tant que jeune patron dynamique de la start-up France. Macron ne manquera pas d’évoquer les réformes positives engagées en France qui devraient être favorable aux investissements. Des réformes nécessaires face aux enjeux de la mondialisation. Il récupérera à son compte la confiance revenue dans les entreprises et le meilleur dynamisme de la croissance même si ces deux aspects sont à mettre aussi au crédit du gouvernement précédent et de la conjoncture mondiale comme le montre une étude de la chambre de commerce américaine.  Selon le baromètre de la Chambre de commerce américaine (AmCham), publié en novembre, 72 % des dirigeants des filiales françaises de groupes américains voient l’avenir de l’économie française de manière très positive, soit un plus haut depuis 18 ans! Mais ce redressement n’est pas que le fait de l’élection d’Emmanuel Macron. Il avait commencé dans la deuxième partie du quinquennat Hollande, grâce notamment au CICE et au pacte de responsabilité, après une entame marquée par le désastre de la taxe à 75 % sur les revenus supérieurs à un million d’euros. Les implantations et les extensions d’entreprises étrangères ont ainsi bondi de 30 % en 2016, à 780 projets, selon l’étude annuelle du cabinet EY…

Davos : trop d’interrogations sur la sortie de crise mondiale

Davos : trop  d’interrogations sur la sortie de crise mondiale

 

 

Les responsables traditionnellement tentent d’insuffler de l’optimisme pour rassurer les marchés, les consommateurs et les citoyens. Ce qu’ils ont encore fait à Davos mais avec tellement d’interrogations que finalemenet une possibilité de rechute n’est pas totalement exclue. Pour résumer l’économie mondiale est encore dans le brouillard. Et les tendances risquent d’être contrastées et volatiles tout au long de cette année 2014. « Nous pouvons être prudemment optimistes pour la perspective économique mondiale », a estimé le banquier central du Japon Haruhiko Kuroda.   »D’abord, les Etats-Unis vont probablement croître de 3% ou plus cette année et la suivante. L’Europe est en train de redémarrer, de croître, et le Japon fait aussi des progrès significatifs. Pour les pays émergents comme l’Inde, la Chine, l’Indonésie, et d’autres, leur taux de croissance va probablement se maintenir à des hauts niveaux ou même accélérer », a-t-il résumé.  Le FMI avait légèrement relevé mardi sa prévision de croissance mondiale pour 2014 (à 3,7 contre 3,6% auparavant) juste avant le début des travaux des quelque 2.500 participants au forum qui se tient chaque hiver dans la petite ville suisse de Davos.  Ils ont notamment débattu de l’état de l’Europe, qui semble sortie de plusieurs années de crise.   »La zone euro dans son ensemble n’est plus au centre de toutes les préoccupations de l’économie mondiale », s’est réjoui le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble, estimant que les « pays membres qui ont le plus de succès sont ceux qui ont subi des programmes d’assistances, parce qu’ils ont rempli leur mission », l’Irlande, le Portugal et la Grèce qui « a fait bien mieux que quiconque s’y attendait il y a deux ans, pour être tout à fait franc ».  Mais lors d’un autre débat à Davos mercredi, d’autres intervenants ont estimé que « l’Europe n’est pas de retour », selon les mots d’Axel Weber, président du conseil d’administration de la banque suisse UBS et ancien patron de la banque centrale allemande.  Un des risques soulevés par Christine Lagarde est la « faible probabilité » de déflation, particulièrement en Europe, où l’inflation est « très en dessous » de la cible officielle de près de 2%.  Le président de la BCE, Mario Draghi, lui a immédiatement répondu en répétant sa position: l’inflation est faible et le restera, mais il n’y a pas de risque de déflation, selon lui, précisant « nous sommes prêts à agir au besoin ».  L’autre gros point d’interrogation vient des pays émergents, qui connaissent ralentissements et turbulences provoquées notamment par la fin de la politique monétaire ultra-généreuse de la Réserve fédérale américaine. « C’est clairement un nouveau risque à l’horizon », selon Mme Lagarde.  Larry Fink, le patron de BlackRock, le plus gros gestionnaire d’actifs au monde (4.324 milliards de dollars sous gestion fin 2013), a tenu à calmer l’excès « d’optimisme », en rappelant la récente chute du peso ou de la livre turque, et estimant que, si l’action des banques centrales avait été salutaire, le danger vient désormais du fait que c’est au pouvoir politique d’agir.   »L’expérience de cette semaine sur les marchés est indicative de ce qui va se passer cette année », a-t-il estimé, prédisant « un monde avec beaucoup plus de volatilité ».   »Pour que l’économie mondiale aille de l’avant », il va falloir que les politiques jouent le jeu, selon lui. « Nous allons dépendre de l’exécution des réformes en Chine, (…) nous allons devoir observer (le Premier ministre, Shinzo) Abe et les réformes au Japon, aux Etats-Unis, et partout ailleurs »   »Cela m’inquiète parce qu’il y a une grande tendance des politiciens à traîner des pieds ».  Pourtant, la veille, c’était le ministre des Finances néerlandais Jeroen Djisselbloem, patron de l’Eurogroupe, qui disait « cela aiderait certainement si quand nous allons de l’avant, le secteur financier ne réagissait pas de manière aussi négative ».

 

Davos : un seul oubli, la croissance !

Davos : un seul oubli, la croissance !

Il y a un an, grands patrons, banquiers et responsables politiques s’interrogeaient sur la survie de la zone euro, les conséquences d’un atterrissage brutal de l’économie chinoise et les chances de reprise durable de l’économie américaine.   »Les choses sont moins pires que l’année dernière », a reconnu du bout des lèvres l’économiste Nouriel Roubini, surnommé Docteur Catastrophe en raison de ses prédictions le plus souvent apocalyptiques.  Mais si l’optimisme est incontestablement revenu, il s’accompagne néanmoins de nouvelles craintes. « Nous sommes tous soulagés aujourd’hui (…) mais nous devrions au contraire être très inquiets ! », a lancé samedi le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Angel Gurria.  Car, a-t-il dit, pratiquement toutes les armes anti-crise ont été utilisées, qu’elles soient budgétaires ou monétaires avec l’injection massive de liquidités par les banques centrales. La BCE a par exemple prêté fin 2011 quelque 1.000 milliards d’euros aux banques européennes.  Plusieurs personnalités ont ainsi exprimé leurs craintes que les gouvernements se reposent sur les banques centrales devenues « héros » de l’économie mondiale. « Les banquiers centraux sont les nouveaux héros, mais il est temps de passer le relais aux gouvernements », a ainsi estimé Anshu Jain, un des principaux responsables de la Deutsche Bank.  C’est aussi le message passé aux responsables politiques par la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde. Le principe est simple : « do not relax », ne vous reposez pas sur vos lauriers, a-t-elle lancé samedi.   »La Banque centrale européenne ne peut pas faire tout le travail, l’ajustement n’est pas terminé, la lassitude est compréhensible, mais nous devons aller de l’avant », a assuré de son côté le ministre français de l’Economie, Pierre Moscovici, lors d’un débat intitulé: « Zéro croissance, argent facile – la nouvelle norme ? ».   »Il nous faut aussi soutenir la croissance à court terme », a-t-il souligné, sans cacher que l’Allemagne pourrait de ce point de vue jouer un plus grand rôle.  Mais la chancelière allemande Angela Merkel, habituée du Forum de Davos, a surtout réitéré cette semaine les grands principes qui sous-tendent sa politique économique. « La consolidation des finances publiques et la croissance sont les deux faces d’une même médaille », a-t-elle martelé.  Quelques participants ont pourtant mis en garde contre la menace d’instabilité créée par un sentiment d’injustice ou encore le chômage de masse qui ravage plusieurs pays d’Europe.   »Des inégalités trop fortes sont nuisibles à la croissance, elles sont nuisibles à l’ensemble de la société », a averti Mme Lagarde.  Il est peut-être aussi grand temps de penser davantage aux peuples qu’aux banques, a lancé de son côté le président islandais, Olafur Ragnar Grimsson, au risque de dénoter quelque peu à Davos.  En Islande, « nous avons laissé les banques faire faillite et nous sommes occupés des citoyens, et ça a marché », a-t-il assuré. L’Islande est aujourd’hui « numéro un en termes de succès et de reprise » économiques, « ça devrait être un signal d’alarme pour les institutions financières », a-t-il lancé.

 

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Davos: Soros propose de relancer la croissance

Davos: Soros propose de relancer la croissance

Soros admet qu’on a sans doute sauvé la sphère financière mais pas l’économie et pense qu’il faut maintenant relancer la croissance. Il est toujours aussi difficile de comprendre le fonctionnement des marchés financiers, a reconnu samedi le milliardaire américain George Soros, qui y a pourtant bâti sa fortune, lors d’un débat à Davos dans le cadre du Forum économique mondial. Les théories qui expliquent le fonctionnement de ces marchés se sont effondrées avec la crise de 2008, a-t-il expliqué lors de ce débat.   »Ce qui est dommage … c’est que nous n’avons toujours pas vraiment compris comment fonctionnent les marchés financiers », a reconnu le financier devenu philanthrope et aujourd’hui âgé de 82 ans.   »Nous avons introduit des instruments synthétiques, inventé des produits dérivés dont nous ne comprenons pas vraiment les effets qu’ils peuvent avoir », a expliqué M. Soros, dont la fortune gagnée sur les marchés est estimée par le le magazine Forbes à quelque 19 milliards de dollars.  L’économie mondiale au moment de la crise peut se comparer à une voiture en train de déraper, a-t-il encore expliqué.   »Quand une voiture dérape, vous devez d’abord tourner le volant dans la même direction que le dérapage pour en reprendre le contrôle, sinon vous risquez un tonneau », a-t-il indiqué.  C’est un peu ce qu’ont fait les autorités en injectant des liquidités massives dans l’économie via les banques, afin de soutenir l’activité. Il faut maintenant entrer dans une seconde phase qui consiste à changer de direction et remettre l’économie sur les rails de la croissance.   »Vous reprenez d’abord le contrôle et ensuite vous changez de direction », a-t-il expliqué, reprenant sa métaphore automobile.   »La première phase de cette manoeuvre est pratiquement terminée, mais la seconde phase n’a pas encore commencé », a-t-il ajouté, reconnaissant que le choix du moment pour aborder cette seconde phase était délicat, voire « probablement impossible ».

 

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