Archive pour le Tag 'd’avenir'

Ruralité -Et un plan village d’avenir : du saupoudrage

Ruralité -Et un plan village d’avenir : du saupoudrage

Et un plan supplémentaire , cette fois pour les villages ruraux pour tenter de redonner davantage de vie à de très petites agglomérations en déclin dans beaucoup de domaines notammenet démographique. En apparence, l’idée est intéressante mais c’est encore un plan qui s’ajoute à de multiples autres plans qui ne s’articulent pas suffisamment entre eux, dont l’objectif n’est pas très clair et les moyens clairement insuffisants . Il aurait fallu encore davantage définir des priorités. Et la principale n’a pas été retenue à savoir redonner un minimum de vie économique au village sans parler de la santé. Si ces villages ont perdu leur sens et leur population, c’est le plus souvent parce que les activités économiques ont fui plus loin dans des villes voisines et souvent vers les métropoles. La responsabilité en incombe à un état trop centralisateur qui a surtout favorisé la sur-urbanisation de la quinzaine de grandes métropoles.

La responsabilité aussi un nombre de maires ruraux présents dans les conseils municipaux et qui pendant des années n’ont pas souhaité de développement économique pour ne pas renchérir la main-d’œuvre locale qu’ils utilisaient eux-mêmes. Aujourd’hui le vent a tourné mais les entreprises candidates à l’implantation en zone rurale sont aussi parties plus loin. Bref la première priorité aurait sans doute été de former les élus ruraux sur le plan économique.

Élaboré avec l’AMRF, le plan « France ruralités », dévoilé en juin par la première ministre Élisabeth Borne, vise à simplifier la vie des élus de communes rurales qui représentent 88 % des communes et 33 % de la population, selon l’Insee.

Parmi les mesures, « Villages d’avenir » prévoit le recrutement de 100 chefs de projets, placés sous la tutelle des préfets pour les accompagner. Les projets « peuvent relever de l’ensemble des champs du développement local : habitat, mobilités, services au public, transition écologique, gestion de l’eau, numérique… », précise une circulaire du 19 septembre. Au total une dizaine de projets en réalité pour chaque département, autant dire une goutte d’eau surtout quand les objectifs prioritaires ne sont pas définis

« C’est super. Des projets, en campagne, on en a beaucoup. Ce qui manque, c’est le montage des dossiers et le financement », reconnaît Cyril Cibert (PRG), président des maires ruraux de la Vienne. « On a des problèmes d’entretien des églises, des locaux communaux délabrés, des biens sans propriétaires et des zones blanches », énumère-t-il.

« Ce plan vient réarmer les préfectures. Avant, on avait un État qui faisait « à la place de », puis on a été dans un État « qui contrôle » et maintenant on sent qu’on va vers un État qui accompagne les communes rurales », estime Fanny Lacroix, maire MoDem de Châtel-en-Trièves (Isère).

Des voix dissonantes se font pourtant entendre. « Les intentions sont louables mais la mise en pratique semble plus compliquée. Nous, on n’a eu aucun contact avec la préfecture alors qu’on a dû répondre avant le 15 octobre pour être labellisés Villages d’avenir », souligne Michel Basset, maire EELV de Sainte-Marie-d’Alloix (Isère). Les maires se plaignent aussi du nombre de projets retenus pour chaque département, entre 10 et 15. Trop peu, pour eux.

«L’hydrogène vert, secteur d’avenir pour les entreprises françaises»

«L’hydrogène vert, secteur d’avenir pour les entreprises françaises»

La tribune d’Amélia Lakrafi, députée Renaissance

Une tribune intéressante qui rappelle l’enjeu stratégique de l’hydrogène. Une tribune qui toutefois passe à côté de l’atout central que constitue l’hydrogène vert pouvant être produite à partir du nucléaire. Une question à peine évoquée sans doute pour ne pas froisser les écolos. Toujours la même ambiguïté chez les partisans de Macron. NDLR


• La France fait désormais partie des pays de l’industrie de l’hydrogène vert sur lesquels il faut compter. La visite, les 30 et 31 janvier, du ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, à Abou Dhabi, illustre le soutien du gouvernement à l’expansion internationale des entreprises françaises. Les Emirats arabes unis représentent un acteur majeur de ce secteur.
• Lors de la COP 27 en Egypte en novembre 2022, le président Emmanuel Macron rappelait que « le climat ne saurait être une variable d’ajustement ». Cela nous oblige donc à trouver un modèle qui concilie les impératifs de développement économique et de diversification énergétique. Dans cette perspective, la filière hydrogène française tient une place importante puisqu’elle permet de répondre à ce double objectif. Obtenu à partir d’un processus d’électrolyse de l’eau, sa production a une faible empreinte carbone et peut même s’appuyer sur le nucléaire qui est un atout national.
• Cette nouvelle visite de Bruno Le Maire aux Emirats fait suite à celle de juillet 2022. Elle avait débouché sur un renforcement de la coopération énergétique, incluant les énergies renouvelables, dont l’hydrogène.
• Leader mondial. Fin février, Dubaï accueillera le World Hydrogene Mena, grand évènement international qui rassemblera les principaux acteurs de l’hydrogène. Ces visites chez un acteur qui ambitionne de décarboner 50 % de son mix énergétique à l’horizon 2050 n’est donc pas un hasard. Elles résultent d’une stratégie visant à faire de la France un leader mondial dans le secteur de l’hydrogène.
• Pour cela, le gouvernement agit. Le plan France 2030 prévoit une stratégie hydrogène articulée autour de trois axes : décarboner l’industrie en contribuant à l’émergence d’une filière française, développer une grande mobilité à l’hydrogène vert de nos moyens de transport, et soutenir la recherche et le développement pour favoriser les usages futurs.
• Les fleurons industriels français sont déjà à l’origine de grands projets. C’est le cas d’Air Liquide, avec la construction au Canada en 2021 du plus grand électrolyseur PEM au monde. Cette installation permet à l’entreprise française de s’installer durablement sur le marché nord-américain.
• Les PME-PMI tirent aussi leur épingle du jeu. Depuis décembre 2022, la société nantaise Lhyfe, qui fait déjà partie des leaders mondiaux de cette filière, travaille à la construction d’une usine d’hydrogène vert à usage industriel en Allemagne.
• L’industrie des énergies renouvelables, et notamment de l’hydrogène vert, sera à coup sûr un moteur de l’économie française. En plus d’une législation adaptée, la France dispose de tous les savoir-faire d’excellence qui font rayonner ses entreprises dans le secteur : l’énergie, le rail, l’automobile et la tech. La capacité des entreprises françaises à saisir les opportunités sera déterminante.
• C’est particulièrement vrai dans les pays de la 10e circonscription des Français de l’étranger (Afrique, Moyen Orient) que j’ai l’honneur de représenter. Nos entreprises développent des stratégies de transition énergétique très innovantes dans lesquelles nos expatriés apportent tout leur savoir-faire.
• Amélia Lakrafi est députée (Renaissance) de la dixième circonscription des Français établis hors de France.

2022 : un « futur plein d’avenir !!!

2022 : un  « futur plein  d’avenir !!!

 

C’est à peu près le nouveau slogan qu’a choisi Anne Hidalgo pour sa campagne électorale («Ensemble, changeons d’avenir.» ). La plupart des slogans retenus pour les élections sont à peu près aussi vide de sens. Sans doute adaptés pour vendre du fromage ou des assurances, ces slogans ne signifient strictement rien politiquement. 

Les candidats à la campagne présidentielle n’ont pas l’exclusivité de cette nullité qui atteint peut-être encore davantage les élections locales. Tous sont de la même tonalité comme par exemple : « l’avenir, demain avec tartanpion » ou encore « l’avenir , c’est demain ».

La preuve sans doute que le débat démocratique est désormais complètement confisqué par des publicitaires et des conseillers coupés des réalités socio-économiques. La forme doit prendre le pas sur le fond. La musique verbale doit s’imposer sur les paroles.

 L’apparence doit dominer le contenu programmatique. Bref du cirque médiatique caractérisé par l’insignifiance. Il pas étonnant qu’un Français sur deux n’aille  sans doute pas voté y compris pour la future élection présidentielle.

On rêve évidemment d’un candidat président (e) qui s’interdirait toute promesse ferme  se contentant pour sa campagne électorale d’une analyse approfondie de la situation socio économique et sociétale. Un président qui promettrait des transformations mais de manière progressive et surtout participative mais sans entrer dans des détails qui ne rentrent pas forcément dans ses attributions et qui le plus souvent se trouvent contrariées par l’environnement dès le lendemain du vote.

« Investissements d’avenir » (PIA) : bilan mitigé pour la Cour des Comptes

« Investissements d’avenir » (PIA) : bilan mitigé pour la Cour des Comptes

 

Dans la perspective du plan de 30 milliards annoncé par Emmanuelle Macron, il est intéressant de prendre connaissance du bilan que fait la Cour des Comptes des quatre plans précédents  (PIA).

Pour faire simple, reconnaissons que ce bilan est assez mitigé. La Cour des Comptes admet qu’il est difficile de mesurer l’efficacité de ces plans en raison de leur complexité et de l’articulation avec d’autres formes d’aide.

La question reste donc de savoir si ces plans d’investissement participent de la modernisation de l’appareil de production ou si ils ne permettent pas souvent des effets d’aubaine.

De toute manière reste le problème fondamental de la comparaison avec une période de référence. C’est-à-dire la comparaison entre une situation avec plan d’investissement et une situation sans plan d’investissement. Un questionnement éternel vis-à-vis de toutes les mesures de soutien.

Les quatre PIA successifs ont mobilisé quelque 57 milliards d’euros au bénéfice de la recherche et de l’enseignement supérieur, de l’innovation dans les entreprises, de la diffusion d’outils numériques et de la transition écologique, notamment dans l’habitat et les transports,

Le référé relève aussi des « effets positifs » du dispositif PIA sur « la compétition entre les porteurs de projets », ainsi que des effets de « structuration » et « d’entraînement », notant toutefois que « l’effet de levier affiché doit être fortement relativisé » à cause du poids des co-financeurs publics comme Bpifrance ou la Banque européenne d’investissement (BEI).

La Cour critique surtout le « caractère tardif et encore limité de la démarche d’évaluation des actions financées »« Les évaluations conduites jusqu’ici sont essentiellement micro-économiques mais les particularités de chaque investissement en rendent les conclusions peu généralisables », constate-t-elle. « L’appréciation des effets macro-économiques du PIA reste très limitée, les complexités méthodologiques et les interactions avec une multitude de dispositifs publics (fiscaux, subventionnels, réglementaires, etc.) rendant l’exercice particulièrement délicat », ajoute-elle.

Avec « la crise de la Covid-19, la Cour estime que le moment est venu pour ouvrir une réflexion de fond sur le devenir » du PIA. Enfin, le référé envoyé fin juillet demandait déjà au gouvernement de réfléchir à une meilleure articulation entre le PIA et les autres programmes d’investissement, deux mois et demi avant la présentation du plan France 2030, intervenue mardi.

Transports : les créneaux d’avenir pour l’hydrogène

Transports : les créneaux d’avenir pour l’hydrogène

,Pierre-Franck Chevet, président de l’IFP Energies nouvelles, vante les mérites de l ‘hydrogène afin de décarboner les transports. Mais ses propriétés physico-chimiques n’en font pas un candidat idéal pour tous les modes de mobilité.

 

Tribune.

 

Le 21 août, le prototype de compétition à propulsion électrique-hydrogène de l’écurie H24 Racing s’élancera sur l’autodrome des 24 Heures du Mans. Des tours de piste qui marqueront une avancée supplémentaire vers une course zéro émission d’ici 2024. Et une nouvelle preuve de la pertinence de l’hydrogène pour décarboner les transports.

Pour atteindre son objectif de neutralité carbone d’ici 2050, la France doit s’attaquer à la décarbonation des transports. Et ce de manière urgente, car le secteur représente plus de 30 % des émissions totales de CO2. L’hydrogène décarboné est dans la course pour réussir la transition énergétique.

L’hydrogène décarboné s’impose comme l’une des solutions pour réduire les émissions de COdes transports. Mais pas pour tous les usages : ses propriétés physico-chimiques n’en font pas un candidat idéal pour tous les modes de mobilité.

Avantages et inconvénients

Prenons la voiture individuelle. Les vertus de la molécule verte pour décarboner cet usage sont régulièrement vantées. Pourtant, c’est dans l’automobile que son potentiel semble le plus limité, les constructeurs ayant déjà fait le choix des véhicules électriques à batterie pour remplacer les moteurs thermiques. C’est une solution bien adaptée, qui va gagner du terrain avec l’augmentation des performances des batteries et des capacités de recharge. Dans ce contexte, le véhicule électrique équipé d’une pile à combustible (PaC) fonctionnant à l’hydrogène trouvera plus difficilement sa place.

Mais qu’en est-il des autres usages ? Ceux dont les besoins énergétiques ne peuvent être satisfaits par la batterie ? Le jeu reste ouvert. Qu’il s’agisse de PaC ou de moteurs à hydrogène, chaque solution implique des choix industriels stratégiques et possède ses avantages et inconvénients.

Les poids lourds sont d’excellents candidats à la conversion à l’hydrogène, car ils ont besoin d’une forte capacité d’énergie embarquée et de faibles temps de ravitaillement, difficilement compatibles avec les capacités des batteries. En misant sur la transformation des moteurs à l’hydrogène, les industriels ont un avantage considérable : décarboner sans engager de nouveaux investissements.

Les trains à hydrogène, quant à eux, sont déjà une réalité en Europe, avec des projets de trains à propulsion électrique exploitant une PaC à hydrogène. C’est une option qui fait sens, 50 % du réseau ferroviaire européen n’étant pas électrifié. Dans ces conditions, mieux vaut se tourner vers l’hydrogène plutôt que vers des investissements d’électrification des voies conséquents.

20 milliards d’euros pour les investissements….. d’avenir

20 milliards d’euros pour les investissements….. d’avenir

 

Curieuse sémantique de la part du gouvernement qui parle d’un plan de 20 milliards d’euros pour les investissements …… d’avenir. Comme si la plupart des investissements n’était pas destinée à favoriser le futur. La suite des qualificatifs employés par Matignon à propos des investissements laisse songeur compte tenu de leur banalité : « Ce programme d’investissement a pour ambition de « financer des investissements innovants et prometteurs sur le territoire, afin de permettre à la France d’augmenter son potentiel de croissance et d’emplois », selon Matignon. Concrètement le contenu de ce plan demeure très vague peut concerner compris des avances de trésorerie.

Education : « numérique : option d’avenir en Afrique » ?

Education : « numérique : option d’avenir en Afrique » ?

Pour Fabien Pagès, de l’association Res Publica, ces nouveaux moyens d’apprentissage représentent « le seul moyen de transmission de masse de contenus pédagogiques ».

 Pour les pays très pauvres et les populations éloignées, ce peut-être un outil intéressant. Par contre pour d’autres pays le numérique n’est pas plus souhaitable en Afrique qu’en France. À cet égard  le niveau scolaire de nombre de pays d’Afrique en primaire tout au moins est largement égal à celui de la France. Pour information, personnellement j’avais en tutelle une petite africaine pas spécialement douée qui une fois arrivée en France aurait dû à mon avis perdre une classe. Au lieu de cela, après évaluation, elle a gagné un niveau. Faut-il préciser que dans ces classes africaines il y a souvent au moins 60 élèves et que les programmes et la pédagogie des années 50 de la France y sont pour quelque chose. (Gaston Bessay)

 

Tribune.

 

 L’éducation et le numérique : un mariage gagnant. La crise du Covid-19 et le principe du confinement qui l’a accompagnée ont fortement perturbé les systèmes éducatifs dans tous les pays du monde. Le Burkina Faso n’a pas échappé à cette règle. Dès le mois de mars, en application du principe de précaution, tous les établissements scolaires ont été fermés, à l’exception des classes à examens (CM2, 3e et terminale). La déscolarisation des élèves durant quatre mois a entraîné une déperdition importante dans l’acquisition de connaissances.

Face à cette situation inédite, les plateformes numériques ont constitué un support utile, si ce n’est un secours bienvenu. Ce fut le cas tant pour les parents, devenus « enseignants à la maison », que pour le corps enseignant, soucieux de maintenir et de poursuivre les apprentissages dans une « école à distance » en construction… Au Burkina Faso, la plateforme pédagogique de l’éducation nationale, www.fasoeducation.net, a mis à disposition de nombreux contenus et supports pour les enseignants, élèves et parents, de la petite section de maternelle à la terminale. Une éducation de qualité pour un public toujours plus nombreux.

Si les outils numériques ont apporté une réponse immédiate – et parfois imparfaite – à une situation inédite, la réflexion sur leur utilisation doit désormais s’inscrire dans une approche plus large et structurée, notamment en Afrique. En effet, ces nouveaux moyens d’apprentissage peuvent apporter des réponses aux difficultés structurelles que connaissent de nombreux pays qui doivent combiner qualité de l’enseignement et évolution démographique. Aujourd’hui au Burkina Faso, il est fréquent de visiter des classes du secteur primaire et secondaire comptant jusqu’à 170 élèves. Au regard des projections démographiques, cette situation va perdurer. Le taux de fécondité est certes en baisse chaque année, mais reste d’un peu moins de 5 enfants par femme, alors qu’aujourd’hui déjà 44 % de la population a moins de 15 ans.

En somme, les besoins en infrastructures scolaires, enseignants et établissements sont et resteront considérables et, pour certains pays, impossibles à satisfaire dans le schéma éducatif actuel. Il est donc nécessaire de développer des solutions nouvelles pour sauvegarder l’éducation, ce pilier du développement, ce ciment de la construction d’un pays. Réduire le nombre d’élèves par classe, comme le fait l’association Res Publica dans sa zone d’intervention, où les classes comptent en moyenne 70 élèves, est une première approche. Elle doit s’accompagner d’un effort substantiel pour le déploiement de plateformes numériques. Partie intégrante de la « boîte à outils » éducative, celles-ci représentent à ce jour le seul moyen de transmission de masse et en tout lieu de contenus pédagogiques.

Au-delà de l’apport des plateformes numériques dans l’offre de formation des enseignants et des élèves, la question de la couverture géographique constitue à bien des égards un point déterminant à prendre en considération. C’est le cas dans le nord du pays, où le climat sécuritaire a entraîné depuis 2016 la fermeture de 2 500 établissements scolaires, privant 350 000 élèves d’accès à la scolarité. Mais c’est aussi le cas ailleurs, dans l’ensemble du Burkina Faso. Dans ce pays où l’activité économique est portée à plus de 80 % par l’agriculture, la grande majorité de la population vit en milieu rural, où les foyers sont rarement équipés de matériel informatique, de connexion de qualité, voire de réseau. Selon les chiffres de Burkina NTIC, seuls 21 % des habitants ont accès à Internet, quasi exclusivement dans les zones urbaines.

Dans ce contexte, difficile de parler d’égalité des chances. Opérateurs téléphoniques, fournisseurs d’accès à Internet, services de l’Etat et ONG ont tous la possibilité et la responsabilité de participer à l’évolution du système éducatif pour le rendre plus égalitaire et donc plus juste, avec l’ambition de former le mieux possible les citoyens de demain. Déploiement des réseaux numériques, baisse du coût des forfaits téléphoniques pour la consultation d’Internet via smartphone (97 % de l’accès actuel), création de médiathèques connectées en zones rurales sont autant d’options que tous les acteurs peuvent mettre en œuvre pour promouvoir et améliorer l’accès aux apprentissages.

Le numérique est une option d’avenir, à condition toutefois d’être partagé par tous et partout. Il peut répondre à la problématique des personnes déplacées et être un instrument pour offrir un enseignement de qualité à une population en croissance rapide.

PS : « pas d’avenir, il est temps qu’il disparaisse » (Strauss-Kahn)

PS : «  pas d’avenir, il est temps qu’il disparaisse »  (Strauss-Kahn)

 

 

« Le PS n’a pas d’avenir et c’est une bonne chose. Il est temps qu’il disparaisse », affirmé Strauss-Kahn à Marrakech en mage d’un colloque international (World Policy Conference)   . Avant de donner un satisfecit au nouveau président Français, Strauss-Kahn a insisté sur le nécessaire équilibre entre mesures économiques et mesures sociales. Tout en estimant  que Macron  pourrait aller encore plus vite dans la mise en œuvre des réformes.

 

Hollande : encore 50.000 emplois d’avenir

Hollande : encore 50.000 emplois d’avenir

Hollande a oublié de reparler de son objectif d’inversion du chômage, pas étonnant il ne sera pas atteint en dépit des 100 000 emplois d’avenir  aidés de 2013. Du coup il rajoute 50 000 emplois aidés en 2014 toujours financés par l’impôt espérant sans doute atteindre en 2014 ce qu’il n’a pu réaliser en 2013. C’est possible car l’Unedic prévoyait 60 000 chômeurs en plus .Reste que le coût de ces emplois aidés est exorbitant, 1,5 milliards en 2014 pour 150 0000 emplois, soit 10 000 euros par emploi. Des emplois donc très temporaire et très artificiels (même si pour certains jeunes c’est évidemment mieux que le chômage). Le Chef de l’État a donc annoncé la création   de 50.000 emplois d’avenir supplémentaire en 2014. Il reconnaît « ne pas avoir gagné la bataille de l’emploi ».   »C’est sur l’offre qu’il faut agir » a affirmé François Hollande lors de sa conférence de presse à l’Élysée. Le chef de l’État a annoncé 50.000 nouveaux emplois d’avenir en 2014 et reconnait « ne pas avoir encore gagné la bataille de l’emploi ». « C’est pour la jeunesse que nous avons créé 100 000 emplois d’avenir en 2013, nous en introduirons 50 000 en 2014″, a-t-il indiqué.  Le chef de l’État confirme ici la piste évoquée par Claude Bartolone au mois d’octobre dernier. François Hollande souhaite ainsi axer sa politique d’emploi sur les jeunes. « C’est pour la jeunesse », insiste-il. Il renoue aussi avec la jeunesse en annonçant le lancement d’un plan ZEP. Il souhaite ainsi rendre plus attractifs les postes dans l’enseignement et stabiliser les équipes.

 

Pacte d’avenir Bretagne : « un projet parisien »

Pacte d’avenir Bretagne : «  un projet parisien »

 

Finalement le gouvernement a sorti le chéquier pour calmer la tempête sociale en Bretagne. Un pacte « d’avenir »  a été signé et voté ; curieuse évolution d’un conflit parti sur l’écotaxe et qui se termine essentiellement par un soutien à la filière agroalimentaire. L’Ecotaxe (bien qu’en comas dépassé) demeure sur le papier. Double punition donc pour le gouvernement contrant en fait d’enterrer l’écotaxe sans le dire et d’apporter son soutien à une filière agroalimentaire par ailleurs très malade. Le Conseil régional de Bretagne a donc approuvé le Pacte d’avenir jeudi soir, par 46 voix contre 36. Si les socialistes et les communistes ont voté pour, des mécontentements se font entendre dans les rangs de la majorité. Un Pacte d’avenir immature Guy Hascoët (EELV) Le président du groupe Europe Ecologie-Les Verts au Parlement breton, Guy Hascoët, dénonce « un Pacte d’avenir immature ». D’après lui, le gouvernement a « sorti le chéquier vis-à-vis des filières agro-alimentaires pour calmer rapidement le jeu ». Et d’ajouter : « Je pense que si les gens étaient totalement libres de voter dans cette assemblée, je ne suis pas sûr qu’il y aurait une majorité ». Du côté des Bonnets Rouges, on fustige « un projet parisien imposé à la Bretagne », selon les mots de Christian Troadec, l’un des leaders du mouvement de protestation. « Je crois que ça y est, enfin, les Bretons et les Bretonnes sont en train de se réapproprier leur destin », a-t-il ajouté. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault se déplace en Bretagne ce vendredi, pour signer définitivement cet accord devant 500 invités et autant de représentants des forces de l’ordre. Les Bonnets Rouges, eux, n’ont pas prévu de comité d’accueil.

Pacte d’avenir Bretagne : un « enfumage »

Pacte d’avenir Bretagne : un « enfumage »

En additionnant déférentes mesures déjà prévues, des fonds de tiroirs et quelques bricoles nouvelles, le pacte d’avenir de la Bretagne solliciterait  une enveloppe de 2 milliards (dont par parenthèse on ne dit pas comment elle serait financée, comme les 4 milliards pour Marseille !). . En fait, Ce pacte, c’est de l’enfumage et une coquille vide que seule la mobilisation des Bonnets Rouges (…) devrait permettre de remplir », a écrit Christian Troadec, l’un des principaux porte-parole du mouvement des Bonnets rouges, dans un communiqué. « Le moins qu’on puisse dire, c’est que le compte n’y est pas et que ce texte, marqué de l’empreinte de la technostructure administrative parisienne, ne répond nullement aux attentes de la société bretonne exprimées de différentes manières ces dernières semaines », a-t-il assuré. Selon Christian Troadec, le texte « n’apporte rien de plus, ou très peu, qu’un contrat de plan classique État-Région! » et ne contient selon lui « aucune initiative réelle, aucune innovation institutionnelle, aucune réponse aux élus régionaux qui avaient voté et rédigé une contribution à la loi de décentralisation ». ChristianTroadec a ajouté qu’il allait « dans les jours et les semaines qui viennent multiplier la création de comités locaux de soutien aux Bonnets rouges, afin d’obtenir, du gouvernement et de Paris, des réponses à la hauteur des attentes du peuple breton« . En outre, le Bonnet rouge a invité le Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui doit signer le pacte d’avenir à Rennes le 13 décembre « à différer son voyage en Bretagne (…) afin de laisser le temps à la société bretonne de bâtir un texte et un projet qui puissent avoir l’assentiment du plus grand nombre de Bretonnes et de Bretons.  Le Pacte d’avenir pour la Bretagne a été rendu public ce mercredi 4 décembre. Il prévoit de consacrer deux milliards d’euros à la région sinistrée, dont un au secteur agroalimentaire.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol