Archive pour le Tag 'd’avant'

Inflation dans l’alimentaire :pas de retour aux « prix d’avant »

Inflation dans l’alimentaire :pas de retour aux «prix d’avant


Contrairement à ce que prévoit le gouvernement, il n’ira sans doute pas de retour au prix d’avant dans l’alimentaire dont les prix officiellement ont augmenté en moyenne sur un an de. 15 % alors que l’inflation moyenne est de l’ordre de 6 %. En cause des facteurs conjoncturels mais aussi structurels. Il y a notamment toujours une crise de l’énergie, la hausse des coûts de production et de distribution. L’inflation va certes se réduire sans doute en 2024 mais les prix ne retourneront pas à leur niveau d’il y a un ou deux ans.

les dirigeants de la grande distribution préparent donc les esprits à une augmentation durable des prix.
«On ne reviendra jamais aux prix d’avant !». Michel-Édouard Leclerc a répété trois fois cet avertissement sur le plateau de BFMTV cette semaine, l’étayant d’un «J’insiste» plein de résolution. Le très écouté patron des centres E.Leclerc, parfois brocardé en ministre de la Consommation, est convaincu que les acteurs de la grande distribution parviendront à «casser l’inflation», un constat sur lequel s’accordent ses collègues d’Intermarché, Système U ou encore Lidl. Mais l’intéressé précise tout de go que ce ralentissement de la hausse des prix ne doit pas être confondu avec une baisse des prix.

Croissance France : pas encore au niveau d’avant crise

Croissance  France : pas encore au niveau d’avant crise

 

Les experts et le gouvernement ont peut-être crié un peu trop vite que la crise était dépassée et que la croissance avait retrouvé son niveau d’avant l’épidémie. En réalité ,septembre et octobre  ne seront pas tout à fait à la hauteur des espérances. La crise des approvisionnements et le renchérissement des métaux et de l’énergie sont passés par la. L’industrie en particulier subit de plein fouet l’envolée considérable des coûts des matières premières ( exemple pris du bois qui a doublé en un an ,les prix du cuivre ont progressé de plus 60% sur un an au 10 août et les prix du lithium de 150%).

La Banque de France estime maintenant que l’activité devrait revenir, ce mois-ci, «entre 99,5% et 100% de son niveau d’avant-crise». En clair ce n’est pas avant la fin de l’année que la croissance retrouvera son étiage d’avant  Covid.

La croissance devrait par ailleurs s’établir à 2,3% au troisième trimestre, de quoi conforter les analystes dans leur prévision de croissance de 6,3% pour l’année 2021. Notons que cette croissance est surtout tirée par la consommation des ménages est mécaniquement par des importations qui plombent évidemment la balance commerciale.

 

Le taux d’utilisation des capacités dans l’industrie a légèrement reculé en septembre, plombé par des baisses notées dans plusieurs sous-secteurs, dont la métallurgie, les produits en caoutchouc et plastique et un important affaiblissement dans l’automobile. À l’inverse, d’autres secteurs ont progressé, dont l’industrie chimique et pharmaceutique. Dans les services marchands, une embellie «très marquée» est relevée dans plusieurs secteurs, et le secteur du bâtiment connaît, lui aussi, une période dynamique.

 

Ces tendances devraient se poursuivre en octobre, selon les chefs d’entreprise interrogés par l’institution : le bâtiment progressera, de même que les services, quand l’industrie sera «quasi stable ou en hausse dans l’ensemble des secteurs».

 

Des nuages s’amoncellent à l’horizon, notent toutefois les experts. En septembre, 56% des chefs d’entreprise dans l’industrie interrogés par la Banque de France rapportaient rencontrer des difficultés d’approvisionnement. Une proportion grimpant à 62% dans le bâtiment et jusqu’à 81% dans l’automobile. Ces difficultés de plus en plus courantes «s’accompagnent une nouvelle fois de hausses des prix des matières premières et des produits finis», souligne le rapport.

Economie-Croissance mondiale : retour au niveau d’avant crise

Economie-Croissance mondiale : retour au niveau d’avant crise

Ce n’est sans doute pas avant 2023 que l’économie mondiale retrouvera le niveau qu’elle aurait dû atteindre. En effet La croissance du produit intérieur brut (PIB) mondial devrait bondir de 5,7% en 2021 et 4,5% en 2022 selon l’OCDE. Juste de quoi retrouver le niveau de 2000 19 mai avec des inégalités selon les zones et les pays. Les pays pauvres pourraient être les principales victimes de ces inégalités dans la mesure ils sont encore très affectés par la crise du covid faute de dose suffisante du vaccin. Globalement en 2023, il est probable qu’au plan mondial retrouvera une certaine mollesse de la croissance autour de 2 % pour les pays développés.

Certes le rebond a été important en 2021 mai il faut rappeler que la propagation de l’onde de choc de la pandémie a plongé l’économie internationale dans une profonde récession en 2020. L’effet de base lié à ce violent plongeon doit être pris en compte dans l’appréciation de la reprise. En outre, les capacités de reprise dans chacun des pays sont loin d’être les mêmes partout sur le globe. Les économistes insistent particulièrement sur le caractère inégal du rebond entre les pays du G20 et les économies émergentes.

« L’impact économique du variant Delta a été jusqu’à présent relativement modeste dans les pays où les taux de vaccination sont élevés, mais il a pesé sur la dynamique à court terme dans les autres et, au niveau mondial, il a accentué les tensions sur les chaînes d’approvisionnement et les coûts », expliquent les experts.

Croissance mondiale : retour au niveau d’avant crise

Croissance mondiale : retour au niveau d’avant crise

Ce n’est sans doute pas avant 2023 que l’économie mondiale retrouvera le niveau qu’elle aurait dû atteindre. En effet La croissance du produit intérieur brut (PIB) mondial devrait bondir de 5,7% en 2021 et 4,5% en 2022 selon l’OCDE. Juste de quoi retrouver le niveau de 2000 19 mai avec des inégalités selon les zones et les pays. Les pays pauvres pourraient être les principales victimes de ces inégalités dans la mesure ils sont encore très affectés par la crise du covid faute de dose suffisante du vaccin. Globalement en 2023, il est probable qu’au plan mondial retrouvera une certaine mollesse de la croissance autour de 2 % pour les pays développés.

Certes le rebond a été important en 2021 mai il faut rappeler que la propagation de l’onde de choc de la pandémie a plongé l’économie internationale dans une profonde récession en 2020. L’effet de base lié à ce violent plongeon doit être pris en compte dans l’appréciation de la reprise. En outre, les capacités de reprise dans chacun des pays sont loin d’être les mêmes partout sur le globe. Les économistes insistent particulièrement sur le caractère inégal du rebond entre les pays du G20 et les économies émergentes.

« L’impact économique du variant Delta a été jusqu’à présent relativement modeste dans les pays où les taux de vaccination sont élevés, mais il a pesé sur la dynamique à court terme dans les autres et, au niveau mondial, il a accentué les tensions sur les chaînes d’approvisionnement et les coûts », expliquent les experts.

Climat : après la crise sanitaire le risque d’un retour au monde d’avant«( Thibault Lamarque)

Climat : après la crise sanitaire le risque d’un retour au monde d’avant«( Thibault Lamarque)

 

« Le risque de revenir au “monde d’avant”, si l’on n’y prend pas garde, est réel Estime Thibault  fondateur et président de Castalie.(Tribune dans l’Opinion)

Fondateur et Président de CASTALIE, esttengagé depuis dix ans pour mettre fin à la folie des bouteilles
en plastique – véritable fléau de notre époque. Laméthode : proposer des alternatives durables et
zéro déchet à l’eau en bouteille. Depuis 2011, plus de 100 millions de bouteilles en plastique ont été évitées grâce à nos fontaines dans les hôtels, restaurants et entreprises

Tribune

 

Cela n’a échappé à personne, surtout avec l’ouverture de l’Euro 2021 : les terrasses de café ont rouvert en France. Entre averses et éclaircies, elles ont été naturellement prises d’assaut par des Français en sursis social depuis 14 mois, et pour partie mieux protégés par la vaccination. Tout à la joie légitime d’un présent retrouvé, on n’y a guère parlé de ce « monde d’après » qui avait tant occupé le débat public pendant le premier confinement du printemps 2020.

Le risque de revenir au « monde d’avant », si l’on n’y prend pas garde, est réel. La pandémie et les stratégies adaptatives qui en ont découlé nous ont pourtant livré des enseignements constructifs, positifs, qu’il est capital de cultiver si l’on souhaite faire face à la prochaine vague qui va profondément heurter nos sociétés : le réchauffement climatique. Ce dernier progresse, de façon inexorable – malgré les objectifs historiques fixés par l’Accord de Paris, non tenus. Nous en avons chaque jour la preuve : canicules, manque d’eau, mouvements migratoires, risques sanitaires… Le dernier rapport alarmant du GIEC dont le contenu vient d’être dévoilé note que « La vie sur terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes. L’humanité ne le peut pas. »

La COP26 programmée en novembre à Glasgow est attendue comme « celle de la dernière chance », qui devrait voir les nations raffermir les cibles et méthodes pour contenir les émissions de gaz à effet de serre. L’espoir est permis, avec notamment le retour des États-Unis dans le concert multilatéral et environnemental. Mais la main n’est pas qu’aux seuls États : il revient à chacun de nous – citoyens, société civile, entreprises, de faire notre part.

La crise sanitaire a montré quelque chose d’essentiel : notre capacité d’émancipation, de changement rapide, collectif et individuel. Nous ne devons pas l’oublier. En quelques semaines, nous avons été capables de nous mobiliser de façon inédite, d’être incroyablement créatifs, de modifier nos modes de vie à l’échelle mondiale. Jamais l’on aurait cru un tel changement possible, surtout aussi vite : l’essor des mobilités douces, la volonté de consommer moins mais mieux, le retour au local qui se généralise depuis les premiers confinements n’en sont que quelques exemples. Les consciences des citoyens-consommateurs se sont définitivement éveillées à la fragilité des écosystèmes humains et naturels, et à la nécessité d’adopter des modes de consommation et de production durables. Les entreprises et leurs dirigeants, extrêmement attendus pour participer à cette transition économique, écologique et sociale, ont pour nombre d’entre eux commencer à faire pivoter leurs modèles d’affaires pour les inscrire dans les limites planétaires.

Avec les entreprises purpose native, l’offre, les process, le rapport aux ressources, aux communautés de parties prenantes, l’organisation même de l’entreprise sont pensés d’emblée pour contribuer positivement au monde

Ici, les situations sont contrastées suivant le secteur, l’histoire, le statut, l’actionnariat de l’entreprise. Les groupes historiques, forts déjà de structures et de cultures hérités d’années de développement, doivent emprunter la voie de la transformation. Celle-ci suppose des arbitrages difficiles, entre renoncements industriels à court terme, et résilience et croissance dans le temps. Elle ne peut être portée que par des dirigeants visionnaires, courageux, qui doivent faire œuvre de pédagogie pour embarquer avec eux leurs équipes et l’ensemble de leurs parties prenantes.

. La seconde voie est celle des entreprises purpose native, c’est-à-dire motivées et conçues dès l’origine pour le sens. C’est le cas de Castalie : l’offre, les process, le rapport aux ressources, aux communautés de parties prenantes, l’organisation même de l’entreprise sont pensés d’emblée pour contribuer positivement au monde. Pour entraîner à l’échelle la mutation des modèles économiques et sociaux, ces entreprises à impact by design ont un défi : oser voir grand, dès le départ. Elles doivent devenir demain les modèles économiques de référence, les figures de proue d’un capitalisme profondément réinventé – et pour cela cultiver une ambition globale, attaquer de nouveaux marchés, investir délibérément dans l’innovation utile. Elles doivent confirmer sans relâche, par leur créativité et leur engagement, que la relance économique peut faire levier de ce que j’appellerai une « écologie joyeuse » – décomplexée, inventive, positivement ambitieuse, créatrice de valeur durable et partagée.

Le réchauffement est déjà une réalité. N’oublions pas, pour y faire face, les leçons d’une pandémie dont nous ne sortons qu’à pas très mesurés : elle nous a montré combien nous étions capables, ensemble, de nous mobiliser vite et fort, pour bâtir un monde responsable et inclusif. Plus que de l’optimisme, il s’agit de lucidité : l’humain est outillé par nature pour le changement, et capable d’adaptations phénoménales. Alors n’attendons pas d’être contraints de changer par les conséquences douloureusement palpables que décrivent les scientifiques du Giec et décidons de le faire, puisque nous en sommes capables.

Thibault Lamarque est fondateur et président de Castalie.

Les milliardaires ont retrouvé leur fortune d’avant crise

Les milliardaires ont retrouvé leur fortune d’avant crise 

L’ONG Oxfam  s’alarme du creusement des inégalités aggravé par la pandémie.

Alors que la pandémie fait basculer des millions de personnes dans la pauvreté, les 1 000 milliardaires les plus fortunés de la planète ont retrouvé en neuf mois seulement leur niveau de richesse d’avant la crise. Tel est le constat dressé par l’ONG britannique Oxfam, dans son traditionnel rapport sur les inégalités – dont la méthodologie est discutée –, publié à l’occasion du Forum économique mondial de Davos (Suisse). Covid-19 oblige, celui-ci se tient virtuellement du 25 au 29 janvier. Cette année, plus que les autres, le creusement des écarts des richesses sera omniprésent dans les débats.

« Cette crise arrive dans un monde déjà profondément inégal où une minorité de personnes, en majorité de très riches hommes blancs, accaparent l’essentiel des richesses mondiales », dénonce Quentin Parrinello, porte-parole d’Oxfam France, dans un communiqué. Croisant plusieurs sources (Forbes, Crédit Suisse, Banque mondiale…), l’organisation estime que les dix personnes les plus riches du monde, dont le français Bernard Arnault, ont vu leur fortune augmenter de 540 milliards de dollars (369 milliards d’euros) depuis le début de la pandémie. « En 2008, il avait fallu cinq ans pour que la richesse des milliardaires retrouve son niveau d’avant la crise », souligne le rapportEn France, les 175 milliards d’euros supplémentaires qui ont gonflé le patrimoine des milliardaires entre mars et décembre 2020 pèsent deux fois le budget de l’hôpital public.

« En 2008, il avait fallu cinq ans pour que la richesse des milliardaires retrouve son niveau d’avant la crise », rapport de l’Oxfam

Cette flambée tient en partie à la politique de rachats d’actifs menée par la Banque centrale européenne (BCE), regrette l’ONG. Celle-ci permet aux Etats d’emprunter à bas coûts et de pouvoir financer leurs plans de soutien sans encombre. Mais elle contribue également à faire flamber les cours de Bourse, au profit des plus riches. Ainsi, entre la mi-mars 2020 et la fin décembre, le cours du titre LVMH s’est apprécié de plus de 25 %.

Dénonçant le « virus des inégalités », Oxfam redoute de voir celles-ci se creuser en raison du Covid, et ce, « simultanément dans la quasi-totalité des pays du monde, une situation sans précédent depuis plus d’un siècle ». Les jeunes, les personnes issues de l’immigration et les femmes sont en première ligne. Ces dernières sont en effet très présentes dans les emplois précaires et secteurs les plus touchés par la crise (services, social, économie informelle…). Si les deux sexes étaient autant représentés dans ces secteurs et jobs précaires, 112 millions de femmes ne seraient plus exposées à la perte de revenu, calcule Oxfam, en se basant sur les données de l’Organisation internationale du travail.

 




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