Archive pour le Tag 'd’autorité'

Page 2 sur 2

Société-Politique de l’excuse ou politique d’autorité : le clivage caricatural

Société-Politique de l’excuse ou politique d’autorité : le clivage caricatural

D’une certaine manière, les événements relatifs aux émeutes dans les quartiers ont largement été instrumentalisés à droite comme à gauche au point d’en être ridicule. Pour schématiser à outrance, la gauche trouve des excuses sociales à la violence tandis que la droite propose l’ordre et la répression comme réponse.

Des postures évidemment caricaturales qui visent dans les deux cas à renforcer l’image politique de chacun des deux camps.

Pourtant on ne saurait opposer la prise en compte des réalités sociales et sociétales à celle du respect des lois républicaines et de la culture française.

On ne peut en effet d’abord fermer les yeux sur la création de zones de non-droit avec des populations entassées désormais sous la domination culturelle des trafiquants de drogue, du communautarisme et d’une sorte de sous-culture. La gauche en négligeant ces aspects manque à son devoir premier de prendre en charge les réalités sociales. C’est d’ailleurs de cette manière qu’elle s’est peu à peu discréditée et qu’elle a ainsi favorisé le transfert vers le Front National.

D’un autre côté, la droite ne peut se satisfaire de répondre uniquement par le rétablissement de l’ordre et la répression. Elle doit aussi prendre en compte les aspects sociaux culturels et l’abandon de ces quartiers au misérabilisme social, éducatif et plus généralement sociétal.

Justement ce qu’avait pris en compte le rapport Borloo qui avait cerné la problématique globale et surtout élaborer l’analyse et les orientations avec les acteurs.

Précisément ce qui manque aujourd’hui au gouvernement actuel qui a prit l’habitude de marcher sur le ventre des organisations intermédiaires grâce à l’esprit d’efficacité de sa gouvernance ultra verticale. Le problème est que la composition sociologique de la majorité faite surtout de petits-bourgeois est encore plus incompétente que les majorités qui l’ont précédé.

Faire l’impasse sur des facteurs applicatifs qui interagissent entre n’est pas seulement une faute culturelle mais aussi une faute politique. Ainsi par exemple ne pas tenir compte des graves erreurs de la politique migratoire et des ratés complets d’intégration discrédite toute analyse pertinente.

Politique de l’excuse ou politique d’autorité : le clivage caricatural

Politique de l’excuse ou politique d’autorité : le clivage caricatural

D’une certaine manière, les événements relatifs aux émeutes dans les quartiers ont largement été instrumentalisés à droite comme à gauche au point d’en être ridicule. Pour schématiser à outrance, la gauche trouve des excuses sociales à la violence tandis que la droite propose l’ordre et la répression comme réponse.

Des postures évidemment caricaturales qui visent dans les deux cas à renforcer l’image politique de chacun des deux camps.

Pourtant on ne saurait opposer la prise en compte des réalités sociales et sociétales à celle du respect des lois républicaines et de la culture française.

On ne peut en effet d’abord fermer les yeux sur la création de zones de non-droit avec des populations entassées désormais sous la domination culturelle des trafiquants de drogue, du communautarisme et d’une sorte de sous-culture. La gauche en négligeant ces aspects manque à son devoir premier de prendre en charge les réalités sociales. C’est d’ailleurs de cette manière qu’elle s’est peu à peu discréditée et qu’elle a ainsi favorisé le transfert vers le Front National.

D’un autre côté, la droite ne peut se satisfaire de répondre uniquement par le rétablissement de l’ordre et la répression. Elle doit aussi prendre en compte les aspects sociaux culturels et l’abandon de ces quartiers au misérabilisme social, éducatif et plus généralement sociétal.

Justement ce qu’avait pris en compte le rapport Borloo qui avait cerné la problématique globale et surtout élaborer l’analyse et les orientations avec les acteurs.

Précisément ce qui manque aujourd’hui au gouvernement actuel qui a prit l’habitude de marcher sur le ventre des organisations intermédiaires grâce à l’esprit d’efficacité de sa gouvernance ultra verticale. Le problème est que la composition sociologique de la majorité faite surtout de petits-bourgeois est encore plus incompétente que les majorités qui l’ont précédé.

Faire l’impasse sur des facteurs applicatifs qui interagissent entre n’est pas seulement une faute culturelle mais aussi une faute politique. Ainsi par exemple ne pas tenir compte des graves erreurs de la politique migratoire et des ratés complets d’intégration discrédite toute analyse pertinente.

Macron en panne d’autorité et de vision

Politique: Macron en panne d’autorité et de vision

Dans de nombreux champs régaliens, le gouvernement est en panne complète d’autorité. En cause, la complexité de l’environnement sur le plan économique, géopolitique, environnemental et sociétal.En outre, la voix du président est de plus en plus floue et inaudible

À cela s’ajoute une panne de vision et le président de la république est contraint de slalomer entre des problèmes conjoncturels. Ainsi par exemple s’exprime-t-il sur les questions de pouvoir d’achat qui normalement doive relever du premier ministre ou du ministre des finances mais surtout des entreprises. Le rôle d’un président n’est pas de s’immiscer dans cette problématique de négociation.

Il doit se situer au-dessus de la mêlée et orienter le débat sur la question du partage de la valeur dans les entreprises entre investissements, actionnaires et salariés. En renvoyant ce problème dans le cadre du conseil national de la Refondation ( Donc par parenthèse plus personne ne parle), Macron enterre de cette problématique essentielle. On pourrait multiplier les exemples de l’attentisme du président par exemple encore sur les questions de sécurité, d’immigration ou d’enseignement ( ou le ministre en cause choisit de strictement ne rien faire pour ne pas créer de réactions) alors que le pays souffre d’une dramatique baisse du niveau scolaire et d’un manque de qualification.

Par exemple concernant la discussion sur le budget 2023, brusquement la discussion s’est interrompue avec l’utilisation du 49–3. Il est vrai que le débat était en train de s’engluer dans un nombre incalculable d’amendements plus ou moins contradictoires et même discutés au sein même de la majorité.De toute manière ce budget soit rapidement caduque en raison des perspectives de quasi récession, des difficultés croissantes des entreprises faces aux coûts de l’énergie et donc d’une nouvelle dérive des dépenses

Du coup concernant la sécurité sociale, le couperet est tombé immédiatement pour mettre fin au bavardage considéré comme inutile avec un nouveau recours aux 49 -3. Ce budget ne fixe pas d’orientation très précise concernant la maîtrise de l’inflation problème numéro un qui affecte gravement le pouvoir d’achat des consommateurs. Or c’est la question économique centrale avec un recul du pouvoir d’achat d’au moins 3 % en 2023, la consommation des ménages va diminuer et la France sans doute retomber en récession. Une récession qui sera en plus accompagnée d’une inflation structurelle qui va donc s’installer dans le temps. Sur le plan économique, la pire des situations.

Les ménages sont particulièrement mécontents de la gestion de cette crise inflationniste par le gouvernement à hauteur de 80 % des sondés. Mais d’autres éléments sont à prendre en compte comme la crise d’autorité également et de clarté concernant la prise en charge des problèmes de sécurité, de santé , d’enseignement, d’immigration un peu partout. Pour résumer la ligne du gouvernement c’est surtout une forme de tolérance qui confine au laxisme.

Le sentiment général dans la population est que ce gouvernement n’a pas de ligne directrice, de vision claire pour l’avenir et qu’il navigue à vue en fonction des événements. On a eu confirmation de ce sentiment lors de la gestion de la crise de l’énergie gérée avec plus de 15 jours de retard et beaucoup d’hésitations.

De la même manière, le pouvoir dans l’éducation hésite à engager un train de réformes alors que le pays souffre cruellement d’un abaissement dramatique du niveau des élèves et d’un manque de qualification ; d’où la crise de recrutement de personnel qualifié dans les entreprises. On pourrait multiplier les exemples dans d’autres champs régaliens. Macron semble actuellement un peu perdu et les sondages témoignent de sa baisse de popularité. La première ministre n’a jamais réussi vraiment à s’imposer ; elle parvient à se maintenir avec un discours aussi modéré que flou. Elle incarne pas en tout cas l’autorité et la crédibilité qui serait nécessaire en cette période de crise.

Politique: Macron en panne d’autorité

Politique: Macron en panne d’autorité

Dans de nombreux champs régaliens, le gouvernement est en panne complète d’autorité. En cause, la complexité de l’environnement sur le plan économique, géopolitique, environnemental et sociétal.En outre, la voix du président est de plus en plus floue et inaudible

Par exemple concernant la discussion sur le budget 2023, brusquement la discussion s’est interrompue avec l’utilisation du 49–3. Il est vrai que le débat était en train de s’engluer dans un nombre incalculable d’amendements plus ou moins contradictoires et même discutés au sein même de la majorité.De toute manière ce budget soit rapidement caduque en raison des perspectives de quasi récession, des difficultés croissantes des entreprises faces aux coûts de l’énergie et donc d’une nouvelle dérive des dépenses

Du coup concernant la sécurité sociale, le couperet est tombé immédiatement pour mettre fin au bavardage considéré comme inutile avec un nouveau recours aux 49 -3. Ce budget ne fixe pas d’orientation très précise concernant la maîtrise de l’inflation problème numéro un qui affecte gravement le pouvoir d’achat des consommateurs. Or c’est la question économique centrale avec un recul du pouvoir d’achat d’au moins 3 % en 2023, la consommation des ménages va diminuer et la France sans doute retomber en récession. Une récession qui sera en plus accompagnée d’une inflation structurelle qui va donc s’installer dans le temps. Sur le plan économique, la pire des situations.

Les ménages sont particulièrement mécontents de la gestion de cette crise inflationniste par le gouvernement à hauteur de 80 % des sondés. Mais d’autres éléments sont à prendre en compte comme la crise d’autorité également et de clarté concernant la prise en charge des problèmes de sécurité, de santé , d’enseignement, d’immigration un peu partout. Pour résumer la ligne du gouvernement c’est surtout une forme de tolérance qui confine au laxisme.

Le sentiment général dans la population est que ce gouvernement n’a pas de ligne directrice, de vision claire pour l’avenir et qu’il navigue à vue en fonction des événements. On a eu confirmation de ce sentiment lors de la gestion de la crise de l’énergie gérée avec plus de 15 jours de retard et beaucoup d’hésitations.

De la même manière, le pouvoir dans l’éducation hésite à engager un train de réformes alors que le pays souffre cruellement d’un abaissement dramatique du niveau des élèves et d’un manque de qualification ; d’où la crise de recrutement de personnel qualifié dans les entreprises. On pourrait multiplier les exemples dans d’autres champs régaliens. Macron semble actuellement un peu perdu et les sondages témoignent de sa baisse de popularité. La première ministre n’a jamais réussi vraiment à s’imposer ; elle parvient à se maintenir avec un discours aussi modéré que flou. Elle incarne pas en tout cas l’autorité et la crédibilité qui serait nécessaire en cette période de crise.

Macron en panne d’autorité

Macron en panne d’autorité

Dans de nombreux champs régaliens, le gouvernement est en panne complète d’autorité. En cause, la complexité de l’environnement sur le plan économique, géopolitique, environnemental et sociétal.En outre, la voix du président est de plus en plus floue et inaudible

Par exemple concernant la discussion sur le budget 2023, brusquement la discussion s’est interrompue avec l’utilisation du 49–3. Il est vrai que le débat était en train de s’engluer dans un nombre incalculable d’amendements plus ou moins contradictoires et même discutés au sein même de la majorité.De toute manière ce budget soit rapidement caduque en raison des perspectives de quasi récession, des difficultés croissantes des entreprises faces aux coûts de l’énergie et donc d’une nouvelle dérive des dépenses

Du coup concernant la sécurité sociale, le couperet est tombé immédiatement pour mettre fin au bavardage considéré comme inutile avec un nouveau recours aux 49 -3. Ce budget ne fixe pas d’orientation très précise concernant la maîtrise de l’inflation problème numéro un qui affecte gravement le pouvoir d’achat des consommateurs. Or c’est la question économique centrale avec un recul du pouvoir d’achat d’au moins 3 % en 2023, la consommation des ménages va diminuer et la France sans doute retomber en récession. Une récession qui sera en plus accompagnée d’une inflation structurelle qui va donc s’installer dans le temps. Sur le plan économique, la pire des situations.

Les ménages sont particulièrement mécontents de la gestion de cette crise inflationniste par le gouvernement à hauteur de 80 % des sondés. Mais d’autres éléments sont à prendre en compte comme la crise d’autorité également et de clarté concernant la prise en charge des problèmes de sécurité, de santé , d’enseignement, d’immigration un peu partout. Pour résumer la ligne du gouvernement c’est surtout une forme de tolérance qui confine au laxisme.

Le sentiment général dans la population est que ce gouvernement n’a pas de ligne directrice, de vision claire pour l’avenir et qu’il navigue à vue en fonction des événements. On a eu confirmation de ce sentiment lors de la gestion de la crise de l’énergie gérée avec plus de 15 jours de retard et beaucoup d’hésitations.

De la même manière, le pouvoir dans l’éducation hésite à engager un train de réformes alors que le pays souffre cruellement d’un abaissement dramatique du niveau des élèves et d’un manque de qualification ; d’où la crise de recrutement de personnel qualifié dans les entreprises. On pourrait multiplier les exemples dans d’autres champs régaliens. Macron semble actuellement un peu perdu et les sondages témoignent de sa baisse de popularité. La première ministre n’a jamais réussi vraiment à s’imposer ; elle parvient à se maintenir avec un discours aussi modéré que flou. Elle incarne pas en tout cas l’autorité et la crédibilité qui serait nécessaire en cette période de crise.

Un gouvernement en panne d’autorité

Un gouvernement en panne d’autorité

Dans de nombreux champs régaliens, le gouvernement est en panne complète d’autorité. En cause, la complexité de l’environnement sur le plan économique, géopolitique, environnemental et sociétal.

Par exemple concernant la discussion sur le budget 2023, brusquement la discussion s’est interrompue avec l’utilisation du 49–3. Il est vrai que le débat était en train de s’engluer dans un nombre incalculable d’amendements plus ou moins contradictoires et même discutés au sein même de la majorité.De toute manière ce budget soit rapidement caduque en raison des perspectives de quasi récession, des difficultés croissantes des entreprises faces aux coûts de l’énergie et donc d’une nouvelle dérive des dépenses

Du coup concernant la sécurité sociale, le couperet est tombé immédiatement pour mettre fin au bavardage considéré comme inutile avec un nouveau recours aux 49 -3. Ce budget ne fixe pas d’orientation très précise concernant la maîtrise de l’inflation problème numéro un qui affecte gravement le pouvoir d’achat des consommateurs. Or c’est la question économique centrale avec un recul du pouvoir d’achat d’au moins 3 % en 2023, la consommation des ménages va diminuer et la France sans doute retomber en récession. Une récession qui sera en plus accompagnée d’une inflation structurelle qui va donc s’installer dans le temps. Sur le plan économique, la pire des situations.

Les ménages sont particulièrement mécontents de la gestion de cette crise inflationniste par le gouvernement à hauteur de 80 % des sondés. Mais d’autres éléments sont à prendre en compte comme la crise d’autorité également et de clarté concernant la prise en charge des problèmes de sécurité, de santé , d’enseignement, d’immigration un peu partout. Pour résumer la ligne du gouvernement c’est surtout une forme de tolérance qui confine au laxisme.

Le sentiment général dans la population est que ce gouvernement n’a pas de ligne directrice, de vision claire pour l’avenir et qu’il navigue à vue en fonction des événements. On a eu confirmation de ce sentiment lors de la gestion de la crise de l’énergie gérée avec plus de 15 jours de retard et beaucoup d’hésitations.

De la même manière, le pouvoir dans l’éducation hésite à engager un train de réformes alors que le pays souffre cruellement d’un abaissement dramatique du niveau des élèves et d’un manque de qualification ; d’où la crise de recrutement de personnel qualifié dans les entreprises. On pourrait multiplier les exemples dans d’autres champs régaliens. Macron semble actuellement un peu perdu et les sondages témoignent de sa baisse de popularité. La première ministre n’a jamais réussi vraiment à s’imposer ; elle parvient à se maintenir avec un discours aussi modéré que flou. Elle incarne pas en tout cas l’autorité et la crédibilité qui serait nécessaire en cette période de crise.

Politique: Le gouvernement en panne d’autorité

Politique: Le gouvernement en panne d’autorité


Dans de nombreux champs régaliens, le gouvernement est en panne complète d’autorité. En cause, la complexité de l’environnement sur le plan économique, géopolitique, environnemental et sociétal.

Par exemple concernant la discussion sur le budget 2023, brusquement la discussion s’est interrompue avec l’utilisation du 49–3. Il est vrai que le débat était en train de s’engluer dans un nombre incalculable d’amendements plus ou moins contradictoires et même discutés au sein même de la majorité.

Du coup concernant la sécurité sociale, le couperet est tombé immédiatement pour mettre fin au bavardage considéré comme inutile avec un nouveau recours aux 49 -3. Ce budget ne fixe pas d’orientation très précise concernant la maîtrise de l’inflation problème numéro un qui affecte gravement le pouvoir d’achat des consommateurs. Or c’est la question économique centrale avec un recul du pouvoir d’achat d’au moins 3 % en 2023, la consommation des ménages va diminuer et la France sans doute retomber en récession. Une récession qui sera en plus accompagnée d’une inflation structurelle qui va donc s’installer dans le temps. Sur le plan économique, la pire des situations.

Les ménages sont particulièrement mécontents de la gestion de cette crise inflationniste par le gouvernement à hauteur de 80 % des sondés. Mais d’autres éléments sont à prendre en compte comme la crise d’autorité également et de clarté concernant la prise en charge des problèmes de sécurité, de santé , d’enseignement, d’immigration un peu partout. Pour résumer la ligne du gouvernement c’est surtout une forme de tolérance qui confine au laxisme.

Le sentiment général dans la population est que ce gouvernement n’a pas de ligne directrice, de vision claire pour l’avenir et qu’il navigue à vue en fonction des événements. On a eu confirmation de ce sentiment lors de la gestion de la crise de l’énergie gérée avec plus de 15 jours de retard et beaucoup d’hésitations.

De la même manière, le pouvoir dans l’éducation hésite à engager un train de réformes alors que le pays souffre cruellement d’un abaissement dramatique du niveau des élèves et d’un manque de qualification ; d’où la crise de recrutement de personnel qualifié dans les entreprises. On pourrait multiplier les exemples dans d’autres champs régaliens. Macron semble actuellement un peu perdu et les sondages témoignent de sa baisse de popularité. La première ministre n’a jamais réussi vraiment à s’imposer ; elle parvient à se maintenir avec un discours aussi modéré que flou. Elle incarne pas en tout cas l’autorité et la crédibilité qui serait nécessaire en cette période de crise.

Le gouvernement en panne d’autorité

Le gouvernement en panne d’autorité


Dans de nombreux champs régaliens, le gouvernement est en panne complète d’autorité. En cause, la complexité de l’environnement sur le plan économique, géopolitique, environnemental et sociétal.

Par exemple concernant la discussion sur le budget 2023, brusquement la discussion s’est interrompue avec l’utilisation du 49–3. Il est vrai que le débat était en train de s’engluer dans un nombre incalculable d’amendements plus ou moins contradictoires et même discutés au sein même de la majorité.

Du coup concernant la sécurité sociale, le couperet est tombé immédiatement pour mettre fin au bavardage considéré comme inutile avec un nouveau recours aux 49 -3. Ce budget ne fixe pas d’orientation très précise concernant la maîtrise de l’inflation problème numéro un qui affecte gravement le pouvoir d’achat des consommateurs. Or c’est la question économique centrale avec un recul du pouvoir d’achat d’au moins 3 % en 2023, la consommation des ménages va diminuer et la France sans doute retomber en récession. Une récession qui sera en plus accompagnée d’une inflation structurelle qui va donc s’installer dans le temps. Sur le plan économique, la pire des situations.

Les ménages sont particulièrement mécontents de la gestion de cette crise inflationniste par le gouvernement à hauteur de 80 % des sondés. Mais d’autres éléments sont à prendre en compte comme la crise d’autorité également et de clarté concernant la prise en charge des problèmes de sécurité un peu partout. Pour résumer la ligne du gouvernement c’est surtout une forme de tolérance qui confine au laxisme.

Le sentiment général dans la population est que ce gouvernement n’a pas de ligne directrice, de vision claire pour l’avenir et qu’il navigue à vue en fonction des événements. On a eu confirmation de ce sentiment lors de la gestion de la crise de l’énergie gérée avec plus de 15 jours de retard et beaucoup d’hésitations.

De la même manière, le pouvoir dans l’éducation hésite à engager un train de réformes alors que le pays souffre cruellement d’un abaissement dramatique du niveau des élèves et d’un manque de qualification ; d’où la crise de recrutement de personnel qualifié dans les entreprises. On pourrait multiplier les exemples dans d’autres champs régaliens. Macron semble actuellement un peu perdu et les sondages témoignent de sa baisse de popularité. La première ministre n’a jamais réussi vraiment à s’imposer ; elle parvient à se maintenir avec un discours aussi modéré que flou. Elle incarne pas en tout cas l’autorité et la crédibilité qui serait nécessaire en cette période de crise.

Sondage Insécurité : 82 % constatent un vrai manque d’autorité

Sondage Insécurité : 82 % constatent un vrai manque d’autorité

Une confirmation d’une crise très grave de l’autorité ressentie par les Français dans un sondage qui montre qu’une majorité serait même favorable rétablissement de la peine de mort. Sans doute une réaction au délitement de l’État. Un seul exemple très récent l’affrontement entre bandes de trafiquants de drogue dans le 19e arrondissement en plein jour à coups d’armes très dangereuses et qui n’a fait l’objet d’aucune intervention policière et même d’aucune plainte !

82% des Français estiment qu’«on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre», d’après l’ étude Ipsos/Sopra Steria publiée lundi. Les Français sont majoritairement favorables au rétablissement de la peine de mort et réclament «un vrai chef pour remettre de l’ordre», selon une étude Ipsos/Sopra Steria publiée lundi. Quelque 55% des Français (+11 points sur 2019), un record, affirment ainsi qu’il «faudrait rétablir la peine de mort en France», selon cette étude réalisée pour la 8e année consécutive pour le quotidien Le Monde, la Fondation Jean Jaurès, et l’Institut Montaigne.

Mais le sujet reste «très clivant politiquement», selon l’étude, puisque seuls les sympathisants RN (85%) et LR (71%, +23 points) adhèrent majoritairement à cette affirmation, approuvée par une minorité (39%) dans les autres partis. On notera une très forte progression (+31 points sur un an) des partisans de la peine de mort chez LFI+PCF.

Les ouvriers (68%), les employés (60%) et les retraité (55%) approuvent majoritairement cette affirmation, contre 41% des cadres et 40% des professions intermédiaires. Environ 82% des Français estiment par ailleurs qu’«on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre», soit 3 points de plus que l’an dernier.

Les Français étaient toutefois plus nombreux les années précédentes à exprimer ce souhait, à l’exception de 2019 (79%). Cette affirmation est plébiscitée par les sympathisants des Républicains et du Rassemblement national (97% chacun, +9 points chez LR) mais aussi par ceux de La France Insoumise et du Parti communiste (80%, +33 points).

Quelque 71% des sympathisants EELV (+ 6 points), 69% de ceux du Parti socialiste et 67% de ceux d’En Marche soutiennent également cette demande. Les ouvriers (88%), les retraités (86%) et les employés (85%) adhèrent davantage à cette affirmation que les professions intermédiaires (79%) et les cadres (67%).

Les Français sont en outre 88% (+5 points sur 2019), un record, à considérer que «l’autorité est une valeur qui est trop souvent critiquée aujourd’hui». Cette affirmation est plébiscitée par les sympathisants LR (96%), LREM (95%) et RN (90%) mais aussi par ceux du PS (81%), des Verts (79%) et de LFI+PCF (75%, + 27 points). Toutes les catégories, retraités en tête (91%), adhèrent à cette affirmation.

.

Face aux violences gratuites, relégitimer le principe d’autorité (Maurice Berger, pédopsychiatre)

Face aux violences gratuites,  relégitimer le principe d’autorité (Maurice Berger, pédopsychiatre)

 

Interview le Figaro.

Les violences gratuites sont en augmentation constante en France. Pour le pédopsychiatre Maurice Berger, auteur d’un livre sur son expérience auprès des adolescents hyperviolents, elles sont le fruit de facteurs psychologiques et culturels.

 

En tant que pédopsychiatre dans un centre éducatif renforcé (CER), vous êtes confronté quotidiennement aux jeunes qui commettent des «violences gratuites». Un terme revient souvent dans le débat public, surtout récemment: jugez-vous que l’on assiste à un «ensauvagement» de la société?

Maurice BERGER.- Toutes les deux minutes, une plainte est déposée à la police pour une violence gratuite et tout citoyen peut être confronté à une telle agression. Pour moi, l’ensauvagement, c’est lorsque la parole ne fait plus tiers, lorsqu’existe un différend même minime entre individus. Il y a quelques années, 85 % des mineurs traduits devant la justice changeaient de comportement après leur rencontre avec l’institution judiciaire, la parole du juge. Ils ne sont plus que 65% actuellement, et c’est d’eux dont je parle ici. L’impulsivité prime, l’autre n’est plus considéré que comme un objet sur lequel décharger la tension qu’on ressent dans l’immédiateté, comme une gêne à éliminer. Ceci soulève la question de savoir quelles sont conditions nécessaires pour qu’un individu se civilise.

En tant que médecin, j’affirme que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus grave.

Cette évolution n’est pas soudaine, j’en écrivais la certitude en 1992. L’attitude des gouvernements successifs a été de penser implicitement «après moi, le déluge», déluge qui est là maintenant ; et aussi de se plier à une idéologie qui définit comme «sécuritaire» et animée d’intentions électorales toute personne qui alarme sur ce sujet. En tant que médecin qui, depuis 40 ans, a le plus travaillé en France sur la prise en charge des enfants et adolescents violents, j’affirme que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus graves. Un facteur parmi d’autres est l’impunité importante concernant la première atteinte aux personnes, que j’appelle le droit de tabassage. En réadaptation fonctionnelle où je travaille aussi, je reçois des adultes qui gardent à vie des séquelles physiques ou cérébrales définitives après une agression pour un supposé mauvais regard, et dont l’agresseur mineur n’est puni que d’un sursis car il n’était pas récidiviste. La vie ou la qualité de la vie restante de la victime est ainsi démonétisée. Or c’est simple, quand on n’est pas puni, on recommence.

À partir de votre expérience, vous choisissez d’écrire ce livre pour dénoncer certaines idées reçues sur la violence: selon vous, l’explication par la «ghettoïsation» et la «stigmatisation» n’est pas la bonne, pourquoi?

Car lorsqu’il existe de graves dysfonctionnements familiaux, donner 3 000 euros à une famille tous les mois n’arrêtera pas, par exemple, un homme de frapper sa femme devant leurs enfants petits, maltraitance qui est souvent liée dans mes recherches à une culture intégrant l’inégalité homme-femme. 69 % des adolescents très violents ont été exposés à des scènes de violences conjugales pendant les deux premières années de leur vie. Ils ont en eux l’image violente de leur père qui resurgit lorsqu’ils subissent une bousculade ou un mauvais regard.

 

Détruire, comme frapper, est le jeu de ceux qui n’ont pas d’imagination.

Les causes premières de la violence se situent dans la petite enfance. Les mères elles-mêmes ont souvent eu une enfance tellement désastreuse qu’elles sont incapables de sourire à leur bébé, de lui parler, de comprendre quand il a besoin d’être rassuré par un câlin. Surtout, ces parents ne jouent jamais avec leur enfant petit (les jeux vidéos ne sont pas de vrais jeux). Ces enfants n’apprennent jamais le «faire semblant», et devenus adolescents, leur pensée est pauvre, le mot qui revient le plus souvent dans mes entretiens est «normal», sans plus d’explication sur leurs actes. Quand on n’a pas joué à faire des accidents avec des petites voitures, ou avec des figurines de pompiers qui viennent éteindre le feu en faisant «pin pon», on ne sait jouer qu’en vrai. Un jeune m’explique «on s’ennuyait, alors on a mis le feu à un entrepôt» (coût 1.700.00 euros totalement remboursés par les assurances responsabilité civile scolaires). Pas de «comme si» signifie que tout mot peut être pris au sens littéral. Ces adolescents ne comprennent pas le mot «rêvasser». Quand je demande ce qu’ils feraient s’ils gagnaient un million d’euros au loto, rêverie universelle, la réponse est «votre question est bête, je n’y penserai que lorsque j’aurai le million posé devant moi». Dans ce contexte, détruire, comme frapper, est le jeu de ceux qui n’ont pas d’imagination. Faire venir les pompiers pour les attaquer n’est pas une révolte contre l’uniforme en général, c’est un jeu des plus sommaires, qui peut être à «mort réelle». Il est évident qu’avec une pensée aussi endommagée, la scolarité au collège unique est vouée à l’échec et que ces sujets ne progressent qu’avec des dispositifs qui passent par des apprentissages manuels: «Il faut me montrer pour que je comprenne».

Faute d’attention et d’échanges avec leurs parents, certains jeunes que vous accompagnez ne sont même pas capables de reconnaître les émotions d’autrui…

Un bébé ne sait qu’il sourit que s’il rencontre un sourire en miroir sur le visage du parent, il ne reconnaît ses émotions que si un adulte lui nomme ce qu’il ressent. Conséquence, certains de ces jeunes ne sont pas capables de comprendre la structure d’un visage. Les émotions qu’exprime le visage d’autrui peuvent être aussi indéchiffrables et ses mimiques sont alors interprétées comme menaçantes, donc il faut l’attaquer.

Aucun des jeunes que j’ai rencontrés n’a manifesté de réel sentiment de culpabilité pour ses violences.

Le plus grave est l’absence d’empathie, de capacité de comprendre ce que l’autre peut ressentir. Ainsi je demande à un jeune qui a mis un adulte dans le coma pour un supposé mauvais regard, pourquoi il n’a pas tué sa victime. Réponse: «parce qu’un copain m’a tiré en arrière par mon sweat». Je l’interroge sur ce que cela aurait fait à la mère de sa victime si son fils était mort. «Elle aurait été triste un moment, puis il faut passer à autre chose, ne pas s’apitoyer toute sa vie, c’est ballot. Il aurait dû mourir un jour de toute manière». Aucun des jeunes que j’ai rencontrés n’a manifesté de réel sentiment de culpabilité pour ses violences, ce qui est très déstabilisant pour les professionnels, il faut passer par d’autres voies.

En quoi les structures familiales sont-elles en partie responsables de l’apparition de comportements violents?

Je demande à chaque jeune que je rencontre de me raconter son histoire, et il apparaît que dans la région où je travaille, la grande majorité de ces mineurs sont issus de l’immigration originaire du Maghreb. Ce qui m’a amené à travailler à partir des écrits de psychologues maghrébins, et les membres de l’équipe de Centres Éducatifs Renforcés, en majorité originaires eux aussi d’Afrique du Nord, m’ont aidé à comprendre.

Les codes du groupe priment sur la loi extérieure.

Les familles concernées ici, et ce n’est pas le cas de toutes les familles d’origine maghrébine en France, où prime la solidarité, ont un fonctionnement clanique, c’est un corps dont chaque individu est un membre, sous l’autorité d’un patriarche ou d’une matriarche. Si un sujet s’éloigne géographiquement, ou se met à penser différemment, le groupe se vit comme amputé d’un membre et va chercher à le récupérer. Alors que le but d’une famille devrait être que les parents cherchent à ce que leur enfant se construise une pensée personnelle et puisse s’éloigner d’eux pour se construire un projet personnel, dans une famille clanique le mode de pensée est indifférencié, le but n’est pas qu’un sujet pense par lui-même, son identité est d’abord d’appartenir au groupe. Ainsi 50% des jeunes admis au CER ont pour projet de vivre à l’âge adulte dans l’appartement familial ou dans le même immeuble, et quand je demande ce qui se passerait si leur épouse souhaitait un appartement avec plus d’intimité, la réponse est «elle dégage». Dans ce cadre indifférencié, certains parents nous déclarent avoir décidé de ne jamais dire non à leur enfant! Les conséquences de ce fonctionnement sont d’abord que les codes du groupe priment sur la loi extérieure. Et la représentation que ces jeunes ont de la relation n’est pas de personne à personne mais de groupe à groupe. Si l’un d’eux est en difficulté dans une relation, il rameute son groupe: «mes frères vont venir te tuer». Un autre demande que le stage professionnel que l’éducateur lui cherche se situe précisément dans l’arrondissement où il vit. Le terme de ghettoïsation est donc inexact, car on est enfermé dans un ghetto ; alors qu’ici au contraire, la contrainte est intérieure, autosécrétée, car c’est l’éloignement qui est angoissant, en pensée, ou physiquement hors du territoire.

En quoi la réponse judiciaire est-elle insuffisante? Comment «mettre une butée», pour reprendre votre expression?

Le plus souvent, il n’y a pas eu d’interdit cohérent dans ces familles, mais des moments de collage alternant avec des moments de rejet.

Ces jeunes ont besoin d’un interdit d’agir réel, d’une butée matérialisée, pour comprendre que la loi a une existence.

Les pères sont souvent partis car pas intéressés par l’enfant. Dans ces conditions, aucune loi ne peut être intégrée, sauf celle du plus fort. Nous, nous n’avons pas besoin d’agir pour savoir que la loi existe, alors que ces sujets n’ont pas la loi dans la tête, certains me disent que les lois ne servent à rien, et ils ont besoin d’un interdit d’agir réel et non symbolique, d’une butée matérialisée, pour comprendre que la loi a une existence et arrêter de commettre des actes au moment même où cela leur vient à l’esprit. Nous avons du mal à comprendre qu’il faut d’abord empêcher ces sujets d’agir pour qu’ils se mettent à penser. La décision judiciaire est très souvent le seul repère qui fournit à un jeune un reflet de la gravité de ses actes. La progressivité de la sanction prive certains de ce miroir nécessaire qui leur indique ce qui est permis ou défendu, sans même parler de ce qui est bien ou mal. Et certains jeunes ne profitent du travail éducatif qu’après un passage dans un lieu de privation de liberté, privation de la liberté de frapper. La question n’est pas la prison en soi, mais la qualité de contenance et de pensée qui peut y être proposée. La multiplication des sursis, cette justice de la dernière chance, peut alors être pour ces sujets précisément une perte de chance. Ceci est loin d’être compris par beaucoup de responsables politiques. Et c’est souvent seulement lorsqu’une réponse judiciaire est suffisamment ferme que certaines familles sont obligées de venir s’interroger sur leurs dysfonctionnements.

Jugez-vous qu’en règle générale, y compris en l’absence de drames familiaux comme ceux évoqués précédemment, cette autorité tend à diminuer?

Oui, l’autorité diminue. Elle vise à réguler les désirs de chacun, à passer du «je» veux ça au «nous». Qu’est-ce que cela donnerait si tout le monde faisait comme moi et ne respectait pas les lois? Mais pour un parent, poser un interdit cohérent nécessite d’accepter de ne pas être aimé temporairement par son enfant, de souhaiter avoir un enfant aimable par les personnes extérieures à la famille et qui ait envie d’être un citoyen; d’être un parent capable de sortir de son confort personnel pour faire l’effort d’interdire, donc de délaisser temporairement la télévision ou son jeu vidéo, et ne pas se dire que l’école ou le club de foot fera ce travail à sa place. Tout ceci est d’autant plus difficile à comprendre qu’à notre époque, les interdits ne sont plus «portés» par le groupe social, beaucoup de parents ne prennent plus en compte le «qu’en-dira-t-on», le regard des autres qui souligne que «ça ne se fait pas», sorte de honte qui aidait les parents à réguler les comportements de leurs enfants. Difficile aussi à notre époque où beaucoup de médias tournent systématiquement en dérision toute tentative de rétablissement des interdits nécessaires. Pourtant il est devenu inévitable de relégitimer un principe d’autorité très ferme à tous les niveaux (école, respect de la police, etc.) pour restructurer notre fonctionnement collectif et pour empêcher la perte de toute idée de «bien commun».

12



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol