Archive pour le Tag 'Dati'

Affaire corruption Renault : Rachida Dati toujours visée par la justice

Affaire corruption Renault : Rachida Dati toujours visée par la justice

La cour d’appel de Paris a rejeté mardi 2 juin 2024 la demande de la ministre de la Culture Rachida Dati de faire reconnaître la prescription et de mettre fin aux poursuites qui la visent pour corruption notamment depuis 2021 dans un volet de l’affaire Carlos Ghosn.Elle est toujours soupçonnée d’avoir reçu un dûment près de 1 million d’euros pour de pseudos prestations de la part de l’entreprise Renault .

L’ancienne garde des Sceaux et ex-maire du 7e arrondissement de Paris est mise en examen depuis juillet 2021 pour corruption et trafic d’influence passif par personne investie d’un mandat électif public. Elle est soupçonnée d’avoir perçu 900.000 euros de la part de RNBV, filiale de l’alliance Renault-Nissan, sans contrepartie d’un travail réel, entre 2010 et 2012, alors qu’elle était avocate et députée européenne (2009-2019).

 

Rachida Dati justifie la réforme de l’audiovisuel

Rachida Dati justifie la réforme de l’audiovisuel

La ministre de la Culture défend dans la Tribune la réforme de l’audiovisuel public, qui a provoqué deux jours de grève dans les médias détenus par l’État. Une grève de quarante-huit heures a eu lieu jeudi et vendredi à France Télévisions, Radio France, l’INA et France Médias Monde (RFI, France 24) pour protester contre le projet de réforme du gouvernement, qui fait débat y compris au sein de la majorité. L’exécutif souhaite fusionner les entreprises pour trouver des synergies et répondre à la concurrence. Une holding commune serait créée au 1er janvier 2025. Quelque 16 000 salariés sont concernés. Les opposants redoutent une perte d’indépendance journalistique et des coupes budgétaires. Initialement, les députés devaient débattre du projet de loi en fin de semaine. 

 

Depuis plusieurs semaines, des craintes se sont fait jour devant notre volonté d’unifier les forces de notre audiovisuel public, à l’image de ce qu’ont déjà fait nos principaux voisins, l’Espagne avec la RTVE, l’Italie avec la Rai, sans parler de la BBC dont les qualités n’ont aucunement pâti de la convergence des forces. Car c’est de cela qu’il s’agit dans un paysage audiovisuel qui n’est plus celui de l’ORTF mais celui de la concurrence exacerbée, favorisée par le développement du numérique. À l’heure de Netflix, d’Amazon et de Disney+, nous ne sommes plus seulement dans un schéma de concurrence français mais mondial, avec les enjeux culturels et économiques qui sous-tendent cette concurrence.

Corruption Renault : accusée, Rachida Dati contre-attaque avec culot

Corruption Renault : accusée,  Rachida Dati contre-attaque avec culot

L’ex-ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy et ex-députée européenne est mise en examen pour corruption et trafic d’influence passif par personne investie d’un mandat électif public depuis juillet 2021, dans l’enquête sur des contrats noués par une filiale de Renault-Nissan quand Carlos Ghosn en était le PDG. A l’origine de cette affaire : un flou entre les activités d’avocate et de députée européenne de Rachida Dati. Les soupçons portent sur les 900.000 euros que lui a versés entre 2010 et 2012 RNBV, filiale néerlandaise de l’alliance Renault-Nissan, alors qu’elle était avocate et députée européenne. Les investigations ont cherché à déterminer si ses honoraires correspondaient à des activités précises ou s’il s’agissait d’un emploi de complaisance ayant pu masquer un lobbying au Parlement européen, interdit pour les eurodéputés. L’ancienne garde des Sceaux qui conteste les accusations estime de son côté que l’affaire est prescrite !Rachida Dati n’hésite pas à contre-attaquer et à faire citer en justice le PDG actuel de Renault Dominique Sénart.

Dans la citation, le conseil de Rachida Dati affirme que « le but recherché par Jean-Dominique Senard était d’accabler Carlos Ghosn dans une volonté générale de dénigrement et de critique des choix de son prédécesseur (avec) une volonté claire d’omerta, destinée à accabler artificiellement Madame Rachida Dati pour atteindre Carlos Ghosn ».

 

Rachida Dati a saisi le tribunal correctionnel de Nanterre via la procédure dite de « citation directe » afin de faire comparaître Jean-Dominique Senard le 23 mai.

Sondage Municipales Paris : Rachida Dati en tête

Sondage Municipales Paris : Rachida Dati en tête

D’après un sondage Ipsos pour le JDD Rachida Dati dans  tous les cas de figure,  arriverait très largement en tête. « L’électorat Renaissance la soutient et celui de LR ne l’a pas abandonnée », explique Mathieu Gallard, directeur d’études chez Ipsos. Si Rachida Dati parvenait à conduire une liste soutenue à la fois par Renaissance, le MoDem, Horizons et Les Républicains – son objectif -, elle obtiendrait 38%.  La maire PS de Paris est en situation de grande faiblesse. Son bilan est largement décrié : 40% des Parisiens interrogés s’en disent très mécontents, un niveau très élevé. Dans les intentions de vote, elle obtiendrait un score très faible : entre 12 et 14% quelle que soit l’hypothèse. La chute est spectaculaire par rapport à 2020, où elle rassemblait alors 29,3%. Par ailleurs, Emmanuel Grégoire, son premier adjoint pourtant très peu connu, ferait mieux qu’elle, même si au final cela ne changerait pas grand-chose. ( info La Tribune)

Mais si les résultats ne sont pas bons pour l’exécutif parisien, ils demeurent très solides pour la gauche dans sa totalité (autour de 43%). C’est le quatrième enseignement. L’addition des listes LFI, Écologistes, PS/PC est ainsi quasiment égale à celle de 2020. « C’est l’impopularité d’Anne Hidalgo qui, en fait, 

C’est pourquoi le scrutin va garder beaucoup d’incertitudes. La première n’est pas la moindre. La règle du jeu reste en effet encore inconnue. Le scrutin d’arrondissement, qui était jusqu’à présent la norme (et favorisait la gauche), pourrait être remis en question. La majorité présidentielle a l’intention de déposer ce printemps un texte pour revenir sur la loi « PLM » (Paris, Lyon et Marseille) et faire en sorte qu’à l’instar des autres villes leurs maires soient élus directement par leurs habitants. Lors de sa conférence de presse du 16 janvier, Emmanuel Macron s’y est engagé. Président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale et élu parisien, Sylvain Maillard travaille activement sur le sujet. Reste à décider si cela passera par une proposition de loi ou un projet de loi. La deuxième solution, privilégiée par l’Élysée, aurait le mérite d’aller plus vite, alors que tout doit être bouclé avant février 2025, un an avant les élections. Si cette réforme ne voyait pas le jour, il pourrait y avoir des conséquences. À gauche, des listes LFI pourraient se maintenir au second tour et affaiblir son camp. « Dans des arrondissements de droite, des listes LR, potentiellement soutenues par leurs maires, pourraient obtenir des scores notables », relève Mathieu Gallard.

Les autres incertitudes tiennent aux protagonistes principales. Un an avant les municipales de 2020, Anne Hidalgo semblait déjà dans une situation inextricable avant de parvenir à se faire réélire. Mise en examen dans l’affaire Renault-Nissan, Rachida Dati pourrait, elle, être jugée à l’occasion d’un procès avant mars 2026.

 

La macronie n’est plus le parti des traîtres pour Rachida Dati !

La macronie  n’est plus le parti des traîtres pour Rachida Dati ! 
Changement de ton pour Rachida Dati qui a plusieurs fois considéré que la macronie était le parti des traîtres. Et en plus elle assume au nom du débat démocratique ! Une curieuse façon de réduire le contenu démocratique à des insultes, des attaques et surtout à la médiocrité.

« Canards sans tête », « amateurisme »… Rachida Dati « assume », ce lundi 22 janvier, tous les propos qu’elle a tenus contre la macronie, avec qui elle doit désormais travailler depuis sa nomination il y a une dizaine de jours au ministère de la Culture.

À l’annonce surprise de son entrée au gouvernement de Gabriel Attal, médias et opposants politiques avaient rassemblé une série de déclarations publiques de la maire du 7e arrondissement de Paris n’épargnant pas ses nouveaux collègues.

Toutefois, elle s’est défendue de ne pas avoir été tendre avec Emmanuel Macron, invoquant des « discussions ». « Trouvez une seule remarque que j’ai pu faire à l’encontre du président de la République », a-t-elle clamé. « On se connaît depuis longtemps et ce sont des sujets qui ont toujours été au cœur de nos discussions: la lutte contre les inégalités, la fin de la reproduction sociale, faire sauter les plafonds de verre. »

Elle avait pourtant fustigé le chef de l’État et sa politique en juin 2022 sur LCI, lui reprochant directement de ne pas avoir de « cap » ni de « direction » et de « projets ». « Il est dans le débauchage, à gauche, à droite, on a vu le résultat », avait-elle déploré.

Une candidature des « Républicains » contre Dati à la mairie de Paris ?

Une candidature des « Républicains » contre Dati à la mairie de Paris ?

Le président des républicain Éric Ciotti n’exclut pas désormais une candidature officielle du parti pour les élections municipales de Paris contre Richada Dati.

Invité de France 5 mercredi soir, le député des Alpes-Maritimes n’a pas «exclu» de désigner une figure estampillée LR face à la maire du 7e arrondissement de Paris. «Tout est possible, on n’est pas dans le temps des municipales, mais en tout cas, Les Républicains seront présents à Paris», a assuré Éric Ciotti.

Si le patron de la droite laisse la porte entrouverte, il s’est montré moins catégorique et tranché que le chef de file des députés LR Olivier Marleix. Devant l’Association des journalistes parlementaires (APJ) ce mercredi, l’élu d’Eure-et-Loir a tout simplement affirmé que «les Républicains auront leur candidat, qui ne sera pas Rachida Dati». Et ce, peu de temps après la démission de cette dernière de la présidence du groupe d’opposition «Changer Paris», comme l’avait révélé Le Figaro dès mardi.

Macron et Rachida Dati : pas de changement de règles !

Macron et Rachida Dati : pas de changement de règles !

Une nouvelle fois Macon accommode l’histoire à la sauce de son nouveau réarmement douteux. Ainsi à propos du recrutement de Rachida Dati mise en examen depuis 2021 pour corruption, le président a déclaré qu’il n’y avait pas de changement de règles.

Effectivement les ministres en exercice pouvaient et peuvent encore bénéficier d’un doute légitime et même évidemment de la présomption d’innocence quand ils sont en poste émis un examen pendant leur mandat ministériel.

Il en va différemment pour les personnalités déjà mises en examen et qui malgré cela sont recrutés comme ministres.

Bref Macon s’accommode de ses choix contradictoires avec de nouveaux principes.

Pourtant de sa campagne en 2017, Emmanuel Macron avait promis qu’aucun mis en examen sous sa présidence ne pourrait rester au gouvernement.

Le chef de l’État a alors été interrogé sur le cas de François Bayrou en 2017, qui avait quitté le gouvernement et son poste de garde des Sceaux, alors qu’il était au centre d’une enquête sur des présumés emplois fictifs d’assistants parlementaires européens du MoDem.

« Je ne lui ai pas demandé de quitter le gouvernement », a déclaré Emmanuel Macron.
Plus récemment, Éric Dupond-Moretti a été maintenu au gouvernement en dépit de sa mise en examen puis de son procès pour lequel il a été relaxé. Et depuis la semaine dernière, c’est Rachida Dati qui a intégré le gouvernement malgré sa mise en examen pour « corruption » et « trafic d’influence » depuis 2021.

Elle est soupçonnée d’avoir touché 900.000 euros sur trois ans (2009, 2010, 2011) de la part de Renault pour exercer une forme de lobbying au Parlement européen.

Rachida Dati monte sur le Titanic macroniste

Rachida Dati monte sur le Titanic macroniste (François Baroin)

À l’occasion des vœux pour la nouvelle année, François Baroin (les républicains) ne s’est pas privé de considérer comme une trahison le choix de Rachida Dati de rejoindre Macon et cela d’autant plus que l’intéressé a toujours critiqué férocement les traîtres de gauche et de droite rejoignant le pouvoir actuel.

Il est évident que les règlements qu’on commence et précisément dans une dialectique très polémique qui caractérise Rachida Dati il a rapidement chargé son ancienne collègue LR : «Je la connais depuis longtemps. Maire de Paris, c’est une perspective qui s’éloigne pour elle. C’est toujours surprenant de voir des gens qui montent à bord du Titanic avec le sourire, surtout quand on connaît la fin de l’histoire. On se dit qu’elle manque de lucidité. Est-ce qu’elle croit vraiment que la croisière sera jolie et ensoleillée ? La macronie va exploser.»

Nomination Rachida Dati : un gag ou une provocation de Macron ?

Nomination Rachida Dati : un gag ou une provocation de Macron ?

À la culture, Macron consciemment ou inconsciemment, règle encore un peu plus ses comptes avec la gauche. Observateurs, experts et monde politique ont tous étés surpris de cette nomination pour le moins inattendue au profil davantage de boxeur que d’intello.

La plupart des interventions de l’intéressée sont en effet marqué par la provocation, l’attaque gratuite, le mensonge sans parler des contradictions. Il y a encore à peine quelques mois Rachida Dati considérait le gouvernement de Macron comme un rassemblement de traîtres de gauche et de droite tout juste bons à débaucher.

On la retrouvera évidemment en pointe–ce qui ne va pas faciliter le travail d’Attal pour dire exactement le contraire et dans les mêmes formes. On se demande bien qui a inspiré ce coup politique à la Sarkozy ; un coup vraiment tordu car il est connu que le monde de la culture est aux antipodes des positions droitières et provocatrices de Rachida Dati.

Une nomination particulièrement irresponsable non seulement parce que l’intéressée est relativement inculte, parce qu’elle traîne des gamelles judiciaires mais plus encore parce qu’elle va constituer un véritable boulet pour le premier ministre.

Faute de pouvoir s’exprimer sur la culture on la retrouvera sur tous les autres sujets objets de punching ball. C’est sa grande spécialité, sa marque de fabrique et son combat. En fait, un combat surtout pour elle-même qu’elle a gagnée souvent avec ses amitiés particulières des plus grands responsables économiques et politiques.

Sur le fond, elle est d’un vide sidéral, une sorte de Nadine Morano mais mondaine. On pourrait même reprendre la formule de Napoléon à l’égard de Talleyrand.. mais dans un bas de soie de chez Dior !.

Politique-Deux boulets pour Attal : Macron et Rachida Dati

Politique-Deux boulets pour Attal : Macron et Rachida Dati

De toute évidence Attal a été très éloigné du processus de composition du nouveau gouvernement. Macon a maîtrisé et décidé de bout en bout la distribution des portefeuilles. Surtout avec en tête l’idée d’un gouvernement offensif davantage politique, bref Macron veut des combattants et même des « révolutionnaires » (le terme fait sourire) surtout pas des gestionnaires. Sur le fond, un gouvernement encore plus à droite qui suit en réalité l’évolution de la société qui réclame davantage d’autorité dans beaucoup de domaines.

Du coup, préoccupé par les rééquilibrages politiques Macron on a oublié les femmes très minoritaires dans les grands ministères régaliens et qui devront se contenter de secrétariats d’État. Une seule échappe à ce constat l’ancienne ministre des sports désormais chargée aussi de l’école et des JO mais dont les pouvoirs seront en fait éclatés sur plusieurs secrétaires d’État. À son propos on a déjà faire remarquer qu’elle avait placé ses enfants dans l’école privée !

Pour Attal la tâche sera particulièrement compliquée. Il devra d’abord composer avec les éléphants du gouvernement c’est-à-dire en premier Darmanin qui espérait la place de premier ministre mais aussi avec le ministre de l’économie qui n’entend pas partager une miette de son pouvoir ou encore le ministre de la justice.

Le pire pour Attal sera de traîner le boulet Macron qui voudra assurer encore plus qu’hier la fonction de Super premier ministre en plus de celle de président. Macron va inonder l’opinion de ses bavardages contradictoires distribuant passages bons et mauvais. Comme il l’avait fait d’ailleurs à l’égard d’Élisabeth Borne.

Et pour compléter les obstacles à gérer Attal devra tenir compte aussi de l’arrivée de Rachida Dati qui sans doute ne va pas manifester une grande appétence dans un domaine où elle ne connaît rien mais qui voudra émerger sur toutes les autres questions politiques avec sa dialectique de boxeur.

Attal qui se caractérise par une certaine économie de mots et une grande maîtrise du verbe risque d’être débordé par de bavards impénitents davantage préoccupés de leur image et de leur avenir que de l’intérêt du pays.

Politique-Deux boulets pour Attal : Macron et Rachida Dati

Politique-Deux boulets pour Attal : Macron et Rachida Dati

De toute évidence Attal a été très éloigné du processus de composition du nouveau gouvernement. Macon a maîtrisé et décidé de bout en bout la distribution des portefeuilles. Surtout avec en tête l’idée d’un gouvernement offensif davantage politique, bref Macron veut des combattants et même des « révolutionnaires » (le terme fait sourire) surtout pas des gestionnaires. Sur le fond, un gouvernement encore plus à droite qui suit en réalité l’évolution de la société qui réclame davantage d’autorité dans beaucoup de domaines.

Du coup, préoccupé par les rééquilibrages politiques Macron on a oublié les femmes très minoritaires dans les grands ministères régaliens et qui devront se contenter de secrétariats d’État. Une seule échappe à ce constat l’ancienne ministre des sports désormais chargés aussi de l’école et des JO mais dont les pouvoirs seront en fait éclatés sur plusieurs secrétaires d’État. À son propos on a déjà faire remarquer qu’elle avait placé ses enfants dans l’école privée !

Pour Attal la tâche sera particulièrement compliquée. Il devra d’abord composer avec les éléphants du gouvernement c’est-à-dire en premier Darmanin qui espérait la place de premier ministre mais aussi avec le ministre de l’économie qui n’entend pas partager une miette de son pouvoir ou encore le ministre de la justice.

Le pire pour Attal sera de traîner le boulet Macron qui voudra assurer encore plus qu’hier la fonction de Super premier ministre en plus de celle de président. Macron va inonder l’opinion de ses bavardages contradictoires distribuant passages bons et mauvais. Comme il l’avait fait d’ailleurs à l’égard d’Élisabeth Borne.

Et pour compléter les obstacles à gérer Attal devra tenir compte aussi de l’arrivée de Rachida Dati qui sans doute ne va pas manifester une grande appétence dans un domaine où elle ne connaît rien mais qui voudra émerger sur toutes les autres questions politiques avec sa dialectique de boxeur.

Attal qui se caractérise par une certaine économie de mots et une grande maîtrise du verbe risque d’être débordé par de bavards impénitents davantage préoccupés de leur image et de leur avenir que de l’intérêt du pays.

Politique-Rachida Dati : ministre déjà mise en examen

Politique-Rachida Dati : ministre déjà mise en examen


Elle est en effet mise en examen, depuis 2021, pour « corruption » et « trafic d’influence » par un juge d’instruction financier parisien. La maire du 7e arrondissement de Paris est soupçonnée d’avoir touché 900.000 euros sur trois ans (2009, 2010, 2011) de la part de Renault pour exercer une forme de lobbying au Parlement européen.

Si elle reconnaît avoir touché cet argent, Rachida Dati conteste avoir exercé une quelconque mission de lobbying à Bruxelles pour le compte de Renault. Il s’agissait, selon elle, d’honoraires pour une mission de conseil visant à favoriser le développement de Renault à l’international et, en particulier, au Moyen-Orient.

À un tarif de 1.000 euros de l’heure, elle a reconnu avoir touché 300.000 euros par an (pour 300 heures de travail, soit deux mois/an) dans cette affaire. C’est la direction de Renault – celle qui avait succédé à Carlos Ghosn – qui avait signalé l’affaire à la justice. Dans un premier temps, Rachida Dati avait été placée sous le statut de témoin assisté avant d’être mise en examen.

Nomination Rachida Dati : un gag ou une provocation de Macron ?

Nomination Rachida Dati : un gag ou une provocation de Macron ?

À la culture, Macron consciemment ou inconsciemment, règle encore un peu plus ses comptes avec la gauche. Observateurs, experts et monde politique ont tous étés surpris de cette nomination pour le moins inattendue au profil davantage de boxeur que d’intello.

La plupart des interventions de l’intéressée sont en effet marqué par la provocation, l’attaque gratuite, le mensonge sans parler des contradictions. Il y a encore à peine quelques mois Rachida Dati considérait le gouvernement de Macron comme un rassemblement de traîtres de gauche et de droite tout juste bons à débaucher.

On la retrouvera évidemment en pointe–ce qui ne va pas faciliter le travail d’Attal pour dire exactement le contraire et dans les mêmes formes. On se demande bien qui a inspiré ce coup politique à la Sarkozy ; un coup vraiment tordu car il est connu que le monde de la culture est aux antipodes des positions droitières et provocatrices de Rachida Dati.

Une nomination particulièrement irresponsable non seulement parce que l’intéressée est relativement inculte, parce qu’elle traîne des gamelles judiciaires mais plus encore parce qu’elle va constituer un véritable boulet pour le premier ministre.

Faute de pouvoir s’exprimer sur la culture on la retrouvera sur tous les autres sujets objets de punching ball. C’est sa grande spécialité, sa marque de fabrique et son combat. En fait, un combat surtout pour elle-même qu’elle a gagnée souvent avec ses amitiés particulières des plus grands responsables économiques et politiques.

Sur le fond, elle est d’un vide sidéral, une sorte de Nadine Morano mais mondaine. On pourrait même reprendre la formule de Napoléon à l’égard de Talleyrand.. mais dans un bas de soie de chez Dior !.

Dati, c’est Trump à la la culture !» (Anne Hidalgo)

Dati, c’est Trump à la la culture !» (Anne Hidalgo)

L’élue socialiste réagit à la nomination de sa principale adversaire Rue de Valois. Pour elle, c’est comme Si on nommait Trump à la culture –Interview la tribune ( extrait)

Êtes-vous surprise par l’entrée de Rachida Dati dans le gouvernement Attal  ?
ANNE HIDALGO – Comme tout le monde, mais peut-être moins que les acteurs du monde de la culture, à qui, du fond du cœur, je souhaite bon courage.

Rachida Dati pourrait être la candidate des macronistes à Paris en 2026. Que pensez-vous de ce « deal » passé avec Emmanuel Macron  ?
Au Conseil de Paris, elle a fait entrer l’injure, l’insulte, la provocation permanente, la remise en question de la légitimité des élus où les mensonges et l’outrance tiennent lieu de proposition et de vision. Ce qui est désormais en marche, c’est la trumpisation de la culture et de l’audiovisuel public. Un beau programme pour 2026.

Gabriel Attal Premier ministre, qu’en dites-vous  ?

Cette nomination ne changera strictement rien. Ni pour le quotidien des Français, ni pour le fonctionnement démocratique de notre pays. Il n’a toujours pas de majorité à l’Assemblée nationale. Ce n’est pas par des débauchages individuels qu’il va procéder à son élargissement. Prenez la loi immigration, adoptée dans le plus grand chaos à l’Assemblée nationale. Le président de la République, sans boussole, finit par s’en remettre au Conseil constitutionnel pour supprimer les articles qui ne lui conviennent pas ! Une aberration démocratique.

L’année 2023 aura été compliquée pour vous… Quelles leçons tirez-vous des polémiques dont vous avez fait l’objet  ?
Vous savez, elle n’était pas très différente de 2022, 2021, 2020, 2019, 2018, 2017… Aujourd’hui, la place de la vérité dans le débat public a beaucoup régressé, pour laisser place à du spectacle, un show permanent souvent de très mauvaise qualité. On n’est pas élu pour jouer la comédie. Dans toutes les démocraties, la vie politique est devenue, sous l’effet aussi des réseaux sociaux, beaucoup plus dure, centrée sur des attaques personnelles, et quand il s’agit de femmes progressistes, écologistes, etc., c’est encore pire. J’en tire comme conclusion qu’il faut garder un cap, avoir des équipes solides et toujours fidèles à leurs convictions.

L’année 2023 a aussi été celle de l’éclatement de la Nupes. Jean-Luc Mélenchon est-il le principal obstacle au rassemblement de la gauche  ?

Oui. J’ai toujours dit que la Nupes était une impasse. Il n’y a rien à construire avec quelqu’un qui a quitté le PS et veut le détruire. Jean-Luc Mélenchon prouve tous les jours qu’il est un populiste, ne serait-ce que dans le fonctionnement de son propre parti. Le très bel essai de Giuliano da Empoli Les Ingénieurs du chaos décrit très bien ce que sont ces formations politiques populistes. D’ailleurs, de ce point de vue, Renaissance n’en est pas très loin non plus, parce qu’il n’y a pas de congrès, pas de vote, pas de ligne défendue, aucune démocratie interne. Il y a un chef et tout le monde doit se plier à sa volonté. Beaucoup de gens rêvent d’une alternative, mais ça ne peut pas être Mélenchon.

Apportez-vous votre soutien à Raphaël Glucksmann, qui sera soutenu par le PS pour les élections européennes  ?
On ne peut pas aborder l’échéance des européennes comme on est en train de le faire. Les temps sont graves, j’appelle à l’union entre les écologistes et les socialistes. Il y a une proximité très grande entre les deux électorats. Sur les questions européennes, nous portons les mêmes valeurs. Pour moi, il y a vraiment matière à marquer dès cette élection européenne une avancée en ce sens-là. J’espère que nous saurons trouver le chemin de l’union.

Vous appelez donc Raphaël Glucksmann et Marie Toussaint, pour les écologistes, à faire liste commune  ?
Oui. Je pense qu’il faut absolument rapprocher leurs listes et les élargir. J’ai toujours respecté le choix des écologistes de déclarer que les européennes sont leurs élections de prédilection. Mais là, on a une responsabilité historique au regard de la montée de l’extrême droite partout en Europe, du délitement de l’offre présidentielle. Il y a la place pour une offre humaniste, socialiste, écologiste.

Rachida Dati: Un curieux objet culturel

Rachida Dati, ministre: Un curieux objet culturel

Pour le moins, la nomination de Rachida Dati comme ministre de la culture va susciter de nombreuses réactions. En effet, elle atterrit là un peu par hasard suite aux savants calculs de dosage des sensibilités politiques voulu par Macron. Une nomination qui va susciter aussi des polémiques compte tenu de la personnalité de l’intéressée qui doit surtout son avancement personnel et politique à ses relations nombreuses et variées.

La première chose qu’on peut observer c’est qu’elle n’a pas particulièrement de compétences en matière de culture. C’est même une politique un peu brute de décoffrage qui ne s’embarrasse pas de circonvolutions intellectuelles. Bref plus proche de Patrick Sébastien ou de Cyrille Hanouna que de Durkheim ou Roland Barthes !

Sur le plan personnel, c’est surtout son tissu de relation qui lui a permis d’accéder aux responsabilités. Un doute subsiste sur les conditions dans lesquelles il est devenu magistrate. Comme l’indique Wikipedia:

Le Canard enchaîné indique en 2007 qu’elle aurait produit un faux curriculum vitæ pour intégrer l’ENM, en utilisant une formulation qui laissait entendre qu’elle était titulaire d’un MBA européen du groupe HEC-ISA, cultivant une forme d’ambiguïté qui a pu induire certains magistrats ou hauts fonctionnaires en erreur, lors de sa demande d’entrée à l’ENM sur dossier28,29. Le directeur d’HEC indique qu’elle « n’a pas obtenu son diplôme, alors qu’elle avait validé tous les modules, parce qu’elle n’a pas assisté au séminaire de clôture de l’année »30.

Carrière professionnelle

En 1987, Rachida Dati effectue un stage en tant que chargée d’études16 auprès de la direction comptabilité-finance du groupe Elf Aquitaine grâce à Albin Chalandon, qu’elle rencontre lors d’une réception à l’ambassade d’Algérie en France31. Elle poursuit en parallèle des études supérieures en sciences économiques et gestion des entreprises. Après une rencontre avec Jean-Luc Lagardère en 1990, elle entre à la direction de l’audit de Matra communication, puis, en 1993, passe un an à Londres auprès de Jacques Attali, à la BERD32, toujours dans l’audit. En 1994, elle devient contrôleuse de gestion et secrétaire générale du bureau d’études sur le développement urbain à la Lyonnaise des eaux, puis, de 1995 à 1997, conseillère technique à la direction des affaires juridiques du ministère de l’Éducation nationale.

Par arrêté du 25 avril 1997 du garde des Sceaux, ministre de la Justice, elle est nommée auditeur de justice à l’École nationale de la magistrature pour effectuer une formation de 31 mois. Puis, par décret du président de la République du 20 juillet 1999, elle est nommée juge au tribunal de grande instance de Péronne (Somme). Pendant cette période, elle aurait reçu un blâme du procureur de Péronne pour avoir manqué de respect aux fonctionnaires du greffe. Se rendant souvent à Paris pendant la semaine, elle est convoquée par le premier président de la cour d’appel d’Amiens, qui lui reproche de disposer de son temps à volonté et qui l’avertit qu’il va envoyer un rapport sur elle à la direction des services judiciaires. Finalement, elle est enfin nommée substitut du procureur au tribunal d’Évry en septembre 20032,. Elle est candidate à un poste d’auditrice au Conseil d’État, dont elle connaît bien le vice-président, Marceau Long. Malgré la qualité de ses recommandations émanant de personnalités prestigieuses, sa candidature est refusée.

12345



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol