Archive pour le Tag 'd’argile ?'

Accord Veolia Suez : un géant aux pieds d’argile

 Accord Veolia Suez : un géant aux pieds d’argile

 

Le président de Veolia et la pensée financière dominante se félicitent de l’accord entre Veolia et Suez qui doit permettre de créer un super géant mondial. En fait, ce mécano capitalistique ne résulte nullement d’une stratégie de la part de Veolia mais plutôt d’un hasard lié à la très mauvaise gestion d’Engie  qui a dû se débarrasser en hâte des 30 % qu’il possédait dans Suez. Une opportunité alors  s’est ouverte pour Veolia de museler son concurrent français.

 

La question qui se pose est de savoir si cela va réellement renforcer les capacités de l’opérateur au plan national et surtout international. L’une des premières conséquences pourrait être l’obligation faite par l’Europe de se débarrasser d’un certain nombre d’actifs concernant l’eau en France comme à l’étranger ainsi que certains services associés.

 

Le deuxième inconvénient c’est de diminuer le nombre d’opérateurs français susceptibles de répondre aux appels de internationaux. En fait, la place laissée par Suez dans les appels d’offres internationaux ne sera pas occupée totalement par Veolia mais par d’autres opérateurs internationaux.

 

La troisième conséquence néfaste pourrait être la réduction d’effectifs du fait des doubles emplois qui inévitablement va se poser. En clair Veolia devra se débarrasser de certains effectifs de Suez non seulement parce qu’ils font double emploi avec ceux de Veolia mais parce qu’il aura fallu aussi vendre certains actifs dont certains passeront d’ailleurs dans les mains de son d’investissement y compris étrangers un premier bilan méritera d’être fait dans six mois ou un an..

 

Chine : colosse aux pieds d’argile ?

Chine : colosse aux pieds d’argile ?

La résilience du Parti communiste chinois tient à sa capacité d’adaptation, constate la sinologue Chloé Froissart dans le Monde.

La sinologue Chloé Froissart analyse l’évolution du régime chinois et des rapports entre l’Etat et la société chinoise. Elle coorganise les 24 et 25 juin, à l’Inalco, le colloque international « Trajectoire du PCC sur cent ans à la lumière de ses principes fondateurs ».

Le Parti communiste chinois (PCC) va fêter ses 100 ans le 1er  juillet 2021. Il est au pouvoir depuis soixante-douze ans, moins que les soixante-quatorze ans durant lesquels le Parti communiste d’Union soviétique (PCUS) a dirigé l’URSS. Peut-on dire qu’il se porte bien ?

Les sondages d’opinion, avec le biais qu’ils comportent en Chine, montrent que le PCC jouit d’un fort soutien au sein de la population. Même la crise due au Covid-19 n’a pas eu l’« effet Tchernobyl » attendu. Depuis son accession au pouvoir en 2012, Xi Jinping n’a eu de cesse de renforcer l’autorité du Parti, son emprise sur l’Etat, la société et l’économie, à travers l’éradication de la société civile, l’emprisonnement des activistes, des avocats, et la création de cellules du Parti dans les entreprises, y compris les sociétés étrangères. Mais justement, cette volonté du PCC d’éradiquer tout ce qu’il ne peut pas absorber révèle plus de fragilité que de force. Son pouvoir repose sur la terreur, mais lui-même vit dans la terreur.

Quelles conséquences cela peut-il avoir pour son avenir ?

La sécurité nationale est une priorité de l’agenda politique, elle fait l’objet de cinq commissions centrales sur les onze qui existent. Toute critique est assimilée à de la dissidence, et le Parti est aujourd’hui dirigé comme une armée. Il n’y a plus aucun mécanisme de feed-back ni de procédure pour limiter les pratiques dictatoriales. La peur d’être accusé de déloyauté empêche les cadres de faire preuve d’initiative et d’innovation, voire de faire remonter des informations cruciales comme au début de la crise due au Covid-19, à Wuhan. Le Parti n’est donc pas en bonne position pour relever les défis à venir.




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