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FOOT : les salaires démentiels font plonger les clubs de ligue 1 dans le rouge

FOOT : les salaires démentiels font plonger les clubs de ligue 1 dans le rouge

 

Pas étonnant les salaires des joueurs sont démentiels ( surtout au regard des performances internationales très moyennes) ; or le salaires représentent environ 80%  des dépenses des clubs.  Un joueur évoluant en Ligue 1 touche un salaire moyen de 45 000 euros bruts par mois, soit 540 000 euros bruts par an. Ce chiffre cache évidemment de grandes disparités. Zlatan Ibrahimovic gagne par exemple 18 millions d’euros par an… En Ligue 2, le salaire moyen se situe entre 15 000 et 20 000 euros par mois.  La Ligue a révélé vendredi que les pertes des clubs professionnels français étaient en forte augmentation : 93 millions d’euros lors de l’exercice 2013-2014, contre 39 millions d’euros la saison précédente ! La «palme» revient Lyon avec un déficit de plus de 26 millions d’euros.  Le déficit global des clubs pros s’est lourdement aggravé la saison dernière, selon les chiffres officialisés vendredi par la DNCG, le gendarme financier du football, et la LFP. «Les résultats de la saison 2013/2014 affichent une perte nette cumulée des 40 clubs professionnels de 93 millions d’euros, en forte augmentation par rapport à la saison passée», indique le communiqué de la LFP, précisant que vingt clubs présentent un résultat net déficitaire, «sept en Ligue 1 et treize en Ligue 2». Selon l’instance, «la récurrence des pertes montre les difficultés des clubs à développer suffisamment leurs recettes d’exploitation (qui sont de 1 707 millions d’euros cette saison, dont 43,4% proviennent du PSG et de Monaco) pour couvrir un montant de charges qui demeure très important, et notamment la masse salariale ainsi que les charges sociales et fiscales». Plusieurs facteurs peuvent être avancés pour expliquer cette mauvaise passe, notamment la «croissance des charges nettement supérieure à celle des produits, ce qui se traduit par un déficit d’exploitation de 410 M€ pour les clubs». C’est la Ligue 1 qui creuse à elle seule les pertes des clubs professionnels avec un déficit de 102 M€ contre 18 M€ la saison précédente. Un gouffre qui aurait été bien plus profond sans les 115 M€ d’abandon de créances par les actionnaires. La Ligue 2, elle, présente un excédent de 9 M€ (contre une perte de 21 M€ en 2012-2013). «Les apports d’actionnaires et les augmentations de capital sont montés à 271 millions d’euros au lieu de 43 la saison précédente», souligne par ailleurs la LFP. Dans le détail, d’après les comptes présentés par la DNCG (Direction nationale de Contrôle de Gestion), le Paris SG, plus gros budget de France (495 M€), affiche une très légère perte de 300.000 euros. Monaco, 292 M€ de budget, est quasiment à l’équilibre avec une perte de 76.000 euros, tandis que Marseille (144 M€ de budget) accuse une perte de 12,5 M€. Mais la «palme» revient à l’Olympique Lyonnais avec un déficit record de 26,4 M€ selon l’Equipe. Suivent Sochaux (relégué en fin de saison dernière, -17,6 M€), Lille (-16,4 M€) et Rennes (-15,2 M€).

Immobilier : « faire le ménage dans la profession » (J-F Buet président FNAIM)

Immobilier : «  faire le ménage dans la profession » (J-F Buet président FNAIM)

 

Dans une interview au Figaro le président de la FNIM estime qu’il faut faire le ménage dans les agences qui facturent notamment trop de frais en matière de location.

 

Vous avez réagi fin mars à la publication d’une étude de l’association CLCV selon laquelle plus de 40 % des agences immobilières ne respectent pas les nouveaux plafonds pour les honoraires de location. Pourquoi?

Jean-François Buet, président de la Fnaim - La loi Alur plafonne les honoraires de location que peuvent facturer les agences immobilières aux locataires. Elle est entrée en vigueur, il faut l’appliquer. Le consommateur attend une attitude irréprochable de la part des professionnels. J’incite donc nos adhérents à respecter et à se mettre en conformité avec ces nouvelles obligations et condamne fermement le non-respect de la loi. Sinon c’est un signe d’incompétence, voire de malhonnêteté. Il en va de la crédibilité de la profession.

Sur quels points voulez-vous voir la profession faire des progrès? Qu’est-ce qui vous agace le plus?

Quand on regarde les devantures de certaines agences immobilières, on ne peut que regretter le manque d’informations obligatoires pour le consommateur. Je vois encore, par exemple, trop de mentions «DPE en cours», alors que le diagnostic de performance énergétique est obligatoire.

Etes-vous prêt à prendre des sanctions?

Oui, je le ferai. Quand tous les décrets que l’on attend encore sur la loi Alur seront publiés, je suis prêt à exclure certains s’ils ne respectent pas les honoraires de location, l’incompétence de quelques-uns ne doit pas rejaillir sur tous. C’est à nous de faire le ménage chez nous, c’est ce que fait l’ordre des médecins dans son domaine, nous voulons avoir ce rôle et c’est pour cela que nous avons souhaité rendre la formation continue obligatoire et élaborer un code d’éthique. Un décret de la loi Alur devrait d’ailleurs préciser avant l’été les obligations de formation continue qu’il faudra respecter pour faire renouveler sa carte professionnelle d’agent immobilier.

 

Industries : regroupement dans le ferroviaire

Industries : regroupement dans le ferroviaire

 

Compte tenu de la crise mondiale, les investissements ferroviaires ne sont plus prioritaires ( en France notamment)d’où le regroupement en cours des industriels  Bombardier étudie différentes options pour sa branche ferroviaire, dont une cession pour un montant pouvant potentiellement atteindre 5 milliards de dollars américains (4,7 milliards d’euros), afin de répondre aux défis de son activité dans l’aérien, ont indiqué vendredi à Reuters six sources proches du dossier.  Le groupe canadien d’aéronautique et de matériel ferroviaire collabore avec des banques sur des options stratégiques pour sa division transport ferroviaire, qui fournit des rames de trains ainsi que des équipements de signalisation et de contrôle, ont précisé les sources. Les différentes options envisagées comprennent une éventuelle vente, partielle ou totale, de cette activité, ainsi qu’une mise en Bourse, ont dit trois sources qui ont requis l’anonymat. Une fusion avec un autre acteur du secteur comme l’allemand Siemens ou le français Alstom pourrait être envisagée, a ajouté une des sources. Selon cette source, l’alliance l’année dernière entre les deux plus grands fabricants chinois de trains, CNR et CSR, a poussé le secteur vers un mouvement de consolidation.  Les discussions sont à un stade précoce et Bombardier pourrait choisir de patienter jusqu’à ce que des acquéreurs potentiels comme Alstom et Hitachi aient bouclé leurs transactions récentes, ont ajouté les sources, avertissant que l’accord restait incertain.  Bombardier a rencontré d’énormes difficultés dans le développement de son programme d’avions CSeries avec notamment des dépassements de coûts et de nombreux retards, ce qui a fait plongé son cours en Bourse de quelque 38% depuis le début de l’année. Le groupe canadien a surpris les investisseurs en février en annonçant une suspension du versement de dividendes, le remplacement de son directeur général et une augmentation de capital de 600 millions de dollars, ainsi qu’une levée de 1,5 milliard de dollars de dette à long terme..  Bombardier n’a pas souhaité faire de commentaire spécifique sur d’éventuels projets de cession. Isabelle Rondeau, porte-parole du groupe, a dit que Bombardier était intéressé pour « participer à une consolidation », ajoutant que de nombreuses options étaient sur la table mais qu’il n’y avait pas d’urgence.

EELV : encore un élu pris les mains dans le pot de confitures

EELV : encore  un élu pris les mains dans le pot de confitures

Et encore un élu pris les mains dans le pot de confitures. Une maladie aussi répandue à gauche qu’à droite.  Karim Zéribi, conseiller municipal de Marseille et ancien député européen d’Europe Ecologie-Les-Verts, été mis en examen vendredi pour abus de confiance, recel d’abus de confiance et abus de biens sociaux dans le cadre d’une affaire de malversations financières présumées, a annoncé son avocat. L’ex-député a été placé sous contrôle judiciaire avec obligation de verser un cautionnement de 20.000 euros et interdiction de rencontrer les autres protagonistes du dossier. « Cette mise en examen nous permet d’avoir accès au dossier. On va se battre pour prouver qu’il n’a pas commis les faits qui lui sont reprochés », a déclaré à Reuters Me Jean-Louis Kéita, qui regrette que son client n’ait pas été simplement entendu en qualité de témoin assisté. La justice soupçonne l’élu écologiste d’avoir indûment perçu des subventions versées par le conseil général des Bouches-du-Rhône à deux associations qu’il a créées pour favoriser la diversité et l’intégration dans les quartiers défavorisés. Elle estime que l’abus de confiance est caractérisé par le fait qu’il a dirigé de fait une société dont il n’était plus le président, une société qui a bénéficié de subventions qu’elle aurait utilisées pour une raison autre que celle déclarée. Karim Zéribi est également soupçonné d’abus de biens sociaux dans le cadre d’une société dirigé par son fils Rayane, des faits que nie le conseiller municipal de Marseille. Le parquet de Marseille a ouvert en juin dernier une information judiciaire pour des faits d’abus de biens sociaux et de détournements de fonds publics. Karim Zéribi a été député européen de 2012 à 2014.

 

Le fils de Trierweiler dans les cuisines de l’Elysée

Le fils de  Trierweiler dans les cuisines de lElysée

Même quand les maitresses sont répudiées  leur progéniture bénéficie d’une  charge dans la république monarchique. Les bâtards sont plus choyés que les pièces rapportées comme le fils de Trierweiler qui devra se contenter d’une place dans les cuisines de l’Elysée. Selon Closer, Léonard, le dernier fils de l’ancienne première Dame Valérie Trierweiler et étudiant à l’école de gastronomie Ferrandi, retrouverait les chemins de l’Elysée pour trois mois, dans le cadre d’un stage aux cuisines présidentielles. Malgré les relations tendues entre le président de la République et la mère du nouveau stagiaire depuis la parution de Merci pour ce moment, le jeune homme, qui a partagé la vie de François Hollande pendant neuf ans, et le chef de l’Etat seraient restés très proches. Valeurs actuelles confiait par ailleurs en octobre dernier que le jeune garçon avait continué à vivre au sein de l’Elysée pendant huit mois après le départ de sa mère. L’adolescent a été choisi pour intégrer l’équipe du chef Guillaume Gomez, composée d’une vingtaine de personnes. Petit nouveau dans la brigade, il a au moins l’avantage de connaitre les goûts de son président.

 

Grèce : Syriza dans le doute

Grèce : Syriza dans le doute

 

C’est le doute qui s’installe au sein même de Syriza, certains commence sérieusement à s’inquiéter des capacité du Premier Ministre Alexis Tsipras à tenir ses promesses. La Grèce veut rembourser 450 millions le 9 avril mais c ‘est pour justifier un nouveau plan de soutien de la part de l’Europe . Elle remboursera en fait avec l’argent de ce nouveau plan.  En fait la Grèce est coincée ;  mais l’Europe aussi car si la Grèce fait défaut les prêts consentis ( par l’Europe et les Etats notamment) ne seront pas remboursés. Bref un cercle vicieux. Surtout depuis la nouvelle dégradation par l’agence de notation Fitch.  Cette note de CCC identifie pour les agences de notation une situation potentielle de défaut ( non remboursement des dettes). Elle prend en compte les incertitudes quant au nouveau soutien à la Grèce  de la communauté internationale et notamment de l’Europe. Si cette note devait être maintenue ( en cas d’échec lors des négociations avec l’Europe), la Grèce serait alors contraintes d’emprunter à des taux prohibitifs de 20 ou 25%. ( aujourd’hui elle emprunte autour de 11%) . dans tous les cas Syriza devra mettre de l’eau dans son vin. En ca de défaut , les coûts d’emprunt plomberont le financement des promesses anti-austérité, en cas d’accord avec l’Europe il faudra accepter les efforts que demande l’Europe.  le Premier ministre Alexis Tsipras peine encore à convaincre de sa détermination à réformer, condition pourtant indispensable à l’octroi de nouvelles aides. Le chef du gouvernement demande un « compromis honnête » et il a multiplié ces dernières semaines les tête-à-tête avec des dirigeants européens, ce qui a au moins permis d’apaiser les discussions.  Mais il reste handicapé par les dissonances au sein de son propre parti, Syriza, et ne dispose que d’une très faible marge de manœuvre pour faire des concessions sans remettre en cause le soutien de l’opinion publique grecque, de la gauche de son parti et du petit parti de droite dont dépend sa majorité parlementaire. Panagiotis Lafazanis, le chef de file de l’aile gauche de Syriza, a averti ce week-end que toute remise en cause des promesses anti-austérité de la campagne électorale serait suicidaire. « Le gouvernement défendra avec fermeté ses engagements face au vil chantage et aux dilemmes dérangeants, pas seulement sous la pression du parti mais parce qu’une telle retraite équivaudrait à un véritable ‘Waterloo’ pour le gouvernement », a dit Lafazanis, le ministre de l’Energie du cabinet Tsipras, au quotidien Agora. Une trentaine des 149 députés Syriza ont exprimé des doutes lors d’une réunion à huis clos sur l’accord provisoire conclu le 20 février avec le reste de la zone euro, même si une poignée seulement a maintenu son opposition jusqu’au bout, ont rapporté des responsables du parti.

 

Après Habitat, Arnaud Montebourg aussi dans l’informatique…et Valls dans la quincaillerie ?

Après Habitat, Arnaud Montebourg aussi dans l’informatique…et Valls dans la quincaillerie ?

 

La politique mène à tout, même à rien ( en termes de résultats pour les Français)  sauf si on en profite pour se reclasser dans les affaires ( certains cependant s’y noient !)  Montebourg, lui,  après trois semaines de formation économique en août 2014 et son éviction de son poste de redresseur économique ministériel a d’abord été nommé Président de France Habitat et aujourd’hui il devient aussi conseiller informatique d’Alcatel Lucent. De quoi réconforter  Valls qui a près la déculottée aux départementales pourra toujours se reconvertir dans la quincaillerie comme PDG ou comme vendeur d’illusion. Vendre des enclumes  ou des promesses politiques,  c’est un peu le même métier. Il faut le faire avec conviction et même d’autorité. Après Habitat, Arnaud Montebourg se lance donc aussi dans l’informatique. Arnaud Montebourg, qui est récemment devenu vice-président de la compagnie française d’ameublement Habitat, va aussi conseiller la société de services informatiques Talan avec également Michel Combes, directeur général de l’équipementier en télécommunication Alcatel-Lucent.  Les deux hommes « auront pour mission de conseiller les dirigeants sur la stratégie de croissance et d’apporter des idées nouvelles », mais « n’auront pas de mission opérationnelle au sein du groupe ». Fervent défenseur du « made in France », l’ancien ministre du Redressement productif poursuit sa volonté de « faire rayonner la marque France à l’international » comme il l’avait annoncé lors de sa nomination à la vice-présidence du groupe Habitat. Le comité d’orientation stratégique de Talan, qui comprend également les cinq dirigeants actuels du groupe, se réunira trois fois par an, la première date étant fixée au lundi 30 mars. Talan, qui revendique un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros en 2014, se fixe pour objectif d’atteindre le milliard d’euros, sans indiquer à quelle échéance.

Le climat des affaires : du mieux mais encore dans le rouge

Le climat des affaires : du mieux mais encore dans le rouge

 

C’est mieux mais c’est encore dans le rouge, c’est à dire en dessous de la moyenne habituelle. Le  climat des affaires s’est en effet amélioré en France au mois de mars après trois mois de stagnation pour atteindre son plus haut niveau depuis près de trois ans, selon les données publiées mercredi par l’Insee. L’indicateur global, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, est ressorti à 96, soit une hausse de deux points par rapport au niveau enregistré chaque mois entre novembre et février. Il reste en deçà de sa moyenne de long terme, qui se situe à 100, mais atteint son plus haut niveau depuis avril 2012. Par secteurs, celui de l’industrie a baissé d’un point, à 99, le chiffre de février ayant été relevé d’un point par rapport à l’estimation publiée le mois dernier. Seize économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un indice à 99. Celui des services a progressé d’un point, à 93, le chiffre de février ayant été dans le même temps relevé d’un point. L’indicateur du bâtiment est resté stable, à 89. L’indicateur du commerce de détail a progressé de trois points, à 104, le chiffre de février ayant été relevé de deux points. L’indicateur de retournement de la conjoncture pour l’ensemble des secteurs reste dans la zone favorable, indique l’Insee. Dans l’industrie manufacturière, les industriels interrogés font état d’une amélioration de leurs carnets de commandes globaux et étrangers. L’indicateur de retournement progresse et se situe dans la zone indiquant une conjoncture favorable, précise l’Insee.

 

Croissance secteur manufacturier : dans le rouge en France, dans le vert en Allemagne

Croissance secteur manufacturier :  dans le rouge en France, dans le vert en Allemagne

 

Le retard français est net pour le secteur manufacturier, toujours en contraction en France avec un PMI « flash » à 48,2 alors qu’en Allemagne, il est en croissance avec un chiffre de 52,4. ( 50 indique la limite  entre croissance et régression). Même pour l’ensemble de l’économie, l’écart est encore significatif le PMI composite allemand ressort à 55,3 contre 51,7 seulement pour le français.  Pour l’ensemble de la zone euro, L’indice des services, lui aussi au plus haut depuis mai 2011, ressort à 54,3 contre 53,7 alors que le consensus le donnait à 53,9 et celui du secteur manufacturier a progressé à 51,9, un plus haut de 10 mois, contre 51,0 le mois dernier et 51,5 attendu. Ces chiffres suggèrent une croissance de 0,3% du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro au premier trimestre, précise Markit, soit un chiffre similaire à celui enregistré sur les trois derniers mois de l’an dernier mais inférieur à celui de 0,4% attendu en moyenne par les économistes interrogés par Reuters au début du mois. En outre, même si le sous-indice mesurant l’évolution des prix facturés a atteint un plus haut de huit mois à 49,0, il reste depuis trois ans sous le seuil de 50, ce qui implique que l’inflation est encore loin d’un rebond solide. La hausse des indices PMI a profité entre autres d’un afflux de nouveaux contrats, en particulier dans les services, où leur sous-indice a bondi à 54,6, son plus haut niveau depuis la mi-2011. Dans l’industrie manufacturière, les commandes en attente ont augmenté pour la première fois depuis près d’un an, une évolution encourageante pour l’activité des mois à venir. « Tous les indicateurs vont dans le sens d’une poursuite de la reprise, les entreprises augmentent leurs effectifs et c’est de bon augure pour l’année à venir. »

La fin de Guérini dans les Bouches-du-Rhône

La fin de  Guérini dans les Bouches-du-Rhône

La fin sans doute d’un baron au parcours plus que sulfureux et qui devra laisser la place à la droite. Finalement une évolution qui réjouit aussi le PS qui va pouvoir assainir ses pratiques dans les bouches du Rhône. Ceci étant la droite a aussi du travail d’assainissement à faire dans ses rangs notamment à Marseille.  Fin  de règne donc pour  Jean-Noël Guérini, l’ex-baron socialiste qui n’a pas réussi à imposer son mouvement dissident lors d’un premier tour dominé par le Front national. S’il devrait conserver son canton du centre-ville de Marseille, le président de l’assemblée départementale depuis 1998 a de fortes chances de devoir céder son fauteuil à l’UMP. « Il ne faut jamais devancer les résultats », dit celui qui préside encore aux destinées d’un conseil général des Bouches-du-Rhône qui a toujours été dirigé par la gauche. Mais la marche semble aujourd’hui bien haute pour Jean-Noël Guérini, qui misait avant le scrutin sur une majorité relative qu’il estimait suffisante pour contrarier l’ambition de sa rivale UMP, Martine Vassal. « C’est un résultat historique puisque nous sommes présents au second tour dans 18 des 29 cantons des Bouches-du-Rhône et que nous sommes en situation de gagner le département », déclare cette dernière. « Aujourd’hui, nos adversaires sont le Front national et l’abstention car, quand on regarde les résultats, on voit bien que cela en est terminé de l’ère Guérini. » Une partie de la gauche salue aussi ouvertement la « fin annoncée du guérinisme », se disant même prête à asséner le coup fatal à celui qui a quitté le PS en avril dernier avant d’en être exclu en raison de ses multiples mises en examen. « La question Guérini, les électeurs l’ont réglée », dit le député socialiste Jean-David Ciot, premier secrétaire controversé d’une fédération socialiste des Bouches-du-Rhône où nombreux sont ceux qui exigent sa démission en raison d’une proximité supposée avec le leader de la « Force du 13″. « Le système Guérini est mort », juge l’ancien chef de file socialiste aux municipales de Marseille, Patrick Mennucci, estimant d’une « extrême gravité » l’échec du PS au premier tour. L’ex-magistrate Laurence Wichnievsky, candidate écologiste dans le canton où le sénateur a été contraint au duel par la poussée du Front national, lâche: « Tout plutôt que Guérini ».

Départementales : le FN vainqueur dans de nombreux villages pourquoi ?

Départementales : le FN vainqueur dans de nombreux villages pourquoi ?

 

Le phénomène majeur c’est sans doute la percée exceptionnelle du Fn en milieu rural  avec des scores qui peuvent atteindre 50%. Pourtant pas d’insécurité particulière, pas d’immigré, pas de crispation politicienne particulière  mais le sentiment d’un abandon total, d’uen désertification irréversible. Le FN progresse le plus en milieu rural  là où en plus il n’a pratiquement pas fait campagne. Elections cantonales ( pardon départementales) obligent tout  d’un coup les campagnes sont devenues pour quelques jours la  préoccupation majeure du gouvernement. Là où vivent environ 25% de la population. Des zones qui se désertifient de plus en plus avec la folie de la concentration urbaine ( villes, grandes agglomérations,  métropoles). Des zones qui souffrent surtout de la désertification économique et qui cumulent la raréfaction de l’emploi, avec l’absence de services publics et la dévalorisation du patrimoine immobilier. Par exemple dans nombre de régions le prix des maisons a diminué de 50% en quelques années. Pour résumer, pas emploi, pas de jeunes, pas d’ équipements et de services. Parallèlement l’ agriculture s’est complètement industrialisée et les emplois agricoles ont disparu avec . Du coup Valls  fait l’impasse sur les causes profondes de la désertification. Comme il fait l’impasse sur l’absence totale dans nombre de villages de tous les services publics ( écoles, médecins, poste, réseau  numérique, administrations). C’est trop tard, dans nombre de villages on ne compte même pas un seul commerçant :le désert total, la seule solution se rendre au chef lieu de département souvenait à 25, 30 ou 50 kms. Valls reprend mot pour mot les annonces de 2010 ! Bref du bla-bla ! Il veut  rapprocher les services publics des campagnes et il a promis de multiplier « par trois » les maisons de services au public, qui regroupent plusieurs services pour la population en un seul endroit. « Dans les deux ans, nous multiplierons par trois le nombre des maisons de services au public, notamment grâce à un partenariat avec La Poste », a indiqué Manuel Valls dans une interview exclusive publiée vendredi à l’Union de Reims.  »Beaucoup de bureaux de poste pourront être adaptés pour accueillir ces maisons », a souligné le Premier ministre. « Les maisons de services au public, a-t-il expliqué, mais aussi les maisons de santé évitent aux habitants de parcourir de longues distances pour se rendre à la CAF, trouver un guichet SNCF, consulter un spécialiste« . L’idée est de faire en sorte que les habitants des campagnes puissent retrouver en un seul et même endroit plusieurs services publics ou disciplines médicales pour éviter de multiples déplacements. « Nous passerons à 800 maisons de santé dès cette année », a assuré également Manuel Valls. Le Premier ministre réunit vendredi à Laon (Aisne) pas moins de onze ministres et secrétaires d’Etat pour un comité interministériel sur la  ruralité où seront évoquées les mesures à prendre contre des phénomènes tels que la désertification médicale ou les « zones blanches », ces secteurs du pays où les communications numériques passent mal ou pas du tout. « Toutes les zones blanches doivent avoir disparu dans dix-huit mois », a dit le Premier ministre à ce propos.  »Mais je souhaite qu’on aille au-delà de ce qui était prévu en inscrivant dans la loi l’obligation pour tous les opérateurs de donner accès dans ce même délai, pas seulement à la 2G, mais aussi à la 3G », a-t-il ajouté. « Dans les campagnes, il est souvent impossible d’utiliser son téléphone portable à l’intérieur des maisons. Il faut que tous les opérateurs s’engagent à mettre à disposition des solutions, pour un coût modique », a relevé Manuel Valls.  Notons que Le comité interministériel à Laon . Mais Valls a simplement oublié le facteur explicatif majeur de la désertification : l’absence d’emploi.

Hollande interview dans le nouveau journal « society » : aveu d’impuissance

Hollande interview dans le nouveau journal « society » : aveu d’impuissance

Inutile de commenter cette interview tellement elle est insipide, grotesque même, un véritable aveu impuissance et le FN «  qui le ramène à la réalité ». Cette confession aussi « en campagne on fait tout » après on s’adapte…ou en fait le contraire. Le degré zéro de la politique.  A ce niveau d’incompétence et d’hypocrinie,  ça sent la fin d’un parti aussi la fin d’un système, la fin d’une  oligarchie. A quatre jours du premier tour des élections départementales, le Front national est de nature à ulcérer François Hollande. «L’extrême droite est une zone d’ombre au niveau international, qui nous ramène à une réalité interne difficile», lance-t-il, reconnaissant qu’elle «a continué à progresser depuis 2012». Le locataire de l’Elysée pointe «une radicalisation de la droite autour de l’identité nationale (ainsi qu’)une déception à l’égard des alternances successives». D’où, selon lui, «ce vote par colère ou adhésion» et «une forme de banalisation, voulue par le FN lui-même, qui en a fait une stratégie». Comme on lui demande si la gauche a abandonné la classe ouvrière au parti de Marine Le Pen, François Hollande relève qu’elle est effectivement «la catégorie qui a le plus souffert des mutations économiques et des suppressions d’emplois». «Il est donc commode pour les populistes de laisser croire que c’est à cause des étrangers, de la mondialisation et de l’Europe que les difficultés sont venues et que la France pourrait se murer, se barricader ou se replier pour échapper aux grands vents de l’Histoire», analyse-t-il. Mais François Hollande en est persuadé: «Une reprise s’annonce» et «les conditions économiques s’améliorent (…) «alors, si j’arrive à faire passer l’idée que ça va mieux, ça ira encore mieux.» Comme dans un aveu, il ajoute: «en campagne, le candidat peut tout. Après, il s’adapte à la réalité. Et quand il ne peut pas, il est sanctionné». Notant aussi que la société «est devenue de plus en plus impatiente», il estime que «la démocratie doit changer de rythme», sinon, «c’est elle qui sera changée». Pour accompagner cette reprise, il compte sur son jeune ministre de l’Economie, Emmanuel Macron. «Suspect» aux yeux de certains pour avoir «passé quatre ans dans une banque» avant de le rejoindre à l’Élysée, «il aurait pu aller fonder une start-up ou donner des conférences» et «a préféré servir son pays et donner un coup de jeune à certaines réformes», se félicite François Hollande. Celui-ci tresse aussi des lauriers à Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Education nationale qui «n’avait pas le profil habituel du poste» et «apporte plus d’écoute, de compréhension, d’imagination, d’invention que bien d’autres avant elle». «Le fait même qu’elle ait ce visage, qu’elle porte ce nom, c’est aussi un message: ‘Voilà, l’école peut être le lieu de la réussite pour tous’», dit-il.

Tunis- terrorisme : la démocratie en danger partout dans le monde

Tunis- terrorisme : la démocratie en danger partout dans le monde

 

Une réplique pas à la hauteur car avec la multiplication du terrorisme , c’est la démocratie qui est visée. Pour lui substituer un hypothétique califat et la charia. Ce qui justifie toutes les violences, toutes les folies y compris quand on fait exploser des fillettes sur les marchés. Des folies meurtrières de détraqués, de voyous, d’ abrutis. La moitié de l’Afrique noire est menacée, le Maghreb, les émirats, l’Arabie Saoudite, la Syrie, la Lybie, l’Irak et même la Turquie. Les pays occidentaux avec des attentats mis en scène et  médiatisés par l’Etat islamique. Pourtant la moitié des djihadistes ( environ 40 000) présents dans l’Etat islamique sont étrangers avec un très fort contingent en provenance de pays occidentaux. Face à cela on ne peut se satisfaire de déclarations anodines comme  « nous condamnations avec fermeté » ( Valls). Il faut agir vite et fort. D’abord résister , renoncer à la peur, dénoncer, se tenir debout, lutter sans relâche contre ce totalitarisme d’un autre siècle. Ensuite réagir avec beaucoup avec uen vraie  fermeté tant dans  le fief de l’Etat islamique qu’ à l’extérieur. De ce point de la vue les répliques ne sont pas à l hauteur de l’enjeu. On a vu par exemple en, France la désuétude des dispositions prises après les attentats. Une sorte de doliprane pour soigner ce cancer de la violence. Même insuffisance au plan infranational où l’union sacrée internationale demeure assez virtuelle. L’Europe dans cette affaire est lamentable, comme toujours sa politique étrangère set insignifiante , les allemands, bien d’autres, sosnt davantage préoccupés de business que de lutte contre ce terrorisme. En fait la France est isolée, non seulement l’Europe ne s’engage pas physiquement mais elle ne veut pas même partager les coûts de l’engagement des troupes françaises. Il faudra autre chose pour exterminer ce fanatisme de détraqués du monde entier qui trouvent  une  légitimité à leur violence grâce une conception préhistorique de leurs conceptions religieuses mais aussi morales, politiques et sociétales. La lutte contre ce totalitarisme, cette barbarie doit concerner tous les pays, toutes les sociétés démocratiques, tous les citoyens. Des citoyens qui doivent exiger bien davantage dans l’engament de leur pays. Si la communauté internationale  ne peut éradiquer violence  de 40 000 djihadistes comment ferait-elle  face à une  guerre avec l’engagement de plusieurs millions de combattants ?

Loi santé : le gouvernement dans l’impasse ( la Presse)

Loi santé : le  gouvernement dans l’impasse ( la Presse)

Après le fiasco politique  de la loi Macron, ce pourraiat être celui de la loi santé. Un nouveau discrédit pour le gouvernement et surtout pour la psychorigide Marisol Touraine dont la tonalité mielleuse de l’ENA ne parvient pas à cacher le dogmatisme viscéral. La ministre s’est complètement embourbée dans ce dossier. Impressionnée par la mobilisation des médecins contre le projet de loi santé, notant la fermeté de la ministre Marisol Touraine, la presse de ce lundi évoque un « malaise profond » et s’inquiète d’un conflit dans l’impasse.  »Démonstration de force des médecins à Paris » (Le Figaro), « forte mobilisation des professionnels » (Les Echos), « Touraine ferme face aux médecins » (Le Parisien). La manifestation, qui a réuni ce dimanche entre 19.000 et 50.000 blouses blanches dans la capitale, est largement relatée ce lundi. La leçon tirée dans L’Opinion par Luc de Barochez est qu’ »aucune réforme ne pourra se faire contre les professionnels concernés, puisque ce sont eux qui seront chargés de l’appliquer ».  »En fuyant le dialogue, Marisol Touraine s’est discréditée », ajoute l’éditorialiste du titre libéral qui appelle les députés à « remettre la concertation et l’écoute au premier plan ». « La communauté médicale, sous pression depuis des années, espérait être associée au dialogue. Encore faut-il vouloir dialoguer », nuance cependant La Montagne/Centre France, sous la plume de Bernard Stephan. Alors que le rejet du tiers payant généralisé cristallise l’opposition des médecins, le secrétaire général de la CFDT prend dans Les Echos la défense du projet de loi. « Le tiers payant est une avancée. Les médecins doivent arrêter de faire croire qu’ils n’en veulent pas pour le bien-être de leurs patients », assène Laurent Berger.   »Dans l’ensemble, la démarche des professionnels de santé est soutenue par les électeurs de l’opposition. Alors qu’elle est majoritairement critiquée par ceux de la majorité, écolos compris », constate Philippe Waucampt dans Le Républicain lorrain. « On peut donc parier que les aménagements promis par Marisol Touraine se feront à la marge. Car son texte constitue l’un des rares éléments fédérateurs dans son camp. » Analyse partagée par Laurent Bodin dans L’Alsace : « Le projet de loi Santé, en effet, fait l’unanimité à gauche (…) C’est désormais si rare que c’en devient un événement politique ! Mais cela ne suffira pas à sortir de l’impasse. »  »Le gouvernement sans les toubibs n’y arrivera pas. Et vice-versa. Chacun tient l’autre par la barbichette, et si l’on peut être inquiet, c’est de ce petit jeu destructeur plus que de la capacité du pays à trouver une solution », s’alarme Didier Rose des Dernières Nouvelles d’Alsace. Pour Pierre Cavret de Ouest France, « la France paie là des décennies d’errance, d’erreurs politiques et de collages de rustines successifs ». Au-delà de la mobilisation contre le projet de loi santé, Sud Ouest décrit « un malaise plus profond ».  »Il ne faudrait pas que chez les généralistes, qui sont le premier niveau du fameux ‘parcours de santé’, la crainte des lourdeurs administratives décourage pour de bon les vocations », avertit Christophe Lucet dans le quotidien de Bordeaux. Les manifestants, rencontrés par Mathilde Golla pour Le Figaro, ne disent pas autre chose : « ‘J’étais généraliste’, indique une pancarte brandie par Agnès, installée à Lyon ».

 

L’économie russe dans le rouge

L’économie russe dans le rouge

 

Rien ne va plus en Russie et la politique aventuriste de Poutine y est  pour beaucoup. Avant même les événements d’Ukraine la croissance n’était pas très dynamique. Depuis elle est négative. Il faut ajouter à cela la fuite des capitaux, de revenus du pétrole en baisse, l’inflation à 17% et la baisse du rouble. Du coup la Russie a choisi de soutenir la consommation en « ramenant » son taux à 14%.  La banque centrale de Russie a en effet abaissé vendredi son taux directeur pour la deuxième fois depuis le début de l’année, confirmant qu’elle fait passer le soutien à l’activité avant la lutte contre l’inflation. Le taux de prise en pension à une semaine revient de 15 à 14%, les autorités monétaires poursuivant le cycle d’assouplissement engagé en janvier avec une baisse inattendue de deux points.  Cette fois-ci, la majorité des économistes et analystes avaient dit anticiper une baisse de taux, le marché des changes ayant montré récemment des signes de stabilisation tandis que plusieurs indicateurs reflétaient une dégradation de la conjoncture. Le rouble a réduit ses pertes après l’annonce de la baisse de taux de vendredi, plus modeste qu’attendu par certains investisseurs. A la mi-journée, la devise russe se traitait à 61,30 pour un dollar, en baisse d’environ 0,1% alors qu’elle cédait autour de 0,5% avant la décision de la banque centrale.  L’indice Micex du marché actions russe, libellé en rouble, abandonnait 1,03% et le RTS, coté en dollar, perdait 1,14%.  Dans un communiqué, la banque centrale déclare que « la balance des risques va dans le sens d’un ralentissement marqué de l’économie » et que la baisse de son taux directeur devrait limiter ces risques sans pour autant menacer d’une accélération de l’inflation.  La hausse des prix en Russie a atteint 16,7% selon les dernières statistiques publiées mais la banque centrale estime que ce niveau prend en compte des facteurs de court terme qui devraient se dissiper d’ici la fin de l’année.  Elle prévoit un retour de l’inflation autour de 9% d’ici un an et assure qu’elle reste en bonne voie pour atteindre en 2017 son objectif à moyen terme de 4%. La faiblesse de l’activité économique devrait contribuer à limiter la progression des prix, poursuit-elle, précisant que le produit intérieur brut (PIB) russe devrait reculer de 3,5% à 4%.

 

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