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Salaires France: Numéro un des charges dans le monde

Salaires  France: Numéro un des charges  dans le monde

Pour résumer à outrance, un salarié moyen coûte près de 80 000 € par an mais le total des prélèvements est d’environ 40 000 €. «Les employeurs en France paient 26,6% des coûts de main-d’œuvre sous forme de CSS (cotisations de sécurité sociale, NDLR), soit le niveau le plus élevé parmi les pays de l’OCDE», note l’OSCE.  Si cette part dépasse également les 20% en Italie, en Espagne, en Suède ou encore en Belgique, la France est largement au-dessus de son voisin allemand (16,7%), et encore davantage du Royaume-Uni (10,1%) ou des États-Unis (7,5%).

Si l’on ajoute aux charges patronales les cotisations salariales, la France est également dans le peloton de tête. Leur poids «représentait au moins un tiers des coûts de main-d’œuvre en Allemagne, en Autriche, en France et en Tchéquie» en 2023, souligne l’OCDE (34,9% précisément en France).

Pour les prélèvements globaux, la France e  dans le haut du classement. Que ce soit pour un salarié célibataire sans enfant rémunéré au salaire moyen ; il était alors en 2023 de 46,8% en France, plaçant notre pays simplement derrière la Belgique, l’Allemagne et l’Autriche. Même constat si l’on prend un couple marié ayant deux enfants et disposant de deux salaires (40,6% en France, soit quasiment comme l’Allemagne et cinq points en dessous de la Belgique).

Un salarié percevant le salaire moyen coûte ainsi en France environ 83.000 dollars par an (à parité de pouvoir d’achat, soit près de 78.000 euros), pour un revenu net après impôts de 44.152 dollars (environ 41.000 euros). À ce jeu, la France arrive ici en neuvième place dans l’OCDE, derrière la Suisse et la Belgique, où les coûts de main-d’œuvre dépassent les 100.000 dollars par an, mais aussi l’Allemagne, l’Autriche, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas et l’Irlande.

 

Agriculture- » L’amour est dans le pré » ….. Le ridicule aussi !

Agriculture- » L’amour est dans le pré » ….. Le ridicule aussi !

On se demande bien ce qui a pris à Karine Lemarchand l’animatrice de l’émission assez douteuse « l’amour est dans le pré » pour venir en soutien des agriculteurs et leur demander de continuer leur action. Évidemment une récupération médiatique.

Aujourd’hui n’importe quelle personnalité des médias, de la télé du cinéma se transforme en expert de crise économique et sociale voire environnementale.

Cette récupération est assez lamentable. Pour tout dire, elle est même assez ridicule comme l’émission même qu’anime l’intéressée. Une émission mielleuse et démagogique , culturellement très médiocre et socialement d’un voyeurisme plus que discutable.

Il serait temps que le mouvement agricole veille à assumer l’indépendance de son mouvement pour ne pas se faire récupérer ni médiatiquement, ni politiquement.

En tout cas cette intervention médiatique témoigne à l’évidence que la médiocrité télévisuelle, l’exhibitionnisme et le voyeurisme indécent peuvent récupérer n’importe quel mouvement sans aucune légitimité. Tout cela pour Soutenir une audience qui faiblit.

En comptabilisant l’audience à J+7, « L’amour est dans le pré » saison 18 a réuni en moyenne d’après les chiffres publiés par M6 sur X (nouveau nom de Twitter), 4,30 millions de téléspectateurs, émissions bilans exclues (21,0% du public et 31,0% des FRDA-50). Sur ce même indicateur, la saison 17 de l’émission avait séduit 4,50 millions de téléspectateurs (21,0% du public et 32,0% des FRDA-50). À titre de comparaison, la saison 16 de « L’amour est dans le pré » avait été regardée à J+7 par 4,40 millions de téléspectateurs en moyenne (20,0% des 4+ et 32,0% des FRDA-50).

Politique-Macron conduit le pays dans le mur

Politique-Macron conduit le pays dans le mur

De bavardage en bavardage, d’immobilisme en immobilisme et de contradiction en contradiction, Macron est en train de réunir toutes les conditions d’un effondrement économique, social, politique et même sociétal.

Aujourd’hui, peu de voix s’élèvent pour dénoncer le bilan désastreux du président de la république responsable d’un véritable catastrophe dans nombre de champs d’intérêt collectif.

En matière économique, il y a évidemment l’écroulement industriel voulu par des technocrates qui ont préféré délocaliser les activités dans les pays pauvres et transformer ainsi une grande partie du territoire en désert. Il y a aussi et peut-être surtout la liquidation de la politique énergétique française. Macron, avec Hollande d’abord et seul ensuite, a torpillé l’un des points forts du pays qui consistait à disposer de l’énergie la moins chère d’Europe et même à en exporter. Or la crise nous oblige aujourd’hui à importer de l’électricité notamment d’Allemagne et fabriquée à partir du charbon voire du gaz russe !

Dans la plupart des filières , on a outrageusement amplifié la complexité des directives et règlements européens. En cause, les problèmes existentiels d’une superstructure surabondante de fonctionnaires qui justifient ainsi leur rôle. Témoin encore la question du nucléaire. Il faut 15 ans à la France pour construire une centrale quand il en faut cinq en Chine qui se limite au strict respect des réglementations internationales.

Le désastre à l’école constitue également la preuve de la chute culturelle du pays. La France ne manque pas de bac+3 ou 4 qui ne débouchent sur rien sinon sur des postes souvent inutiles de l’administration mais elle manque partout de techniciens et d’ouvriers qualifiés. Pour preuve, on a du faire venir des États-Unis des centaines et des centaines de soudeurs entretenir nos centrales nucléaires.

Concernant la santé, on peut se féliciter du niveau de couverture et de la qualité des soins. Pour autant, le système est totalement à revoir car globalement sous dimensionné par rapport aux besoins. L’hôpital, lui, est devenu une sorte d’énorme machinerie ingérable et incontrôlable. Là aussi en cause, le fait d’avoir mis des technocrates à la place des professionnels pour diriger les établissements.

La sécurité constitue aussi l’une des préoccupations des Français puisque à peu près toutes les villes sont désormais caractérisées par l’existence d’une zone de non-droit sortent de supermarché de la drogue interdit aux différentes fonctions des pouvoirs publics.

Sur le plan démocratique, Macron a tout fait pour renforcer le caractère monarchique du système. Désormais, une majorité de citoyens refusent de participer à ce mauvais théâtre des élections où une très petite minorité vote surtout pour éliminer davantage un candidat que pour soutenir le futur vainqueur.

En outre, Macron a écrasé toutes les institutions représentatives- parlement y compris- il a méprisé les organisations intermédiaires et même créer des instances complètement bidon type « convention » qui ne reposent sur aucune compétence et aucune légitimité.

Les Français sont très majoritairement partagés entre la peur, l’inquiétude et la lassitude. Comme le démontre le récent sondage Elabe.

En ce début d’année 2023, les mots qui décrivent le mieux l’état d’esprit des Français sont très négatifs : lassitude (52%, +7/nov. 2022 et +21/oct. 2021), colère (42%, +11 et +18), tristesse (37%, +3 et +10), nostalgie (36%, -6 et -14) et peur (36%, +10 et +17).

En parallèle, les Français ressentent moins de confiance (21%, -8/nov. 2022 et -12/oct. 2021), de sérénité (19%, -9 et -14) et de satisfaction (16%, -11 et -18). Ainsi, ces évolutions s’inscrivent dans une dégradation globale et constante de l’état d’esprit des Français depuis octobre 2021.

Sur le plan sociétal on voit émerger des formes de corporatisme voire de violences inquiétantes. Faute de médiation, on assiste à une sorte de montée d’anarchie corporatiste qui parfois même bloque le pays.

Et c’est pourtant le moment choisi par le gouvernement pour privilégier une réforme des retraites injuste et inefficace.

La question du gouvernement se pose. Il est vraisemblable qu’il aura du mal à tenir jusqu’à l’été en dépit des efforts désespérés d’une première ministre visiblement pas à la hauteur politique.

Mais la question va aussi se poser vis-à-vis du maintien de Macron. Le pays ne pourra pas tenir avec un responsable aussi contradictoire et impuissant jusqu’en 2027. Juridiquement, Macron pourra demeurer président sauf mouvement populaire d’ampleur qui n’est pas exclure. Mais politiquement, il devra se limiter au rôle du président de la république sous la quatrième. En clair, déléguer ses pouvoirs un gouvernement disposant d’un peu de compétence, de cohérence et d’autorité.

Le développement des mafias dans le monde

Le développement des mafias dans le monde

 

 

Un  hors-série du « Monde » explore toute la plasticité des organisations criminelles, qui savent saisir les opportunités délictueuses pour se développer partout dans le monde.

Il n’est pas aisé de mettre des visages sur une criminalité invisible. De mettre en mots le monde du silence et de l’omerta. De comprendre, aussi, les paradoxes de sociétés criminelles puisant leur force de structures familiales claniques autant que d’une ­formidable adaptabilité ­entrepreneuriale. La complexité des mafias, prospérant dans les « zones grises » de l’économie et de la politique, ne peut faire oublier leur emprise concrète, les conséquences visibles, parfois dramatiques, de leurs activités sur la vie des citoyens.

Le déferlement de la cocaïne en Europe est orchestré par ces groupes arrimés aux cartels sud-américains. Le traitement de déchets illégaux, empoisonnant des cours d’eau, tuant la terre à petit feu, est aussi l’une des spécialités du crime organisé. Face à la crise sanitaire, le commerce de masques et de médicaments contrefaits, le détournement d’aides publiques ou l’émission de prêts usuriers ont ­renforcé la puissance des mafias.

Ainsi, chaque nouvelle possibilité financière devient pour ces groupes transnationaux une occasion de développement. Chiffrer leur poids économique est un défi à la mesure de leur capacité à dissimuler les profits de leurs activités illicites. En 2009, l’Office des Nations unies contre les drogues et le crime (ONUDC) estimait à ­870 milliards de dollars (plus de 825 milliards d’euros) les profits du crime organisé à l’échelle mondiale. Selon les autorités italiennes, la seule ­’Ndrangheta – la Mafia calabraise – gagnerait 50 milliards d’euros en une année.

Incarnées par leur ancrage territorial et leur cohérence familiale, les mafias se sont adaptées aux évolutions de l’économie de marché et des technologies. Les enquêtes, comme les rares procès d’ampleur, mettent en scène des sociétés offshore et des transactions en cryptomonnaies ; des « cols blancs » et des « boss » délocalisés dans des territoires au régime fiscal avantageux et à la coopération judiciaire limitée.

Proposer une plongée au sein de la criminalité organisée implique de se défaire des si puissantes références culturelles associées à la mythologie mafieuse. De laisser de côté les films américains dépeignant le New York des mobsters (mafieux) originaires de Sicile pour accepter des scénarios plus austères, des histoires de misère sociale, des mécanismes d’ingénierie financière abscons, des partenariats a priori contre nature entre groupes concurrents poursuivant le même dessein : maximiser les profits.

Le panorama de cette criminalité mondialisée, sophistiquée, amorale et violente, à la fois enracinée dans un fief historique et projetée dans les lieux-clés des échanges internationaux, présenté dans ce hors-série, nous amène à parcourir l’univers hétéroclite des mafias contemporaines de l’Italie au Mexique. La riposte des Etats, qui semble avoir souvent « un temps de retard » sur la formidable plasticité des mafias, est ensuite passée au crible. Avant de trouver auprès des œuvres et des chefs-d’œuvre inspirés par le crime des visages et des mots permettant de donner vie à ce milieu si complexe. Un monde où, parfois, mythes et réalités s’entremêlent.

Confinement aussi dans le Pas-de-Calais

Confinement aussi dans le Pas-de-Calais

Le week-end, le Pas-de-Calais pourrait être confiné à l’image de Nice et de Dunkerque. C’est en tout cas la proposition conjointe des élus locaux et du préfet local. Le maire d’Arras est «convaincu que Matignon va valider ces propositions», selon la Voix du Nord . D’autres mesures vont également être proposées, «avec cette exigence des élus du Pas-de-Calais de voir en parallèle concrètement la vaccination s’organiser», a expliqué au média local le maire d’Arras Frédéric Leturque. «La situation est grave. Quand on entend que le Pas-de-Calais est le deuxième département de France concernant le taux d’incidence… Si ces mesures permettent de sauver des vies, on veut bien faire l’effort mais si nous n’avons pas les vaccins en face, c’est un effort pour rien», a réagi de son côté dans la soirée Natacha Bouchart, maire LR de Calais, toujours auprès de la Voix du Nord.

Le taux d’incidence dans le Pas-de-Calais est de 402 malades pour 100.000 habitants. Avant le Pas-de-Calais, Dunkerque, Nice et leurs environs ont connu un premier week-end confinés samedi et dimanche dernier.

Elections partielles : avertissement sans frais à LREM à Belfort et dans le Val d’Oise

Elections partielles : avertissement sans frais à LREM à Belfort et dans le Val d’Oise

 

D’une certaine façon, la défaite de la république en marche à Belfort mais surtout dans le Val-d’Oise constitue un avertissement sans. Ces mauvais résultats s’ajoutent aux tassements de la popularité de Macron. Un président de la république dont l’image de président des riches lui colle un peu trop à la peau et qui n’est pas démentie  par la sociologie des responsables de la république en marche à peu près tous appartenant aux catégories sociales supérieures. Il s’agit là d’un handicap qui brouille la vision du parti au pouvoir concernant les réalités sociales voir sociétales. On objectera à juste titre que la participation aux deux élections partielle a été particulièrement faible mais ceci vaut pour tous les partis; bien que concernant l’élection d’un député, cette  échéances électorale prend surtout un caractère local car on sait que le résultat ne remettra pas en cause les équilibres nationaux. Alors dans ce domaine la république en marche ajoute une autre faiblesse à savoir la quasi inexistence de structures locales et de militants. Une telle faiblesse voulue au niveau national où le pouvoir est hyper centralisé et où on craint surtout l’établissement de baronnies locales. Résultat une grande insuffisance de relais sur le terrain. La large victoire était prévue à Belfort, mais beaucoup plus inattendue dans le Val d’Oise : Les Républicains ont emporté les deux sièges attribués lors des législatives partielles dimanche Dans la première circonscription du territoire de Belfort, le LR Ian Boucard s’est nettement imposé avec 59,18 % des voix, plus de huit points de mieux qu’en juin, face au MoDem-LREM Christophe Grudler (40,82 %). Et dans la première circonscription du Val d’Oise, Isabelle Muller-Quoy (LREM, 48,55 %) a perdu la circonscription prise en juin à la droite : son rival LR Antoine Savignat l’a emporté avec 51,45 %, six points de mieux qu’en juin. Les deux élections avaient été annulées par le Conseil constitutionnel, du fait d’un suppléant inéligible pour Isabelle Muller-Quoy et de faux tracts pour Ian Boucard. et le parti présidentiel rejetaient toute portée nationale à ces deux élections partielles. Mais une double défaite sonne comme un mauvais signal, alors que l’exécutif marque le pas dans les sondages ces derniers jours. Ce second tour est encore marqué par une participation très faible : 28,91 % à Belfort, contre 45,25 % en juin 2017. Et à peine 19,09 % dans le Val d’Oise, deux fois moins que l’an dernier.

 

Mélenchon : pris la main dans le pot de confiture européen

Mélenchon : pris la main dans le pot de confiture européen

 

Mélenchon le donneur de leçons républicaines fait l’objet  dune enquête préliminaire pour « abus de confiance » pour l’utilisation présumée illégale qu’il faisait de ses assistants parlementaires européens. Finalement il a faiat comme les autres, cet à dire dévoyer des financements européens. La même accusation qui vise d’autres députés européens et leurs partis : le FN notamment mais aussi le Modem et Mélenchon maintenant. Evidemment  Jean-Luc Mélenchon a déclaré mardi, lors de son point de presse hebdomadaire à l’Assemblée nationale où il a été élu en juin dernier, n’avoir rien à se reprocher. « Aucun de mes assistants n’a jamais exercé aucune responsabilité politique ni à l’intérieur du Parti de gauche, ni pour La France insoumise. Jamais aucun de toute la période du Parlement européen. Donc je ne sais pas pourquoi on me cherche noise », a déclaré le dirigeant de La France insoumise. L’accusation qui vise notamment des parlementaires du MoDem à Strasbourg, ce qui a entraîné le départ du ministre de la Justice François Bayrou, est d’avoir fait financer par l’UE le salaire de personnes travaillant en fait au niveau national. Jean-Luc Mélenchon, ainsi que trois de ses ex-assistants, sont visés par cet élargissement de l’enquête initialement ouverte le 22 mars. « Nous poursuivons notre logique de rupture avec le deux poids, deux mesures dont était victime le FN avec cette affaire de soupçons d’emplois fictifs sur les attachés parlementaires des députés européens du parti, a déclaré Sophie Montel du FN au Parisien.   »Jean-Luc Mélenchon se présente comme un chevalier blanc, toujours prompt à donner des leçons aux autres. Aujourd’hui il est président d’un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, et un adversaire politique. Pourquoi la justice ne se pencherait-elle pas sur ses anciennes pratiques au Parlement européen comme elle le fait pour nous ? », demande-t-elle. Marine Le Pen a été mise en examen le 30 juin dernier pour abus de confiance dans le dossier des assistants parlementaires européens du Front national. Le Parlement européen estime à près de cinq millions d’euros le préjudice qu’il a subi du fait de ce système.

Visite de Hollande dans le château de la famille de Julie Gayet : seul un avion Falcon a été utilisé !

Visite de Hollande dans le château de la famille de Julie Gayet : seul un avion Falcon a été utilisé !

Matignon a répondu à la question d’un député UMP sur le coût d’une visite supposée de François Hollande à la famille de Julie Gayet dans le Gers, dans une réponse publiée mardi prochain au Journal officiel et dont l’AFP a pris connaissance vendredi. Le député UMP Claude de Ganay avait adressé mardi une question écrite au gouvernement sur le coût d’une visite qu’aurait effectuée François Hollande dans le Gers à la famille de l’actrice Julie Gayet, en marge d’un déplacement officiel. « Le président de la République a effectué un déplacement officiel en Dordogne et dans le Gers les 2 et 3 août sur les thèmes du développement rural et de la politique de la ville », rappelle Matignon dans sa réponse. « Le seul moyen aérien utilisé a été un Falcon-7X pour les trajets Paris-Périgueux et Périgueux-Auch le 2 août, et Auch-Paris au retour le 3″, rappelle Matignon.   »Aucun autre moyen aérien n’a été mis en œuvre« , assure-t-on de même source. « Il est rappelé que depuis mai 2012, des économies substantielles ont été réalisées sur les déplacements du chef de l’Etat », poursuivent les services du Premier ministre. « Ainsi, le budget déplacements de l’Elysée a baissé en 2013 de 16,7% par rapport à 2011″, souligne Matignon. « Quant aux préconisations de la Cour des comptes relatives aux déplacements privés du président de la République, elles ont toujours été strictement respectées depuis le début du quinquennat », concluent les services de Jean-Marc Ayrault. Le député UMP s’appuyait sur un article du Journal du dimanche du 18 janvier qui affirmait que le chef de l’Etat « aurait fait une halte en hélicoptère dans la jolie résidence secondaire de la famille Gayet, le château de Cadreil » le 3 août 2013, en marge de ce déplacement.

La SNCF retombe dans le rouge

La SNCF retombe dans le rouge

 

 

Annonce très alambiquée de Guillaume Pepy pour « emballer » le déficit de 2013. Il le justifie par une dépréciation financière du parc TGV, aussi par des travaux mais qui n’auront lieu qu’en 2014 (année  où les résultats seront aussi dans le rouge). Il n’a guère insisté en fait sur le facteur explicatif majeur, la baisse du trafic en particulier des TGV ; En cause évidemment le prix de ces TGV qui eux dépendent de coûts excessifs ; des couts structurels qui ne pourront être revus à la baisse de manière significative sans réforme profonde du rail, aussi de sa dette et de la politique des transports.  Résultat de la SNCF devrait être dans le rouge en 2013, du fait de la dépréciation des TGV, et 2014 connaîtra d’importants travaux, a annoncé le président de la SNCF Guillaume Pepy lundi 20 janvier au soir lors de ses voeux à la presse. « Nos commissaires aux comptes nous imposent ce qui s’appelle un test de valeur sur le parc des TGV (…) dont le montant, qui n’est pas aujourd’hui fixé, sera à déduire du résultat de la SNCF », a indiqué Guillaume Pepy, lors de ses voeux au siège de la compagnie ferroviaire à Saint-Denis. « Il y aura un résultat exceptionnel négatif qui viendra en déduction du résultat de l’année », a-t-il ajouté, faisant état d’un « résultat récurrent qui sera positif », mais plongera dans le rouge du fait de cette dépréciation du parc TGV. Les résultats financiers de la compagnie seront publiés le 13 février. Par ailleurs, « 2014 sera une année de travaux », a-t-il déclaré. En Ile-de-France par exemple, ils seront multipliés par 2,5 par rapport à 2012, « ça nous effraie ». Ces travaux auront un impact sur la circulation. Le président de la SNCF, évoquant le « rythme de transformation » de l’entreprise, s’est dit « décidé à l’accélérer ». Il souhaite notamment « produire moins cher », appliquer « les méthodes industrielles au chemin de fer », et continuer à « diminuer les coûts d’investissement », soulignant que « ce sont 150 millions d’euros que nous n’avons pas dépensés en 2013″. « Il faut faire baisser les coûts pour faire baisser les prix« , a-t-il ajouté. Par ailleurs, la marge opérationnelle du fret ferroviaire, qui était de -400 millions d’euros en 2010, devrait être de -170 millions d’euros en 2013, et passer à -120 millions en 2014. Un « nouveau modèle de TER » devrait également être proposé aux régions, en charge du transport régional, et dont plusieurs ont fait part de leur grogne envers la SNCF. Guillaume Pepy, à la tête de la SNCF depuis 2008, souhaite « un nouveau modèle de production, moins cher ». Il a également évoqué le cadre social harmonisé, qui concernera l’ensemble des entreprises ferroviaires, et pour lequel les négociations ont commencé : « notre obsession, c’est la préparation de la concurrence. La date relève des politiques. On met le paquet sur le cadre social harmonisé. (…) C’est la condition pour que le secteur s’en sorte ». Concernant les wagons-bars des TGV, qui ont changé de prestataire en novembre dernier, il a indiqué qu’il y a « encore des problèmes d’approvisionnement », mais s’est réjoui de la « fin du sandwich TGV ». Lequel ne saurait évidemment expliquer la baisse du trafic.

 

Immobilier : toujours en baisse dans le neuf

Immobilier : toujours en baisse dans le neuf

 

Crise, loi Duflot, instabilité fiscale, coût de construction,  resserrement du crédit des banques autant d’éléments qui font plonger les ventes dans le neuf. Les mises en chantier de logements neufs en France ont diminué de 2,8% sur un an, pendant les trois mois allant d’août à octobre, à 76.624 unités, selon les statistiques du ministère du Logement publiées mardi. En succédant à un repli de 0,6% entre juillet et septembre, ce recul plus accentué confirme que la légère embellie constatée entre juin et août (+2,1%) n’était que passagère. D’août à octobre, le segment des logements en résidence (seniors, étudiants…) a toutefois vu ses mises en chantier bondir de 20,2% à 5.026 unités sur un an, alors que celles des logements ordinaires ont baissé de 4,1% à 71.598 unités. Sur les douze mois écoulés entre novembre 2012 et octobre 2013, le nombre de logements neufs mis en chantier est toujours en net repli de 9% à 339.957 unités. « On est toujours sur les niveaux très déprimés qu’on a connus en 2010″, commente Sophie Tahiri, économiste chez Standard and Poor’s. « On a un déficit de logements en France et avec 340.000 mises en chantier, on est très loin des 400 à 500.000 logements que l’on estime nécessaire de construire pour compenser la croissance démographique et l’augmentation du nombre de ménages ».   »La demande des ménages reste faible car il leur est encore difficile d’obtenir un prêt (…), les investisseurs restent frileux en raison de l’instabilité fiscale, et l’impact du dispositif (d’incitation fiscale) Duflot reste incertain, causant une grande prudence de la part des investisseurs », observe-t-elle.  Plus inquiétant pour les mois à venir, le nombre des permis de construire accordés aux logements neufs, qui représentent les futures mises en chantier, a chuté de 23% d’août à octobre, à 101.989 unités, comparé à la même période un an plus tôt.  Et sur douze mois, la tendance est toujours à une nette baisse, avec un repli cumulé de 15,4% à 441.071 unités entre novembre 2012 et octobre 2013, comparé à la même période un an plus tôt.   »Tant du côté des mises en ventes de logements que des mises en chantier, qui allaient un peu mieux depuis quelques mois mais repassent dans le rouge, tous les indicateurs convergent pour indiquer que la machine ralentit de plus en plus », souligne François Payelle, président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI).   »Après avoir vendu 75.000 logements neufs l’an dernier, nous pourrions tomber à 70.000 cette année. Nous retournons sur les niveaux des années 1993-1994, qui étaient très mauvaises », dit-il à l’AFP.  Pour les promoteurs, « les perspectives pour le quatrième trimestre et le premier semestre 2014 sont très mauvaises », estime-t-il.  Comme l’ensemble des observateurs, le Crédit Foncier rappelle que la principale explication de ce ralentissement du rythme de construction réside dans la crise économique actuelle, « conjuguée à une incertitude sur l’évolution incertaine des prix à terme », des facteurs qui « n’encouragent pas les Français à se projeter dans l’avenir ».  Or, en parallèle à cette dégradation de la conjoncture économique, les coûts de construction – qui se situaient déjà à des niveaux élevés, en raison de la cherté du foncier – se sont envolés, du fait d’une accumulation des normes de construction (performance énergétique, règlementation thermique, normes handicapés, normes sismiques…), rappelle le Crédit Foncier.  Ainsi les prix de revient (coût du foncier, coût de la construction et coût des honoraires) ont-ils augmenté de « plus de 28% en Ile-de-France entre 2005 et 2011, et de 55% en dehors de cette région », selon la même source.   »De ce fait, les prix de l’immobilier neuf ressortent à de tels niveaux que les promoteurs sont plus prudents à construire des programmes, par crainte de ne pouvoir les commercialiser », conclut le Crédit Foncier.

SNCF: dans le rouge en 2013

SNCF: dans le rouge en 2013

2013 sera une année de croissance nulle, selon les données fournies par la direction de la SNCF lors d’un séminaire de presse. Selon le quotidien Les Echos, cela pourrait se traduire par un résultat négatif pour l’entreprise, le 1er déficit depuis 2009. D’autant que le groupe devrait, selon des sources internes, déprécier de nouveau son parc TGV dans ses comptes, à hauteur de 700 millions d’euros. L’objectif du groupe reste pourtant, d’ici 2020, de réaliser 3% de croissance annuelle et de faire passer son chiffre d’affaires de 28,3 milliards d’euros en 2012 à 35,8 milliards en 2020, « alors que la France tourne au ralenti », a dit le président de SNCF Guillaume Pepy. La dette, elle, devra passer de 6,8 milliards d’euros à 4,9 milliards en 2020. Dans un pays où 73% des déplacements se font en voiture, le trafic TER, qui avait augmenté de 5,7% l’an dernier, est resté stable en 2013. Sur les lignes TGV, le trafic est en recul. La mauvaise météo est mise en cause, mais aussi les catastrophes ferroviaires en France et en Espagne: « ce sont quelques millions d’euros sans doute qu’on a perdu parce que nos clients se sont posé des questions », a expliqué Barbara Dalibar, directrice de la branche voyages de SNCF. A ces effets ponctuels, s’ajoute celui de la crise avec un pouvoir d’achat des ménages en baisse en 2012. Par ailleurs, le rail doit faire face à la concurrence du trafic low-cost aérien. « Le ferroviaire est une industrie à coûts fixes extrêmement élevés », souligne Sophie Boissard, directrice générale déléguée stratégie et développement SNCF.  La compagnie s’inquiète également du covoiturage, qui, « par les prix et les services, vient directement nous challenger », ajoute-t-elle. Pour contrer cette concurrence, la SNCF a racheté, l’été dernier, un site internet spécialisé dans ce mode de transport.   »Des nouveaux modes (de voyage) sont en train d’éclore sur lesquels nous devons être présents, le covoiturage, l’autopartage, le vélo », souligne Claude Solard, directeur général régions et Intercités. Un développement qui passera par des partenariats plutôt que par d’autres acquisitions.  Dans les années à venir, la SNCF souhaite maîtriser l’ensemble des modes de transport utilisés par le voyageur entre son point de départ et son point d’arrivée, avec un billet commun. Il s’agit de « passer du gare à gare au domicile-destination », dit Barbara Dalibard.  Pour vendre ces voyages « porte-à-porte », SNCF mise sur de nouvelles applications pour smartphones et une dématérialisation du titre de transport. « Il y aura forcément une accélération sur le digital », a affirmé le président de SNCF Guillaume Pepy, annonçant la « bascule numérique de l’entreprise », qui concerne aussi les salariés.  Le groupe s’appuiera également sur les offres à bas coûts, Prem’s, IDTGV, Ouigo: « nous allons doubler la part des petits prix, qui va passer de 12 à 25% d’ici 2017″, a dit Guillaume Pepy.  Avec le lancement début 2013 des TGV low-cost Ouigo, « nous avons gagné des parts de marché sur l’axe sud-est », a déclaré Barbara Dalibar. Selon elle, cette offre a attiré des « gens qui ne prenaient pas le train ».  SNCF souhaite également gagner de l’argent à l’étranger, via ses filiales de transport et logistique Geodis et de transports urbain Keolis. L’objectif est que le chiffre d’affaires réalisé hors de France passe, d’ici 2018, de 24 à 30%.  L?Île-de-France est définie comme une « priorité nationale assumée », selon le président de SNCF. Les trois-quarts des voyages se font dans cette région, qui ne représente que 10% du réseau, et dont les lignes sont vieillissantes et saturées.  Le souci est de « trouver le bon point d’équilibre entre les travaux et la circulation », a assuré Guillaume Pepy.  Il faudra « financer tous les investissements sans un euro de dette supplémentaire », insiste-t-il. Son leitmotiv: « produire moins cher pour vendre moins cher ».   Cette politique de développement a été définie parallèlement au projet de loi sur la réforme ferroviaire, adopté mercredi par le conseil des Ministres. Il prévoit de réunir SNCF et Réseau ferré de France (RFF), qui gère l’infrastructure: « sa grande ambition est de stopper le train fou de la dette », a dit Guillaume Pepy.

 

Syrie : Hollande s’enfonce dans le bourbier Syrien

Syrie : Hollande s’enfonce dans le bourbier Syrien

 

Un véritable bourbier ce dossier syrien. D’une part parce que c’est l’échec patent quant à une réplique rapide suite à  l’utilisation d’armes chimiques. Après la proposition surprise de Poutine, ce sont des semaines de négociations qui s’engagent. Si la proposition russe est acceptée par Obama, ce seront alors des mois qui seront nécessaires pour tenter de faire l’inventaire de l’armement chimique puis ensuite des années pour les détruire.( il faudra construir.des usines spécialisées) ; Si par hypothèse , la communauté infranationale ( ONU ou une coalition internationale )  décidait de frappes ciblées cela ne changerait pas la situation politique sur place. Enfin, il faut choisir entre Assad et les islamistes et quand on voit ce qui s’est passé dans les pays arabes, il y a lieu de réfléchir. Sans parler surtout des risques d’embrasement dans tout le proche et moyen orient voire au-delà notamment a travers des actes terroristes. La communauté internationale s’est déjà ridiculisé en Afghanistan, en Irak, en Lybie, mieux vaudrait sans doute prendre du recul avant de s’engager dans une voie sans issue. Compte tenu du discrédit de nombre de chefs d’Etat occidentaux, il y a tout lieu de se méfier de ceux qui cherche à redorer leur image sur le terrain guerrier. La Syrie n’est pas le Mali.

SNCF : investissement dans le covoiturage

SNCF : investissement dans le covoiturage

 

La SNCF qui exploite déjà de nombreux services routiers (cars et autobus) est également présente dans le covoiturage. La SNCF a ainsi acquis 100% du capital de Greencove, la société éditrice du site de covoiturage 123envoiture.com, poursuivant son développement dans un créneau qui commence à faire une concurrence significative au transport ferroviaire, rapportent Les Echos datés de lundi. La compagnie ferroviaire nationale, qui détenait déjà 20% du site depuis 2009, a pris le contrôle de Greencove « cet été », écrit le quotidien économique, sans donner de montant. La SNCF contrôlait déjà Ecolutis, une société de covoiturage en entreprise, rappelle le journal.  Le modèle du covoiturage entre particuliers sur Internet consiste à ce que chaque passager paie le conducteur du véhicule pour un trajet donné, avec un prix et des conditions convenus à l’avance, une partie de la somme revenant au site jouant le rôle d’intermédiaire.  Le leader du secteur en France est Blablacar (ex-Covoiturage.fr) qui revendique 600.000 personnes transportées par mois en Europe et vise le cap des 900.000 mensuels l’an prochain, soit l’équivalent du trafic Eurostar, rappellent Les Echos.  Un des paradoxes du modèle est en effet qu’il contribue davantage à faire concurrence au train qu’à la route.  Dans des domaines similaires de nouvelles méthodes de transport, la SNCF a également investi l’an dernier dans l’entreprise de location de voitures entre particuliers Zilok ou le spécialiste de l’autopartage Move About, dans le cadre d’Ecomobilité Ventures, un fonds commun avec Total et Orange.

Notre-Dame-des-Landes : mobilisation dans le calme

Notre-Dame-des-Landes : mobilisation dans le calme

 

Les organisateurs espèrent accueillir 50.000 personnes et maintenir ainsi la pression sur le gouvernement, malgré des tensions internes au mouvement. L’affluence, décevante en début d’après-midi, a gonflé jusqu’à atteindre les 8.000 participants à 20 heures selon les organisateurs. Comme à Avignon, il y aura un festival « in » et un « off » ce week-end à Notre-Dame-des-Landes, sur le site prévu pour la construction du futur aéroport du Grand-Ouest.  Côté officiel, les opposants historiques de l’Acipa attendent quelque 50.000 personnes pour la 13e édition de leur rendez-vous estival baptisé « On ne lâche rien ! ». Plusieurs têtes d’affiches sont attendues comme Tryo ou San Severino. Côté « off », les zadistes, militants qui occupent le site depuis quelques mois, lancent au même moment le festival « le ZAD’nard déchaîné ». La programmation ? Du punk, de l’électro ou du « hardcore ». Samedi après-midi, les organisateurs ont refusé de faire un bilan à mi-parcours, devant une affluence légèrement moindre qu’espéré, même si le chiffre de 8.000 festivaliers était annoncé vers 20 heures. Mais Sanseverino et Tryo, attendus dimanche, devraient faire monter la jauge sensiblement.

 

PS- Cahuzac, chômage : ils ont été jugé sur les résultats dans le Lot et Garonne

PS- Cahuzac, chômage : ils ont été jugé sur les résultats dans le Lot et Garonne

Hollande voulait être jugée sur les résultats, c’est faiat dans le Lot et Garonne ou le PS a été balayé dans l’ancien fief de Cahuzac. Un avant goût de ce qui va se passer ailleurs. Il y a d’abord les conclusions à tirer de cette élimination, dès le premier tour, du candidat PS de la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot. Harlem Désir parle d’une « double peine pour les socialistes ».   »C’est une réplique de l’affaire Cahuzac, commente le chef de la rue de Solferino au micro de Jean-Michel Aphatie. « Les électeurs ne supportent pas les affaires », dit-il avant d’évoquer également les peurs des électeurs, « le chômage, la crainte de fermetures d’entreprises ». « Nous serons jugés sur les résultats », prédit le premier secrétaire du Parti socialiste.  « S’il y avait eu un candidat de la gauche, nous serions qualifiés aujourd’hui Harlem Désir Il y a aussi les attaques envers ceux qui n’ont pas joué le jeu de l’unité. « Quand nous sommes aux responsabilités, c’est toujours difficiles ces élections partielles. La gauche doit être rassemblée », résume Harlem Désir avant de fustiger l’attitude d’Europe Ecologie – Les Verts dont le candidat, Lionel Feuillas, s’est maintenu. « S’il y avait eu un candidat de la gauche, nous serions qualifiés aujourd’hui », assure le socialiste. « Dans ces élections, ils nous est arrivés de soutenir un candidat écolo. Tous les députés EELV ont été élus parce que le PS les a soutenus« , assène-t-il.  Je ne veux pas que le Front national tire avantage de cette électionHarlem Désir Voilà pour les constats. Pour l’avenir à court terme et la suite de cette élection partielle, Harlem Désir est on ne peut plus clair : « Je ne suis pas dans le ni-ni comme Jean-François Copé  jure-t-il. Je ne veux pas que le Front national tire avantage de cette élection. » « Nous demandons à nos électeurs de faire barrage au FN », dit le premier secrétaire du PS.

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