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Bourses: Début d’année difficile

Bourses: Début d’année difficile

Avec des taux d’intérêt au plus bas, des actions qui plafonnent, on ne voit pas bien comment les marchés pourraient bien commencer l’année.

Par Karl Eychenne, chercheur chez Oblomov & Bartleby dans « La Tribune »

Les marchés financiers n’ont pas besoin d’arguments pour monter. Mais s’ils en ont, c’est mieux. Problème, le dernier trimestre 2023 a été particulièrement gourmand en termes de promesses, avec des hausses spectaculaires des marchés d’actions, d’obligations, des actifs bien ou mal notés, jusqu’aux cryptomonnaies évidemment.

Sur ces entrefaites de fin d’année, il ne resterait désormais plus grand-chose à croquer. Les marchés seraient condamnés à errer autour des niveaux actuels en 2024, avec bien entendu la gueule de bois de début d’année passée l’ivresse de la fin d’année passée. Un scénario plutôt crédible d’après les experts. Et donc fortement douteux. L’investisseur en a vu d’autres. Il a l’habitude de telles imprécations. Alors il attend son heure, puisqu’on lui dit qu’elle doit venir.

« Les taux ne peuvent plus baisser. C’est donc qu’ils doivent monter »
Il est vrai que les niveaux actuels des taux d’intérêt anticipent déjà des gestes forts de la part des Banques centrales américaine et européenne pour 2024. Près de 5 ou 6 baisses de taux directeurs sont anticipées par les marchés, avec des baisses dès ce trimestre. Le consensus des économistes croit aussi à des baisses de taux, mais avec modération. Sans parler des autorités monétaires qui elles osent à peine évoquer le sujet.

Mais il y a plus fort encore. Car non seulement les taux directeurs anticipés par les marchés ont baissé, mais l’incertitude liée à un tel scénario s’est aussi effondrée. Les investisseurs semblent convaincus que cela doit se passer ainsi, que les Banques centrales n’auront pas d’autre choix que de valider leurs anticipations. Comme si les investisseurs n’exigeaient plus de couverture contre le risque de se tromper. Les initiés reconnaitront la prime de terme, cet objet invisible à l’œil nu, mais dont la faiblesse constitue une des plus grandes énigmes de la finance du 21e siècle. Autrement dit, les niveaux des taux longs semblent déjà à bout de souffle, comme s’ils avaient déjà inspiré toutes les bonnes nouvelles disponibles, et n’étaient plus capables que d’expirer. Dans un tel scénario, difficile d’imaginer un début d’année serein sur les marchés obligataires.

Si les taux ne peuvent plus baisser, alors cela pose un sérieux problème aux marchés d’actions. En effet, les taux d’intérêt sont devenus le principal animateur des actions depuis quelques mois. Lorsque les taux montent, les actions baissent. Et lorsque les taux baissent, les actions montent. Aucune ruse, juste du bon sens et un peu de finance. Le taux est la monnaie d’échange entre aujourd’hui et demain, un taux élevé témoigne de votre préférence pour le présent. Si le taux monte, vous préférez garder votre argent aujourd’hui plutôt que de l’investir pour demain. Et si le taux baisse, vous êtes prêt à vous priver du présent pour prêter au futur. Aujourd’hui, le taux est au plus bas. Vous avez donc prêté beaucoup au futur. Effectivement, l’investisseur semble beaucoup croire aux promesses des marchés d’actions, au vu des niveaux atteints.

Mais sans baisse de taux supplémentaire, comment les marchés d’actions pourraient-ils monter davantage ? Il y aurait bien les bénéfices des entreprises pour compenser l’absence de soutien des taux. Mais il ne semble pas que l’année 2024 se présente sous les meilleurs hospices. Le consensus des analystes anticipe plutôt une correction… après celle de 2023 qui n’est jamais venue. Autrement dit, 2024 paierait la résilience de 2023. Dans le détail, les initiés parleront d’une correction des marges des entreprises, des marges enfin pénalisées par les tensions sur salaires, alors que le volume de vente serait lui enfin bridé par la faiblesse croissance économique. Pas de soutien des bénéfices, donc. Pas de soutien des taux non plus. Dernier espoir, la prime de risque action ?

Cette prime de risque actions est la grande sœur de la prime de terme vue plus haut pour les taux. Sauf qu’ici, il ne s’agit pas de monnaie d’échange contre le temps, mais contre le risque. Le risque d’acheter une action plutôt qu’une obligation. Lorsque l’investisseur est agressé par le cycle économique qui menace son épargne, il se montre plutôt réticent à acheter des actifs vulnérables à une baisse de la croissance, ce qui est le cas des actions. On dit alors qu’il exige une prime de risque actions plus élevée afin d’accepter d’acheter une action plutôt qu’une obligation réputée moins risquée (voire sans risque). Il suffirait donc que la prime de risque baisse pour donner un nouveau souffle aux marchés d’actions. C’est possible, techniquement. Mais peu probable en pratique. En effet, on a du mal à imaginer un investisseur détendu alors que les taux montent, les bénéfices baissent. Ainsi donc, les marchés d’actions seraient finalement privés de tout élan vital. Panne sèche.

Alors courage, fuyons ? Faut-il prendre ses jambes à son cou, et courir à vau-l’eau ? La thèse semble convaincante. On a beau tourner les marchés dans tous les sens, aucun profil ne semble plus favorable qu’un autre. Concrètement, tous les marchés seraient promis à une correction de début d’année, une correction presque nécessaire afin de restaurer quelque potentiel d’appréciation pour des jours meilleurs.

Curieusement, cette quasi-conviction que tous les marchés ne peuvent que baisser pourrait motiver quelque espoir. Le mathématicien nous apprend qu’il existe des jeux de fortune qui produisent de telles conditions favorables à l’expression de bizarreries. Lorsque tout semble perdu d’avance, il existe (parfois) une mécanique de la bonne surprise. Très sérieux. Il s’agit du Paradoxe de Parrondo. Un genre de double jeu qui vous promet la défaite si vous jouez à l’un ou à l’autre (obligations ou actions), mais assure la victoire si vous jouez aux deux en même temps. Assurément, la finance de marché n’a pas besoin d’arguments aussi techniques pour produire de tels paradoxes. En général, elle se contente juste de faire l’inverse du bon sens. Et puisque le bon sens nous dit que les marchés doivent baisser en ce début d’année, on peut raisonnablement imaginer qu’ils pourraient faire l’inverse.

Une bonne croissance en 2022 qui s’est écroulée en fin d’année

Une bonne croissance en 2022 qui s’est écroulée en fin d’année

Une bonne tenue de la croissance française à 2,6% l’an dernier, selon les chiffres définitifs de l’Insee révélés ce mardi. Elle a en revanche encore ralenti au quatrième trimestre 2022, connaissant une légère hausse de 0,1%.

Cette tendance à la baisse devrait vraisemblablement se poursuivre cette année. L’Insee prévoit en effet une croissance seulement légèrement positive au premier semestre 2023, avec +0,2% prévu au premier trimestre comme au deuxième. L’institut national de la statistique n’a pas encore fourni d’estimation sur l’année entière. Le gouvernement, lui, table sur 1% de croissance sur 2023. La Banque de France est beaucoup plus pessimiste, prévoyant une croissance famélique de 0,3%.

Par ailleurs, l’Insee note que la consommation des ménages a décru au dernier trimestre 2022( 1,2 % après +0,4 %), «tirée vers le bas par la consommation en biens». Les importations ont fléchi ( 0,4 % après +4,2 %), «du fait de la baisse des importations énergétiques», et les exportations ont ralenti (+0,5 % après +1,0 %), «du fait des produits manufacturés». Ainsi, «la contribution du commerce extérieur à l’évolution du PIB est donc positive», observe l’Insee (+0,3 point après 1,1 point).

Croissance France : récession probable vers la fin d’année

Croissance France : récession probable vers la fin d’année

Ça ira sans doute mieux demain pense le ministre de l’économie . Pourtant, la France pourrait connaître la récession d’ici la fin d’année et de début 2023 d’après l’INSEE. En outre l’inflation risquerait de croître après de 7 % sur 2022 et va continuer à hauteur au moins de 5 % en 2023.

L’INSEE constate qu’près un fort rebond en 2021 (+6,8%), la croissance se tasse fortement en cette fin d’année 2022. Dans sa dernière note de conjoncture dévoilée ce jeudi 15 décembre, l’Insee table sur une croissance du PIB négative à -0,2% au dernier trimestre 2022, un très léger rebond au premier trimestre 2023 (0,1%) et une accélération au second trimestre (0,3%).
L’institut de statistiques a révisé à la baisse ses prévisions pour la fin de l’année de 0,2 point.

Sur l’ensemble de l’année, les statisticiens tablent désormais sur une croissance de 2,5% contre 2,6% auparavant. De son côté, le gouvernement projette dans le budget 2023 toujours une croissance de 1% l’année prochaine. Mais cette prévision semble de moins en moins crédible aux yeux de nombreux économistes. En outre, de nombreuses incertitudes compliquent la tâche des économistes. Entre le prolongement du conflit en Ukraine, les conséquences du resserrement monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et l’évolution de la situation sanitaire en Chine, les conjoncturistes sont plongés dans le brouillard.

En cause, une chute de la production dans l’industrie. « En France, les climats des affaires se sont effrités mais sans chuter. En revanche, le moral est en berne dans les entreprises les plus énergivores », a ajouté le statisticien. En octobre, la production d’électricité est restée « très dégradée ». Résultat, les moteurs du tissu productif ont tourné au ralenti.
Les industries les plus énergivores exposées aux soubresauts de la production électrique ont flanché en octobre et novembre. «

Sur l’année 2022, les problèmes d’approvisionnement électrique amputerait la croissance de 0,4 point de PIB. A ces chutes de production électrique s’ajoutent l’explosion des prix de l’énergie et celle des matières premières pour la plupart des branches. Du côté des services, l’activité est « atone » en cette fin d’année selon le département de conjoncture.
Consommation et investissements des ménages en berne

Du côté de la demande, la consommation, traditionnel moteur de l’économie hexagonale, est en berne. Les dépenses des Français sont en repli de -0,7% au T4 après un précédent recul de -0,1% au T3. Cette chute s’expliquerait par de moindres consommation d’énergie durant l’automne en raison des températures plus clémentes et des comportements de sobriété face à la crise énergétique. Les Français continuent de se serrer la ceinture dans les dépenses alimentaires et les achats de biens. La consommation pourrait légèrement repartir à 0,4% au premier trimestre 2023, puis 0,2% au second trimestre.

Cette conjonction de crises assombrit amplement l’horizon pour les ménages. Résultat, les dépenses d’investissement des Français sont en chute depuis juin dernier et ne devraient pas s’améliorer dans les mois à venir. L’Insee anticipe un recul des investissements des ménages jusqu’à la fin du premier semestre 2023. Ces chiffres médiocres se traduisent dans la production de logements individuels au ralenti.

La surchauffe des prix risque de se prolonger en début d’année 2023. L’inflation s’est propagée à l’ensemble des secteurs et des produits depuis fin 2021. « L’inflation pourrait atteindre 7% sur un an au début de l’année 2023 avant de refluer par effet de base », a indiqué Olivier Simon de l’Insee. « L’inflation alimentaire est devenue le moteur de l’indice général des prix à la consommation alors que les prix de l’énergie ralentissent en raison notamment de la baisse des prix du pétrole et de la ristourne sur les carburants à l’automne », poursuit l’expert.

Faillites entreprises : en hausse en fin d’année

Faillites entreprises : en hausse en fin d’année

 

Récemment ,on annonçait un record en 2021 de créations d’entreprise. Un examen détaillé dont rend compte la Tribune montrait cependant que la très grosse partie des nouvelles entreprises était composée de micro société particulièrement fragiles. L’étude de la démographie des entreprises n’a d’intérêt que si on met les créations en perspective et notamment ceci on les compare aussi aux faillites. De ce point de vue les faillites ont été nombreuses au quatrième trimestre 2021.

Au mois de décembre, les défaillances ont effectivement progressé de 9% par rapport à décembre 2021. Au dernier trimestre, la situation dans la construction est plus critique. Le gros œuvre, la maçonnerie générale, la construction de maisons individuelles, les travaux publics sont affectés. Dans l’immobilier, la conjoncture est encore plus morose avec une explosion des faillites dans la promotion immobilière (+54%) et dans une moindre mesure, les agences immobilières connaissent des difficultés (+9%).

« Au mois de décembre 2021, la plupart des secteurs et des régions sont dans le rouge. Dans l’industrie, il y a des tensions sur l’automobile. Dans le bâtiment, on a remarqué des tensions. La France a atteint un niveau plancher de faillites », estime une études d’Altarès

Les entreprises industrielles ont connu globalement une évolution favorable avec 12% de faillites en moins l’année dernière. En revanche, la fin de l’année est plus sombre avec un bond des faillites de 7%.

Ce rebond des faillites en fin d’année intervient alors que seulement près de 28.000 défaillances ont été recensées sur l’ensemble de l’année 2021. Il s’agit d’une baisse de 12% par rapport à 2020 et de 45% par rapport à 2019. Avant la crise sanitaire, les chiffres de faillites en France tournaient autour de 50.000 environ chaque année et sur 10 ans, la moyenne était de 44.000. «  Il y a eu beaucoup d’efforts dans l’accompagnement public. Le niveau de défaillances est très bas. C’est de bon augure sur le front de l’emploi et le front des affaires »   »Pour autant, la situation pourrait se ‘normaliser’ en 2022″ avance Thierry Millon.

L’un des principaux enseignements de cette vaste étude est que toutes les tailles d’entreprise ont enregistré une diminution des défaillances avec des ratios variant entre -6% et -38% au cours de l’année 2021. La plupart des grands secteurs ont été également épargnés par des fermetures en série. Si certaines entreprises dans l’automobile, dans la métallurgie ou la mécanique  ont particulièrement souffert de la pandémie en raison notamment d’une chute abyssale de l’activité, d’autres ont été préservées comme l’hôtellerie, les cafés et restaurants (HCR). Malgré des mois entiers de fermeture, la baisse des faillites est spectaculaire avec un record de 36,8% pour le HCR.

Il faut dire que les aides mises en oeuvre (fonds de solidarité, chômage partiel, PGE, prise en charge des coûts fixes) depuis le début de la pandémie ont permis de préserver une bonne partie des établissements, notamment dans les secteurs S1 et S1 bis. 

Économie– Croissance : retour au niveau de 2019 en fin d’année… sauf covid

Économie– Croissance : retour au niveau de 2019 en fin d’année… sauf covid

 

Le taux de croissance paraît évidemment très satisfaisant puisque l’INSEE table sur une hausse de 6 % en 2021. En réalité il s’agit d’un phénomène de rattrapage puisque c’est seulement fin 2021 qu’on retrouvera le niveau de 2019.Une réserve toutefois, à condition qu’il n’y ait pas de quatrième vague sanitaire ! Or de ce point de vue, Il convient d’être particulièrement prudent par exemple samedi le nombre de contaminés en France a dépassé les 3000 avec de 41 % par rapport au samedi précédent. Ailleurs de plus en plus de pays commencent à se confiner. Après le brassage des vacances d’été, on pourrait assister à une quatrième vague du virus qui remettrait alors en cause les prévisions.Pour lutter contre le variant delta en particulier, le monde dispose évidemment de l’arme du vaccin mais le problème est qu’une grande partie de la population mondiale n’est pas encore vaccinée

. Après les États-Unis, qui ont retrouvé dès ce printemps leur activité d’avant-crise, l’Allemagne précéderait la France de quelques mois. Suivront le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne. La projection de l’Insee se fonde sur une croissance de 3,4 % au troisième trimestre et de 0,7 % au quatrième, sous «l’hypothèse d’absence de nouvelles restrictions sanitaires sévères», a précisé l’INSEE.

Croissance : retour au niveau de 2019 en fin d’année

Croissance : retour au niveau de 2019 en fin d’année

 

Le taux de croissance paraît évidemment très satisfaisant puisque l’INSEE table sur une hausse de 6 % en 2021. En réalité il s’agit d’un phénomène de rattrapage puisque c’est seulement fin 2021 qu’on retrouvera le niveau de 2019.Une réserve toutefois, à condition qu’il n’y ait pas de quatrième vague sanitaire !

. Après les États-Unis, qui ont retrouvé dès ce printemps leur activité d’avant-crise, l’Allemagne précéderait la France de quelques mois. Suivront le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne. La projection de l’Insee se fonde sur une croissance de 3,4 % au troisième trimestre et de 0,7 % au quatrième, sous «l’hypothèse d’absence de nouvelles restrictions sanitaires sévères», a précisé l’INSEE.

Covid : quel impact des fêtes de fin d’année ?

Covid : quel impact des fêtes de fin d’année ?

 

Les mesures restrictives avaient été juste un peu relâchées au moment de Noël. Le gouvernement craignait en effet un impact négatif des fêtes collectives pendant la période. On peut constater que cette question a disparu de la problématique. Il y a déjà quelques jours qu’on devrait procéder à une évaluation. Or cette évaluation est d’abord méthodologiquement très complexe dans la mesure où en vérité il n’y a pas de période de référence. C’est-à-dire de période à laquelle on pourrait se référer avec un environnement restrictif différent.

 

Restent  les statistiques brutes qui ne sont guère encourageantes puisque en gros par exemple le nombre de contaminés évolue entre 20 et 25 000 chaque jour. Et que Les hospitalisations augmentent . Pourquoi ? La vérité c’est qu’on en sait strictement rien. Du coup on élimine la question. Restent donc les chiffres:

 

Le seuil des 70.000 décès dus au Covid-19 a été franchi ce vendredi, tandis que dans le monde, ce sont plus de 2 millions de personnes qui sont mortes.

Selon le dernier bilan des autorités de santé, 24.985 personnes (-24 par rapport à vendredi) dont 2.731 en réanimation (+1) sont actuellement hospitalisées à cause du coronavirus en France. 

 

Par ailleurs, 196 personnes ont succombé au virus ces dernières en 24h dans l’Hexagone. La France a donc franchi la barre des 70.000 décès (70.142 ndlr) depuis le début de la pandémie.

 

Ce samedi, 21.406 cas ont aussi été détectés en 24 heures. Ils étaient 20.177 samedi 9 janvier.

«Nous avons pu passer des fêtes de fin d’année sans flambée épidémique». Déclare pourtant le gouvernement qui en même temps s’alarme de la hausse de la pandémie !

Economie-Perspectives Croissance France : rechute en fin d’année

Economie-Perspectives Croissance France : rechute en fin d’année

 

Après la publication des indicateur Markit concernant les perspectives économiques de toute l’Europe y compris la France, l’INSEE reprend à son compte la tendance baissière signalée en septembre et qui pourrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année. En clair, la croissance du quatrième trimestre pourrait être de zéro voire négative Contrairement à ce qui était affirmé au mois d’août il n’y a pas de véritable reprise et l’ensemble de l’année devrait accuser pour la France une baisse du PIB de 9 à 10 %. Le problème c’est que l’INSEE attribue quasi exclusivement cette inversion de tendance à la crise sanitaire

Comme depuis le début de la crise sanitaire, c’est l’évolution de l’épidémie qui devrait en grande partie conditionner celle de l’activité économique des tout prochains mois”, indique l’Institut national de la statistique dans sa note de conjoncture du mois d’octobre publiée mardi.

Or la crise sanitaire indiscutable n’est pas le seul facteur explicatif. Il y a d’une manière générale, en France surtout, un manque de confiance générale qui se traduit par un attentisme des consommateurs mais aussi en matière d’investissements dans les entreprises. Pour preuve,  comment expliquer que la baisse de la croissance de la France en 2020 sera à peu près le double de celle de l’Allemagne alors que dans le même temps jamais l’épargne n’aura connue un tel niveau. Environ 100 milliards auront été mis de côté par des épargnants qui diffèrent ou annulent leurs prévisions de dépenses notamment en matière d’équipement.

De leur côté les entreprises françaises ne distinguent pas clairement les objectifs du plan de relance dont on aura d’ailleurs beaucoup de mal à solliciter la totalité de l’enveloppe. En outre les effets immédiats de ce plan de relance seront très marginaux et il faudra attendre mi 2021 pour commencer à mesurer son influence..

Les enquêtes de conjoncture signalent une activité en retrait et certains autres indicateurs, comme les montants agrégés de transactions par carte bancaire, suggèrent un ralentissement de la consommation des ménages le mois dernier, signale l’INSEE.

“Dans un scénario où, au quatrième trimestre, les services les plus affectés (hôtellerie-restauration, services de transport, activités récréatives et de loisirs) reviendraient, après une embellie durant l’été, à leur niveau d’activité de juin dernier et où l’investissement resterait, par attentisme, à un niveau proche de celui du troisième trimestre, la croissance serait nulle en fin d’année”, estime l’Insee.

L’institut prévient toutefois qu’un “durcissement durable” des restrictions sanitaires pourrait provoquer une nouvelle contraction du PIB au quatrième trimestre.“Inversement, si la situation sanitaire se stabilisait, l’évolution du PIB pourrait être positive en fin d’année”, ajoute l’Insee.

L’institut prévoit un rebond de 16% du PIB au troisième trimestre après une chute de 13,8% au deuxième et un repli de 5,9% au premier.

Pour l’ensemble de l’année, sa prévision est inchangée avec une contraction attendue du PIB de l’ordre de 9%.

 

Perspectives Croissance : rechute en fin d’année

Perspectives Croissance : rechute en fin d’année

 

Après la publication des indicateur Markit concernant les perspectives économiques de toute l’Europe y compris la France, l’INSEE reprend à son compte la tendance baissière signalée en septembre et qui pourrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année. En clair, la croissance du quatrième trimestre pourrait être de zéro voire négative Contrairement à ce qui était affirmé au mois d’août il n’y a pas de véritable reprise et l’ensemble de l’année devrait accuser pour la France une baisse du PIB de 9 à 10 %. Le problème c’est que l’INSEE attribue quasi exclusivement cette inversion de tendance à la crise sanitaire

Comme depuis le début de la crise sanitaire, c’est l’évolution de l’épidémie qui devrait en grande partie conditionner celle de l’activité économique des tout prochains mois”, indique l’Institut national de la statistique dans sa note de conjoncture du mois d’octobre publiée mardi.

Or la crise sanitaire indiscutable n’est pas le seul facteur explicatif. Il y a d’une manière générale, en France surtout, un manque de confiance générale qui se traduit par un attentisme des consommateurs mais aussi en matière d’investissements dans les entreprises. Pour preuve,  comment expliquer que la baisse de la croissance de la France en 2020 sera à peu près le double de celle de l’Allemagne alors que dans le même temps jamais l’épargne n’aura connue un tel niveau. Environ 100 milliards auront été mis de côté par des épargnants qui diffèrent ou annulent leurs prévisions de dépenses notamment en matière d’équipement.

De leur côté les entreprises françaises ne distinguent pas clairement les objectifs du plan de relance dont on aura d’ailleurs beaucoup de mal à solliciter la totalité de l’enveloppe. En outre les effets immédiats de ce plan de relance seront très marginaux et il faudra attendre mi 2021 pour commencer à mesurer son influence..

Les enquêtes de conjoncture signalent une activité en retrait et certains autres indicateurs, comme les montants agrégés de transactions par carte bancaire, suggèrent un ralentissement de la consommation des ménages le mois dernier, signale l’INSEE.

“Dans un scénario où, au quatrième trimestre, les services les plus affectés (hôtellerie-restauration, services de transport, activités récréatives et de loisirs) reviendraient, après une embellie durant l’été, à leur niveau d’activité de juin dernier et où l’investissement resterait, par attentisme, à un niveau proche de celui du troisième trimestre, la croissance serait nulle en fin d’année”, estime l’Insee.

L’institut prévient toutefois qu’un “durcissement durable” des restrictions sanitaires pourrait provoquer une nouvelle contraction du PIB au quatrième trimestre.“Inversement, si la situation sanitaire se stabilisait, l’évolution du PIB pourrait être positive en fin d’année”, ajoute l’Insee.

L’institut prévoit un rebond de 16% du PIB au troisième trimestre après une chute de 13,8% au deuxième et un repli de 5,9% au premier.

Pour l’ensemble de l’année, sa prévision est inchangée avec une contraction attendue du PIB de l’ordre de 9%.

 

Croissance américaine comme la France avec une chute de croissance de 6 à 7 % et un chômage qui devrait tutoyer les 10 % en fin d’année.

Croissance américaine comme la France avec une chute de croissance de 6 à 7 % et un chômage qui devrait tutoyer les 10 % en fin d’année.

 

Certes la situation est loin d’être figée, elle a tendance à s’améliorer mais certainement pas au rythme espéré. Le problème fondamental c’est que faut de commandes suffisantes( investissement des entreprises ou des ménage, la variable d’ajustement sera comme d’habitude l’emploi. Une situation globale de l’emploi qui va peser forcément sur le niveau du pouvoir d’achat et par conséquence sur la demande. On ne redressera pas l’économie américaine ( européenne ou française en quelques mois voire quelques années. Après un tel choc économique, financier mais aussi social).

Selon ces projections, le taux de chômage devrait encore atteindre 6,5% fin 2021 et 5,5% fin 2022, soit deux points de pourcentage au-dessus de son niveau de fin 2019, un écart qui représente plusieurs millions de chômeurs.

“La crise sanitaire en cours va peser lourdement sur l’activité économique, l’emploi et l’inflation à court terme et crée des risques considérables pour les perspectives économiques à moyen terme”, explique la Fed dans son communiqué de politique monétaire.

Son président, Jerome Powell, a souligné lors d’une conférence de presse en ligne que “des millions de personnes” pourraient rester au chômage même une fois la reprise solidement engagée.

“Le travail de la Fed touche des communautés, des familles et des entreprises dans tout le pays”, a-t-il ajouté. “Nous sommes déterminés à utiliser tous les instruments à notre disposition (…) pour faire en sorte que la reprise soit aussi solide que possible.”

“C’est un long chemin. Il prendra du temps”, a-t-il souligné.

Pour la banque centrale, cette perspective justifie de maintenir l’objectif de taux des fonds fédéraux (“fed funds”), le principal instrument de sa politique monétaire, à son niveau actuel proche de zéro jusqu’en 2022 au moins.

Les responsables de la banque centrale ont aussi promis de maintenir les achats d’obligations sur les marchés au moins à leur niveau actuel, soit environ 80 milliards de dollars par mois pour les bons du Trésor et 40 milliards pour les prêts immobiliers titrisés.

Cet engagement montre que la Fed commence à dessiner une stratégie de long terme pour accompagner la reprise économique, qui devrait se traduire en 2021 par un rebond de 5,0% du PIB. Un chiffre évidemment tout à fait approximatif surtout destiné à rassurer les acteurs économiques. Comment en effet affirmer qu’il faudra plusieurs années pour redresser l’économie et dans le même temps prévoir que le rebond de 2021 sera pratiquement suffisant pour retrouver la situation antérieure à la crise sanitaire

Malgré l’ampleur de la récession en cours, la Fed n’a pas modifié ses projections à plus long terme en matière de plein emploi, de croissance tendancielle et de niveau du taux des “fed funds”, ce qui laisse entendre que l’économie ne souffrira pas de séquelles durables de la crise.

Le dollar est quant à lui tombé à son plus bas niveau depuis trois mois face à un panier de devises de référence (-0,50%) et l’euro est repassé au-dessus de 1,14 dollar pour la première fois depuis le 10 mars. De quoi importer de l’inflation dans le pays n’a pas besoin

Sur le marché obligataire, le rendement des bons du Trésor américain à dix ans chutait de près de neuf points de base à 0,7411%.

“Les signaux envoyés par la Fed sont globalement conformes aux attentes”, commente Jon Hill, stratège taux de BMO Capital Markets. “Elle reconnaît que le chômage sera élevé, que l’inflation sera basse et qu’elle maintiendra des taux d’intérêt très bas pendant au moins deux ans.”

L’éclatement de la crise en mars a conduit la Fed à réduire l’objectif des “fed funds” de 150 points de base et à mobiliser dans l’urgence plusieurs milliers de milliards de dollars pour soutenir l’économie et les marchés financiers.

Ces mesures ont eu pour effet une envolée de la taille de son bilan, qui dépasse désormais 7.200 milliards de dollars (6.350 milliards d’euros) contre moins de 3.500 milliards début mars.

Croissance américaine, comme la France, avec une chute de croissance de 6 à 7 % et un chômage qui devrait tutoyer les 10 % en fin d’année.

Croissance américaine: comme la France avec une chute de croissance de 6 à 7 % et un chômage qui devrait tutoyer les 10 % en fin d’année.

 

Certes la situation est loin d’être figée, elle a tendance à s’améliorer mais certainement pas au rythme espéré. Le problème fondamental c’est que faut de commandes suffisantes( investissement des entreprises ou des ménage, la variable d’ajustement sera comme d’habitude l’emploi. Une situation globale de l’emploi qui va peser forcément sur le niveau du pouvoir d’achat et par conséquence sur la demande. On ne redressera pas l’économie américaine ( européenne ou française en quelques mois voire quelques années. Après un tel choc économique, financier mais aussi social).

 

Selon ces projections, le taux de chômage devrait encore atteindre 6,5% fin 2021 et 5,5% fin 2022, soit deux points de pourcentage au-dessus de son niveau de fin 2019, un écart qui représente plusieurs millions de chômeurs.

“La crise sanitaire en cours va peser lourdement sur l’activité économique, l’emploi et l’inflation à court terme et crée des risques considérables pour les perspectives économiques à moyen terme”, explique la Fed dans son communiqué de politique monétaire.

Son président, Jerome Powell, a souligné lors d’une conférence de presse en ligne que “des millions de personnes” pourraient rester au chômage même une fois la reprise solidement engagée.

“Le travail de la Fed touche des communautés, des familles et des entreprises dans tout le pays”, a-t-il ajouté. “Nous sommes déterminés à utiliser tous les instruments à notre disposition (…) pour faire en sorte que la reprise soit aussi solide que possible.”

“C’est un long chemin. Il prendra du temps”, a-t-il souligné.

Pour la banque centrale, cette perspective justifie de maintenir l’objectif de taux des fonds fédéraux (“fed funds”), le principal instrument de sa politique monétaire, à son niveau actuel proche de zéro jusqu’en 2022 au moins.

Les responsables de la banque centrale ont aussi promis de maintenir les achats d’obligations sur les marchés au moins à leur niveau actuel, soit environ 80 milliards de dollars par mois pour les bons du Trésor et 40 milliards pour les prêts immobiliers titrisés.

Cet engagement montre que la Fed commence à dessiner une stratégie de long terme pour accompagner la reprise économique, qui devrait se traduire en 2021 par un rebond de 5,0% du PIB. Un chiffre évidemment tout à fait approximatif surtout destiné à rassurer les acteurs économiques. Comment en effet affirmer qu’il faudra plusieurs années pour redresser l’économie et dans le même temps prévoir que le rebond de 2021 sera pratiquement suffisant pour retrouver la situation antérieure à la crise sanitaire

Malgré l’ampleur de la récession en cours, la Fed n’a pas modifié ses projections à plus long terme en matière de plein emploi, de croissance tendancielle et de niveau du taux des “fed funds”, ce qui laisse entendre que l’économie ne souffrira pas de séquelles durables de la crise.

Le dollar est quant à lui tombé à son plus bas niveau depuis trois mois face à un panier de devises de référence (-0,50%) et l’euro est repassé au-dessus de 1,14 dollar pour la première fois depuis le 10 mars. De quoi importer de l’inflation dans le pays n’a pas besoin

Sur le marché obligataire, le rendement des bons du Trésor américain à dix ans chutait de près de neuf points de base à 0,7411%.

“Les signaux envoyés par la Fed sont globalement conformes aux attentes”, commente Jon Hill, stratège taux de BMO Capital Markets. “Elle reconnaît que le chômage sera élevé, que l’inflation sera basse et qu’elle maintiendra des taux d’intérêt très bas pendant au moins deux ans.”

L’éclatement de la crise en mars a conduit la Fed à réduire l’objectif des “fed funds” de 150 points de base et à mobiliser dans l’urgence plusieurs milliers de milliards de dollars pour soutenir l’économie et les marchés financiers.

Ces mesures ont eu pour effet une envolée de la taille de son bilan, qui dépasse désormais 7.200 milliards de dollars (6.350 milliards d’euros) contre moins de 3.500 milliards début mars.

Croissance zone euro : un tassement de fin d’année qui hypothèque 2020

Croissance zone euro : un tassement de fin d’année qui hypothèque  2020

 

Un très net tassement de la croissance a été enregistré dans l’Union économique au dernier trimestre. La France en particulier a vu son PIB  reculer de 0,1 %, cela en raison surtout des grèves relatives à la réforme des retraites.  La croissance de l’activité économique de l’union se montre donc particulièrement faiblarde. Elle s’inscrit évidemment dans le ralentissement de la dynamique économique mondiale en Chine bien sûr et bien avant le développement du virus. Aussi au Japon dont la croissance comme celle de la France tombe dans le rouge. Parallèlement, les consommations des ménages ne sont pas assez  dynamiques pour compenser la baisse des échanges internationaux. Par ailleurs, les investissements se tassent aussi. Au total, pour l’union économique, il ne faut sans doute pas s’attendre à une croissance supérieure à 1 % en 2020. Sans parler des risques géopolitiques, financiers voire sanitaires.

Ce  rythme ralenti porte la croissance annuelle de 2019 à 1,2% en zone euro et à 1,4% dans l’Union. Là encore, le ralentissement de l’activité se voit nettement, par rapport aux 2,4% de croissance de 2017 et 1,8% de 2018. Néanmoins, l’estimation annuelle d’Eurostat pour 2019 reste légèrement plus optimiste que celle de la Commission : dans ses dernières prévisions, l’institution déclarait s’attendre à une croissance établie à 1,1% dans l’Union.

Evolution du taux de croissance du PIB en 2019 dans l’Union et la zone euro Eurostat, Le Figaro

Dans le détail, les États membres devraient être marqués diversement par le ralentissement de l’activité. Ainsi, la France a communiqué de mauvais chiffres ce trimestre, avec un recul du PIB de 0,1%, bien en deçà des prévisions des économistes. Ce recul est notamment dû à la décélération des dépenses de consommation des ménages, moteur de la croissance en 2019 et 2020. Néanmoins, le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a estimé que «les fondamentaux» de l’Hexagone restaient «solides». Il a ainsi préféré qualifier ce recul de «ralentissement passager». L’Italie devrait également voir sa croissance plafonner à 0,2% seulement en 2019. À l’inverse, certains pays, comme l’Autriche, l’Espagne ou la Lituanie ont d’ores et déjà présenté des chiffres encourageants pour ce trimestre.




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